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Article La Dépêche


frédéric

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Dalmat : « A 100 % en mars »

Stéphane Dalmat vient de disputer son troisième match consécutif, dont la totalité de la rencontre de coupe de France, dimanche dernier. « Ce n'était pas prévu », assure-t-il. « Je devais à nouveau jouer soixante ou soixante-dix minutes, mais plus ça allait, plus je me sentais mieux, donc c'est bien, c'est très encourageant même ». On se souvient que le joueur a passé les fêtes de Noël au Stadium, avec le docteur Bichon, à solliciter sans concession son corps.

« J'ai toujours de petites douleurs. Mais il y a des progrès. Dimanche, j'ai bien senti une décharge quand j'ai pris un coup sur le pied, mais je parviens à me lancer, et à oublier ma peur ». Du coup, il a couru partout, sans penser à cette broche dans le pied. « Mon égalisation me l'a vraiment fait oublier. C'était bien, ça permettait de nous relancer, de viser les prolongations où là, on les aurait poussés, poussés ».

La déception passée, Stéphane Dalmat préfère apprécier sa frappe. « C'est une vraie frappe de l'intérieur du coup de pied. Dès que j'ai eu le ballon, j'ai su que j'allais frapper, je m'étais convaincu qu'il fallait tenter le coup de façon individuelle. Je ne marque pas beaucoup, peut-être une quinzaine de buts dans ma carrière, mais c'est au moins le dixième que j'inscris de cette façon. Ce n'est pas le plus beau, mais il n'en est pas loin. »

Même s'il aurait préféré retrouver les terrains contre un autre adversaire que celui-ci (« ç'aurait été mieux de jouer une équipe de qualité inférieure, mais c'est important que je sois le mieux possible et je me dis que ce sera différent dans les autres matches »), Dalmat estime qu'il sera « à 100 % début mars ».

« Bordeaux, samedi soir au Stadium et Auxerre sont deux bons matches à jouer, rappelle-t-il. Je suis de plus en plus sûr de moi, mais par moments, je perds des ballons que je ne perdais pas d'habitude, je fais des passes bêtes. Alors, j'attends d'être vraiment bien sûr mon pied gauche, et tout reviendra naturellement ».

Gauche, comme le côté depuis lequel il a pris son envol dimanche, pour ce but de l'espoir. « C'est quand je me suis replacé à gauche que les automatismes sont revenus. J'y ai eu plus de repères, je m'y suis senti mieux que dans l'axe où c'est un autre type de jeu, où j'ai moins de temps et moins de feeling ».

Si Dalmat en est à disserter sur ses préférences, c'est qu'il est complètement immergé dans son élément. Qu'il revit. Qu'il rejoue. Le reste

GARDIENS. ALORS QUE CHRISTOPHE REVAULT GARDERA LES BUTS SAMEDI CONTRE BORDEAUX, NICOLAS DOUCHEZ, SA DOUBLURE PREND SON MAL EN PATIENCE.

«J'attendrai le temps qu'il faudra»

Quel bilan tirez-vous de vos six premiers mois à Toulouse ?

Si on ne prend pas en compte la compétition, il est positif. Je me sens bien ici, j'ai l'impression de progresser, d'apprendre énormément. Il me manque seulement un peu de compétition en pro pour pouvoir vraiment montrer ce que je sais faire.

Le changement avec Châteauroux a été radical ?

Oui, c'est différent. La façon de travailler n'est pas du tout la même, le niveau non plus. Mais je me plaisais quand même à Châteauroux : c'était plus calme, et puis je côtoyais la compétition.

Ce rôle de doublure est pesant ?

C'était défini dès ledépart. J'ai un objectif bien précis : celui de remplacer Christophe quand il arrêtera. J'ai déjà connu cette situation au Havre, où j'ai été rempaçant 5 ans. C'est toujours un peu frustrant, c'est vrai, mais je le savais dès le départ. Je me prépare toute la semaine pour être prêt le week-end, au cas où.

Vous n'avez toujours pas joué un match en pro cette saison. Vous espériez connaître votre chance en coupe ?

Oui, j'espérais jouer en coupe. Mais c'est Christophe qui décide, suivant son ressenti. La décision se prend en accord avec tout le monde ; c'est lui qui a la priorité, l'important est qu'il se sente bien. Il a besoin de jouer énormément pour cela.

Quelle est la nature de vos rapports avec Christophe Revault?

Ça se passe très bien entre nous. On a connu un peu les même choses : on vient de la région parisienne, puis on a été formé au Havre. Le fait qu'il soit là m'a aidé à m'intégrer. De mon côté, je me donne à fond pour progresser, et ça lui permet de rester à son meilleur niveau.

Pour remplacer Christophe, il va peut-être vous falloir attendre plusieurs années...

J'attendrais le temps qu'il faudra. Tant que Christophe se sent bien, c'est tout bénéfice pour l'équipe. Mais c'est sûr que le plus tôt serait le mieux.

Recueilli par V.P.

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EN DIRECT DU STADIUM

Location pour TFC - Bordeaux

Pour le grand derby de la Garonne, samedi soir au Stadium, pour lequel les Bordelais arriveront revanchards après trois rencontres sans succès face aux Toulousains, il est préférable d'acheter ses places à l'avance afin d'éviter les embouteillages aux guichets avant la rencontre. Il est possible de se procurer des places à la

TFC Bootic, de 10 heures à 18 h 30, dans les magasins Leclerc et sur le réseau ticketnet.

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Seconde jeunesse de Stéphane Dalmat

Le milieu de terrain du TFC, auteur d'un magnifique but contre Lyon samedi dernier, a fêté hier ses 26 ans. La cerise sur le cadeau est prévu pour samedi soir, contre Bordeaux...

