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Tout ce qui a été posté par RobespierreDorsini
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[Départ possible] Fares Chaibi
RobespierreDorsini a répondu à un cd31 de RobespierreDorsini dans Mercatos 2023-2024
Il me semble l'apercevoir dans la première story, de dos, aux côté de Logan Costa -
Ligue 2 - saison 2023-2024
RobespierreDorsini a répondu à un taz de RobespierreDorsini dans Foot français
Tu as raison, et en même temps, tu défends l'indéfendable. Certains arrêts préfectoraux sont iniques, on est certainement d'accord là-dessus. Mais pour celui-là, était-ce le cas ? Deux nouvelles seraient arrivés aux oreilles de la préfecture la semaine passée : d'abord, une bagarre entre supporteurs bordelais tenue le lundi 14 août, ensuite, la possibilité d'une nouvelle bagarre à Ajaccio du fait que le groupe historique ne laisserait pas le nouveau groupe poser sa bâche. Qu'auraient dû faire la préfecture ? Laisser cette situation qui leur a été remontée arriver ? Ensuite, contrairement aux situation connues à Sochaux ou à Strasbourg, il apparaît clairement que les Bordelais n'ont pas mené de discussion (ou n'ont pas eu gain de cause) à propos d'un placement illégal dans le stade. Et que font-ils ? Ils y vont quand même. Les violences perpétrées par les Ajacciens sont inacceptables, et doivent être condamner. Mais elles ne peuvent exempter les Bordelais de leur propre turpitude. D'un côté, ils n'ont aucun problème avec leur propre violence, de l'autre, ils demandent à être soutenus sans condition lorsqu'ils sont victime de la violence des autres. Ce n'est pas une position tenable. C'est même une position très toxique, celle du bourreau-victime, qui met en porte-à-faux toute personne qui souhaite défendre les victimes de violence. -
Ligue 2 - saison 2023-2024
RobespierreDorsini a répondu à un taz de RobespierreDorsini dans Foot français
Ouais, enfin, dans l'article d'Emery Taisne, on lit que les Bordelais voyagaient en avion et qu'ils avaient prévus des gîtes. Ça ressemble plus à des vacances de Jean-Claude qu'à un dep' à l'arrache -
Ligue 1 en général
RobespierreDorsini a répondu à un Doberman de RobespierreDorsini dans Foot français
Ambiance à l'OL. Si l'ambiance ne change pas, ça joue la maintien. -
Ligue 2 - saison 2023-2024
RobespierreDorsini a répondu à un taz de RobespierreDorsini dans Foot français
Et ils s'y seraient battus entre nous -
Entraînement décalé à 8h30 ce matin, c'est beaucoup trop tôt, puis ça coince les joueurs dans les bouchons. Le staff a-t-il pensé au risque de car-jacking ? Que des irresponsables dans notre club.
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Staff Carles Martinez Novell 🇪🇸
RobespierreDorsini a répondu à un RobespierreDorsini de RobespierreDorsini dans Joueurs et staff
Très sympa. Si j'ai bien compris ce que dit le présentateur à 0:30, Novell a été consultant pour ce média. -
Joueur Mikkel Desler
RobespierreDorsini a répondu à un pascalbergerac de RobespierreDorsini dans Anciens du TFC
Plus on avance dans le mercato, plus je me dis que Castro-Montes pourrait arriver pour remplacer Chaïbi. Kamanzi opère déjà en solution de repli polyvalente, voir en titulaire potentiel. Castro-Montes a joué l'an passé une grande majorité de matchs au poste de milieu gauche, dont ceux de Coupe d'Europe, et Martinez Novell a l'air d'apprécier les ailiers en faux-pied. Cela pourrait expliquer que son choix de venir à Toulouse. La Gantoise l'utilise à nouveau comme arrière, et il est possible que l'Union Saint-Gilloise voit également en lui un latéral. Je ne vois pas d'autre explication à son choix -
Ligue 2 - saison 2023-2024
RobespierreDorsini a répondu à un taz de RobespierreDorsini dans Foot français
C'est un parallèle intéressante, mais je vois quelques différences : l'arrêté contre Montpellier avait réduit la jauge, pas interdit totalement de déplacement, et les supporteurs avaient fait banderole commune. Là, les Bordelais ont voulu faire cavalier seul. -
Ligue 2 - saison 2023-2024
RobespierreDorsini a répondu à un taz de RobespierreDorsini dans Foot français
