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Giuliana Sgrena n'exclut pas d'avoir été prise pour cible

par Maria Sanminiatelli

ROME (AP) - L'épilogue sanglant de la détention de Giuliana Sgrena soulevait interrogations et polémiques en Italie dimanche, à l'heure où des milliers de personnes défilaient devant la dépouille mortelle de Nicola Calipari qui accompagnait l'ex-otage. Blessée par les tirs américains peu après sa libération, la journaliste, qui a publié un premier récit de son calvaire, n'excluait pas d'avoir été délibérement prise pour cible.

»Le fait que les Américains sont contre les négociations pour libérer les otages est connu», a-t-elle noté, la voix rauque et hésitante, au cours d'un entretien accordé par téléphone à la chaîne de télévision Sky TG24.

Disant ne pas savoir si une rançon avait été versée pour sa libération, elle a ajouté que les Américains étaient également opposés au principe des rançons pour sauver la vie des gens. »Alors, je ne vois pas pourquoi je devrais exclure d'avoir été prise pour cible», a lancé Giuliana Sgrena, qui a toujours été hostile à l'intervention américaine en Irak.

»Je comprends l'émotion de ces heures, mais ceux qui ont subi tant de pression ces dernières semaines devraient se reprendre et éviter de raconter n'importe quoi», a mis en garde le ministre de la communication Maurizio Gasparri, après ces propos et ceux encore plus durs, la veille, du compagnon de l'ex-otage Pier Scolari.

L'armée américaine a promis de faire toute la lumière sur la fusillade ayant coûté la vie à l'agent des services secrets Nicola Calipari sur la route de l'aéroport de Bagdad. Les Américains affirment que les soldats ont ouvert le feu car la voiture allait trop vite et n'a pas obéi aux sommations. Ce que vient contredire le récit de la journaliste, qui affirme que le véhicule roulait lentement, et n'avoir pas vu d'avertissements.

Dans son premier témoignage, publié dans son journal, le quotidien communiste «Il Manifesto», elle explique que ce fatidique vendredi 4 mars aura été «la journée la plus dramatique de (sa) vie». Revenant sur les circonstances, toujours très floues, de sa libération, elle se souvient du moment où, sortant les yeux bandés de la voiture de ses ravisseurs, elle a entendu une voix, celle de Calipari: «Giuliana, Giuliana, c'est Nicola. Ne t'inquiète pas, j'ai parlé avec (le directeur d'»Il Manifesto») Gabriele Polo. Ne t'inquiète pas, tu es libre».

Puis elle raconte la fusillade, et la mort de Calipari: «une pluie de feu et de balles s'est abattue sur nous, imposant pour toujours le silence aux voix joyeuses qui retentissaient quelques minutes plus tôt». Le chauffeur a crié qu'ils étaient italiens, dit-elle. Et «Nicola Calipari a plongé sur moi pour me protéger et immédiatement, je veux dire à l'instant même, j'ai senti son dernier souffle alors qu'il mourait sur moi».

Quant à sa captivité, elle s'est écoulée «entre moments d'espoir et moments de grande dépression» depuis son enlèvement le 4 février à Bagdad. Giuliana Sgrena dit n'avoir pas «versé une seule larme» les premiers jours, «furieuse» d'avoir été enlevée alors qu'elle était contre la guerre.

Si cet épisode dramatique renforce l'opposition des Italiens à la présence de 3.000 de leurs soldats en Irak, le gouvernement Berlusconi a réaffirmé dimanche que cette mission se poursuivrait.

Troisième haut responsable américain à décrocher son téléphone depuis l'épilogue sanglant qui a tendu les relations entre les deux alliés, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a téléphoné à son homologue italien Antonio Martino pour transmettre ses condoléances.

Choquée, l'Italie attend la vérité. Le gouvernement Berlusconi doit apporter des réponses sur ce qui s'est vraiment devant le parlement cette semaine. D'ici là, les spéculations vont bon train, notamment sur l'éventuelle rançon qui aurait été versée, d'un million de dollars selon un député irakien, Younadem Kana.

Et le pays en deuil rend un dernier hommage à Nicola Calipari, mort sur le coup, frappé d'une unique balle dans la tête, selon les résultats de l'autopsie. Samedi soir, Silvio Berlusconi et le président Carlo Azeglio Ciampi étaient aux côtés de sa famille pour accueillir à l'aéroport la dépouille mortelle. Le cercueil recouvert du drapeau italien a ensuite été exposé dans une chapelle ardente au monument Vittoriano, le tombeau du soldat inconnu à Rome, où défilaient dimanche des milliers de personnes, le visage grave et portant des fleurs, avant les funérailles d'Etat prévues lundi.

Quant à Giuliana Sgrena, elle a expliqué sur SkyTG24 qu'elle ne retournerait pas en Irak. «Ils ne veulent pas de témoins et nous sommes tous considérés comme des espions potentiels». AP

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L'Italie a offert des obsèques nationales à Nicola Calipari

ROME - L'Italie a offert des funérailles nationales à Nicola Calipari, tombé sous les balles américaines en Irak alors qu'il rapatriait l'ex-otage Giuliana Sgrena. La péninsule s'interroge sur cette bavure en attendant les excuses de Washington.

Les obsèques ont eu lieu en la basilique Sainte Marie des Anges, au coeur de Rome, en présence d'une foule immense. L'épouse et les deux enfants de l'agent des services secrets étaient installés au premier rang ainsi que le président du Conseil Silvio Berlusconi et le président de la République Carlo Azeglio Ciampi.

Policier de haut rang auprès des services de renseignements militaires (SISMI), M. Calipari était chargé de l'évacuation de la journaliste du quotidien «Il Manifesto», enlevée le 4 février à Bagdad. Libérée vendredi par ses ravisseurs, Mme Sgrena se trouvait à bord d'un véhicule avec Nicola Calipari près de l'aéroport de Bagdad lorsque des tirs américains ont tué le responsable italien.