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Revault fair-play

La LFP vient de remettre le prix du fair-play du mois de janvier au gardien du Téfécé, pour son accolade à Pauleta lors du dernier PSG-TFC. Il avait réconforté l'attaquant parisien après une action immanquable pour ratée.

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Je dis bravo à Nicolas Douchez, c'est très bien de parler comme ça!! :ninja:

Il a envie de jouer mais sait très bien que revault lui est supérieur.

Je trouve que c'est un bel exemple de professionnalisme

ps : E.M aurait quand même pu le faire jouer

ps bis : apparemment, c'est revault qui décide si il joue ou pas!! c'est pas mal ca :diable:

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Article paru le 18/02/2005

DEMAIN SOIR, LE 28E DERBY DE LA GARONNE SE TIENDRA AU STADIUM. PLUS POUR LES SUPPORTERS QUE POUR LES JOUEURS

« Le derby, quel derby ? »

Le championnat de France recèle son lot de « derbys », ces affrontements entre voisins géographiques, comme le TFC-Bordeaux de demain, qui mettent un peu de sel dans l'ordinaire. Un peu, seulement, si l'on en juge par les réponses que nous ont fait les joueurs toulousains

Stéphane Dalmat, par exemple, cite Inter-Milan AC ou Arsenal-Tottenham quand on lui demande ce qu'évoque le mot de derby. Il a vécu ces deux grands rendez-vous, italien et anglais, cite la rivalité OM-PSG, mais n'a jamais connu les Lille-Lens car « Lille était en D2 à l'époque ».

Au contraire, Daniel Congré, né à Toulouse, savoure l'idée de disputer son premier derby de la Garonne en pro. « J'ai joué contre Bordeaux avec les équipes de jeunes, et c'est toujours un rendez-vous particulier. Samedi soir, ce sera la même chose ».

Le jeune défenseur toulousain est bien le seul à s'en délecter. Avec un bémol pour Thibault Giresse, « né à Bordeaux, oui, mais j'ai passé toute mon adolescence ici à Toulouse, je suis plus Toulousain que Bordelais, au contraire de mon père qui, lui, n'a jamais joué au TFC ».

« Ce sera un match particulier, celui dont je note la date dès que le calendrier sort. Mes attaches familiales sont à Bordeaux, je suis les Girondins de près, et je les supporte », reconnaît « le petit » Giresse avant d'admettre que « la rivalité n'est pas ici aussi chaude qu'elle peut l'être pour Lyon-Saint-Etienne. Peut-être parce qu'il y a un petit moment qu'il n'y en a pas eu, peut-être aussi parce que, dans l'histoire du championnat, les Girondins ont toujours été meilleurs que le TFC jusqu'à maintenant ».

Dominique Arribagé, Columérin de Muret à moins que ce ne soit l'inverse, est bien plus catégorique : « ce derby n'existe pas ! Personne n'en parle autour, on ne sent pas la pression des supporters, ni leur mobilisation. C'était certainement plus vrai il y a quinze ans, mais ce n'est en aucune façon comparable aux Rennes-Guingamp ou aux Rennes-Nantes dont j'ai senti l'animosité chez les supporters et les joueurs ».

« Vous savez, quand on me dit que Bordeaux-Nantes, c'est le derby de l'Atlantique », sourit Julien Cardy. Originaire du sud-ouest, le Toulousain dit qu'« un derby, c'est fait pour augmenter le nombre de spectateurs ».

Ce que confirme le Ruthénois David Suarez, habitué des Nice-Cannes, « des matches engagés, mais aujourd'hui rentrés dans les murs, sur le terrain en tout cas ».

Patrick Boudreault

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DEUX SUSPENDUS ET QUATRE BLESSÉS DANS LES RANGS GIRONDINS.

Bordeaux démuni

Michel Pavon n'a plus envie de rigoler avant le derby de la Garonne demain soir : aux suspensions de Jurietti (trois cartons jaunes en moins de dix matches) et Chamakh (expulsé dimanche soir à Paris), se sont ajoutées les blessures (et forfaits) de Lilian Laslandes (déchirure à un adducteur, absent un mois), Riera (épaule déboîtée, absent deux semaines), Kapsis (crise d'arthrose du dos, absence indéterminée) et Jemmali (inflammation du tendon d'Achille, absence indéterminée).

En ce qui concerne le Toulousain David Jemmali, l'entraîneur bordelais précise même sa pensée : « il y a bien un jour où il va falloir l'arrêter ». Le forfait, hier à 80 %, risque d'être officialisé après le dernier entraînement, aujourd'hui.

Cette cascade d'indisponibilités (Darcheville se plaint, lui, d'une contracture à la cheville, mais il devrait être opérationnel demain) contrarie les plans de l'entraîneur des Girondins, qui sera probablement obligé de revenir au système de jeu qu'il présentait en début de saison, un 4-2-3-1 où Darcheville devrait être soutenu par un trio Francia-Meriem-Rool.

Et Pavon de pester après le mois de janvier ! « Entre les blessés et les malades, ça tombe de partout ! Je ne compte plus les gastros, les angines, les grippes, Riera, j'ai dû le voir deux mois cette saison avec sa fracture du coude et sa luxation de l'épaule. Et mes trois attaquants, je ne les ai jamais eus ensemble, je n'ai jamais pu faire de roulement, alors »

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Article paru le 21/02/2005

LIGUE 1. IL RESTE DOUZE JOURNÉES DE CHAMPIONNAT ET LES TOULOUSAINS N'ONT PLUS BESOIN DE S'I NQUIÉTER.