J'ai du mal à avoir de la compassion pour les supporteurs bordelais. Déjà, ils justifient leur action avec l'arrêt préfectoral tardif. 3 jours, c'est peu, mais ça reste suffisant pour changer ses plans, ou au moins, pour comprendre que tu n'iras pas au stade. Ensuite, ils arrivent tout de même à rentrer, et au lieu de faire profil bas, ils pénètrent d'un coup d'un seul en pleine tribune ajaccienne, visiblement assez bruyamment pour s'attirer les foudres de l'ensemble du stade. Auraient-ils laissé faire ça dans leur stade ? Certainement pas. Est-ce que cette pensée leur est passé par l'esprit ? Certainement pas non plus... Faire profil bas n'est pas dans leur nature. Puis, naturellement, au lieu d'assumer la moindre once de responsabilité, au lieu de reconnaître qu'ils aurait a minima pu être plus discret, ils rejettent comme d'habitude la faute sur les autres : la ligue, les préfets, et même leur propre club qui ne les soutient pas assez dans leur descente aux enfers. Ils ont quand même le culot de se demander comment les ultras circulent aussi facilement dans le stade, alors que l'un d'entre eux est carrément allé frapper un joueur sur la pelouse y'a pas 3 mois... J'ai du mal à voir où va s'arrêter la fuite en avant de ce club et de ces supporteurs. Ils ont réussi à devenir plus ridicule encore que leurs amis Stéphanois, qui ont pourtant mis le paquet ces dernières années. -
Ligue 2 - saison 2023-2024
RobespierreDorsini a répondu à un taz de RobespierreDorsini dans Foot français
Victimes de tout et de tous 😪 -
La saga du Stade de France (1/4) : la bataille des architectes Jean-Philippe Leclaire, à Saint-Paul-de-Vence 15–19 minutes Il accueillera la finale de la Coupe du monde de rugby, le 28 octobre, et les épreuves d'athlétisme des Jeux dans moins d'un an. Vingt-cinq ans après son inauguration et le sacre des Bleus en 1998, nous revenons toute la semaine sur l'histoire contrariée du Stade de France, escorté par les critiques depuis les origines. Jean Nouvel a pris ses quartiers d'été à Saint-Paul-de-Vence, dans l'arrière-pays niçois. Son appartement jouxte l'ancienne maison d'Yves Montand, à un jet de cochonnet du terrain de boules où l'acteur et chanteur aimait défier les champions du coin ou les stars de passage. Chaque jour, vers 14 heures, Jean Nouvel traverse la rue pour aller déjeuner à la Colombe d'or, autre lieu légendaire du village médiéval. Une fois dépassé le pouce géant sculpté par César, juste à l'entrée de l'auberge, Jean Nouvel ne prend pas la direction de la salle illuminée par les tableaux des anciens clients, Matisse, Picasso, Miro, Buffet... L'architecte, âgé de 79 ans, se dirige vers le jardin, où il occupe toujours la même table, au fond, à gauche. Au menu : trois oeufs au plat à la truffe noire arrosée d'un vin rouge de Bellet servi frais. La belle vie, quoi. Sauf que, même sous les figuiers, le colosse chauve tout habillé de sombre possède plus de failles que ses bâtiments. L'une d'elles semble encore béante. Avant le déjeuner, Jean Nouvel a refait le match. L'un des pires qu'il ait perdus. Celui qui l'a opposé au quatuor Macary-Zublena-Regembal-Costantini pour la construction du Stade de France, on disait alors le « Grand Stade ». Pendant deux heures, sur le grand écran de son atelier estival aux murs noirs et blancs, il a refait défiler et commenter les photos, croquis, film, planches de concours, de son projet de stade rectangulaire, avec le même enthousiasme qu'il y a presque trente ans. « À Saint-Denis, c'est la soucoupe volante qui a gagné. Rien n'est agréable : ni d'y arriver, ni d'en partir, ni d'y rester. La seule chose de sympathique, c'est qu'on y a gagné la Coupe du monde de football, mais on aurait peut-être aussi pu la gagner avec mon projet... » Depuis cet échec, Jean Nouvel a construit la tour Agbar de Barcelone, le musée du quai Branly et la Philharmonie de Paris, le Louvre Abu-Dhabi, le musée national du Qatar (liste non exhaustive), mais quand on lui demande si ce stade non construit à Saint-Denis constitue encore aujourd'hui une blessure, il hausse les yeux au ciel, souffle bruyamment et lâche un premier mot : « Énorme ! » Puis le débit de sa voix d'habitude si douce s'accélère, jusqu'au bégaiement, ses yeux s'embuent. Il reprend : « Une blessure énorme, à cause de mon amour du sport, de Paris, de l'architecture en tant que telle, car c'était