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Football d'Amérique Latine


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Il y a 4 heures, PatMan a dit :

Football : soupçons de match arrangé après des buts très suspects pour l'accès d'un club en D1 colombienne

https://www.lindependant.fr/2021/12/06/football-soupcons-de-match-arrange-apres-des-buts-tres-suspects-pour-lacces-dun-club-en-d1-colombienne-9974647.php

L'équipe de l'Union Magdalena a été promue en D1 colombienne, après une victoire qui laisse plusieurs questions en suspens. 

Les vidéos hautement suspectes des buts inscrits ce week-end par l'Union Magdalena (Colombie) ont poussé les internautes à se poser des questions sur la légitimité de ce match. Cette victoire 2-1 sur l'équipe de Llaneros permet en plus à l'Union Magdalena d'accéder à la première division colombienne, au détriment du club de Fortaleza. 

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Et en effet les actions des buts laissent perplexe... On voit les joueurs de l'Union Magdalena transpercer une défense de Llaneros complètement passive. Les deux buts victorieux ont en plus été inscrits en toute fin de match. L'Union Magdalena était menée jusqu'à la 95e minute. 


Après ce match, plusieurs joueurs sont sortis du silence, accusant ce match d'avoir été arrangé, dont l'association des joueurs colombiens qui a demandé une enquête. Juan Cuadrado, joueur de la Juventus et de la sélection colombienne a dénoncé un "manque de respect".

 

 

J'ai également vu un match Lundi soir à Niort ou l'équipe adverse à tout fait pour ne pas marquer :ph34r:

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  • 1 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...
Il y a 1 heure, Piou a dit :

Affreux ce qu'il s'est passé au Mexique, j'étais pas au courant, j'ai eu le malheur d'aller voir les tendances... 

Ça me dépasse tellement. 

Je viens d'aller voir, je ne comprends pas trop ce qui s'est passé mais ça a l'air violent.

Ps le Mexique c'est pas en Amérique du Sud :ninaj:

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il y a une heure, Vistule a dit :

Je viens d'aller voir, je ne comprends pas trop ce qui s'est passé mais ça a l'air violent.

Ps le Mexique c'est pas en Amérique du Sud :ninaj:

Ouais mais j'ai pas trouvé le topic foot mexicain, si tant est qu'il existe ! :grin: 

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  • 7 mois plus tard...

je suis dehors, je me suis enfui de table. je peux pas gérer. j'y arrive pas. je suis seul à pleurer dehors parce que putain Gallardo quitte River et j'ai l'impression de crever
 

Modifié par Flolynyk
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il y a 48 minutes, Flolynyk a dit :

je suis dehors, je me suis enfui de table. je peux pas gérer. j'y arrive pas. je suis seul à pleurer dehors parce que putain Gallardo quitte River et j'ai l'impression de crever

Ce n'est que le début... quand il signera pour entrainer l'OM, l'OL ou le PSG, je chialerais avec toi 😭

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  • 2 semaines plus tard...

