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kike

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Tout ce qui a été posté par kike

  1. un grand classique qui devrait plaire aux profs d'anglais : la BBC http://news.bbc.co.uk/
  2. kike

    La daronisation

    ben oui, la famille dans la voiture, ça responsabilise non pas quand même, mais bon,Renault Scénic non non et oui, itou pour moi, maintenant je ne fais plus qu'une journée aux fêtes à Dax, contre toute la semaine il y a 10 ans. bingo, cuisne Schmidt installée il y a 10 jours oui, et pas très fier, mais tous les potes des bringues bandas sont tous là ensemble encore exact aussi, mais ça développe d'autres intérêts ou plaisirs
  3. allez, j'y vais moi aussi bon match à tous
  4. je suis au boulot jsuq'à 19h30, mais bon, à 19h je serai parti, il y a match ce soir à 20 h et en plus, on va voir des Tee-Shirts Ramon
  5. très bien, rien à rajouter
  6. mardi 3 mai 2005, 16h42 Découverte d'une momie exceptionnelle en Egypte LE CAIRE (Reuters) - Des égyptologues ont découvert près des pyramides de Saqqara une momie de la XXXe dynastie (380-343 avant Jésus Christ), dont le sarcophage est l'un des plus finement ornés jamais retrouvés en Egypte, déclare Zahi Haouass, directeur du conseil suprême des antiquités au Caire. La découverte a été réalisée par une équipe d'archéologues dirigée par Haouass lui-même, à 25 km au sud du Caire. "La momie est magnifique", a-t-il déclaré. La XXXe dynastie a été suivie par une période de domination perse, avant qu'Alexandre le Grand ne conquière l'Egypte. On ignore qui repose à l'intérieur du sarcophage, sur les peintures et incrustations duquel on voit la momie elle-même apprêtée par le dieu des morts, Anubis. Ma'at, déesse de la vérité, du droit et de l'ordre, déploie ses ailes. La momie porte un masque facial en or et une coiffe bleue. En février, des Australiens avaient découvert dans le même secteur une des momies les mieux préservées de l'Egypte ancienne, datant de la XXVIe dynastie, soit vers 600 avant notre ère.
  7. électricien et plombier ce matin dans la cuisine demain c'est au tour de l'installateur vendredi carreleur et samedi cuisine toute neuve !
  8. avec un bon livre on n'est jamais tout seul
  9. je viens de passer la serpillère dans toute la maison....
  10. Départ d'une expédition sans précédent sur les traces de Lapérouse NOUMEA (AFP) - Une campagne de recherche réunissant des moyens sans précédent est partie lundi de Nouméa à bord d'un bâtiment de la Marine nationale pour poursuivre les travaux sur les traces de l'explorateur Lapérouse, disparu en 1788 dans l'archipel des îles Salomon. Le Jacques Cartier, bâtiment de transport léger de 70 mètres, a largué les amarres de la base navale de Nouméa, au son du biniou et des cornemuses de l'association des Frères de la Côte et en présence d'une quarantaine de spectateurs. Soutenue par les ministères de la Défense, de la Culture et de la Recherche, cette septième et ultime campagne dans le sillage de l'explorateur Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse, comprend quelque 70 personnes. Archéologues, linguiste, entomologiste, médecin légiste, peintre et écrivain de Marine, ou encore géophysicien sont du voyage, faisant écho, plus de deux siècles après, à l'expédition de Lapérouse dans laquelle avaient embarqué les meilleurs scientifiques de l'époque. Après quatre ou cinq jours de mer, le Jacques Cartier jettera l'ancre au large de Vanikoro, une île minuscule des Salomon, au nord est de la