une fabuleuse occasion de faire un projet extraordinaire, et pas ce projet dans la petite moyenne ! » Jean Nouvel sur une terrasse à Saint-Paul-de-Vence (Alpes-Maritimes) cet été. (Christophe Negrel/L'Équipe) À l'époque de sa défaite, Jean Nouvel avait qualifié l'oeuvre de ses concurrents de « pire stade de France ». Il n'a pas franchement changé d'avis : « Je n'y suis allé que de rares fois (au Stade de France) pour être poli à l'égard de ceux qui m'invitaient. J'étais trop triste... Car ce stade porte tous les symptômes de l'époque et du clonage. Un peu comme les aéroports, les stades sont devenus des objets qui sont répétés avec juste quelques variantes de forme : soupière, cendrier ou soucoupe volante. À Saint-Denis, c'est la soucoupe volante qui a gagné. Rien n'est agréable : ni d'y arriver, ni d'en partir, ni d'y rester. La seule chose de sympathique, c'est qu'on y a gagné la Coupe du monde de football, mais on aurait peut-être aussi pu la gagner avec mon projet... », sourit celui qui refuse l'étiquette de mauvais perdant. L'ancien rugbyman de Sarlat, ville de Dordogne où il a grandi, se voit plutôt comme un prétendant injustement éconduit : « C'est difficile de faire un stade de football et de rugby si on n'est pas un amoureux du football et du rugby. Je le suis depuis longtemps. J'ai tout de suite eu la volonté de construite un stade qui corresponde aux rites et mythes de ces deux sports. Le stade, c'est le douzième ou le seizième homme, il est aussi là pour faire un peu peur à l'adversaire, qu'il soit saisi par le lieu où il se trouve. Comme le stade de San Siro, à Milan, qui possède une force incroyable. Ou les stades espagnols, quand on voit la masse des tribunes qui tombe net, raide, le plus vertical possible. À l'opposé de tous ces stades fades un peu mignons. » « L'oeuvre de Jean Nouvel ressemble aux stades anglais ringards du début du XXe siècle. La seule différence, c'est qu'il est à roulettes » Pierre Parisot, le directeur adjoint de la SGE, l'une des entreprises de BTP associées au projet victorieux Un mois et une semaine plus tôt, l'un des pères de la « soucoupe volante » nous avait reçu, chez lui, à Paris. Sous les hauts plafonds d'un ancien hôtel particulier de style néo-gothique, flottait déjà un parfum de vacances et de Provence. Aymeric Zublena, 86 ans, proposait un pastis : « Je n'ai pas l'habitude d'en boire, mais là, il fait tellement chaud ! » 27 degrés au thermomètre, que l'évocation des critiques depuis longtemps émises par Jean Nouvel ne parvenait pas à faire grimper. « Nouvel est un très grand architecte. Il peut dire ce qu'il veut, le stade que nous avons construit tient bien sa place, avec une belle architecture, et il semble satisfaire les spectateurs et les sportifs. Il y a trois, quatre ans, j'y suis allé avec le peintre Guy de Rougemont, un très grand artiste, hélas décédé depuis (en 2021). Il m'avait fait cette remarque : "Ce n'est pas immense." Effectivement, quand on entre dedans, on est impressionnés, mais on ne se sent pas écrasés par le gigantisme. Ce n'est pas un stade chaudron. Je sais que certains sportifs, surtout des footballeurs, l'ont regretté. Mais j'ai le sentiment que l'ambiance existe et que la ola peut se développer. On voulait éviter le côté très viril, très macho de certains stades. Il fallait pouvoir accueillir les familles, les femmes, les enfants, dans de bonnes conditions de sécurité. » Physiquement, Zublena est aussi rond que Nouvel est raide. Comme si les architectes rivaux s'étaient inspirés de leur propre morphologie pour concevoir leurs deux enceintes. De la désignation du site du Cornillon, à Saint-Denis, pour recevoir le Grand Stade, le 19 octobre 1993, jusqu'au choix des architectes, constructeurs et concessionnaires, opéré par le Premier ministre, Édouard Balladur, moins d'un an plus tard, le rectangle de Nouvel s'est opposé à l'ellipse de Zublena avec une violence rarement vue pour le choix d'un équipement sportif. « C'est assez rare que l'on construise un bâtiment pour 80 000 personnes. Le concours était prestigieux. Tous les architectes voulaient y participer », se souvient Aymeric Zublena. Tous les géants du bâtiment aussi. Car, à un peu moins de quatre ans de la Coupe du monde de football 