TFC : le temps du plaisir

Plus 33 %. C'est ainsi que l'on pourrait souligner la progression du TFC, d'une saison sur l'autre. Alors qu'il reste un tiers du championnat, les hommes de Mombaerts ont en effet récolté pratiquement autant de points que la saison dernière (38 contre 39). De quoi parier que l'objectif du club, le maintien, sera assuré plus rapidement qu'escompté. De quoi, surtout, évacuer les doutes qui s'étaient installés ces derniers temps.

Ce n'est pas Daniel Moreira qui nous dira le contraire. Il n'avait plus marqué depuis le dernier match avant la trêve, soit deux mois. Il n'avait pas joué en début d'année, blessé, effectuant sa rentrée fin janvier à Ajaccio. « J'avais envie que ça revienne le plus vite possible, car un attaquant veut toujours trouver le chemin des filets. En plus, on venait de prendre quelques gifles. Personnellement, je m'étais convaincu de faire encore plus d'efforts, que j'en serais récompensé, et c'est ce qui s'est passé samedi ». Avec sept buts au compteur, Moreira est dans les clous de ses meilleurs bilans, sous le maillot lensois (11 buts en 2001-02, 9 en 2002-03, 8 la saison dernière) ou guingampais (8 en 97-98).

Son but est un petit chef-d'uvre de malice et de clairvoyance. « Contre Bordeaux, nous savions que nous devions mettre le ballon derrière les défenseurs. Parce qu'ils s'alignent, et qu'ils anticipaient sur mes courses. C'était donc difficile. Sur l'ouverture d'Issou Dao, il y a un rebond bizarre et je vois Ramé qui avance. Je sais que je dois mettre une tête, la plus forte possible, avant que les deux défenseurs ne reviennent sur moi, et le ballon prend de la vitesse »

« Un attaquant se nourrit d'abord aux occasions qu'il a », explique Erick Mombaerts. L'entraîneur toulousain a aimé voir Moreira sentir les coups, être là, toujours. Il a surtout adoré « le timing » sur le but, « l'adaptation parfaite du joueur devant la situation » (un contrôle manqué en extension, les deux défenseurs et le gardien qui foncent sur lui).

Il y a de quoi. Sans être transcendant, le TFC a signé sa dixième victoire de la saison, qui équivaut pratiquement au maintien, et il a notamment interrompu une « spirale négative » que tout sportif redoute.

GOURMAND

Maintenant ? À l'image d'un Dalmat qui a terminé épuisé, d'un Moreira en jambes (« je n'étais même pas fatigué après ce match, j'ai les mêmes sensations qu'en début de saison ») et d'une jeunesse désormais libérée, débarrassée des enjeux de la Ligue 1, on a envie d'être gourmand avec les Toulousains. Douze matches, autant de paris, de seuils à franchir, d'inhibitions à laisser tomber, de limites à repousser. « Tout va dépendre des joueurs, de ce qu'ils vont se fixer », reconnaît Erick Mombaerts. « Mais je leur tire un coup de chapeau de s'être sortis de cette série de défaites. Ils ont trouvé les ressources et j'aime ça, car rien ne sera jamais facile »

Bien à l'image de cette rencontre que les Girondins, distingués porcs-épics de la Ligue 1 (la 5e défense du championnat n'a perdu et gagné que six fois en vingt-six journées), ont cadenassé à la perfection, profitant de la fébrilité défensive toulousaine.

« Nous avons effectivement commis des erreurs individuelles, qui ont rendu notre première relance fébrile », admet le coach. Dao, puisque c'est de lui qu'il s'agit, se rachètera magnifiquement en envoyant ce missile vers le libérateur Moreira. « Il vient à peine de retrouver le championnat, et ça vite en Ligue 1, et la pression n'y est pas la même qu'en coupe où on a rien à perdre », le défend son entraîneur.

Et comme le TFC a gagné

Patrick Boudreault

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Benjamin Psaume : une fringale de jeu

Quatre dents de sagesse incluses et une « chique » comme ça Benjamin Psaume, 20 ans depuis un mois, n'est pas près d'oublier la « semaine lyonnaise » du TFC, quand son état l'a obligé à faire l'impasse sur le match de coupe de France, il y a huit jours.

« Déjà que je n'avais pas pu jouer contre Lyon. J'avais faim de jouer, même si je ne pensais pas rentrer si tôt en jeu ». Au repos, Erick Mombaerts corrige l'organisation de son équipe, en remplaçant Akpa-Akpro, « qui n'arrivait pas à se lancer sur le côté droit puisqu'il était placé très haut », par Psaume. D'un coup, le Téfécé retrouve son équilibre, et Psaume jette sa folle envie de courir dans la bagarre.

« Pendant la première mi-temps, j'ai eu le temps de regarder les placements de Mavuba et Cohade, et la façon dont la défense prenait Achille Émana. J'ai vu qu'on pouvait jouer dans le dos », explique le jeune attaquant toulousain. « Autant Daniel Moreira excelle dans la profondeur, autant Benjamin est bon dans les petits espaces, entre les deux lignes, avec sa prise de balle et sa capacité d'enchaînement », ajoute l'entraîneur toulousain.

Le quatuor offensif toulousain reprend une forme connue (Dalmat à gauche, Émana à droite, Psaume en soutien de Moreira), qui se traduit presque immédiatement par une domination locale enfin conséquente. « Plus on bouge, plus on touche de ballon », sourit Psaume. Privé de jeu un week-end, il se rattrape samedi. « Daniel demande beaucoup dans la profondeur, et les défenseurs bordelais le suivaient. En étirant les rideaux, il a créé de grands espaces Je sais maintenant comment il joue, nous avons des automatismes ». Psaume multiplie « les courses, les mouvements », submergé par son « envie d'apporter beaucoup ».

