Aller au contenu

Non au racisme dans les stades


dragon de luxe

Messages recommandés

Invité Desmond Dekker

les Ouest Dragons se revendiquent donc Anti Racistes ! qu'en est il des Sharks vis a vis de ce point ?!

sinon est ce que les Ouest Dragons ou simplement quelques uns de leurs membres comptent se rendre a des rendez vous tels RSRA ou Mondiali Antirazzisti (ché pu si ca s'écrit comme sa...) ! et s'il le font est ce que sa sera au nom du groupe ou bien a titre perso' ?

:ninja:

Lien vers le commentaire
Invité Desmond Dekker

ta moitié !!

ton duettiste !!

la personne avec qui tu vas lever le pouce en espérant qu'un bon vieux routier accepte deux soiffards dans son poids lourd ! :ninja::grin:

Lien vers le commentaire
les Ouest Dragons se revendiquent donc Anti Racistes ! qu'en est il des Sharks vis a vis de ce point ?!

sinon est ce que les Ouest Dragons ou simplement quelques uns de leurs membres comptent se rendre a des rendez vous tels RSRA ou Mondiali Antirazzisti (ché pu si ca s'écrit comme sa...) ! et s'il le font est ce que sa sera au nom du groupe ou bien a titre perso' ?

:wacko:

<{POST_SNAPBACK}>

Salut,

Pour te répondre, je te propose de relire le topic depuis le début, sinon de venir en discuter autour d'une boisson fraîche au stadium :)

Concernant les SHARKS, tu peux le leur demander en allant sur leur forum SHARKS 31.

Concernant un ou des rassemblements, on verra selon les moyens financiers et les envies des personnes intéressées.

Un de nos adhérents est allé nous représenter à un colloque traitant des discriminations raciales en Mai à Toulouse.

Vu que l'ensemble des OUEST DRAGONS se ressent dans ce courant de pensées du "NON AU RACISME NON à LA VIOLENCE", les adhérents qui seraient présents à tel ou tel rassemblement, le feraient trés certainement au nom du groupe, mais libre à chacun de se présenter...

Ce qu'il ne faut pas oublier c'est que notre but premier est de supporter le T.F.C. , on se revendique d'abord supporters :thumb::furious:<_< et supportrices.

Sinon tu es journaliste ? :doh:

Lien vers le commentaire

ba t'es une merde marco...

deja d'un sachant de qui il sagit t'aurais pu passer en MP plutot que de détourner un sujet des plus interessants ;):ninja:

et pis suffisait de regarder la date d'inscription, de voir que cette personne a donc choisi desmond dekker il y a 10 jours, de faire un tour des avatars divers et varié d'un peu tout le monde et t'aurais trouvé...

tu vois dragon de luxe, eduquer les gosses contre le racisme c'est bien, mais faut pas oublier de leur faire matter derrick, questions au parlement et des chiffres et des lettres le mercredi aprem, sinon ils n'auront aucune culture, ils finiront ptetre meme par etre roux :ninja:

Lien vers le commentaire
  • 2 semaines plus tard...

Voici un peu de lecture ;)

Football

Racisme : quand le foot contre-attaque

Une charte en dix points destinée aux clubs professionnels dEurope a été adoptée début mars. Mais la réalité du combat antiraciste diffère encore selon les pays.

Londres (Grande-Bretagne),

correspondance particulière.

Réunis début mars à Londres, lUEFA, la fédération européenne de football, et le réseau dorganisations antiracistes FARE (Football Against Racism in Europe) ont édicté une charte de mesures concrètes pour lutter contre le racisme dans le football. Destiné aux clubs professionnels de football du continent, ce guide daction en dix points illustre la prise de conscience de la famille du football face à lampleur du problème. Depuis dix ans, le réseau FARE, qui regroupe près dune centaine de groupes de supporters et dONG dune vingtaine de pays, a comptabilisé 120 incidents racistes graves dans les stades européens : cris de singe, jets de bananes, chants nazis, ratonnades menées par des supporters à lissue des matchs, inscriptions et bannières xénophobes. Peut-être parce que " le phénomène a dabord été visible au niveau national, puis international ", comme la souligné Gerhard Aigner, secrétaire général de lUEFA, les dirigeants du football ont longtemps été accusés de faire lautruche face au racisme sur et autour des stades. Même si, depuis deux ans, la fédération européenne a renforcé ses dispositions disciplinaires à lencontre des comportements racistes (18 clubs ont été sanctionnés depuis 2000), cest la première fois quelle sengage à développer un programme qui puisse " éduquer la communauté du football ". " Cest une étape importante " se réjouit Piara Powar, coordinateur de lorganisation britannique antiraciste Kick it out, qui représente " le début dun travail de longue haleine ".