1998, l'État veut aller vite et propose un concours de conception-construction. Les architectes et les entreprises doivent travailler ensemble en un subtil jeu de bonneteau où Bouygues, la SGE, Dumez, Eiffage, Spie-Batignolles et leurs filières soutiennent plusieurs projets à la fois, associées ou en solo, afin de multiplier leurs chances de l'emporter. Vingt dossiers sont présentés. Une liste bientôt réduite à sept, puis à deux. Nouvel et Dragages TP, une filiale de Bouygues, contre le même Bouygues, mais la maison mère, associée à Dumez et à la SGE pour soutenir le quatuor Macary-Zublena-Regembal-Costantini. En finale, tous les coups sont permis. Jean Nouvel derrière sa maquette et version du stade de France qu'il avait proposé. (Daniel Giry/Sygma via getty images) « L'oeuvre de Jean Nouvel ressemble aux stades anglais ringards du début du XXe siècle. La seule différence, c'est qu'il est à roulettes », cingle Pierre Parisot, le directeur adjoint de la SGE. « Ils m'ont insulté depuis le début en expliquant qu'un stade carré, c'était violent, et qu'il fallait mieux un stade rond. Mon stade n'était pas violent, mais impressionnant », se défend encore aujourd'hui Jean Nouvel. Pour les « roulettes », il conteste aussi. « L'idée était de déplacer les tribunes afin que le stade soit un vrai stade de football ou un vrai stade d'athlétisme. Mais pas sur des roulettes ou des coussins d'air comme certains l'ont expliqué ! Non, on procédait par ripage. C'est-à-dire qu'on recouvre d'une huile épaisse un plan de béton poncé. Des vérins permettent alors de pousser et de faire glisser des milliers de tonnes. En une nuit, on peut bouger la tribune des sept ou huit mètres nécessaires. Le stade de Denver (le Mile High Stadium, détruit en 2002) fonctionnait comme ça. Ses gestionnaires bougeaient les tribunes dix-huit fois par an. Les Égyptiens avaient déjà utilisé déjà cette technique pour déplacer un temple menacé par les crues du Nil. » « Le grand mérite du Stade de France, c'est qu'il est très ouvert, pas du tout anxiogène. Pour accéder aux tribunes, on ne se retrouve, par exemple, jamais dans des escaliers fermés en colimaçon. On y voit toujours l'horizon. » Patrick Braouezec, ancien député -maire de Saint-denis En juillet 1994, le jury du concours émet une large préférence (10 voix contre 4) pour le projet de Jean Nouvel. Mais le Premier ministre, Édouard Balladur, doit encore trancher. Aujourd'hui président-directeur général du groupe Le Parisien-Les Échos, Pierre Louette était à l'époque le conseiller communication, jeunesse et sport d'Édouard Balladur. « Le Premier ministre ne montrait pas un intérêt forcené pour les sujets sportifs. Je n'avais que 31 ans, mais il m'a laissé beaucoup de latitude sur ce dossier ainsi qu'à sa ministre des Sports, Michèle Alliot-Marie », se souvient Pierre Louette. Alors, rectangle Nouvel ou ellipse Zublena ? Avec ou sans tribunes qui bougent ? « Je visite l'atelier de Nouvel, raconte Louette, il me montre une incroyable maquette avec des petits moteurs qui faisaient se déplacer les tribunes. C'était la joie du geste, mais ces solutions techniques innovantes ne marchent pas toujours. Est-ce qu'on allait prendre le risque de déplacer entièrement des tribunes ? Si ça tombait en panne, est-ce qu'on n'allait pas passer pour des idiots ? Se posait aussi un problème juridique. À l'époque, Jean Nouvel était en faillite ou tout proche de l'être (1), et nous avions été alertés sur les difficultés qu'il pourrait y avoir à passer un marché public avec lui. » (1) À la même époque, Jean Nouvel devait construire la « Tour sans fins ». Elle était censée culminer à environ 425 mètres au-dessus du quartier de la Défense, à Paris. L'abandon du projet et la crise de l'immobilier avaient conduit l'architecte à la faillite. Michel Macary et Aymeric Zublena (à droite), devant la maquette de leur projet du « Grand stade ». (Thierry Gromik/L'Équipe) Le 5 octobre 1994, Édouard Balladur rend public son choix. Ce sera Zublena. « Le projet retenu, moins périlleux que son rival, est semblable à monsieur Balladur : tout en rond », s'amuse alors le maire de Saint-Denis, Patrick Braouezec. L'élu communiste soutenait le projet Nouvel. « Car c'était la promesse d'un vrai stade