Nouvelle-Calédonie, où "L'Astrolabe" et "La Boussole", frégates de Lapérouse, ont fait naufrage un jour de tempête en 1788, après deux ans et demi d'un incroyable périple sur les mers du monde. Depuis 1981, l'association Salomon de Nouvelle-Calédonie, présidée par Alain Conan, un chef d'entreprise d'origine nantaise, tente de comprendre les circonstances de ce drame. Des milliers d'objets ont été remontés des sites des épaves, l'existence d'un camp de rescapés à terre a été mis à jour en 1999 et en 2003, le squelette, remarquablement conservé d'un des 220 membres de l'expédition, a été retrouvé. Cette année, les recherches vont se concentrer sur le site dit de la faille, où est encastré un des navires, et à terre. "Je pense qu'on terminerait bien notre travail par l'identification formelle des deux navires. Au travers des analyses scientifiques des bois de charpente, on devrait dans quelques mois pouvoir mettre un nom sur chaque épave", a déclaré Alain Conan. En 2003, les fouilles sur la faille, où a été découvert le squelette, s'étaient arrêtées aux portes des appartements de l'état-major du navire, ouvrant de nouveaux espoirs. "La chose exceptionnelle serait de trouver quelque chose ayant appartenu à M. de Lapérouse. Là, on serait certain d'être sur La Boussole qu'il commandait", a également indiqué Alain Conan, qui rêve de voir alors une "étincelle" dans les yeux de Marc de Lapérouse, descendant de l'explorateur, qui participera aux Salomon à une partie de la campagne. Alain Fleuriot de Langle, descendant de Paul-Antoine, commandant en second de l'expédition, sera lui aussi sur place. A terre, l'objectif est d'étendre les recherches sur l'emplacement du camp des survivants et de découvrir quel fut le sort des naufragés, qui ont survécu sur l'île de Vanikoro. Le retour de la mission est prévu le 16 mai à Nouméa. Plus d'info sur le site http://www.operationlaperouse2005.com/
  11. pour une fois on ne s'en branle pas : France 3 ce soir 20h55 LES SURVIVANTS - Histoire Madeleine et Jacques Goldstein, juifs et résistants, ont été déportés ensemble, en avril 1944, après avoir eu le temps de confier leur petite fille à une nourrice. Ils ont enduré l'enfer d'Auschwitz et des marches de la mort. Libérés, rapatriés, ils se sont retrouvés dans le hall de l'hôtel Lutétia, à Paris, où étaient hébergés les déportés. Leurs souvenirs, des images d'archives et d'autres témoignages racontent la fin de la guerre, telle qu'elle a été vécue dans les camps de la mort, le retour à la vie, la redécouverte du monde des vivants, souvent indifférent, la difficulté de témoigner, le refus d'entendre. Notes : Les derniers mois et la libération des camps de la mort racontés par ceux qui en sont revenus. Un documentaire remarquable.
  12. oui mais enfin c'est relatif tout ça Avec Plasson ils ne jouaient pas que du français, et à L'Orchestre National, c'est Masur un allemand qui dirige l'orchestre spécialiste du répertoire français...
  13. en fait, il y a eu un reportage de présentation il y a quelques jours (TLT, France 3 SUd ?) sur les 3 chefs en compétition pour la "finale", et également sur la Dépêche qui laissait entendre que le russe était favori.... Et le voilà donc ! Ca a l'air d'être un tout bon, mais je n'en avais jamais entendu parler (je ne suis pas spécialiste )