Fin du championnat Argentin hier soir (du moins pour la course au titre), et soirée épique pour désigner le champion.
Le titre se jouait entre Boca, en tête et son dauphin Racing, un point derrière. Si Boca fait aussi bien que le Racing, les bosteros sont champions, s'ils perdent pendant que le Racing gagne, c'est l'Academia qui est championne, s'ils perdent et que le Racing fait match nul, un match de barrage a lieu ce mercredi. Pour pimenter un peu le truc, Boca accueillait Independiente, le grand rival du Racing. Pendant que le Racing accueillait de son côté... River, parce que sinon c'est pas drôle. Du côté des supporters des clubs 'arbitres', le choix est clair : on laisse gagner l'adversaire, on n'offre pas le titre au rival. Mais du côté des clubs, on ne l'entend pas de cette oreille, on est des grands clubs, on jouera jusqu'au bout.
Début des matchs à 22h, à cette heure là Boca est donc virtuellement champion.
A la 32e minute, péno (gentil) pour Independiente à la Bombonera, transformé sans trembler par Fernandez. A cette heure là, on a notre barrage pour décider du titre.
Sauf que 2 minutes plus tard, Fernandez aussi mais de l'autre côté égalise de la tête.
Ca bougera plus jusqu'à la mi-temps, nul des 2 côtés, statu quo, Boca champion virtuel.
Au retour des vestiaires, il ne faut que quelques minutes à Boca pour foutre le 2e, par Villa, le violeur massacreur de meufs (mais comme il marque des buts il est pas écarté, rappelons-le). Les Bosteros se dirigent vers le titre. A Avellaneda 5min plus tard, le Racing prend l'avantage sur pénalty. Ca ne change rien au classement, la victoire de Boca étant suffisante pour lui assurer le titre. On se dirige tout droit vers les 2 victoires attendues, quand à la 80e, un double coup de théâtre a lieu, à 10 sec d'écart : l'égalisation de River à Avellaneda qui fait hurler de bonheur la Bombonera, qui se rassoit quelques secondes plus tard quand Vallejo égalise pour Independiente. Si Boca est toujours virtuellement champion, les 10 dernières minutes s'annoncent folles. D'autant plus qu'à la 90e, l'arbitre de Racing-River n'hésite pas à siffler un péno pour les locaux. Ca gueule, ça gagne du temps, la tension monte, puis redescend, au Racing on décide de changer de tireur et Galvan est choisi pour être le héros du club, celui qui va offrir le titre de cet historique championnat à 28, au nez et à la barbe des 2 géants du football argentin. C'est évidemment mal tiré, et bien sorti par Armani, nouveau héros de Boca (?). Ca continue à pousser des 2 côtés, mais c'est River à la 93e qui va aller chercher la victoire en contre, par Borja qui s'offre le doublé. Gros ascenseur émotionnel à Avellaneda, grosse clim, River offre le titre à Boca. Chez les supporters de la banda roja, ça gueule : après avoir perdu chaque match à 'victoire impérative' cette saison, les millonarios gagne le seul match à défaite impérative.
35e titre pour Boca, qui revient à 2 longueurs de son rival de toujours, qui a quand même prouvé par cette victoire qu'il restait le plus grand club d'Argentine, à tous les niveaux.
 

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il y a 2 minutes, chronos a dit :

Ils le font volontairement de mettre ce genre de confrontations à la fin?

Le choix des matchs est sûrement volontaire oui, après le fait que le titre se joue entre Boca et le Racing, c'était pas forcément prévisible au moment de la sortie du calendrier. 

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Saison terminée en Argentine, petit bilan rapide mais complet.

En primera, 28 équipes s'affrontaient, match unique entre chaque équipe, donc 27 matchs au total par équipe. A l'exception d'Independiente, qui finit en milieu de tableau, les "grands" ont tous tenu leurs rangs, et c'est finalement assez rare. Ca n'a pas été facile, Boca et River notamment ont commencé très moyennement Boca notamment était 10e après 15 journées, avant de finir sur les chapeaux de roue, portés par le coaching de Ibarra, qui a remplacé Battaglia en court de saison.
Les bonnes surprises : L'Atlético Tucuman, qu'on voyait bien remporter le titre mais qui a craqué sur les 4 derniers matchs pour finir 4e ; Racing, qui a fait une saison complète et aurait pu / du finir champion, s'ils n'avaient pas perdu leur dernier match pourtant offert par l'adversaire (on dit pecho frio chez nous) ; Tigre, qui venait de monter et qui finit 8e, bien aidé par Mateo Retegui, qui finit meilleur buteur très largement, avec 19 buts.

Les déceptions : Velez, qui a certes laissé partir ses pépites, mais qu'on n'imaginait pas finir aussi loin (26e sur 28) et perdre son football à ce point ; River, qui malgré sa 3e place a déçu, notamment dans les gros matchs, qu'ils n'ont pas su remporter.

On notera aussi la 17e place qui pourrait être respectable de Barracas Central, mais qui est une grosse blague au vu du football proposé et de l'arbitrage dont ils ont bénéficié. Une stat qui montre ça, de tête, c'est le 6e club au nombre de pénaltys obtenus, en étant le club qui entre le moins dans la surface adverse, et le 27e club au nombre de pénos en défaveur, en étant le club qui laisse le plus entrer les adversaires dans la surface. On rappelle que c'est le club du président de l'AFA et de la Ligue. La corruption a encore de beaux jours devant elle en Argentine.