Devant le solide quadrillage girondin, sa vivacité et sa complicité avec Moreira mettent les Bordelais à l'épreuve. On appelle ça du coaching gagnant, d'autant mieux que ce poste de deuxième attaquant n'était pas sa tasse de thé, il y a peu encore.

« Je n'ai commencé à travailler sur ce poste qu'en début de saison, à la demande de l'entraîneur. Auparavant, et notamment pendant ma formation, je demandais davantage en profondeur. Le plus dur a été de revenir sur les milieux défensifs. Mais c'est assimilé, et j'aime même bien ça ». On l'a vu, bien vu.

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CAMBRIOLAGE. HIER APRÈS-MIDI, POUR LA QUATRIÈME FOIS EN DOUZE MOIS.

TFC : la boutique du stadium cassée

Rideau de fer plié, vitrine brisée, la boutique du TFC ( TFC Bootic) a subi, hier après-midi, son 4e casse en un an. Quatre individus munis de barres de fer ont fait irruption dans ce magasin situé au pied du stadium pour raffler plusieurs articles de sport. «Ils ont pris l'équivalent de 35% d'articles de marque, des sweets, tee-shirts et parkas frappés du logo du TFC», tempète, le responsable de la boutique,Laurent Delaux. En 8 minutes, les casseurs arrivés à bord d'une voiture de grosse cylindrée, une Audi A6, ont forcé le portail de l'entrée du parking qui mène au stade avant de s'arrêter devant les plots en béton qui protègent l'enseigne. Malgré les systèmes d'alarme, ils ont pénétré à l'intérieur, contourné le comptoir et fait main basse sur tout une ligne de vêtements déposés sur les étagères. Les bras chargés, les casseurs sont repartis à bord de l'Audi A6 , cette même voiture qui a été volée le 15 février lors d'un home-jacking à Auzielle. Arrivés dans la quartier du Mirail et poursuivis par une patrouille de police, ils ont abandonné le véhicule et pris la fuite à pied, laissant le stock de vêtements dans la voiture.

F. Ab

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TFC - Bordeaux : dure nuit pour deux supporters

Les flocons de neige et une température proche de zéro n'ont pas refroidi les ardeurs d'un supporter bordelais de 25 ans, samedi soir au stadium de Toulouse, juste avant le derby de la Garonne. Les policiers de la compagnie départementale d'intervention venaient à peine de prendre position aux quatre coins de l'enceinte quand le supporter a commencé a donné de la voix : insultes et gestes déplacés ont accompagné l'arrivée des fonctionnaires qui n'ont pas apprécié l'accueil. Et ils l'ont fait savoir au principal intéressé qui a été rapidement interpellé dans les tribunes surchauffées avant le coup d'envoi. Conduit au commisariat central il a passé la nuit en garde en vue. Les policiers ont retrouvé sur lui l'équivalent de six grammes de résine de cannabis. Ce n'est qu'hier matin, en se réveillant dans sa cellule qu'il a appris par un fonctionnaire de police le résultat du match. Dépité, le supporter girondin a pris le chemin de la gare Matabiau. Il n'est pas prêt d'oublier son week-end à Toulouse.

Dans la même soirée, un autre supporter mais cette fois-ci côté toulousain, s'est lui aussi illustré. Un jeune adolescent de 16 ans a allumé des fumigènes. Mais ces artifices sous forme de fusées sont bannis des stades, (...). Interpellé par la police et conduit au commissariat central, le jeune supporter devrait être présenté au parquet.

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Dans la même soirée, un autre supporter mais cette fois-ci côté toulousain, s'est lui aussi illustré. Un jeune adolescent de 16 ans a allumé des fumigènes. Mais ces artifices sous forme de fusées sont bannis des stades, (...). Interpellé par la police et conduit au commissariat central, le jeune supporter devrait être présenté au parquet.

Sauf que lui, il a appris par un fonctionnaire de police que le Téf avait gagné! :)

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TFC - Bordeaux : dure nuit pour deux supporters

Dans la même soirée, un autre supporter mais cette fois-ci côté toulousain, s'est lui aussi illustré. Un jeune adolescent de 16 ans a allumé des fumigènes. Mais ces artifices sous forme de fusées sont bannis des stades, (...). Interpellé par la police et conduit au commissariat central, le jeune supporter devrait être présenté au parquet.

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Mais il y a pas eu de fumis allumés par les toulousains...

Et les Bordelais ils se sont fait choper eux, alors que le speekeur ai dit que c'était interdit ???

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TFC : le temps du plaisir

Plus 33 %. C'est ainsi que l'on pourrait souligner la progression du TFC, d'une saison sur l'autre. Alors qu'il reste un tiers du championnat, les hommes de Mombaerts ont en effet récolté pratiquement autant de points que la saison dernière (38 contre 39). De quoi parier que l'objectif du club, le maintien, sera assuré plus rapidement qu'escompté. De quoi, surtout, évacuer les doutes qui s'étaient installés ces derniers temps.

Ce n'est pas Daniel Moreira qui nous dira le contraire. Il n'avait plus marqué depuis le dernier match avant la trêve, soit deux mois. Il n'avait pas joué en début d'année, blessé, effectuant sa rentrée fin janvier à Ajaccio. « J'avais envie que ça revienne le plus vite possible, car un attaquant veut toujours trouver le chemin des filets. En plus, on venait de prendre quelques gifles. Personnellement, je m'étais convaincu de faire encore plus d'efforts, que j'en serais récompensé, et c'est ce qui s'est passé samedi ». Avec sept buts au compteur, Moreira est dans les clous de ses meilleurs bilans, sous le maillot lensois (11 buts en 2001-02, 9 en 2002-03, 8 la saison dernière) ou guingampais (8 en 97-98).

