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Khiadiatoulin

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  1. Oui Claude. C'est bien ce Jara. Tu l'as vu jouer? Désolé si je te rajoute quelques années. Hehe Monin est passé par Flamengo avant Toulouse. Il est même de la Copa America 59. Suis d'accord avec toi. Quand tu parles des grands dc toulousains, tu dois inclure Monin.
  2. Claude Et Di Nallo surtout. Qui se fit brisér la jambe par Monin. Quand celui ci jouait avec le Red Star. Après la fusion en 1967. A la même époque, on trouvait également Jara Saguier. Qui était du Cerro Porteño comme Monin.
  3. Mouynet qui était de la coupe du monde en Suède. En 58. Mais sans jouer. Il est le coach de l'équipe Gambardela de Toulouse en 63. Celle qui perdra en demi face à St Étienne à Colombes. En lever de rideau d'un match célèbre. France Brésil! Victoire des brésiliens 3 à 2. Pele était présent. Gerson, Gilmar, Zito également. Le père de ma compagne faisait parti de cette équipe toulousaine. Il m'avait montré les coupures de presse de l'époque. Ainsi que le programme des festivités. Où était écrit son nom. Il en était évidemment très fier. Jouer à Colombes, juste avant Pele... Il m'a décrit Mouynet comme un homme strict mais juste. Et quelques-uns des entraînements avec l'équipe 1. En particulier le terrible Carlos Monin du Paraguay
  4. illet à 13:37 Je me permets de mettre un texte sur un grand joueur du Ferencvaros et du Tef. Saint-Dié. Les Vosges. 1982. 500 téméraires partis soutenir la quête du Téfécé. Le but de Krimau. 15 ans apres la désastreuse fusion avec le Red Star, la ville rose retrouve l'elite. On embrasse Pintenat. On cajole Durand. On chambre le fougueux D'Angelo. Amusé, un gaillard regarde la scène. Il repense peut-être au chemin parcouru. A ses proches laissés du côté de la magnifique place des héros à Budapest. C'est Laszlo Balint. Dit le baron. Phare au crépuscule du foot hongrois. Balint naît en 1948 dans la capitale danubienne. Son père tate un temps le cuir avec Puskas et le petit Laszlo tape dans l'œil des formateurs du grand Ferencvaros. Il a 10 ans. Le début de 3 septennats avec le Fradi. Balint, c'est l'élégance. L'héritier des Lantos ou Lorant. Buste droit au coeur de la défense. " La main tendue de l'entraîneur" selon son mentor Lakat. Lakat, coach des hongrois champions olympiques 1964 et 68. Lors d'une tournée mexicaine, Balint fait ses premiers pas. Il a 19 ans. Dans un effectif qui ne fait rire personne à l'époque. Le Ferencvaros d'Albert, Fenyvesi et Varga est une terreur. La Juventus de Del Sol en garde encore les traces fraîches de morsures. Balint, tantôt acteur, tantôt réserviste, participe à l'épopée européenne de 1968. En Coupe des Villes de Foire. Il est de la qualification face à Zaragoza. De l'exploit à Anfield. Du Nepstadion transformé en congelateur face à l'Athletic. Du retour dans une Cathédrale aphone. En finale se dresse le Leeds de Revie. Giles, Bremner. La girafe Charlton. Norman Hunter le bien nommé. L'amicale de la mandale du Yorkshire. Des talentueux, un poil impulsifs. La 1ere manche est remportée par les anglais sur un but de Mick Jones.Vraisemblablement entaché d'une faute sur le gardien Geczi. Balint entre en 2eme période. Le retour s'annonce brûlant. Le match, menacé d'annulation en raison de tensions croissantes entre l'Est et l'Ouest à la suite de l' invasion de la Tchécoslovaquie par le Pacte de Varsovie. Revie n'en mène pas large. " Les Hongrois sont probablement les meilleurs manieurs de balle du moment. Ils ont toujours été habiles… Leurs attaquants ont la capacité de créer des occasions avec des épisodes de première passe dans des zones confinées. Face à ce type de football, il est essentiel de coller à l'homme et d'éviter la tentation de suivre le ballon. Un match très difficile nous attend...". Mais Leeds ne pliera. Novak et Szoke