Champion : Boca
Qualifiés en Libertadores par le championnat (+ copa de la liga qui a eu lieu en début d'année) : Racing, River, Argentinos Juniors, Huracan
Qualifiés en Sudamericana (même principe) : Gimnasia, Defensa y Justicia, Tigre, Newell's, Estudiantes, San Lorenzo
Relégués (2 derniers à la moyenne de points sur les 3 dernières saisons) : Patronato (malgré sa belle 10e place), Aldosivi

Et le classement :

1 Boca 52 pts
2 Racing 50 pts
3 River Plate 47 pts
4 Huracan 47 pts
5 Atlético Tucuman 46 pts
6 San Lorenzo 43 pts
7 Tigre 43 pts
8 Argentinos Juniors 42 pts
9 Gimnasia 41 pts
10 Patronato 40 pts
11 Newell's 40 pts
12 DyJ 40 pts
13 Talleres 35 pts
14 Independiente 35 pts
15 Godoy Cruz 35 pts
16 Central Cordoba 34 pts
17 Barracas 34 pts
18 Estudiantes 33 pts
19 Platense 32 pts
20 Rosario Central 32 pts
21 Sarmiento 32 pts
22 Union 32 pts
23 Arsenal 30 pts
24 Banfield 30 pts
25 Colon 29 pts
26 Velez 28 pts
27 Lanus 21 pts
28 Aldosivi 16 pts


Copa Argentina : La finale a eu lieu cette nuit, affiche inédite entre Talleres et Patronato, gagnée par ce dernier 1-0 sur un but improbable. Patronato, relégué en Primera Nacional, disputera donc le trophée des Champions délocalisé à Abu Dhabi (jusqu'à ce qu'ils trouvent une excuse pour ne pas le faire parce que c'était pas l'affiche attendue), et surtout la Copa Libertadores. Tout en étant en 2e division donc. Enfin normalement, j'y reviendrai.

Primera Nacional : La D2 donc. Format classique, une poule unique de 37 équipes. Format classique au sens du n'importe quoi local donc. Le premier monte, de même que le vainqueur d'un barrage disputé entre les équipes classées de 2 à 13 parce que pourquoi pas. Plus exactement, une première phase se dispute entre les équipes de 4 à 13 (4 contre 13, 5 contre 12 etc). Les vainqueurs jouent en 2de phase, en rajoutant le 3e du championnat (matchs désignés selon le classement encore). Puis demi-finales entre les vainqueurs + le 2e, et finale. Bref, Belgrano est monté en finissant champion, les demies se jouent en ce moment en match A/R. Les 4 survivants sont Estudiantes de Buenos Aires, Gimnasia de Mendoza , Defensores de Belgrano et Instituto. On espère qu'Instituto montera, parce que sinon ça va être chiant, je vais devoir préciser à chaque fois de quel Belgrano, quel Gimnasia et quel Estudiantes il s'agit.

Du coup, pour 2023, c'est simple, on prend les 28 de cette année, moins les 2 qui descendent et les 2 qui m... Ah non, on me fait signe que c'est pas sûr, peut-être que finalement on sera 30. Mais on sait pas si on repêche les 2 qui descendent, si on en fait monter 2 autres au mérite ou au hasard, si on change tout complètement. En tout cas, la saison commence en janvier, ça c'est sûr. Normalement. On connait juste pas le format mais ça va, ça peut évoluer en cours de saison de toute façon alors on est pas pressés.

Sinon, en Copa Libertadores, dans l'indifférence générale c'est Flamengo qui s'est imposé ce weekend, face à un autre Brésilien, l'Athletico Paranaense. 1-0 sur un but de Gabigol, dans un stade Equatorien pas rempli, et pendant un weekend où une fois n'est pas coutume, le foot n'était pas prioritaire au Brésil.

En Sudamericana, c'est mes potes équatoriens d'Independiente del Valle, dont je vous ai déjà parlé, qui ont été titrés, en gagnant 2-0 en finale face à Sao Paulo.

Et je crois que j'ai fait le tour !
 

