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Topic Poesie


Skanker

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Je viens de lire le topic "Origines de Toulouse"... Et donc la suite logique...

Qu'il est loin mon pays, qu'il est loin

Parfois au fond de moi se raniment

L'eau verte du canal du Midi

Et la brique rouge des Minimes

O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse

Je reprends l'avenue vers l'école

Mon cartable est bourré de coups de poing

Ici, si tu cognes, tu gagnes

Ici, même les mémés aiment la castagne

O mon païs, ô Toulouse

Un torrent de cailloux roule dans ton accent

Ta violence bouillone jusque dans tes violettes

On se traite de con à peine qu'on se traite

Il y a de l'orage dans l'air et pourtant

L'église St-Sernin illumine le soir

D'une fleur de corail que le soleil arrose

Une fleur de corail que le soleil arrose

C'est peut-être pour ça malgré ton rouge et noir

C'est peut-être pour ça qu'on te dit Ville Rose

Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne

Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz

Est-ce l'Espagne en toi qui pousse un peu sa corne

Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz ?

Voici le Capitole, j'y arrête mes pas

Les tenors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses

J'entends encore l'écho de la voix de papa

C'était en ce temps-là mon seul chanteur de blues

Aujourd'hui, tes buildings grimpent haut

A Blagnac, tes avions sont plus beaux

Si l'un me ramène sur cette ville

Pourrai-je encore y revoir ma pincée de tuiles

O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse

Monsieur Claude NOUGARO

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  • 1 an plus tard...

Le plus grand recueil de poème pour moi : Les Fleurs du Mal de Baudelaire avec ce premier poème en introduction du recueil que je trouve admirable :

La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,

Occupent nos esprits et travaillent nos corps,

Et nous alimentons nos aimables remords,

Comme les mendiants nourrissent leur vermine.

Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ;

Nous nous faisons payer grassement nos aveux,

Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,

Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.

Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste

Qui berce longuement notre esprit enchanté,

Et le riche métal de notre volonté

Est tout vaporisé par ce savant chimiste.

C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent !

Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;

Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas,

Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.

Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange

Le sein martyrisé d'une antique catin,

Nous volons au passage un plaisir clandestin

Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.

Serré, fourmillant, comme un million d'helminthes,

Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons,

Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons

Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.

Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie,

N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins

Le canevas banal de nos piteux destins,

C'est que notre âme, hélas ! n'est pas assez hardie.

Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,

Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,

Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,

Dans la ménagerie infâme de nos vices,

II en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !

Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,

Il ferait volontiers de la terre un débris

Et dans un bâillement avalerait le monde ;

C'est l'Ennui ! L'il chargé d'un pleur involontaire,

II rêve d'échafauds en fumant son houka.

Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,

- Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !

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Justement,s'inspirant de baudelaire, il y'a un très beau texte de Ferré: Thank you Satan

Pour la flamme que tu allumes

Au creux d'un lit pauvre ou rupin

Pour le plaisir qui s'y consume

Dans la toile ou dans le satin

Pour les enfants que tu ranimes

Au fond des dortoirs chérubins

Pour leurs pétales anonymes

Comme la rose du matin

Thank you Satan

Pour le voleur que tu recouvres

De ton chandail tendre et rouquin

Pour les portes que tu lui ouvres

Sur la tanière des rupins

Pour le condamné que tu veilles

A l'Abbaye du monte en l'air

Pour le rhum que tu lui conseilles

Et le mégot que tu lui sers

Thank you Satan

Pour les étoiles que tu sèmes

Dans le remords des assassins

Et pour ce cur qui bat quand même

Dans la poitrine des putains

Pour les idées que tu maquilles

Dans la tête des citoyens

Pour la prise de la Bastille

Même si ça ne sert à rien

Thank you Satan

Pour le prêtre qui s'exaspère

A retrouver le doux agneau

Pour le pinard élémentaire

Qu'il prend pour du Château Margaux

Pour l'anarchiste à qui tu donnes

Les deux couleurs de ton pays

Le rouge pour naître à Barcelone

Le noir pour mourir à Paris

Thank you Satan

Pour la sépulture anonyme

Que tu fis à Monsieur Mozart

Sans croix ni rien sauf pour la frime

Un chien, croque-mort du hasard

Pour les poètes que tu glisses

Au chevet des adolescents

Quand poussent dans l'ombre complice

Des fleurs du mal de dix-sept ans

Thank you Satan

Pour le péché que tu fais naître

Au sein des plus raides vertus

Et pour l'ennui qui va paraître

Au coin des lits où tu n'es plus

Pour les ballots que tu fais paître

Dans le pré comme des moutons

Pour ton honneur à ne paraître

Jamais à la télévision

Thank you Satan

Pour tout cela et plus encor

Pour la solitude des rois

Le rire des têtes de morts

Le moyen de tourner la loi

Et qu'on ne me fasse point taire

Et que je chante pour ton bien

Dans ce monde où les muselières

Ne sont plus faites pour les chiens...