Son but est un petit chef-d'uvre de malice et de clairvoyance. « Contre Bordeaux, nous savions que nous devions mettre le ballon derrière les défenseurs. Parce qu'ils s'alignent, et qu'ils anticipaient sur mes courses. C'était donc difficile. Sur l'ouverture d'Issou Dao, il y a un rebond bizarre et je vois Ramé qui avance. Je sais que je dois mettre une tête, la plus forte possible, avant que les deux défenseurs ne reviennent sur moi, et le ballon prend de la vitesse »

« Un attaquant se nourrit d'abord aux occasions qu'il a », explique Erick Mombaerts. L'entraîneur toulousain a aimé voir Moreira sentir les coups, être là, toujours. Il a surtout adoré « le timing » sur le but, « l'adaptation parfaite du joueur devant la situation » (un contrôle manqué en extension, les deux défenseurs et le gardien qui foncent sur lui).

Il y a de quoi. Sans être transcendant, le TFC a signé sa dixième victoire de la saison, qui équivaut pratiquement au maintien, et il a notamment interrompu une « spirale négative » que tout sportif redoute.

GOURMAND

Maintenant ? À l'image d'un Dalmat qui a terminé épuisé, d'un Moreira en jambes (« je n'étais même pas fatigué après ce match, j'ai les mêmes sensations qu'en début de saison ») et d'une jeunesse désormais libérée, débarrassée des enjeux de la Ligue 1, on a envie d'être gourmand avec les Toulousains. Douze matches, autant de paris, de seuils à franchir, d'inhibitions à laisser tomber, de limites à repousser. « Tout va dépendre des joueurs, de ce qu'ils vont se fixer », reconnaît Erick Mombaerts. « Mais je leur tire un coup de chapeau de s'être sortis de cette série de défaites. Ils ont trouvé les ressources et j'aime ça, car rien ne sera jamais facile »

Bien à l'image de cette rencontre que les Girondins, distingués porcs-épics de la Ligue 1 (la 5e défense du championnat n'a perdu et gagné que six fois en vingt-six journées), ont cadenassé à la perfection, profitant de la fébrilité défensive toulousaine.

« Nous avons effectivement commis des erreurs individuelles, qui ont rendu notre première relance fébrile », admet le coach. Dao, puisque c'est de lui qu'il s'agit, se rachètera magnifiquement en envoyant ce missile vers le libérateur Moreira. « Il vient à peine de retrouver le championnat, et ça vite en Ligue 1, et la pression n'y est pas la même qu'en coupe où on a rien à perdre », le défend son entraîneur.

Et comme le TFC a gagné

Patrick Boudreault

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Benjamin Psaume : une fringale de jeu

Quatre dents de sagesse incluses et une « chique » comme ça Benjamin Psaume, 20 ans depuis un mois, n'est pas près d'oublier la « semaine lyonnaise » du TFC, quand son état l'a obligé à faire l'impasse sur le match de coupe de France, il y a huit jours.

« Déjà que je n'avais pas pu jouer contre Lyon. J'avais faim de jouer, même si je ne pensais pas rentrer si tôt en jeu ». Au repos, Erick Mombaerts corrige l'organisation de son équipe, en remplaçant Akpa-Akpro, « qui n'arrivait pas à se lancer sur le côté droit puisqu'il était placé très haut », par Psaume. D'un coup, le Téfécé retrouve son équilibre, et Psaume jette sa folle envie de courir dans la bagarre.

« Pendant la première mi-temps, j'ai eu le temps de regarder les placements de Mavuba et Cohade, et la façon dont la défense prenait Achille Émana. J'ai vu qu'on pouvait jouer dans le dos », explique le jeune attaquant toulousain. « Autant Daniel Moreira excelle dans la profondeur, autant Benjamin est bon dans les petits espaces, entre les deux lignes, avec sa prise de balle et sa capacité d'enchaînement », ajoute l'entraîneur toulousain.

Le quatuor offensif toulousain reprend une forme connue (Dalmat à gauche, Émana à droite, Psaume en soutien de Moreira), qui se traduit presque immédiatement par une domination locale enfin conséquente. « Plus on bouge, plus on touche de ballon », sourit Psaume. Privé de jeu un week-end, il se rattrape samedi. « Daniel demande beaucoup dans la profondeur, et les défenseurs bordelais le suivaient. En étirant les rideaux, il a créé de grands espaces Je sais maintenant comment il joue, nous avons des automatismes ». Psaume multiplie « les courses, les mouvements », submergé par son « envie d'apporter beaucoup ».

Devant le solide quadrillage girondin, sa vivacité et sa complicité avec Moreira mettent les Bordelais à l'épreuve. On appelle ça du coaching gagnant, d'autant mieux que ce poste de deuxième attaquant n'était pas sa tasse de thé, il y a peu encore.

« Je n'ai commencé à travailler sur ce poste qu'en début de saison, à la demande de l'entraîneur. Auparavant, et notamment pendant ma formation, je demandais davantage en profondeur. Le plus dur a été de revenir sur les milieux défensifs. Mais c'est assimilé, et j'aime même bien ça ». On l'a vu, bien vu.

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ils ont du l'interpellé après le match parce que le jeune qui a allumé une sorte de petit baton à fusé, rien de méchant en plus , était juste derriere moi jusqu'à la fin du match.

j'espere qu'il prendra pas trop cher parce que vus ce qu'il avait entre les mains sa n'avait rien de grave!