  14. Au Louvre, la Joconde est placée dans son nouvel écrin PARIS (AFP) - Lisa Gherardini, épouse du marchand florentin Francesco del Giocondo, dite "Monna Lisa", la femme la plus célèbre du monde, apparaît mercredi au musée du Louvre dans un écrin digne de sa notoriété. A 14h00, au moment où la salle de La Joconde ouvrait, la Grande Galerie était noire de monde. Devant le tableau mythique, dont le sourire plane au-dessus des têtes, une forêt de bras brandissaient des appareils photographiques. Plus qu'un écrin, c'est la grande salle des Etats toute entière - 840 m2 -, construite par l'architecte Hector Lefuel entre 1855 et 1857, qui a été réaménagée pour abriter la Joconde, le chef d'oeuvre de Léonard de Vinci (1452-1519). Un projet confié, il y a 4 ans, à l'architecte d'origine péruvienne Lorenzo Piqueras et dont le coût des travaux, financés en quasi totalité par la chaîne de télévision privée japonaise Nippon Television Network (NTV), s'est élevé à 4,81 millions d'euros. Remaniée en 1950, la salle des Etats, qui abrite aussi "Les Noces de Cana" de Véronèse (1528-1588) et une cinquantaine de peintures de l'Ecole vénitienne du XVIe siècle, ne permettait plus d'admirer correctement les oeuvres : mauvais éclairage, absence de climatisation, circulation difficile. Aux deux tiers de la grande salle, l'architecte a donc installé une cimaise - tout en laissant un passage sur les côtés - pour qu'y trône, seul, le chef d'oeuvre absolu du "sfumato", cet effet brumeux obtenu par le génie de la Renaissance, une prouesse technique sur laquelle on s'interroge toujours. Lui faisant face, à 28 m d'écart, s'étirent "Les Noces de Cana", le plus grand tableau du Louvre (6,77 m x 9,94 m) accroché sur le mur mitoyen à la Grande Galerie des peintures italiennes de l'aile Denon, qui borde la Seine, au sud du musée. C'est de chaque côté de cette cimaise qu'on pénètre dans la salle des Etats. Mais une autre issue se situe à l'opposé, derrière la cimaise portant la Joconde, au nord de la salle des Etats. Venant de la Grande Galerie, on a une vue imprenable sur "LE" tableau, une fine planche de peuplier de 13 mm d'épaisseur, de 54 cm de large, constamment maintenue dans un environnement thermo-hygrométrique stable depuis 1974, protégée par une nouvelle vitrine. Nouvel éclairage également - naturel et artificiel - pour La Joconde, avec un contrepoint minime, extérieur à la vitrine, mais inclus dans la tablette soulignant le tableau, et qui apporte en contre-plongée une correction des reflets de la verrière, à l'éclairage zénithal, située à 13 m du sol. L'éclairage mis au point par Lorenzo Piqueras et Marc Fontoynont comprend également quatre nouvelles fenêtres latérales, offrant des vues sur les cours Visconti et Lefuel, avec des apports lumineux tamisés par des toiles de stores. Entre "Les Noces" et "La Joconde", sur des murs couleur terre de Sienne claire à l'enduit "Montmorency" donnant un effet ciré, se déploient les grands formats de la peinture vénitienne du XVIe s, marquée par l'amour pour la couleur, hérité de Byzance. De l'autre côté de la cimaise accueillant Monna Lisa, sont regroupés les petits formats. Au total, pas moins d'une quinzaine de toiles de Tiziano Vecellio, dit "le Titien" - dont "Le Concert champêtre" et le "Portrait de François Ier" -, une douzaine d'autres de Paolo Caliari, dit "Véronèse" - dont "La Belle Nani" ou "Les Pèlerins d'Emmaus" -, des oeuvres de Francesco et Jacopo Bassano, Lorenzo Lotto ou encore de Paris Bordon. Le tout dans une atmosphère d'espace libéré, de spatialité qui éclaire une salle jadis sombre et brumeuse, qui s'était mise un peu trop au diapason d'un sombre "sfumato". (Salle des Etats du musée du Louvre, Aile Denon, 1er étage. Réouverture le mercredi 6 avril 2005 à 14h00).