Cette charte commune censée apporter une feuille de route à tous les clubs européens masque pourtant des situations disparates selon les pays. La Grande-Bretagne, traumatisée par le phénomène du hooliganisme dans les années quatre-vingt, a, depuis quelques années, pris des dispositions concrètes. " Nous avons fait beaucoup de progrès. Les comportements racistes sont devenus rares dans les stades de la première division ", considère David Dein, le vice-président dArsenal, sans toutefois verser dans langélisme : " Les problèmes subsistent encore dans les divisions inférieures et les petits clubs. " À lautre bout du continent, les pays dEurope centrale assistent depuis peu à lémergence du phénomène. À Bratislava, lautomne dernier, une partie des supporters de léquipe nationale slovaque avait pris pour cible deux joueurs noirs anglais - Ashley Cole et Emile Heskey - à loccasion dun match éliminatoire de lEuro. " Un véritable choc ", selon Frantisek Laurinec, le président de la Fédération slovaque de football. " Nous avons quelques joueurs africains dans notre championnat qui nont jamais été victimes daucune forme de racisme. " Pour le dirigeant slovaque, les raisons dépassent le cadre du sport : " Ces comportements reflètent les incertitudes liées aux changements politiques et économiques que traverse actuellement notre pays. "

Le comportement raciste dune frange de supporters pose la question de la responsabilité des clubs vis-à-vis de ces minorités xénophobes. En Italie, où les incidents racistes se sont multipliés ces dix dernières années, " les dirigeants des clubs sen lavent les mains ", déplore Daniela Conti, membre de lUISP (Union italienne du sport pour tous) : " Ils considèrent que le racisme est un problème de société, pas celui du football. " Un membre bolognais de Progetto Ultra, coalition de supporters antiracistes, acquiesce en fustigeant lattitude des présidents des clubs à problèmes. " À la Lazio de Rome, Cragnotti a essayé de faire le ménage, mais il sest fait virer. À lInter de Milan, ils sen foutent et au Hellas Vérone, le président à peur. " " Certains clubs refusent dassumer et de payer pour les agissements dun poignée. Je crois quau contraire cest notre entière responsabilité ", souligne David Dein à Arsenal. " Nous connaissons les 38 000 abonnés de Highbury. Nous menons des actions déducation dans les écoles, auprès des communautés, nous formons les stadiers. "

En Grande-Bretagne, un récent sondage a révélé que, sur lensemble des abonnés des clubs anglais, seul 1 % des spectateurs sont issus des minorités ethniques. " Lutter contre le racisme, cest aussi montrer que tout le monde est le bienvenu dans un stade ", estime Brandon Batson, directeur exécutif du club de West Bronwich Albion, pour qui " les tribunes doivent refléter la diversité culturelle dune société ". Dans un pays où les minorités possèdent une réelle visibilité, notamment dans les médias, labsence de joueurs professionnels issus de la forte communauté indo-pakistanaise est aussi vécue comme un archaïsme aux relents xénophobes. Au jeu des comparaison avec les pays voisins, Brendon Batson estime que " la beauté de léquipe de France tient aussi dans les origines diverses de se joueurs ".

Justement, et la France dans tout ça ? Aucun dirigeant de club français ou de la fédération ne sétait déplacé à Londres pour cette conférence. Faut-il en déduire que les stades de France sont miraculeusement épargnés par le phénomène ? " Le racisme ne sexprime pas de façon récurrente ", estime Éric, membre des Devils, un groupe de supporters des Girondins de Bordeaux à lorigine dune campagne " Ultra pour légalité raciale ". " Il y a une dizaine dannées, on voyait quelques excités brandir des croix celtiques dans les stades, notamment du côté de Lyon, Strasbourg ou Paris. Ce nest plus le cas aujourdhui. Mais cela nempêche pas de rester vigilant. Le phénomène peut ressurgir à tout moment ".

Joachim Barbier

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.