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sur la lancée, l'article du journal Sud-Ouest de dimanche sur leur site web (excusez-moi s'il a été déjà publié) ; je l'ai lu dans la famille, mais je n'avais pas de scanner sous la main :

TOULOUSE - BORDEAUX. -- Avec ce nouveau revers, bien qu'immérité, les Girondins rentrent pour de bon dans le rang. La saison va s'achever dans l'anonymat. C'était à craindre depuis trop longtemps

La galère continue: Alain Goujon envoyé spécial

LIGUE 1 (26e JOURNEE)

Si l'efficacité est une vertu, les Girondins ne la possèdent toujours pas. Encore une fois, ils repartent d'un déplacement en ayant séduit par leur jeu en mouvement mais battus pour avoir encore omis que le but suprême en football, c'est de marquer. Hormis une tête de Darcheville sur la transversale et quelques demi-occasions, on ne peut guère affirmer qu'ils ont fait frémir Revault à l'excès. Après avoir dominé la partie pendant une heure, ils ont cédé à dix minutes de la fin sur un rush de Moreira. Si cette défaite doit paraître imméritée aux yeux du staff technique, elle n'est que la conséquence d'un jeu d'attaque bien trop inoffensif. Et le bât blesse depuis si longtemps...

Pour la deuxième saison consécutive, le TFC sort vainqueur du derby de la Garonne. Il relance ses espoirs européens alors que Bordeaux concède sa quatrième défaite sur les sept rencontres disputées depuis la trêve. Soit cinq points sur 21 possibles, une 17e place au classement virtuel. Un parcours de relégable. Pas même celui d'un candidat à l'Intertoto.

Pourtant, ceux qui craignaient que l'élimination en Coupe de France, dimanche dernier à Paris, provoque un certain traumatisme au sein du groupe ont été rassurés à l'issue d'une première période sans grand spectacle mais dominée par des Girondins à la technique collective plus affirmée. Une habitude, est-on tenté d'ajouter, tant ils maîtrisent avec un art consommé la conservation du ballon. Ils s'appuient sur un jeu court et précis basé sur des passes redoublées et des déviations. C'est très agréable à regarder mais l'efficacité laisse sérieusement à désirer. Car comment avoir l'apanage en termes de possession du ballon et ne pas parvenir à se créer plus d'occasions nettes ? Cette question, on se la pose depuis de longs mois. Et la réponse ne saute pas aux yeux.

L'occasion de Darcheville. C'est dommage car personne n'aurait crié à l'iniquité si Ramé et les siens avaient possédé un précieux butin au tableau d'affichage. D'autant que les Toulousains, hormis un premier quart d'heure tout à leur avantage face à des visiteurs bien spectateurs, sont apparus d'une étonnante fébrilité en défense et d'une inconstance inquiétante dans l'utilisation du ballon. Si les Hauts-Garonnais ont tiré les premiers, ils sont passés à deux doigts d'encaisser le premier but. Sur un coup de pied arrêté, la spécialité girondine en ce début d'année. La tête smashée de Darcheville sur le corner déposé par Francia s'est écrasée sur la transversale (22e). Curieusement, aucun défenseur adverse n'a sauté. Et ce secteur défensif toulousain, 20 ans de moyenne d'âge, a démontré ses limites sur certaines relances trop « faciles ». A ce niveau, les erreurs se paient cash. Avec Bordeaux, c'est loin d'être aussi évident.

Les troupes de Pavon maintiennent leur pression et leur bonne occupation du terrain. Malheureusement, on attend toujours plus de percussion, de mouvements, de passes dans le bon tempo et de folie. Meriem met toujours une maille à l'endroit et une maille à l'envers. On se persuade que la lumière va jaillir de ses pieds. Que nenni ! Son jeu est trop stéréotypé, trop prévisible. On se demande s'il parviendra un jour à se lâcher complètement, à se débrider. Et ce jour-là, il deviendra le meilleur.

Peur de perdre. Francia se réveille en fin de mi-temps et, au terme d'un joli slalom, il ne peut ajuster Revault quinze mètres devant lui. Nul ne sait encore si les Girondins vont le regretter mais il n'est pas inutile de savoir qu'après un 0-0 à la pause, Toulouse n'a perdu qu'une seule fois en dix matches.

Peu importe, à la reprise, les visiteurs accentuent leur pression, accélèrent le jeu et se montrent enfin plus percutants. A l'image de Darcheville qui se multiplie sur le front de l'attaque, de Faubert qui apporte sa puissance et de Rool qui montre sa qualité de centre. Le Téfécé, conscient de la supériorité de son adversaire, accepte de subir tout en jouant à fond les bons coups dès la récupération. La rentrée de Psaume aux avant-postes est un argument non négligeable à la fulgurance de ces contres-attaques. Sur un superbe mouvement à trois conclu par un tir à bout portant de Psaume, Ramé réalise une parade aussi magistrale que décisive (56e).

Forcément, la rencontre s'anime. Personne ne va s'en plaindre. Sauf que ces bonnes intentions ne perdurent guère. La peur de perdre qui s'est instillée dans les esprits des deux formations depuis la reprise du championnat semble leur recommander davantage de prudence.

C'est évident pour des Bordelais placés désormais sous le joug d'un adversaire redynamisé par on ne sait quel mystère, conquérant à souhait et intenable. Doit-on y voir côté visiteur les conséquences de la prolongation à Paris disputé à neuf ? Peut-être. Ou un coup de pompe dû à une préparation mal maîtrisée ? On attend des réponses.

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et puis, lu aussi ce week-end, leur article de présentation du TFC paru en fin de semaine dernière (toujours source sudouest.com) :

AVANT TOULOUSE - BORDEAUX. -- Sauvé de la liquidation il y a trois ans et demi, le TFC nouvelle formule veut bâtir sa réussite sportive sur un modèle de gestion proche du monde de l'entreprise

Téfécé, objectif croissance: Jean-Denis Renard

LIGUE 1 (26e JOURNEE)

Le monde du football professionnel s'entiche de nouveaux vocables. La "marque" ressortit à cette catégorie, qui est déclinée sur tous les registres marketing à Manchester comme à Madrid. Et plus modestement à Toulouse. « Le club, c'est un blason, un lieu avec le Stadium et un esprit. En trois ans et demi, nous avons travaillé à poser la marque Téfécé dans le paysage, sur des bases qui allient le sérieux au plaisir », détaille Hugues Henry, le directeur général du club.