Cette mort sous le «feu ami» a jeté un froid entre Washington et Rome, qui réclame des explications à l'administration américaine. Le président du parlement européen Josep Borrell a demandé aux Etats-Unis de «faire la lumière» sur la mort de l'agent secret.

M. Berlusconi a toutefois tenu a rappeler dans plusieurs journaux que «l'alliance avec les Etats-Unis ne prête pas plus à discussion que notre engagement militaire en Irak».

La journaliste italienne a elle-même affirmé dans un entretien à «l'Humanité» que ses ravisseurs lui disaient «qu'ils avaient un accord (avec l'Italie) mais que les Américains ne le voulaient pas». La journaliste a laissé entendre que les Américains ont tiré délibérément sur elle en raison de leur opposition au versement de rançons aux preneurs d'otage en Irak. La Maison blanche a qualifié cette hypothèse d'»absurde».

En espérant tout de même que les américains se tiennent éloignés de Florence Aubenas!

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Début de l'installation du plus grand accélérateur de particules du monde

GENEVE (AP) - L'installation du plus grand accélérateur de particules du monde, le LHC (Large Hadron Collider), a commencé lundi à la frontière franco-suisse avec l'introduction d'un gigantesque électro-aimant supraconducteur dans le tunnel circulaire accueillant cette nouvelle machine qui devra aider à comprendre la formation de l'univers, a annoncé le Laboratoire européen pour la physique des particules (CERN).

Cet aimant géant de 35 tonnes et de 15 mètres de long est le premier à trouver sa place dans ce tunnel de 27 kilomètres de circonférence enfoui à 100 mètres sous terre à la frontière franco-suisse, à l'ouest de Genève. Au total, 1.232 aimants de même taille seront mis en place pour accélérer les protons à une vitesse proche de celle de la lumière (300.000 km/seconde), a précisé Renilde Vanden Broeck, porte-parole du CERN.

Le LHC produira ainsi des collisions de protons à une énergie de 14 TeV (14.000 milliards d'électron volts), soit une puissance supérieure à celle du LEP (Large Electron-Positron Collider), accélérateur de particules démantelé en 2000 par le CERN, qu'il est aujourd'hui appelé à remplacer. AP

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Début de l'installation du plus grand accélérateur de particules du monde

GENEVE (AP) - L'installation du plus grand accélérateur de particules du monde, le LHC (Large Hadron Collider), a commencé lundi à la frontière franco-suisse avec l'introduction d'un gigantesque électro-aimant supraconducteur dans le tunnel circulaire accueillant cette nouvelle machine qui devra aider à comprendre la formation de l'univers, a annoncé le Laboratoire européen pour la physique des particules (CERN).

Cet aimant géant de 35 tonnes et de 15 mètres de long est le premier à trouver sa place dans ce tunnel de 27 kilomètres de circonférence enfoui à 100 mètres sous terre à la frontière franco-suisse, à l'ouest de Genève. Au total, 1.232 aimants de même taille seront mis en place pour accélérer les protons à une vitesse proche de celle de la lumière (300.000 km/seconde), a précisé Renilde Vanden Broeck, porte-parole du CERN.

Le LHC produira ainsi des collisions de protons à une énergie de 14 TeV (14.000 milliards d'électron volts), soit une puissance supérieure à celle du LEP (Large Electron-Positron Collider), accélérateur de particules démantelé en 2000 par le CERN, qu'il est aujourd'hui appelé à remplacer. AP

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27 km? :diable:

J'crois que l'ancien plus long faisait à peine 4-5 km.

Modifié par BioHazard
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Femmes: le président du parlement européen appelle les hommes à changer «radicalement» d'attitude

STRASBOURG (AP) - A l'occasion de la Journée internationale de la Femme, le président du Parlement européen Josep Borrell a appelé mardi les hommes à changer «radicalement» d'attitude et souhaité que les 25 agissent pour assurer l'égalité des salaires.

»L'égalité entre les sexes ne peut devenir réalité à moins que l'attitude des hommes ne change radicalement», a déclaré Josep Borrel Borrell. «L'inégalité des femmes n'est pas un problème de femmes, mais problème pour les femmes».

Le président du parlement de Strasbourg a appelé les 25 pays membres de l'Union européenne à garantir les mêmes salaires pour les femmes et leur accorder «de réels avantages destinés à faciliter leurs vies». Il a également souhaité un durcissement des peines pour les crimes contre les femmes.

Un rapport européen constatait récemment que si les inégalités se réduisent en terme d'emploi et d'éducation, les hommes gagnent en moyenne 15% de plus que les femmes au sein de l'UE.

Le Parlement européen a consacré une partie de sa séance de mardi à la célébration du 10e anniversaire de la quatrième Conférence mondiale des Nations unies sur les Femmes à Pékin, lors de laquelle une plate-forme d'action «Pékin +10» pour assurer l'égalité entre les hommes et les femmes avait été adoptée par 189 pays. AP