Thank you Satan !

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  • 9 mois plus tard...

Le Mot et la Chose

Madame, quel est votre mot

Et sur le mot et sur la chose ?

On vous a dit souvent le mot,

On vous a souvent fait la chose.

Ainsi, de la chose et du mot

Pouvez-vous dire quelque chose.

Et je gagerai que le mot

Vous plaît beaucoup moins que la chose !

Pour moi, voici quel est mon mot

Et sur le mot et sur la chose.

J'avouerai que j'aime le mot,

J'avouerai que j'aime la chose.

Mais, c'est la chose avec le mot

Et c'est le mot avec la chose ;

Autrement, la chose et le mot

À mes yeux seraient peu de chose.

Je crois même, en faveur du mot,

Pouvoir ajouter quelque chose,

Une chose qui donne au mot

Tout l'avantage sur la chose :

C'est qu'on peut dire encor le mot

Alors qu'on ne peut plus la chose...

Et, si peu que vaille le mot,

Enfin, c'est toujours quelque chose !

De là, je conclus que le mot

Doit être mis avant la chose,

Que l'on doit n'ajouter un mot

Qu'autant que l'on peut quelque chose

Et que, pour le temps où le mot

Viendra seul, hélas, sans la chose,

Il faut se réserver le mot

Pour se consoler de la chose !

Pour vous, je crois qu'avec le mot

Vous voyez toujours autre chose :

Vous dites si gaiement le mot,

Vous méritez si bien la chose,

Que, pour vous, la chose et le mot

Doivent être la même chose...

Et, vous n'avez pas dit le mot,

Qu'on est déjà prêt à la chose.

Mais, quand je vous dit que le mot

Vaut pour moi bien plus que la chose

Vous devez me croire, à ce mot,

Bien peu connaisseur en la chose !

Eh bien, voici mon dernier mot

Et sur le mot et sur la chose :

Madame, passez-moi le mot...

Et je vous passerai la chose !

Gabriel-Charles de Lattaignant (abbé :lol2: )

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Partir un jour

by 2 Be 3

{Refrain:}

Partir un jour sans retour

effacer notre amour

sans se retourner

ne pas regretter

garder les instants qu'on a volés

Partir un jour

sans bagages

oublier ton image

sans se retourner

ne pas regretter

penser à demain,

recommencer

Pour l'envie que l'on a de guider ses pas

Pour garder ses émois

Ecouter son cur qui bat

Pour savoir regarder {regarder} un ciel étoilé

Tendre les mains

A son destin

Vouloir plus fort,

Encore demain

{Refrain}

Pour l'amour que l'on donne et qui s'abandonne

un mot que l'on pardonne pour les rêves qui m'étonnent

Pour le goût retrouvé de la liberté

Ouvrir les yeux sans se dire adieu

ne penser à rien, réver un peu

{Refrain}

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Partir un jour

by 2 Be 3

{Refrain:}

Partir un jour sans retour

effacer notre amour

sans se retourner

ne pas regretter

garder les instants qu'on a volés

Partir un jour

sans bagages

oublier ton image

sans se retourner

ne pas regretter

penser à demain,

recommencer

Pour l'envie que l'on a de guider ses pas

Pour garder ses émois

Ecouter son cur qui bat

Pour savoir regarder {regarder} un ciel étoilé

Tendre les mains

A son destin

Vouloir plus fort,

Encore demain

{Refrain}

Pour l'amour que l'on donne et qui s'abandonne

un mot que l'on pardonne pour les rêves qui m'étonnent

Pour le goût retrouvé de la liberté

Ouvrir les yeux sans se dire adieu

ne penser à rien, réver un peu

{Refrain}

mdr sa me fait penser a quelque chose sa :stretcher:

A une video que quelqu'un m'avait envoyer (c'été cette chanson meme) :crutch:

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mdr sa me fait penser a quelque chose sa :stretcher:

A une video que quelqu'un m'avait envoyer (c'été cette chanson meme) :crutch:

Ah beh oui t'as pas connu l'époque 2be3 toi..

J'me fait un medley en ce moment pour écouter dans la bagnole, 2be3, alliage, frédéric françois, simca1000.

