Aller au contenu

Uros Spajic


marco

Messages recommandés

  • 1 an plus tard...

L'extraordinaire interview d'Uros dans la DH ce matin...

Anderlecht Uros Spajic, le nouveau défenseur serbe d’Anderlecht, a connu d’incroyables malheurs à Toulouse.

Sympa, souriant, beau gosse et intelligent : le nouveau défenseur serbe Uros Spajic (23 ans) a tout pour se faire aimer à Anderlecht. Surtout s’il poursuit sur sa lancée de dimanche. Au poste d’arrière droit, auquel il n’avait jamais joué, il s’est assez bien débrouillé contre Charleroi.

Pourtant, à Toulouse, il avait perdu tout son crédit. Les supporters et la presse l’avaient enterré depuis longtemps. "Mais pas le coach", dit-il dans un français presque parfait. "Il m’a dit qu’il compterait encore sur moi si je ne signais pas ailleurs. Moi, je voulais partir. Il me fallait un club qui joue pour des trophées, où il y a de la pression, comme à l’Étoile Rouge, mon ancien club. Toulouse était trop calme. Gagner ou perdre, c’était la même chose. Mais c’était une belle expérience. J’ai joué 70 matches en Ligue 1. À 23 ans, ce n’est pas mal."

On a trouvé beaucoup d’anecdotes et ragots à votre sujet. Comme votre carte rouge lors de votre tout premier match à Toulouse.

"Cela commençait bien. C’est un coéquipier - Steeve Yago - qui avait commis la faute. L’arbitre a sifflé penalty et m’a adressé une carte rouge. Il m’avait confondu avec Yago, qui a pourtant une autre couleur de peau que moi. (rires) Il s’est excusé et je n’ai pas été suspendu, mais quand même."

Vous avez reçu neuf cartes jaunes et deux cartes rouges cette saison-là.

"J’aime aller au duel, mais je ne suis pas méchant. Les arbitres français ne sont pas les meilleurs. Et je venais de l’Étoile Rouge, où on est quand même un peu protégé par les arbitres. (rires) Cette première saison, j’ai très bien joué."

Vous n’avez plus joué depuis la nomination de Pascal Dupraz comme coach. Il a sauvé Toulouse de manière incroyable...

"Oui. On était déjà en D2 et il nous a sauvés. C’était un miracle. Et j’ose dire que c’est un très bon coach. Mais il m’a écarté de l’équipe… après un pile ou face."

Pardon ?

"Il me l’a avoué par après, pendant la préparation. Il a pris un euro, l’a jeté, et il est tombé du mauvais côté pour moi. Il fallait écarter quelqu’un et c’était moi. Par après, il m’a dit : Je ne te connaissais pas. Maintenant, je vois que tu es un bon joueur et un bon gars ."

Vous avez refusé de jouer avec l’équipe réserve.

"Je venais de l’équipe nationale, et je devais jouer en réserves. Mais j’étais blessé à la cheville. Je sais que les gens ne me croyaient pas, et j’ai donc montré la photo de mon scanner au coach, pour qu’il l’explique à la presse. Mais il ne l’a pas fait. Je ne voulais plus commettre la même erreur qu’en 2014-2015. J’étais revenu trop vite après une fracture au métatarse. J’avais joué avec des infiltrations. Je l’avais payé, parce que j’ai eu beaucoup de problèmes musculaires. Je n’étais pas prêt."

En début de saison, vous avez reçu votre chance, contre Marseille mais Batshuayi vous a joué un sale tour.

"J’étais resté sur le banc pendant 89 minutes. Puis, après une carte rouge reçue par Yago, j’ai dû monter sans le moindre échauffement. Une minute plus tard, je n’ai pas su empêcher Michy d’inscrire le 1-1. C’était la catastrophe. Je ne veux pas chercher d’excuses mais quand on monte au jeu à froid… Je m’étais excusé auprès des supporters via Twitter."

Vous étiez toujours la tête de Turc.

"Pas seulement moi. Nous étions quatre Serbes. Et nous parlions le serbe dans le vestiaire, c’est vrai. Les Français n’aiment pas cela. Quand ça ne tourne pas, il faut des boucs émissaires…"

"Jankovic m’a conseillé ce club"

Avant de signer au Sporting, Uros Spajic a passé un coup de fil à Aleksandar Jankovic, l’actuel entraîneur du Standard. Au moment du coup de fil, il était encore à Malines. "Jankovic était mon coach à l’Étoile Rouge", explique Uros Spajic. "Il a été très important pour moi. Ici, il m’a conseillé d’aller à Anderlecht. Selon lui, c’est un club pour moi. J’ai hâte de jouer le Clasico contre le Standard… Ce sera très spécial de le revoir."

"Au RSCA, c’était fait en 5 minutes"

Uros Spajic n’est pas naïf, il sait que Nicolas Lombaerts était le plan A de la direction mauve. "Tout s’est faitlors de la dernière journée du mercato", explique-t-il. "J’avais des offres d’Allemagne et d’Espagne. Mais quand Anderlecht s’est manifesté, j’ai directement dit oui. Cela s’est fait en cinq minutes. Puis, j’ai rejoint le club en jet privé. J’adore déjà ce club. Je suis prêté jusqu’en fin de saison, mais j’ai déjà envie de signer pour plus longtemps."

"Mon ami Mitro est plus fou"

Uros Spajic connaît bien les ex-Anderlechtois Milivojevic et Mitrovic. "J’ai joué avec Milivojevic à l’Etoile Rouge contre le Partizan de Mitro . Il avait marqué un but contre moi, mais on avait gagné par 3-2. Hors du terrain, on était de grands amis. Nous allions boire un verre et sortions ensemble. Mais il est plus fou que moi. Je n’ai jamais eu de coiffure comme lui. Si je l’ai appelé récemment ? Il change tout le temps de numéro !"

"Successeur de Vidic ? Je reviens !"

Considéré comme le successeur de Vidic (ex-Manchester United) en Serbie, Uros Spajic a joué un match en équipe nationale contre l’Arménie en septembre 2015. "Le coach compte encore sur moi", dit-il. "J’ai perdu ma place parce que je ne jouais plus du tout à Toulouse. En jouant à Anderlecht, je veux récupérer ma place. Oui, je suis venu ici pour jouer. De préférence dans l’axe de la défense…"

 

Lien vers le commentaire
il y a 1 minute, elkjaer a dit :

Ça peut aussi être vrai que Dupraz lui ait dit mais faux que Dupraz l'ait fait.

Oui.

il y a 1 minute, swedishwasher a dit :

Pour ne pas dire "j'arrive ici parce que j'ai été trop nul à Toulouse et qu'on veut plus me faire jouer" ?

 

Ouais enfin des excuses pour ça tu peux en trouver 1000. Mais le pile ou face, je suis pas sûr que ça en fasse partie. Il doit y avoir une part de vérité (Dupraz qui l'a vraiment fait, ou lui a dit) ou une incompréhension (Dupraz qui lui aurait dit 'j'ai du faire un choix entre 2 joueurs, c'était kif-kif donc comme à pile ou face').
Mais une totale invention, j'y crois pas une seconde. 

Lien vers le commentaire

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.