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Nauru, île en perdition

par Jean-Michel Demetz, Jsi

Hier richissime grâce à l'extraction des phosphates qui a dévasté son territoire, ce micro-Etat océanien, en proie à des intérêts criminels, est en faillite. Sa survie est en jeu

source L'EXPRESS

C'est une des îles les plus isolées au monde. Une des plus impénétrables aussi. Sommet d'une montagne surgie des abysses, à la faveur d'une éruption sous-marine, il y a quelques millions d'années, située juste sous l'équateur, en plein océan Pacifique, à mi-chemin entre l'Australie et l'archipel d'Hawaii, Nauru est interdite aux journalistes. Six mois durant, L'Express a tenté d'obtenir un visa d'entrée qui n'a jamais été accordé. Etat souverain de 13 000 habitants, Nauru entend garder le secret sur ses mystères. Accusée, il y a quatorze mois, par l'OCDE et les Etats-Unis de servir de plaque tournante à des opérations internationales de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme, cette petite île de 21 kilomètres carrés apparaissait toujours, avec la Birmanie et le Nigeria, sur la liste noire des «territoires et Etats non coopératifs» rendue publique le 18 février dernier par le Groupe d'action financière sur le blanchiment de capitaux (Gafi), basé à Paris et chargé de débusquer l'argent sale. Pour la seule année 1998, selon la Banque centrale de Russie, pas moins de 70 milliards de dollars en provenance de Russie auraient été ainsi blanchis à Nauru, grâce à une industrie bancaire offshore locale montée de toutes pièces. En 2002, les Etats-Unis, dans le Patriot Act, la loi antiterrorisme, interdisent aux banques américaines tout contact avec Nauru. Washington, au même moment, s'inquiète de la vente à prix d'or (jusqu'à 35 000 dollars américains) d'un millier de passeports par les autorités de l'île. A juste titre. En février 2003, deux Turkmènes soupçonnés d'être liés à Al-Qaeda et porteurs de papiers nauruans sont arrêtés en Malaisie.

Micro-Etat voyou, Nauru présente le triste visage d'un désastre environnemental et humain doublé d'une faillite politique et économique. Epuisement des ressources naturelles, explosion démographique, Etat en décomposition manipulé par des intérêts criminels: le destin de ce qui fut naguère le deuxième pays le plus riche au monde par tête d'habitant résume toutes les angoisses actuelles de la planète.

Au commencement, il n'y avait donc rien. Un bout de roche émergée au milieu de nulle part, colonisé, au fil des millénaires, par des coraux sur lesquels s'accumulent les fientes des oiseaux. Ce guano, allié à des dépôts marins, décomposés en phosphates, va faire la fortune de l'île. Exploité par le colonisateur allemand, avant la Première Guerre mondiale, puis, conjointement, par les Britanniques, les Australiens et les Néo-Zélandais, l'engrais est raflé en vue de bonifier le sol des plantations australiennes. En 1968, Nauru, qui compte alors un peu plus de 5 000 habitants, gagne son indépendance et prend le contrôle de ses ressources. C'est le bon moment. Entre 1972 et 1975, le cours du phosphate s'envole: le prix de la tonne est multiplié par six. De 1968 à 2002, alors que la population double, Nauru exporte 43 millions de tonnes de phosphates pour une valeur de 3,5 milliards de dollars australiens (en dollars 2000, soit 2,1 milliards d'euros). Les Nauruans obtiennent même, en 1989, à la suite d'un arbitrage international, des compensations financières (107 millions de dollars australiens) de la part de l'Australie. «Si on déduit les coûts de production et les dépenses publiques normales, l'épargne restante, placée à 7%, devrait aujourd'hui s'élever à 8 milliards de dollars, soit 4 millions de dollars (2,4 millions d'euros) par famille», calcule Helen Hughes, du Center for Independent Studies de Sydney. L'universitaire connaît bien la question: elle a aidé les Nauruans à renégocier les royalties et à établir leur indépendance dans les années 1960.

«Tout le monde touchait son chèque et ça flambait»

Hélas, les caisses sont vides. L'Etat est en banqueroute. Et l'exploitation des phosphates touche à sa fin par épuisement des ressources. Le Liechtenstein du Pacifique est devenu un Etat mendiant dont les fins de mois sont assurées par le gouvernement australien. Lequel, en 2001, en échange de carburant pour les générateurs d'électricité de l'île et de bourses d'études, obtient même que soient envoyés sur l'île quelques centaines de demandeurs d'asile illégaux interceptés, en pleine mer, par sa flotte. Canberra dépêche aussi des comptables pour tenter de voir plus clair dans les comptes opaques du micro-Etat. Les fonctionnaires sont payés avec plusieurs mois de retard. Les services publics essentiels sont délégués, tant bien que mal, à des coopérants australiens ou même, comme récemment, à des médecins cubains, envoyés par Castro, qui, malheureusement, ne parlent qu'espagnol. En mars 2004, les communications téléphoniques par satellite sont interrompues: Nauru ne paie plus ses factures.

Mais où est donc passée la manne des phosphates? La gestion publique a débouché sur un vaste gaspillage. Air Nauru a compté jusqu'à sept avions, dont cinq moyen-courriers desservant l'Australie, le Japon (souvent à vide), les îles du Pacifique. Pas mal pour un Etat dont la population avoisine celle de la commune de Montataire (Oise)! La flotte aérienne sert aux caprices des dirigeants nauruans. Il manque des chaises pour la séance de cinéma du soir? Le 737 décolle aussitôt pour les Kiribati voisines (à 800 kilomètres quand même). C'est le temps de la folie des grandeurs. Et de l'insouciance. «Tout le monde touchait son chèque et ça flambait, se souvient un diplomate australien en poste sur place dans les années 1970. On trouvait du caviar dans le supermarché local. Et les Boeing étaient pleins de supporters désireux d'assister aux matchs australiens de football à Melbourne, à 5 000 kilomètres au sud.» Les Australiens taisent leurs réserves, de crainte d'être taxés de «néocolonialisme». Pour préparer l'avenir, une partie du pactole est toutefois investie. Parfois, à bon escient: une tour de 52 étages, Nauru House, est bâtie dans le centre de Melbourne. Mais, le plus souvent, c'est la débâcle. Des intermédiaires véreux font ainsi acheter à prix d'or de l'immobilier, des hôtels, des galeries marchandes aux Etats-Unis, aux Philippines, en Australie, en Nouvelle-Zélande, à Fidji: ces placements voient leurs revenus s'évanouir en frais de gestion colossaux ou être détournés. A Londres, 3,9 millions de dollars sont dilapidés pour monter une comédie musicale sur Léonard de Vinci: c'est un four. Au bout d'un mois, le spectacle est retiré de l'affiche.