de foot, à l'anglaise, explique-t-il aujourd'hui. Mais, à la réflexion, je me dis que Balladur a eu raison. Le grand mérite du Stade de France, c'est qu'il est très ouvert, pas du tout anxiogène. Pour accéder aux tribunes, on ne se retrouve, par exemple, jamais dans des escaliers fermés, en colimaçon. On y voit toujours l'horizon. Et le soir tragique de l'attentat du 13 novembre 2015 (2), on a pu voir combien l'enceinte était facile à évacuer. » (2) Un mort et soixante-trois blessés après que trois kamikazes se sont fait sauter à l'extérieur du stade, avant le match de football France-Allemagne. Jean Nouvel n'admet pas sa défaite. Il dénonce la décision jusque devant la Commission européenne, qui s'interroge effectivement sur le contrat de concession. Au centre des soupçons, la lune de miel entre Édouard Balladur et le groupe Bouygues. Le 4 octobre 1994, le géant du bâtiment en quête de diversification obtient du gouvernement le troisième réseau français de radiotéléphonie. Le lendemain, associé à Suez et SGE, Bouygues remporte donc le droit de construire et d'exploiter le Grand Stade. Avec un sacré paquet-cadeau : en l'absence de club résident, l'État va verser plusieurs millions de francs de compensation chaque année (3). (3) 73 millions pour les deux premières années, 68 pour les suivantes. Cette garantie n'existait pas lors de la consultation, d'où une inégalité de traitement au seul bénéfice du candidat retenu. Avec en contrepartie le soutien de Bouygues et TF1 à Édouard Balladur lors de sa campagne présidentielle ? « Pour le Grand Stade, il aurait été compliqué de ne pas choisir le groupe Bouygues puisqu'il était dans pratiquement tous les projets, y compris dans celui de Nouvel, avec leur filiale Dragages TP », répond Pierre Louette. N'empêche, afin d'éviter la saisine de la Cour européenne de justice, l'État français est obligé de transiger. Un rapport de la Cour des comptes de février 2001 indique que Jean Nouvel a perçu 1 million de francs (210 000 euros) de compensation pour « préjudice moral », et son agence 23,6 millions pour « préjudice matériel ». Le prix à payer pour faire entrer un rond dans un carré. Melun, c'est loin Avant d'atterrir sur son emplacement actuel du site du Cornillon, à Saint-Denis, le Grand Stade avait été prévu bien plus au sud de la grande banlieue parisienne, sur la commune nouvelle de Melun-Sénart. « Nous n'avions rien demandé, c'est le gouvernement de Michel Rocard qui nous avait attribué le projet du Grand Stade en 1991 », rembobine Line Magne, 69 ans, maire de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) et veuve de Jean-Jacques Fournier (1936-2021), considéré comme le « père fondateur » de Sénart. « Pendant deux ans mon mari, qui était un passionné de football, a beaucoup travaillé, voyagé, avec des dirigeants de la FFR, de la FFF et de la FIFA. Mais on a très vite ressenti une réticence de la part du monde sportif, des médias, "L'Équipe" y compris, comme quoi Melun-Sénart, "C'était trop loin". » 40 kilomètres très exactement depuis la porte d'Orléans. « C'est-à-dire vingt minutes... en hélicoptère et quarante-cinq minutes à deux heures en voiture selon les caprices de la circulation », écrivions-nous, sans enthousiasme, c'est vrai, dans L'Équipe Magazine du 4 juillet 1992. « Même si Michel Rocard nous avait choisis, l'État nous a toujours soutenus mollement, reprend Line Magne. Quand Édouard Balladur a été nommé Premier ministre (le 29 mars 1993), nous avons vite compris que le Grand Stade ne serait pas construit chez nous. C'était un échec, lourd à supporter. Mon mari l'a appris en octobre. Trois mois plus tard, il a subi un triple pontage. Il s'en est remis, a eu une longue carrière jusqu'à sa retraite politique en 2014 (il est décédé sept ans plus tard). Il s'est même rendu plusieurs fois au Stade de France, à Saint-Denis, sans aucune amertume. Il pensait, et moi aussi, que quitte à ce que le Grand Stade ne soit pas construit chez nous, Saint-Denis était un bon choix en termes d'aménagement du territoire. » À la place du Grand Stade fantôme se dresse aujourd'hui le Carré Sénart, une zone d'activités de 196 hectares, qui comprend notamment un centre commercial, un théâtre et un campus universitaire. J.-Ph. L.