De la dynamite. :ninja:

ps: je pense que je suis pas dans le bon topic, m'enfin. :ninja:

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Ah beh oui t'as pas connu l'époque 2be3 toi..

J'me fait un medley en ce moment pour écouter dans la bagnole, 2be3, alliage, frédéric françois, simca1000.

De la dynamite. :ninja:

ps: je pense que je suis pas dans le bon topic, m'enfin. :stretcher:

Tu déprimes, c'est pour le topic "Je comprends pas les femmes". :crutch:

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Tu déprimes, c'est pour le topic "Je comprends pas les femmes". :stretcher:

C'est vrai qu'elles n'en sont plu folles.. Elles n'y connaissent rien, mais je m'en moque de toute façon: je m'écouterai ça le matin en allant au bahut. Ca fout de bonne humeur, avec la vitre ouverte, le coude posé, et Alliage qui passe en boucle.. :crutch:

Et C'est lee temps qui court couuurt

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Ah beh oui t'as pas connu l'époque 2be3 toi..

J'me fait un medley en ce moment pour écouter dans la bagnole, 2be3, alliage, frédéric françois, simca1000.

De la dynamite. :ninja:

ps: je pense que je suis pas dans le bon topic, m'enfin. :stretcher:

Tu devais pas être très agé non plus aux débuts des 2be3, non ? :crutch:

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Tu devais pas être très agé non plus aux débuts des 2be3, non ? :stretcher:

Oh tu sais à 8 ans, on écoute déjà la musique. Mon neveu qui a 5 ans, connait la chanson d'obispo & de youn par coeur, donc bon.. Ce sont ses 2be3 à lui. :ninja:

Ca me rappelle aussi la MAcarena en 1992 :crutch:

Ca j'ai connu après, mais j'ai connu.

Heeeey macarena

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Oh tu sais à 8 ans, on écoute déjà la musique. Mon neveu qui a 5 ans, connait la chanson d'obispo & de youn par coeur,

Tien mon neveu de 10ans et celui de 3ans la connaissent par coeur aussi, d'ailleur a chaque fois ils veulent que je la mette, pour mieux me casser les oreilles, a force ... :stretcher:

Ca j'ai connu après, mais j'ai connu.

Heeeey macarena

Moi aussi j'ai connu la Macarena, je dansée dessus avec ma soeur qui avait a ce temps la 16-17ans un truc comme sa, maintenant elle en a 27 :ninja:

réponse au message 43

:

1982 une grande année, surtoutle 8 mai 1982 date historique

Pour moi le 8 Mai ma porté malheur :crutch:

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  • 2 ans plus tard...

Ils sont morts pour la liberté

ces camarades aux doux yeux d'ombres

dans ce bel été

mais leur nom n'est pas fait

pour rester dans l'ombre

ils avaient beacoup de choses

à dire

ils ontparlé

lutté

ils sont morts

dans un doux sourire

pour la liberté

oui nous avons

rompu les chaînes

oui nous avons

rompu les fers

camarades

mes camarades

de la grande nuit

la grande nuit

qui fit chanter le jour

Les blés dans le soleil

commencent à danser

il faudrait mourir

j'ai le coeur léger

mourir mourir

crucifié

inonder de sang

les premières fleurs

les fleurs blanches de la mariée

brûler de mon sang

ce doux février

dans l'écho de la

première voix

si c'est un passant

qu'il chante pour moi

qu'il chante et qu'il

ne soit pas triste

j'aurai été le plus heureux

des hommes

dans ce matin bleu

etc...

Poèmes de la résistance (1944)

Marcel Saint-Martin (1922-2009)

adieu Marcel :ninja:

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Ils sont morts pour la liberté

ces camarades aux doux yeux d'ombres

dans ce bel été

mais leur nom n'est pas fait

pour rester dans l'ombre

ils avaient beacoup de choses

à dire

ils ontparlé

lutté

ils sont morts

dans un doux sourire

pour la liberté

oui nous avons

rompu les chaînes

oui nous avons

rompu les fers

camarades

mes camarades

de la grande nuit

la grande nuit

qui fit chanter le jour

Les blés dans le soleil

commencent à danser

il faudrait mourir

j'ai le coeur léger

mourir mourir

crucifié

inonder de sang

les premières fleurs

les fleurs blanches de la mariée

brûler de mon sang

ce doux février

dans l'écho de la

première voix

si c'est un passant

qu'il chante pour moi

qu'il chante et qu'il

ne soit pas triste

j'aurai été le plus heureux

des hommes

dans ce matin bleu

etc...

Poèmes de la résistance (1944)

Marcel Saint-Martin (1922-2009)

adieu Marcel :ninja:

Respect.

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