Les rêves d'Etat rentier s'envolent. Afin de rembourser les dettes accumulées au fil des ans, Nauru doit aujourd'hui se séparer de son patrimoine. En novembre 2004, Nauru House est cédée pour 140 millions de dollars. Vendus, aussi, les hôtels de Melbourne et Sydney.

Fascinés par l'argent facile, les Nauruans ont succombé aux appâts de la société de consommation. Conserves et surgelés ont supplanté le régime traditionnel de taros, noix de coco, papayes et poisson. Peuplée d'obèses, Nauru compte désormais le deuxième taux de diabète le plus élevé au monde. Pendant trois décennies, le mirage de l'argent facile a dissuadé deux générations de tout apprentissage. Comment, dans ces conditions, apprendre à cultiver son jardin et redécouvrir les techniques de pêche à la senne? Surtout avec un plateau central, vidé de son sol, creusé jusqu'à l'os pour extraire les phosphates, réduit à un paysage lunaire de pitons de corail mort, parfois hauts de plusieurs mètres. Et un récif fragilisé par la pollution. Seule une étroite bande côtière n'a pas été exploitée et a conservé son sol.

Nauru a-t-elle encore un avenir? Faut-il placer l'île sous la responsabilité directe des Nations unies qui paieraient pour sa survie? Déménager la population vers l'Australie, comme on l'envisagea dans le passé? Rattacher Nauru à l'Australie? «Partout, dans le Pacifique, la marée de la décolonisation reflue, commente le géographe John Connell, à l'université de Sydney. Les territoires insulaires cherchent à renforcer leurs liens avec les puissances coloniales plutôt qu'à les couper.» Les émirs déchus du Pacifique sont-ils voués à devenir la première nation boat people?

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La Réunion, éventuel pôle d'alerte catastrophes naturelles de l'Océan Indien

PARIS (AFP) - Un éventuel système d'alerte aux tsunamis dans l'océan Indien pourrait comporter un élément essentiel à La Réunion pour la surveillance de la région sud-ouest de cette zone, a réaffirmé mardi le gouvernement français alors que se tenait à l'Unesco une réunion d'experts sur ce thème.

On peut "envisager un système dans lequel il y ait une sorte de pilotage (...) dans les pays très peuplés du nord-est de l'océan Indien (Inde, Thaïlande, Indonésie), et un sous-pôle régional qui serait celui de La Réunion" pour la zone sud-ouest, a précisé à l'AFP le ministre de la Coopération Xavier Darcos.

"La partie sud-ouest de l'océan Indien est importante en surface et représente des populations assez importantes, sur le continent africain notamment", a rappelé M. Darcos en soulignant que l'île de La Réunion disposait d'un "bon pôle (scientifique) sur place, en particulier en matière sismique".

Le président du Groupe international de coordination du système d'alerte au tsunami dans le Pacifique, François Schindelé, interrogé à l'Unesco, a estimé que la mise en place à La Réunion "d'un relais d'alerte pour cette région-là était cohérent pour l'Afrique".

En effet, a-t-il souligné, la France dispose de "connaissances sur le phénomène", d'un "réseau de surveillance", et peut faciliter dans la région "la transmission des informations et l'éducation" des populations pour faire face à de telles catastrophes naturelles.

D'ores et déjà, a insisté M. Darcos, "nous mobilisons les centres de recherche pour les coordonner et construire une offre française" pour un centre d'alerte à La Réunion.

Parmi eux, figure le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), qui participe à la surveillance à l'échelle mondiale d'explosions nucléaires dans le cadre du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE).

Ce réseau "va sans doute contribuer à la surveillance des gros séismes qui peuvent déclencher un tsunami", a confirmé dans un entretien Bernard Massinon, conseiller scientifique au CEA.

Le TICE dispose de "170 stations sismiques réparties sur l'ensemble des continents et des îles", a-t-il précisé. Il y a d'abord 50 stations dites "primaires", chargées "de la détection de tout événement sismique dans le monde et d'une localisation rapide". Elles sont en train d'être complétées par 120 stations "auxiliaires", "installées dans des régions sismiques", et d'un ensemble de 11 stations pour les océans, dont 6 avec des hydrophones immergés.

La France participe donc à ce réseau international et dispose d'une dizaine de stations sismiques comme à Tahiti, en Guyane, sur l'île de la Désirade au large des Antilles, dans les îles Crozet et à La Réunion, pour y surveiller le volcan de La Fournaise.

Pour établir un centre d'alerte, "La Réunion est un point relativement central, qui a déjà une infrastructure, qui fonctionne bien", a souligné M. Massinon.

Quant à la France, elle "dispose à Papeete d'une centre de surveillance des tsunamis, (...) elle a déjà ce savoir-faire" avec notamment "des équipes qui savent faire des modélisations, qui savent prévoir les effets d'un tsunami", a-t-il insisté.

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Le Dalai Lama dit accepter l'idée que le Tibet demeure chinois

NEW DELHI - Le Dalai Lama, symbole pour le gouvernement chinois du séparatisme tibétain, a défendu une «voie moyenne» avec Pékin. Il a déclaré que ses partisans et lui-même étaient prêts à accepter que la région demeure dans le giron de la Chine.

«Une fois de plus je veux rassurer les autorités chinoises quant au fait que tant que je serai responsable des affaires du Tibet nous serons totalement partisans de la «voie moyenne» consistant à ne pas exiger l'indépendance du Tibet et à accepter de demeurer au sein de la République populaire de Chine», a déclaré le chef spirituel des Tibétains.