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Dans la série "pas sur le Stadium" mais hyper-intéressant quand même, un article sur la réfaction des stades en 1998, avec l'affrontement entre les anciens candidats à l'architecture du Stade de France : https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Article/La-saga-du-stade-de-france-1-4-la-grande-bataille-du-grand-stade/1414961
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Ligue 2 - saison 2023-2024
RobespierreDorsini a répondu à un taz de RobespierreDorsini dans Foot français
Je n'arrive plus à supporter les supporteurs bordelais qui prononcent et écrivent le mot "institution" dès qu'ils veulent parler de leur club -
Ligue 2 - saison 2023-2024
RobespierreDorsini a répondu à un taz de RobespierreDorsini dans Foot français
Ils sont de plus en plus pathétiques. Jusqu'où vont-ils creuser ? -
J'en conclus que tu es ou sportif professionnel, ou médecin.
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Pronostic TFC 2023/2024
RobespierreDorsini a répondu à un RAS de RobespierreDorsini dans La salle de jeux
Strasbourg 0 - 2 TFC (Dallinga, Schmidt) -
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RobespierreDorsini a répondu à un Labinocle81 de RobespierreDorsini dans Espace supporters
J'aimerais rappeler que le spectre de Brice a été agité par quelqu'un qui est entré dans la conversation en étant relativement provoquant (je cite : "on peut tout de suite débaptiser ce virage", "belle hypocrisie"). Parler de violence dans les tribunes et dans la société est légitime et souhaitable. Agiter le nom de Brice comme un chiffon rouge, de la sorte, en mélangeant tout, à mon sens, ça ne l'est pas. C'est tout ce que j'avais à déclarer. -
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RobespierreDorsini a répondu à un Labinocle81 de RobespierreDorsini dans Espace supporters
L'argument qu'il développe est du faux bon sens. Aucune milice paramilitaire, aucune mafia n'est jamais venu piocher dans les tribunes toulousaines. Ce qui se passent là-bas est à des années lumières de ce qu'il se passe ici, et ce qu'il a vécu n'a rien à voir avec ce qu'il s'est passé hier au Stadium. Et je répète qu'en aucun cas sa mémoire ne devrait légitimer qu'un supporteur toulousain en traite un autre d'hypocrite. -
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RobespierreDorsini a répondu à un Labinocle81 de RobespierreDorsini dans Espace supporters
Je n'ai pas besoin d'être dépositaire de sa mémoire pour savoir qu'utiliser sa mort pour traiter des supporteurs toulousains d'"hypocrites" n'est pas classieux. Brice a été assassiné gratuitement par des supporteurs néo-nazis également membres de la mafia serbe, ça n'a rien à voir avec des affaires de maillots dans les travées du Stadium. Non, l'un ne mène pas à l'autre, ou alors uniquement dans l'esprit de gens qui ne comprennent rien aux enjeux extrêmement sérieux des tribunes en Serbie, où le niveau est tel que les milices paramilitaires puis la puissante mafia serbe sont venus piocher (et/ou qui n'étaient pas là hier pour cette affaire de maillot et qui parlent sans avoir rien vu). Pour finir, je connaissais personnellement Brice, je ne m'exprime jamais sur le sujet sur ce forum bien que de nombreux utilisations récentes de sa mémoire m'aient fait tiquer, donc j'aimerais qu'on ne me rentre pas dedans quand j'évoque sa mémoire, merci. -
Ligue 1 en général
RobespierreDorsini a répondu à un Doberman de RobespierreDorsini dans Foot français
BlueCo n'est pas une réussite à Chelsea, il n'y a aucune raison que leur méthode digne d'un autre temps leur permettent de faire mieux à Strasbourg. Aujourd'hui ils sont complètement apathiques après un bon premier match contre le fantôme de Lyon. Espérons qu'ils ne se réveillent pas la semaine prochaine. -
Ligue 1 en général
RobespierreDorsini a répondu à un Doberman de RobespierreDorsini dans Foot français
Lens avec Wahi, ça va faire mal : https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Transferts-l-attaquant-elye-wahi-signe-cinq-ans-a-lens/1414767