Ce langage, qui ne déparerait pas dans la bouche de Jean-Michel Aulas, le président de Lyon, a des traductions très concrètes sur les bords de Garonne. Englué dans les joutes du championnat National qui se déroulaient devant des assistances faméliques il y a encore trois ans, le club enregistre aujourd'hui une affluence moyenne de 25 000 spectateurs au Stadium contre 20 000 l'année passée, celle de la remontée dans l'élite. Soit la septième fréquentation de la L 1, en parfaite adéquation avec le classement du club avant la réception de Bordeaux demain soir. Coup de pouce du destin, le Téfécé évolue dans une vaste zone vide de toute concurrence football entre Bordeaux et Montpellier. « Au contraire du Stade Toulousain rugby, nous sommes le club de la région et pas seulement celui de la ville », apprécie Hugues Henry.

La cité toulousaine suit elle aussi la tendance. On y voit maintenant les maillots violets portés au vu et au su de tous, alors que ce club passait pour un refuge d'aimables rigolos aux yeux de son propre public jusqu'au coup fatal de la double rétrogradation en National au printemps 2001 (1).

Dans le même mouvement, les partenariats avec le tissu économique local s'inscrivent à la hausse, au point de programmer d'ambitieux travaux d'aménagement au Stadium lors de la prochaine intersaison. Moyennant 5,5 millions d'euros, le TFC va créer 550 nouvelles places de loges et une salle de réception de 2 500 mètres carrés dans la tribune de face. Les 450 places dans les loges existantes de la tribune d'honneur vont, quant à elles, être refaites, et seront à terme flanquées de cinq cents places "Prestige" haut de gamme. Sur le même créneau, un restaurant panoramique, "Le 1938", dirigé par un chef étoilé (Yannick Delpech), a été inauguré au Stadium il y a un mois. Il permet aux partenaires du club d'y dîner en suivant les rencontres.

Ces investissements s'inscrivent dans la logique d'un regroupement des activités du TFC autour du Stadium. Le centre de formation a ouvert il y a un an dans son périmètre (4,8 millions d'euros). Le centre professionnel a été aménagé dans un bâtiment qui était initialement promis à la casse. Trois terrains synthétiques sont venus compléter les structures existantes. Deux boutiques de produits dérivés fonctionnent sur les lieux (dont une en permanence), ainsi qu'un salon de coiffure. « Nous voulons développer notre capacité à faire du "bizness" sur le Stadium en en faisant un vrai lieu de vie », résume Hugues Henry, qui planche par ailleurs sur la délicate question des parkings dédiés aux spectateurs.

26 millions d'euros. Bref, le Téfécé grandit, mais gentiment, sans brûler les étapes. « Nous étions à 10,5 millions d'euros de budget en L 2 il y a deux ans, à 19,5 millions l'année passée en L 1 et à 26 millions cette saison. Nous visons à terme un chiffre d'affaires de 35 - 40 millions d'euros pour travailler sérieusement et accrocher le haut du tableau. Mais l'argent ne tombe pas du ciel, il se gagne », ajoute le directeur général.

L'argent du club, c'est d'abord celui d'Olivier Sadran. Ce jeune (35 ans) entrepreneur toulousain a repris le Téfécé agonisant à la barre du tribunal de commerce il y a trois ans et demi. Propriétaire à 80 % des parts de la SASP (2), il l'a requinquée en la gérant comme sa société, Catair, une "success story" locale depuis sa création en 1996 à Blagnac. Le traitement a d'abord été douloureux, avec des licenciements à la clé. Le décollage économique du club s'est ensuite accommodé d'une externalisation de certaines de ses activités. Le Téfécé compte ainsi quatre filiales : M@rci (restauration), E@si Marketing (régie commerciale), M2B (billetterie) et TFC Coiffure. Avec un endettement réduit à zéro et un exercice 2003-04 bénéficiaire (aux dires du club), le pari semble réussi.

Pour aller plus haut, Toulouse devra-t-il s'adosser à un actionnaire de référence, comme Bordeaux à M 6, Lyon à Pathé ou le PSG à Canal + ? « La question ne se pose pas. L'actionnaire, c'est Olivier Sadran. Avec lui, nous formons une petite équipe polyvalente. Les circuits de décision sont courts et efficaces », coupe Hugues Henry. Pour l'heure, le Téfécé s'est épargné la crise de croissance.

(1) Relégué sportivement en D 2, le TFC avait été expédié en National en raison d'un énorme trou financier, évalué à 23 millions d'euros. (2) Société anonyme sportive professionnelle.

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Hormis une tête de Darcheville sur la transversale et quelques demi-occasions, on ne peut guère affirmer qu'ils ont fait frémir Revault à l'excès. Après avoir dominé la partie pendant une heure, ils ont cédé à dix minutes de la fin sur un rush de Moreira. Si cette défaite doit paraître imméritée aux yeux du staff technique, elle n'est que la conséquence d'un jeu d'attaque bien trop inoffensif. Et le bât blesse depuis si longtemps...

(...) d'une première période sans grand spectacle mais dominée par des Girondins à la technique collective plus affirmée. Une habitude, est-on tenté d'ajouter, tant ils maîtrisent avec un art consommé la conservation du ballon. Ils s'appuient sur un jeu court et précis basé sur des passes redoublées et des déviations. C'est très agréable à regarder mais l'efficacité laisse sérieusement à désirer.

