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Le Topic des morts - c'est ici


mario

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Il y a 1 heure, Ekelund a dit :

ça va relancer le débat sur l'euthanasie je pense..

Parler des conditions dans lesquelles tu dois vivre avec la maladie de Charcot et les maladies neurodégénératives serait un débat assez riche également...

Parce qu'on soit contre l'euthanasie pour des raisons éthiques, pourquoi pas à la rigueur, encore faut-il voir et savoir de quelle façon on traite les vivants (et leur entourage)...

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il y a 3 minutes, LaCroix a dit :

Parler des conditions dans lesquelles tu dois vivre avec la maladie de Charcot et les maladies neurodégénératives serait un débat assez riche également...

Parce qu'on soit contre l'euthanasie pour des raisons éthiques, pourquoi pas à la rigueur, encore faut-il voir et savoir de quelle façon on traite les vivants (et leur entourage)...

je me doute...par contre je vois pas trop comment légiférer là-dessus (contrairement à l'euthanasie donc).

à moins que tu ne parles juste d'information ?

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il y a 8 minutes, Ekelund a dit :

je me doute...par contre je vois pas trop comment légiférer là-dessus (contrairement à l'euthanasie donc).

à moins que tu ne parles juste d'information ?

Y a plein de trucs qui sont absolument scandaleux dans la gestion du bordel. Notamment sur les infirmiers, les AVS etc. On traite par-dessus la jambe un paquet de trucs par faute de moyens (et les moyens ne sont que le fruit d'une volonté politique que l'ensemble des échelons du système néglige totalement).

Pas trop le temps de développer là,mais faudra que tu m'y fasses penser. Parce que depuis 6 ans qu'on a décelé cette merde à mon paternel ce que je vois et j'entends me fait simplement halluciner.

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C'est surtout une question de moyens financiers à mon avis, ça coûte très cher pour peu de résultats. C'est un peu comme les vieux en EHPAD, c'est des conditions indignes pour les patients et même pour le personnel. 

Mais est ce que c'est vraiment étonnant à l'heure où on applique le lean management dans les hôpitaux ?

L'euthanasie c'est quand même une vrai solution tant sur le plan éthique que financier. Tu libères des moyens pour ceux qui ont encore la force et la volonté de vivre ...

 

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C'est pas uniquement sur ce plan-là que ça se situe.

Mais pour ne parler que de l'euthanasie en elle-même, on avait eu une conversation avec mon père quand j'étais "un jeune adulte" (j'avais entre 16 et 20 ans quoi), au cours de laquelle il m'avait dit que si un jour il se trouvait dans un état végétatif ou de handicap très lourd/incurable, il souhaitait que nous fassions tout ce que l'on peut pour qu'il meure. Sauf qu'aujourd'hui et alors qu'il est dans cette situation-là, il ne veut plus mourir (et déjoue les pronostics et les probabilités). Et un jour ou l'autre il en aura marre.

Ce qui pose 2 questions: sera-t-il encore en état de nous faire connaitre sa volonté? Et surtout si c'est le cas, comment être sûr que c'est une décision qu'il ne prend pas sur "un coup de tête" étant donné qu'il a déja changé au moins une fois d'avis sur la question de la mort?

Je prends un cas perso mais ça peut bien sûr être élargi à un grand nombre de situations qui ont en commun la question de la fin de vie. Il y a des cas de figure qui sont quand même extrêmement compliqués à gérer qu'on soit pour ou contre l'euthanasie (et je suis plutôt pour, mais c'est vraiment un sujet délicat à aborder pour le prendre de la façon la plus exhaustive possible).

Modifié par LaCroix
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il y a 17 minutes, LaCroix a dit :

C'est pas uniquement sur ce plan-là que ça se situe.

Mais pour ne parler que de l'euthanasie en elle-même, on avait eu une conversation avec mon père quand j'étais "un jeune adulte" (j'avais entre 16 et 20 ans quoi), au cours de laquelle il m'avait dit que si un jour il se trouvait dans un état végétatif ou de handicap très lourd/incurable, il souhaitait que nous fassions tout ce que l'on peut pour qu'il meure. Sauf qu'aujourd'hui et alors qu'il est dans cette situation-là, il ne veut plus mourir (et déjoue les pronostics et les probabilités). Et un jour ou l'autre il en aura marre.

Ce qui pose 2 questions: sera-t-il encore en état de nous faire connaitre sa volonté? Et surtout si c'est le cas, comment être sûr que c'est une décision qu'il ne prend pas sur "un coup de tête" étant donné qu'il a déja changé au moins une fois d'avis sur la question de la mort?

Je prends un cas perso mais ça peut bien sûr être élargi à un grand nombre de situations qui ont en commun la question de la fin de vie. Il y a des cas de figure qui sont quand même extrêmement compliqués à gérer qu'on soit pour ou contre l'euthanasie (et je suis plutôt pour, mais c'est vraiment un sujet délicat à aborder pour le prendre de la façon la plus exhaustive possible).

Oui je me doute que dans pas mal de cas c'est pas facile et qu'on peut changer d'avis dans un sens comme dans l'autre en étant confronté à la situation.

Après qu'on commence par l'autoriser dans les cas «simples», ce serait déjà un premier pas. Puis je pense que le fait que ça rentre dans les «moeurs» peut permettre aux gens de se faire un vrai avis sur la question à terme.

Après pour l'histoire du coup de tête je sais pas trop quelle est la procédure mais à mon avis ils prévoient un délai de rétractation et font pas ça dans la foulée. 

 

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