Le Dalai Lama s'est réfugié en Inde en 1959 après un soulèvement manqué contre la souveraineté chinoise. Il s'exprimait à l'occasion du 46e anniversaire de cette insurrection.

© ATS

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Un sénateur de Floride propose de taxer le papier toilette

TALLAHASSEE, Floride (AP) - Pour financer un projet de traitement des eaux usées et développer les systèmes d'égoûts des comtés et villages de Floride, le sénateur démocrate Al Lawson propose un impôt de deux cents... par rouleau de papier toilette.

»Il y a 17 millions d'habitants dans cet Etat et tous peuvent contribuer à protéger les réserves d'eau souterraine», explique le sénateur Lawson.

L'Assemblée de Floride étant dominée par les républicains, peu favorables aux impôts, le projet n'a que peu de chance de passer. Le président du Sénat, Tom Lee, qui ne pensait pas que l'histoire irait jusque là, affirme pourtant que la proposition aura sa chance.

»Nous entrerons dans le coeur du sujet bientôt», assure-t-il. De son côté, et malgré les nombreuses plaisanteries dont il fait l'objet, le sénateur AL Lawson souligne que son initiative est tout à fait sérieuse.

Toutefois, même si elle était votée à l'Assemblée, la proposition devra encore être approuvée par le gouverneur de Floride, Jeb Bush. Selon le frère du président américain, si le papier toilette était taxé, les gens pourraient en utiliser moins.

»Ce n'est pas nécessairement une bonne chose», résume-t-il. AP

Dire que l'Amérique dirige le monde!

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Un crocodile mangeur d'hommes de près d'une tonne capturé sur le Lac Victoria :)

Un crocodile géant de près d'une tonne soupçonné d'avoir dévoré au moins quatre-vingt personnes a été capturé sur les rives du Lac Victoria dans l'est de l'Ouganda.

"Nous l'avons attrapé lundi avec des filets, des cordes et des câbles", a déclaré Moses Mapesa, un responsable de ), a déclaré un responsable de l'Autorité ougandaise de la faune (UWA). "Nous pensons qu'il est âgé d'une soixantaine d'années et qu'il pèse entre 800 kg et une tonne".

L'énorme saurien, d'une longueur de 5 m, a été transporté dans une ferme à crocodiles pour éviter qu'il ne soit tué par des villageois de Lugaga qui voulaient venger la mort de pêcheurs. Ils affirment que l'animal a dévoré au moins cinq d'entre eux mais selon des informations de presse, le crocodile a pu tuer entre 70 et 75 habitants des villages voisins.

Cinq rangers de l'UWA, aidés de plusieurs dizaines de pêcheurs, ont passé trois nuits avant de capturer le crocodile dans un marécage de Lugaga.

Selon les autorités ougandaises, l'activité humaine croissante autour du lac empiète sur le territoire des crocodiles sur les rives.

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L'Express du 07/03/2005

Le verdict des chiffres

Claude Allègre

La canicule de l'été 2003 a tué des personnes qui, statistiquement, seraient mortes l'année suivante!

La statistique, lorsqu'elle est bien faite et interprétée en tenant compte des erreurs d'échantillonnage, a une vertu: elle ne ment pas. Lorsque eut lieu la terrible canicule de l'été 2003 et que la mortalité s'accrut de 15 000 à 20 000 personnes, nous avons été un certain nombre à souligner que l'interprétation en termes de santé publique et de démographie, et donc la signification profonde de l'accident, ne pourrait être tirée qu'après examen des données à long terme de la mortalité.

Au mois de février 2004, une statistique mensuelle publiée par l'Inserm «confirma» le caractère exceptionnel de la canicule. On se pressa alors d'affirmer qu'elle avait provoqué des morts supplémentaires et non des morts anticipées.

Ceux qui osèrent émettre l'idée contraire furent fustigés. Toujours prêts à condamner et à montrer du doigt, les médias se déchaînèrent.

Je me souviens d'une émission de Franz-Olivier Giesbert au cours de laquelle, émettant l'idée qu'il fallait attendre avant de conclure, je fus prié d'accepter le verdict des chiffres. Les ministres furent presque placés au rang de criminels et l'un d'eux, coupable d'avoir commenté l'événement en manches de chemise, fut remercié.

Le verdict des chiffres vient cependant de tomber. 2001, 540 000 morts; 2003 (la canicule), 560 000 morts; 2004, 518 000 morts. Baisse donc de la mortalité en 2004. Un simple petit exercice d'arithmétique nous montre que «560 000 - 20 000 = 540 000» et que «520 000 + 20 000 = 540 000» aussi.

Autrement dit, la canicule a tué en majorité des personnes qui, statistiquement, seraient mortes l'année suivante! Ce que nous avions suggéré, et que l'Inserm nous apprend, c'est que les victimes de la canicule n'étaient pas destinées à mourir dans les trois mois suivants, mais dans les six ou neuf mois. Cette indication sera sans doute utile pour les médecins et la prévention des vagues de chaleur futures.

Bien sûr, priver des gens de six mois de vie peut être révoltant, mais peut-on vraiment affirmer que la vague de chaleur a provoqué une hécatombe supplémentaire?

Cette interrogation, bien sûr, n'invalide pas les mesures prises pour renforcer les capacités des urgences, améliorer la sensibilisation des personnes âgées, l'organisation des maisons de retraite ou le fonctionnement des administrations en août. Elle relativise simplement le phénomène et devrait inciter les procureurs qui ont quasi traité les responsables publics de criminels en août 2003 à mesurer leur attitude à l'aune de chiffres statistiques signifiants.

Modifié par kike
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Bah oui c'est pas nouveau.

La plupart des PA décédées lors de la canicule seraient (statistiquement, même si c'est horrible de dire ça) mortes dans les 6 mois qui ont suivi.