auront beau contrôler le flanc droit. Ni Varga ni le filiforme Albert ne perceront le coffre de Gary Sprake. Ce dernier reviendra, ému, sur cette nuit si particulière. " « Bien que mes souvenirs de certains matchs commencent à s'estomper quelque peu, le match au Nep Stadion reste gravé dans ma mémoire à ce jour. Je me souviens être sorti du tunnel pour être accueilli par un crescendo de bruit et l'atmosphère était incroyablement hostile. La situation politique derrière le rideau de fer était très tendue à cette époque et pour les 76 000 fans hongrois à Budapest, c'était l'une des rares occasions qu'ils avaient d'exprimer et de montrer leurs sentiments en public. Ils l'ont certainement fait avec leur hostilité dirigée directement vers nous". Balint voit donc le trophée s'éloigner. Une simple mise en bouche. Le Baron trace sa route. Gagne un titre dans une ligue dominée par l'Ujpest du chauve Bene. Connait sa 1ère cape face à la RFA. 1972, année charnière. Le Ferencvaros atteint la demi de la récente Coupe Uefa. Éliminé par les Wolwes de Derek Doughan. Pancsics manquant 2 fois le peno de la qualification. En sélection, la Hongrie se joue d'une France moribonde, avant de rencontrer en quart l'ennemi séculaire. La Roumanie de Dobrin. Malgré l'antagonisme et l'enjeu, les 2 pays tentent l'apaisement. Le capitaine Niculescu. " Le fair-play, la sportivité est primordiale. Nous avons beaucoup entendu, nous en savons beaucoup sur les Hongrois. Par exemple, je me soucie personnellement beaucoup de savoir si Albert sera de retour dans l'équipe ou non. Désolé pour le malheureux Fradi. Manquer deux pénalités dans des moments cruciaux, c'est de la malchance". Des milliers de roumains seront autorisés à venir sur Budapest. On accueillera les joueurs sous des montagnes de fleurs. Il faudra un match d'appui à Belgrade pour voir la Hongrie accéder à la phase finale en Belgique. Pour Balint, c'est une consécration. Pour son pays, la dernière participation jusqu'à l'Euro covidé. La demi face aux soviétiques Rudhakov ou Kolotov n'attire pas les foules. 1659 spectateurs. Taxes comprises. Konkov prend les devants au début de la seconde période. Zambo rate le peno égalisateur. Pas de Netzer pour Balint. La 3eme place face à des belges survoltés sera du même acabit. Lambert et Van Himst enterrent le restant d'orgueil. Mais pas le temps de niaiser pour le Baron. Munich et Mark Spitz lui font déjà de l'oeil. Munich laissera un sentiment de profond accomplissement à Balint. Antal Dunai est en grande forme. L'obstacle des 2 Allemagne facilement franchi. En finale, la Hongrie lorgne clairement sur une 3ème médaille d'or consécutive. Mais c'est mal connaître la Pologne de Gorski. L'icône du Vasas, Varady ouvre le score mais un doublé du génial Deyna annihile toute résistance. C'est le 1er fait d'arme de cette génération fantastique. Balint se contente à nouveau des accessits. Une manie décidément... En sélection comme en club, Balint est le taulier. L'esthète Nyilasi le résume parfaitement." Je suis entré dans le vestiaire de l'équipe première à l'âge de dix-sept ans. Albert, Rákosi et Novák retraités, Láli Bálint était clairement le chef du troupeau. Je ne peux que dire du bien. Il parlait peu mais gardait la discipline. Et inutile de dire qu'il était un professionnel de sang". 1975 est certainement sa meilleure saison. En c2, le Ferencvaros s'extirpe à nouveau du piège d'Anfield. Au grand désarroi de Keegan. Et survit par miracle à la chaleur du Marakana. 110000 slaves hurlants. Megyesi offrant la finale à 7 minutes de la fin. Une finale que ne vivra pas Balint. Expulsé. C'est du banc qu'il assistera à la démonstration ukrainienne du Dinamo. Onitchenko frappe trop fort. Blokhine est le Borzov de la discipline. 