  15. Le Russe Tugan Sokhiev nommé chef de l'Orchestre national du Capitole de Toulouse Le chef d'orchestre Tugan Sokhiev, âgé de 27 ans, a été nommé premier chef invité et conseiller musical de l'Orchestre national du Capitole de Toulouse, a annoncé mardi à la presse le maire de la ville, Jean-Luc Moudenc L'orchestre toulousain était officiellement sans chef depuis le départ, au cours de l'été 2003, de Michel Plasson, qui l'avait dirigé pendant 35 ans. Né en 1977 en Ossétie du Nord, Tugan Sokhiev, "l'un des chefs les plus remarquables de sa génération", selon M. Moudenc, a été l'élève de Yuri Temirkanov et d'Ilya Musin, et lauréat du concours Prokofiev. Il a dirigé notamment dirigé l'Orchestre philharmonique de Londres et fait des débuts remarqués au festival d'Aix-en-Provence en 2004 dans "L'amour des trois oranges" de Prokofiev. Il est venu diriger deux fois l'orchestre toulousain en 2004. Le jeune chef et la mairie de Toulouse ont signé mardi un accord de trois ans à compter du 1er septembre prochain, qui prévoit notamment 15 concerts par an, dont trois dans la région Midi-Pyrénées, a précisé Jean-Luc Moudenc. "A travers ce choix nous avons cherché à maintenir une spécificité toulousaine que nous devons à Michel Plasson, qui est de maintenir une présence forte de la musique française, même si l'ouverture au monde est toujours positive", a indiqué le maire. Tugan Sokhiev l'a emporté face à deux autres favoris, l'Italien Gianandrea Noseda et l'Américain Joseph Swensen. Des enregistrements sont prévus pour l'orchestre et son nouveau chef, qui devra passer au moins 10 à 12 semaines par an à Toulouse et présidera aux recrutements de musiciens. En octobre dernier, Michel Plasson avait été nommé chef d'orchestre honoraire à vie de l'Orchestre du Capitole. Il a porté la phalange toulousaine "au sommet de son art et lui a bâti une réputation d'excellence et de qualité aujourd'hui lui a de nouveau rendu hommage mardi en rendant public le nom de son successeur. http://www.sud.france3.fr/info/9595544-fr.php
  16. PARIS (AFP) - L'avion géant d'Airbus, l'A380, se prépare à effectuer son baptême de l'air, qui devrait avoir lieu à Toulouse au cours de la deuxième quinzaine d'avril avec un peu de retard sur les plans initiaux, après une longue batterie de tests. "Sauf surprise majeure, on peut désormais anticiper que l'avion volera la deuxième quinzaine d'avril", a déclaré lundi une porte-parole du groupe. Airbus confirme ainsi ce qu'avait indiqué dès le mois de mars à l'AFP Philippe Camus, co-président exécutif du géant de l'aéronautique EADS (Paris: NL0000235190 - actualité) , actionnaire à 80% de l'avionneur européen. Le premier vol interviendra "courant avril", avait-il dit. Très attendu, le décollage du gros porteur a été repoussé à plusieurs reprises. Airbus tablait initialement sur un vol au premier trimestre 2005, avant de le décaler à "fin mars-début avril". Désormais, le plus gros avion de ligne du monde semble paré, malgré des rumeurs récurrentes de défaillances techniques, prêtant à la future star de la gamme Airbus des problèmes inattendus lors des essais statiques (test de résistance aux torsions) ou au niveau du train d'atterrissage. Il est vrai que les dimensions de l'A380 donnent le vertige: ce paquebot des airs à deux ponts pourra transporter 555 personnes en trois classes et jusqu'à 840 passagers en configuration charter, contre 416 pour le super-jumbo 747 de son concurrent américain Boeing, dont il veut casser le monopole. L'enjeu financier de l'A380 est considérable: Airbus et ses actionnaires, l'européen EADS (80%) et le britannique BAE Systems (20%), y ont déjà investi plus de 10 milliards d'euros, et n'excluent plus de remettre 1,45 milliard d'euros sur la table. Rien de surprenant, donc, au ton volontairement rassurant d'Airbus. "Des difficultés, il y en a, il est normal d'en rencontrer en phase de développement. Mais globalement le programme roule. Jusqu'à présent tous les tests se sont révélés concluants", insiste le groupe basé à Toulouse. Les équipes d'essai auront l'avion en main "dans le courant de la semaine", selon la porte-parole. Dans un premier temps, l'appareil sera "mis sous tension" pour contrôler la réaction des moteurs et des systèmes. Airbus procédera ensuite à des "essais de roulage", consistant à faire rouler l'appareil à la puissance des moteurs pour vérifier notamment si les circuits hydrauliques sont opérationnels. Dernière étape-clé avant l'envol: les essais d'accélération et d'arrêt, durant lesquels les pilotes pousseront progressivement l'avion jusqu'à sa vitesse maximale avant le point de décollage. Au terme de cette batterie de tests au sol, les pilotes Claude Lelaie et Jacques Rosay seront chargés de faire voler pour la première fois l'A380, sous l'oeil attentif du PDG d'Airbus Noël Forgeard. L'issue du premier vol est cruciale pour Airbus, qui s'est fixé un calendrier serré. L'A380, présenté en grande pompe en janvier à Toulouse, doit être prêt pour une démonstration au grand public en juin, lors du Salon aéronautique du Bourget. Son exploitation commerciale doit débuter à la mi-2006 sous les couleurs de la compagnie Singapore Airlines. Avant cela, il restera encore à réaliser en Allemagne les essais "de fatigue", pour simuler les effets de pressurisation en vol, et les tests d'évacuation des passagers qui, sécurité oblige, doivent tous pouvoir sortir de l'appareil en 90 secondes. Un défi qu'Airbus entend relever avec l'aide de volontaires recrutés dans des salles de gymnastique.