Ce qui ne relativise en rien la désolante inefficacité de notre gouvernement face à ce genre de situations ...

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Les USA entrent dans la liste des pays violant la liberté de la presse

PANAMA (AFP) - Les Etats-Unis ont été inclus dans la liste des pays du continent américain qui violent la liberté de la presse pour emprisonner les journalistes refusant de révéler leurs sources, a indiqué un rapport publié lundi par la Société interaméricaine de presse (SIP).

Toutefois, selon la SIP, les présidents cubain Fidel Castro, argentin Nestor Kichner et vénézuelien Hugo Chavez sont les principales menaces contre la presse sur le continent.

Approuvé par 350 propriétaires, directeurs et rédacteurs en chef de journaux du continent américain participant à l'assemblée générale de la SIP à Panama, le rapport souligne que la guerre menée en Irak par les Etats-Unis, le renforcement des mesures de sécurité dans ce pays et les pressions pour identifier les sources confidentielles affectent la liberté de la presse.

La SIP rappelle que le 7 octobre dernier un juge fédéral américain a engagé des poursuites contre la journaliste Judith Miller du New York Times qui a refusé de révéler ses sources. Judith Miller attend les résultats de l'appel contre l'arrestation décidée à son encontre.

Un autre journaliste, Matthew Cooper du magazine Time, a été condamné à 18 mois de prison et à une amende de 1.000 dollars pour la même raison. Il a également fait appel.

A Cuba, rappelle la SIP d'autre part, le gouvernement de Fidel Castro "maintient depuis 46 ans un monopole à des fins propagandistes, rejette et réprime les expressions indépendantes et ignore les demandes internationales de libération de journalistes emprisonnés". 25 journalistes sont toujours détenus à Cuba, précise la SIP.

La SIP accuse aussi le président argentin "d'actes nuisibles contre la presse indépendante" et estime que la liberté d'expression "est sérieusement menacée".

La SIP qualifie d'autre part la loi de responsabilité sociale de radio-télévision adoptée par l'assemblée nationale vénézuélienne de "loi scélérate qui étatise de fait le système de radio et de télévision, en contrôlant ses horaires, ses programmes et leurs contenus".

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  • 2 semaines plus tard...
lundi 28 mars 2005, 19h02

Un très fort séisme signalé au large de Sumatra, en Indonésie

LOS ANGELES (Reuters) - Un séisme d'une magnitude de 8,2 s'est produit lundi à 16h09 GMT (17h09 heure française) au large de l'île indonésienne de Sumatra, annonce l'Institut géologique américain (USGS).

La secousse risque de provoquer des tsunamis, a précisé sur CNN l'institut.

:furious::ninja:

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Séisme en Indonésie: deux fortes répliques - 400 morts confirmés

JAKARTA - Deux fortes répliques ont secoué l'île de Sumatra en Indonésie, quelques heures après qu'un violent tremblement de terre se soit produit dans la région. Celui-ci a fait au moins 400 morts, mais les autorités craignent un bilan de 1000 à 2000 victimes.

Les informations en provenance des services de secours et de santé font état de cent morts sur l'île de Simeulue et de trois cents sur l'île de Nias. Mais selon le vice-président Yusuf Kalla, le séisme de 8,7 sur l'échelle de Richter a «peut-être» fait «un à deux milliers» de morts sur Nias, au large de la côte ouest de Sumatra et proche de l'épicentre du séisme.

Par ailleurs, l'observatoire de Hong Kong a annnocé avoir enregistré une première réplique de magnitude 5,7 sur l'échelle de Richter à 01h19 (suisse). Elle a été localisée dans l'océan Indien à 620 km au sud de Banda Aceh. Et une seconde secousse de 5,8 de magnitude a été enregistrée à 350 km au sud de la provence d'Aceh à 07h22.

Gunungsitoli, la principale ville de Nias, a été partiellement dévastée par le tremblement de terre. Son aéroport est désormais inutilisable.

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Une ville pour les sourds aux Etats-Unis

SIOUX FALLS, Dakota du Sud (AP) - Cette ville, dont la création est débattue autour des premiers plans, sera comme les autres villes américaines, à une seule exception: la langue officielle sera la langue des signes.

Pour le reste, Laurent, du nom du Français qui a promu le langage pour les sourds-muets aux Etats-Unis, sera construite autour d'hôtels, d'un centre de réunions, de commerces de détails et d'églises.

La ville, née d'une idée de Marvin Miller, un sourd de naissance, et de sa belle-mère M.E. Barwacz, est destinée à rendre la vie plus facile et plus pratique pour les résidents sourds et malentendants, selon Terry Stanford, responsable des plans pour Neverveld Associates, une compagnie du Michigan qui supervise le projet.

»Nous voulons en faire une petite ville avec des magasins et des entreprises indépendantes», a-t-il déclaré.

Les bâtiments de la ville comporteront des sirènes et des alarmes pour prévenir les habitants d'incendies ou d'autres catastrophes. Tous seront à distance raisonnable les uns des autres, et les résidents pourront se déplacer à pied.

Les architectes intégreront dans leurs plans les suggestions des participants à la réunion de préparation qui a commencé lundi. D'ores et déjà, 92 familles ont annoncé leur intention de déménager à Laurent, soit presque le nombre d'habitants nécessaires à une agglomération pour être considérée comme une ville.

»Nous voulons des pionniers», a indiqué récemment Marvin Miller dans un entretien au «Minneapolis Star Tribune». «Exactement comme ceux qui sont venus vivre ici, il y a bien longtemps.»

»Nous sommes fortement à l'écoute de ce projet car, économiquement parlant, cela pourrait être une opportunité fantastique pour le comté de McCook», a renchéri le commissaire du comté, Ralph Dybdahl. «On ne construit pas une ville tous les jours...»