3 à 0 sec et sans bavure. "Nous n'avions aucune chance", se souvient Tibor Nyilasi. - Ils étaient bons, beaucoup trop bons...". Jamais 2 sans 3, mon petit Baron perché...Maigre consolation, Balint sera élu joueur de l'année. Et ambassadeur eternel du Fradi. Balint prendra sa revanche sur Blokhin sur la route de l'Argentine 78. Les soviétiques ne relèvant jamais d'une défaite surprenante face aux grecs de Mavros. La Hongrie débute splendidement face aux hôtes. But de Csapo. Mais craque nerveusement. Ses 2 joyaux, Nyilasi et Toroczik expulsés en l'espace d'une minute. C'est fini... Balint en méforme, regarde passer le train Bettega. S'égosille en vain face à l'Atletico Kimberley. 1978 est une révolution pour le foot hongrois. Pour la 1ere fois, les autorités autorisent légalement le départ à l'étranger de leurs ressortissants sportifs. Balint est le pionnier. Une chance mais beaucoup de pression également. " J'avais quelques peurs en moi, car si j'échouais, cela déconsidérerait tout le football hongrois. Et il n'y aurait pas de suite. D'un autre côté, cela m'a donné de la force...". Le Baron change de monture après 21 ans. Direction la Venise du Nord. Mais Bruges n'a plus l'éclat des années Happel. Pourtant si proches. Le club sort d'une saison 79 décevante. Le brio est mort. L'heure est aux cols bleus. Graynhout prend les rênes d'un groupe où le résultat prime sur le spectacle. Milieu densément peuplé. Entraînements aux couteaux. " Nous avons joué une fois au tennis entre deux entraînements avec Vandereycken. Nous avons dû nous faire recoudre tous les deux la tête. Le médecin a suggéré une semaine de repos dans une pièce sombre. Puis dans l'après-midi je vois René sortir s'entraîner. Je lui ai demandé des explications. Il secoue la tête. Il n'allait pas céder sa place. Bien sûr, je suis allé m'entraîner aussi." Et ça marche. 6eme titre pour le club. Balint est à sa place. La saison suivante est poussive. Balint découvre Gress. Et voit l'enfant chéri Raoul Lambert tirer sa révérence. Saint Dié donc... Au mercato 1981, Toulouse decide de franchir un cap. Cahuzac avait promis la montée en 3 ans. On lui donne les moyens de son ambition. Rob Rensenbrink débarque sur les rives de la Garonne. Mais ça ne collera jamais avec Cahuzac le teigneux. Rob ne court pas. N'a plus la flamme tout simplement. Triste fin de carrière pour celui qui est certainement le plus doué à avoir porté la tunique violette. Mais cet échec ne déteint pas sur le groupe. Balint marque un missile dès son 1er match au Stadium. St Dié évidemment. Pintenat assure le remplissage du caddie. Et Toulouse retrouve enfin la lumière grâce à son soliste marocain. Champion de d2 face à Rouen. Balint profite de la pause estivale pour améliorer son espagnol. 2 ème tentative. La bonne? Et cela débute plutôt bien... 10 à 1 face au Salvador! Belle manière de fêter sa 75eme sélection. La suite sera plus douloureuse. Autant, ils ne peuvent rien face au brio de Maradona. Autant le match face à la Belgique est un crève-coeur. La Hongrie tient sa qualification lorsque Ceulemans, au prix d'un effort herculéen, s'arrache sur le côté droit pour offrir l'égalisation à Czernia. Ceulemans, l'ancien coéquipier. Une page se tourne pour le Baron... Après le mondial 82, Toulouse s'offre Gérard Soler. Et Balint forme la paire centrale avec le moustachu Lopez. Le début de saison est catastrophique. Selon le Président Visentin, "les joueurs n'écoutent plus Cahuzac". Mais Cahuzac est tetu. Il resserre le groupe autour de la figure de Balint. Le Têfece etonne même. Onzième du classement, le promu a ravi ses supporters. Au point de battre une multitude de records d'affluence. La municipalité décide de porter la capacité du Stadium à 40 000 sièges Balint quitte Toulouse pour un défi iserois. Grenoble en d2. Élégant toujours. Jusqu'au Cannes - Grenoble. Du 13 décembre 1983. Il est gravement blessé. Et ne rejouera plus. Le Baron disparait sur la Croisette...
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