(...) C'est dommage car personne n'aurait crié à l'iniquité si Ramé et les siens avaient possédé un précieux butin au tableau d'affichage. D'autant que les Toulousains, hormis un premier quart d'heure tout à leur avantage face à des visiteurs bien spectateurs, sont apparus d'une étonnante fébrilité en défense et d'une inconstance inquiétante dans l'utilisation du ballon. (...) Et ce secteur défensif toulousain, 20 ans de moyenne d'âge, a démontré ses limites sur certaines relances trop « faciles ». A ce niveau, les erreurs se paient cash.

(...) Malheureusement, on attend toujours plus de percussion, de mouvements, de passes dans le bon tempo et de folie. Meriem met toujours une maille à l'endroit et une maille à l'envers. On se persuade que la lumière va jaillir de ses pieds. Que nenni ! Son jeu est trop stéréotypé, trop prévisible.

(...) Le Téfécé, conscient de la supériorité de son adversaire, accepte de subir tout en jouant à fond les bons coups dès la récupération. La rentrée de Psaume aux avant-postes est un argument non négligeable à la fulgurance de ces contres-attaques. Sur un superbe mouvement à trois conclu par un tir à bout portant de Psaume, Ramé réalise une parade aussi magistrale que décisive (56e).

Morceaux choisis d'un article qui mérite la palme de l'objectivité :grin::ninja:

Sans déc', il ferait bien de suivre un stage chez ce Alain Goujon, l'autre enculé de RB de mes c... de Lyon !!! :grin:

Bravo Alain Goujon, merci de votre objectivité (sans concession, sans aveuglement partisan, qui relève les pts positifs et négatifs des 2 côtés...).

Je dis chapeau bas :ninja: , vous êtes un Monsieur !

ALAIN GOUJON PRESIDENT !! :ninja:

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Article paru le 28/02/2005

LIGUE1. AUXERRE-TFC REPORTÉ À CAUSE DU MAUVAIS TEMPS.

La bâche et les prisonniers

Deux péniches sommeillent dans leur lit glacé au coin du pont de l'Yonne. La cathédrale Saint-Etienne offre ses très gothiques jupons de pierre aux caresses du soleil de la mi-journée. Cadet Roussel sourit malgré la sévérité du thermomètre. C'est dimanche à Auxerre. Dimanche et jour de foot, mais le match n'aura pas lieu. Les officiels viennent de prendre la décision.

Gagner à l'Abbé-Deschamps, c'est un des exercices imposés les plus difficiles du championnat. Mais pour gagner, il faut déjà pouvoir jouer. Les Toulousains n'ont donc pas eu cette chance. Posés à Orly (la piste de l'aérodrome des Branches est capricieuse en ce moment, jeudi, l'Ajax d'Amsterdam a dû atterrir à Dijon), ils ont été priés de faire demi-tour. La décision du délégué est compréhensible à première vue. Par contre, la raison précise de l'annulation de la rencontre risque de soulever quelques remarques. Si Erick Mombaerts et ses joueurs ont regagné Toulouse plus vite que prévu, ce n'est pas en raison du mauvais temps mais de la bâche.

Tendue sur la pelouse pour la protéger, elle a reçu pendant quelques heures de lourds flocons. Et Louis Darbois, un des délégués venus sur place, en présence de Guy Roux, du président Hamel et de M. Moulin l'arbitre, a constaté que les moyens matériels et humains nécessaires pour dégager le tout avant seize heures, comme le veut le règlement n'étaient pas disponibles En fait, on peut en déduire que ce n'est pas le mauvais temps qui a empêché cet AJA-TFC, mais le manque de personnel (personnel largement occupé par ailleurs à cause justement du froid et de la neige). Guy Roux ayant ajouté que l'état du réseau des routes secondaires ne permettant pas le déplacement sans danger de nombreux spectateurs, l'affaire a été définitivement réglée. De là à penser que le club local préférait se reposer après sa brillante qualification européenne, que de remonter au feu pour un match pas si anodin (mine de rien, les deux formations luttent dans la course à l'Europe Auxerre compte 42 points, Toulouse 38), il y a un dribble que bien sûr nous ne franchirons pas. On n'empêchera cependant pas les uns et les autres de penser que ce sacré Guy a, une fois de plus, fait la pluie et le mauvais temps.

« C'est un peu décevant parce que ça nous fait une coupure supplémentaire dans le championnat et que ce n'est jamais bon, explique Erick Mombaerts qui a programmé une séance d'entraînement pour cet après-midi, on n'était pas sur place, on a donc dû s'en tenir à ce qu'on nous disait, on n'avait pas vraiment le choix ». Le technicien du Tef ne met pas d'huile sur l'affaire, il se demande juste si la rencontre n'aurait pu, en fait se tenir. Hier, à l'heure programmée du coup d'envoi, le ciel était bleu et le couchant magnifique sur la Bourgogne et sur la bâche.

De notre envoyé spécial Patrick Louis

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Sadran : « Du grand Guy Roux» Au micro de Sud Radio, le président Olivier Sadran n'a pas mâché ses mots : « C'est du grand Guy Roux. C'est une bâche avec soufflerie et la soufflerie n'avait pas été allumée. Ensuite, on est dimanche et le dimanche, il n'y a personne à Auxerre pour enlever la bâche et sortir la neige. C'est anormal qu'en Allemagne il n'y ait jamais de matches remis et qu'on ne soit pas fichu en France de jouer correctement aux mois de janvier et février ». Enfin, le président du TFC a demandé « de véritables règlements pour que la compétition puisse avoir lieu normalement » et « pour qu'on ne soit plus dans une république entre amis

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