:D:ninja:

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Séisme en Indonésie: 556 morts confirmés

BANDA ACEH - Le séisme qui a frappé des îles d'Indonésie dans la nuit de lundi à mardi a fait au moins 556 morts, selon un bilan communiqué par l'ONU. Plusieurs incendies importants se sont déclarés à Sinabang, la ville principale de l'île de Simeulue.

Ces incendies à Sinabang ont complètement détruit des douzaines d'immeubles et de maisons déjà endommagés par le tremblement de terre de magnitude 8,7 sur l'échelle de Richter, a indiqué le chef du district, Darmili.

«Les flammes sont très élevées et étendues. La population est prise de panique», a-t-il dit par téléphone, sans préciser s'il y avait des victimes. Il a ajouté que deux camions de pompiers de la ville étaient hors d'usage car ils étaient ensevelis sous la caserne effondrée.

Des habitants tentaient de maîtriser les flammes en lançant des seaux d'eau et en abattant certains édifices afin d'enrayer sa propagation. Au moins dix-sept personnes sont mortes dans la ville de Sinabang et une centaine dans toute l'île de Simeulue après le séisme, selon un responsable local.

Dans l'île voisine de Nias, des secouristes de l'organisation humanitaire française Pompiers sans frontières ont annoncé avoir extirpé des décombres d'une maison une femme vivante 39 heures après le séisme.

«Les habitants disent qu'il reste encore de nombreuses victimes coincées sous les décombres», a souligné Christian Lantonnet, membre d'une équipe de cinq sauveteurs.

Le vice-président indonésien Yusuf Kalla a répété mercredi qu'il estimait que le séisme a fait entre 1000 et 2000 morts dans les îles à l'ouest de Sumatra. Le président Susilo Bambang Yudhoyono devrait se rendre jeudi sur l'île de Nias pour évaluer les destructions et rencontrer des rescapés et des secouristes.

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Ne vous emmerdez pas à tout lire, lisez seulement les titres en gras.

31 mars 2005

  23:58  Le pape va «mal, très mal», selon des sources médicales

ROME - Le pape Jean Paul II «va mal, très mal», ont annoncé jeudi soir des sources médicales citées par l'agence Ansa. Peu auparavant, le Vatican avait annoncé qu'il souffrait «d'une forte fièvre» provoquée par une infection des voies urinaires.

Selon les médias, le pape aurait reçu l'extrême onction, rapportent des médias italiens. Un porte-parole du Vatican a déclaré qu'il ne pouvait pas commenter cette information, mais de sources religieuses, on juge probable que les derniers sacrements lui aient été administrés compte tenu de son état de santé.

Le Vatican a indiqué qui recevait «un traitement antibiotique approprié», précisant que son état s'était subitement aggravé dans la journée. Un de ses médecins a indiqué qu'une hospitalisation est exclue pour le moment.

Jean Paul II, âgé de 84 ans, a été hospitalisé à deux reprises en février pour des problèmes respiratoires aggravés par sa maladie de Parkinson. Il respire grâce à une canule depuis le 24 février et ses médecins lui ont posé un tube nasal mercredi afin de l'aider à s'alimenter.

1er avril 2005

  2:24    L'état de santé de pape Jean Paul II s'aggrave

ROME (AP) - L'état de santé du pape Jean Paul II s'est aggravé jeudi soir: le Vatican a annoncé que le souverain pontife souffrait d'une forte fièvre en raison d'une infection urinaire.

»Le Saint-Père a été touché aujourd'hui par une forte fièvre causée par une infection du système urinaire», a précisé à l'Associated Press le porte-parole du Vatican Joaquin Navarro-Valls. «Une thérapie par antibiotique a débuté (...) La situation médicale est strictement contrôlée par l'équipe médicale du Vatican qui prend soin de lui».

Selon l'agence de presse italienne Apcom, des rumeurs indiquent que Jean Paul II a reçu les derniers sacrements. Le Vatican n'a pu être joint dans l'immédiat pour confirmer cette information. Un peu plus tôt, les agences de presse italiennes avaient affirmé que le pape souffrait d'une chute de tension inquiétante.

Le chef des urgences de l'hôpital de Gemelli à Rome a démenti formellement toute admission du pape dans ses services «pour le moment», selon l'agence ANSA. «Pour le moment, aucune admission à la polyclinique Gemelli», a précisé le Dr Rodolfo Proietti.

Cette déclaration peut vouloir dire que l'équipe médicale du Vatican est sûre de pouvoir faire face à toute nouvelle crise grâce l'équipement très sophistiqué du Vatican. Mais cela peut aussi vouloir dire que la condition physique du pape s'est tellement dégradée qu'il serait préférable de ne pas le déplacer dans l'immédiat.

Les lumières sont restées allumées jusqu'à environ 23h dans les appartements du souverain pontife, au-dessus de la Place Saint-Pierre. Des voitures de police et autres véhicules pouvaient être aperçus entrant et sortant du Vatican, et un petit groupe d'Italiens commençaient à se rassembler sur la place.

Jean-Paul II a été hospitalisé d'urgence deux fois au cours du mois de février pour des problèmes respiratoires avant de subir une trachéotomie le 24 février. Il souffre par ailleurs d'une forme sévère de la maladie de Parkinson. Mercredi, le Vatican a annoncé qu'il était nourri par une sonde naso-gastrique et qu'il poursuivait sa convalescence de façon «lente et progressive». AP

2:57    L'Etat de santé du pape s'est stabilisé

CITE DU VATICAN - Le pape Jean Paul II semble bien réagir aux antibiotiques qui lui ont été administrés pour combattre son infection urinaire, a annoncé Radio Vatican. La radio officielle a ajouté que «son état de santé semble s'être stabilisé».