  17. kike

    La Vidéo Du Jour

    désolé, j'avais pas vu
  18. vu sur le site officiel: TFC Bootic Stadium de Toulouse. Du mardi au samedi de 10h à 18h30, sauf jour de match de 9h à 12H et de 14h à 17h.
  19. espérons pour lui qu'il continue à vivre plus que 4 jours après le décès du pape
  20. kike

    La Vidéo Du Jour

    Maintenant qu'on fête les gallois pour leur Grand Chelem après 25 ans, n'oublions pas : un joueur de légende, un match de légende, un essai de légende Gareth Edwards - Barbarians / All Blacks 1973 (et les crochets de Phil Benett...) et en bonus, son essai dans la boue (Ecosse 1972)
  21. L'Express du 07/03/2005 Le verdict des chiffres Claude Allègre La canicule de l'été 2003 a tué des personnes qui, statistiquement, seraient mortes l'année suivante! La statistique, lorsqu'elle est bien faite et interprétée en tenant compte des erreurs d'échantillonnage, a une vertu: elle ne ment pas. Lorsque eut lieu la terrible canicule de l'été 2003 et que la mortalité s'accrut de 15 000 à 20 000 personnes, nous avons été un certain nombre à souligner que l'interprétation en termes de santé publique et de démographie, et donc la signification profonde de l'accident, ne pourrait être tirée qu'après examen des données à long terme de la mortalité. Au mois de février 2004, une statistique mensuelle publiée par l'Inserm «confirma» le caractère exceptionnel de la canicule. On se pressa alors d'affirmer qu'elle avait provoqué des morts supplémentaires et non des morts anticipées. Ceux qui osèrent émettre l'idée contraire furent fustigés. Toujours prêts à condamner et à montrer du doigt, les médias se déchaînèrent. Je me souviens d'une émission de Franz-Olivier Giesbert au cours de laquelle, émettant l'idée qu'il fallait attendre avant de conclure, je fus prié d'accepter le verdict des chiffres. Les ministres furent presque placés au rang de criminels et l'un d'eux, coupable d'avoir commenté l'événement en manches de chemise, fut remercié. Le verdict des chiffres vient cependant de tomber. 2001, 540 000 morts; 2003 (la canicule), 560 000 morts; 2004, 518 000 morts. Baisse donc de la mortalité en 2004. Un simple petit exercice d'arithmétique nous montre que «560 000 - 20 000 = 540 000» et que «520 000 + 20 000 = 540 000» aussi. Autrement dit, la canicule a tué en majorité des personnes qui, statistiquement, seraient mortes l'année suivante! Ce que nous avions suggéré, et que l'Inserm nous apprend, c'est que les victimes de la canicule n'étaient pas destinées à mourir dans les trois mois suivants, mais dans les six ou neuf mois. Cette indication sera sans doute utile pour les médecins et la prévention des vagues de chaleur futures. Bien sûr, priver des gens de six mois de vie peut être révoltant, mais peut-on vraiment affirmer que la vague de chaleur a provoqué une hécatombe supplémentaire? Cette interrogation, bien sûr, n'invalide pas les mesures prises pour renforcer les capacités des urgences, améliorer la sensibilisation des personnes âgées, l'organisation des maisons de retraite ou le fonctionnement des administrations en août. Elle relativise simplement le phénomène et devrait inciter les procureurs qui ont quasi traité les responsables publics de criminels en août 2003 à mesurer leur attitude à l'aune de chiffres statistiques signifiants.
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