Dans la nuit, la seule lumière allumée dans l'appartement du pape au 3e étage du palais pontifical est celle de la chambre médicalisée aménagée à côté de sa chambre à coucher. Autour de minuit, des médecins avaient indiqué qu'il allait très mal. Selon plusieurs médias, il aurait reçu l'extrême onction.

Jean Paul II, 84 ans, a été victime jeudi soir d'une forte fièvre due à une infection urinaire. Il a été immédiatement pris en charge par l'équipe médicale qui le surveille jour et nuit depuis son retour au Vatican le 13 mars après sa deuxième hospitalisation de l'année pour subir une trachéotomie avec la pose d'une canule afin de l'aider à respirer.

1er avril 2005

  7:12    L'état du pape semble stabilisé, selon Radio Vatican

ROME (AP) - L'état de Jean Paul II semblait s'être stabilisé vendredi matin, selon Radio Vatican, qui précisait que le pape réagissait aux antibiotiques après avoir développé une forte fièvre provoquée par une infection urinaire.

L'état de santé du souverain pontife s'est brutalement aggravé jeudi soir alors que le Vatican avait annoncé mercredi qu'il était désormais alimenté par une sonde nasale.

D'après le quotidien romain «La Repubblica», son secrétaire particulier, l'archevêque polonais Stanislaw Dziwisz lui a donné les derniers sacrements. Toutefois, l'extrême onction, souvent perçue comme le signe d'une mort imminente, peut être administrée en cas de grave maladie et peut être répétée. Selon «La Repubblica», Jean Paul II avait ainsi reçu ce sacrement le 24 février dernier, juste avant qu'il subisse une trachéotomie à la clinique Gemelli de Rome.

Jeudi soir, le Vatican avait annoncé que Jean Paul II avait été touché par «une forte fièvre causée par une infection du système urinaire». Le porte-parole du Vatican Joaquin Navarro-Valls avait précisé à l'Associated Press qu'»une thérapie par antibiotique a débuté» et que «la situation médicale est strictement contrôlée par l'équipe médicale du Vatican qui prend soin de lui».

Le chef des urgences de l'hôpital de Gemelli à Rome a démenti formellement toute admission du pape dans ses services «pour le moment», selon l'agence ANSA. «Pour le moment, aucune admission à la polyclinique Gemelli», a précisé le Dr Rodolfo Proietti.

Cette déclaration peut vouloir dire que l'équipe médicale du Vatican est sûre de pouvoir faire face à toute nouvelle crise grâce l'équipement très sophistiqué du Vatican. Mais cela peut aussi vouloir dire que la condition physique du pape s'est tellement dégradée qu'il serait préférable de ne pas le déplacer dans l'immédiat.

Les lumières sont restées allumées jusqu'à environ 23h dans les appartements du souverain pontife, au-dessus de la Place Saint-Pierre. Des voitures de police et autres véhicules pouvaient être aperçus entrant et sortant du Vatican, et un petit groupe d'Italiens commençaient à se rassembler sur la place.

Jean-Paul II a été hospitalisé d'urgence deux fois au cours du mois de février pour des problèmes respiratoires avant de subir une trachéotomie le 24 février. Il souffre par ailleurs d'une forme sévère de la maladie de Parkinson. Mercredi, le Vatican a annoncé qu'il était nourri par une sonde naso-gastrique et qu'il poursuivait sa convalescence de façon «lente et progressive». AP

1er avril 2005

  7:36    L'état de Jean Paul II est «très grave», selon Joaquin Navarro-Valls

CITE DU VATICAN (AP) - L'état de Jean Paul II est «très grave», selon le porte-parole du Vatican Joaquin Navarro-Valls, qui a précisé vendredi que le pape avait subi un «choc sceptique» et un arrêt cardiaque à la suite d'une infection urinaire qui a provoqué une forte fièvre.

Le pape est «conscient, lucide et serein», a toutefois dit le porte-parole du Vatican, qui a ajouté que cinq médecins et deux infirmières s'occupent du souverain pontife et que Jean Paul II avait reçu l'extrême onction jeudi. AP

Sacrée partie de manivelles en perspective.

Il va pas mourir un 1er Avril quand même ce vieux farceur. :clapping:

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Y'a sprint final en tout cas ... :clapping:

Sinon pour les PA de l'an passé je pense que ça va au-delà du fait politique.. Beaucoup de PA qui sont décédées vivaient seules (sauf dans quelques maisons de retraite) et ne pouvaient pas être secourues... et c'est là le problème me semble t-il... un gros manque de solidarité dans notre société du chacun pour sa gueule !

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1er avril 2005

  7:36    L'état de Jean Paul II est «très grave», selon Joaquin Navarro-Valls

CITE DU VATICAN (AP) - L'état de Jean Paul II est «très grave», selon le porte-parole du Vatican Joaquin Navarro-Valls, qui a précisé vendredi que le pape avait subi un «choc sceptique» et un arrêt cardiaque à la suite d'une infection urinaire qui a provoqué une forte fièvre.

Le pape est «conscient, lucide et serein», a toutefois dit le porte-parole du Vatican, qui a ajouté que cinq médecins et deux infirmières s'occupent du souverain pontife et que Jean Paul II avait reçu l'extrême onction jeudi. AP

Ouh là l'orhographe....

Bref, ça sent pas bon.

Sur ce je vais pas polémiquer mais ça me semble disproportionné le rapport médécins/infirmiers dans la chambre du pape. M'enfin.

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pareil, j'ai surtout une pensée pour tous les gens en afrique ou ailleurs qui sont en train de crever dans le caniveau sans que personne n'ait la moindre pensée pour eux, pensant ce temps on met des moyens énormes autour de lui et il a le droit à un flash info tous les 1/4 d'heure :clapping:

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