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Du coup, petit update :ninja: 
L
a Supercopa (et non Trophée des Champion comme je l'annonçais, c'est pareil mais pas pareil) Boca-Patronato à Abu Dhabi est évidemment en suspens, parce que Patronato, tout le monde s'en branle. A Patronato on est pas contents, mais comme tout le monde s'en branle, bah tout le monde s'en branle.
Là, à la AFA, on est en train de se rappeler qu'en 2020, on a pas fait de Supercopa, et oh hasard, il pourrait s'agir d'un River-Boca, donc on va peut-être jouer la finale 2020 en 2023 à Abu Dhabi. Parce que pourquoi pas, comme toujours.

Le vrai Trophée des Champions, il s'est joué hier. Il opposait les Champions, Boca, à des pas champions, Racing, qui se retrouve là parce qu'ils ont battu Tigre dans un match entre 2e des 2 championnats de l'année. Une belle fête où tout s'est bien passé, presque.
Boca a ouvert le score à la 19e par Briasco, avant que le Racing n'égalise par Rojas d'une belle frappe aux 25m. Boca a ensuite dominé dans l'ensemble, mais se sauve sur un poteau. On se dirige vers les prolongations, ça joue surtout la défense, et la tension monte. Peut avant les prolongations, une échauffourée éclate entre Villa et Carbonero, les 2 sont expulsés et joueront les 30min supplémentaires à 10. Ibarra, coach de Boca gueule un peu sur une supposée main et se prend aussi son rouge.
Peu de choses à retenir de la première période des prolongations en terme d'occases, mais Varela pour Boca prend un 2e jaune, sévère, et Boca se retrouve à 9. A la 118e, Alcaraz plante le 2e but du Racing, et va fêter ça en enlevant son maillot et montrer l'écusson aux supporters de Boca. Rouge direct, on se retrouve à 9 contre 9. Pas pour longtemps, puisque côté Boca, on aime pas trop cet outrage. Advincula gueule et se fait expulser. 9 contre 8.
La bonne ambiance continue, et Zambrano et Gonzalez prennent un rouge depuis le banc. On est à 7 rouges (+ le coach), ce qui est bien mais pas top, alors on continue. Côté Racing, c'est Galvan qui en prend un depuis le banc également.
Le jeu reprend, on est dans le temps additionnel, 10min sont accordées. Fabra vient balancer un tacle venu d'ailleurs sur Pillud, l'arbitre est cool et ne met que le jaune. Bon, c'est quand même son 2e, donc rouge, Boca est à 7.
Deux minutes plus tard, le jeu est interrompu par la VAR : la vidéo montre Benedetto faire signe aux arbitres qu'ils ont été achetés. Sanction immédiate, 11e carton rouge du match, le 8e pour Boca, les bosteros sont à 6 et ne peuvent finir le match, coup de sifflet final, Racing champion.
Le foot comme on l'aime, une belle fête pour conclure la saison !
 

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  • 3 semaines plus tard...

Ca date de quelques jours mais qu'est-ce que je l'aime cette interview https://www.footmercato.net/a3584480168511171388-antony-raconte-son-parcours-seme-dembuches-et-de-cadavres

Quelques passages :

Citation

«Je suis né en enfer. Ce n'est pas une blague. Pour mes amis européens qui ne le savent pas, la favela où j'ai grandi à São Paulo s'appelle en fait Inferninho - "petit enfer".»

«C'est un endroit infâme. À quinze pas de notre porte d'entrée, il y avait toujours des trafiquants de drogue qui faisaient leurs affaires, se passant la marchandise de main en main. L'odeur était constamment devant notre fenêtre. En fait, l'un de mes premiers souvenirs est celui de mon père se levant du canapé un dimanche et allant crier aux gars de descendre un peu la rue et de nous laisser en paix, parce que ses enfants étaient à l'intérieur en train de regarder le match de football

Mec, certaines des choses que j'ai vues .... Seuls ceux qui l'ont vécu peuvent comprendre. Un matin, alors que je me rendais à l'école, je devais avoir 8 ou 9 ans, j'ai vu un homme allongé dans la ruelle. Il ne bougeait pas. En m'approchant, j'ai réalisé qu'il était mort. Dans la favela, on devient un peu insensible à ces choses. Il n'y avait pas d'autre chemin à prendre, et je devais aller à l'école. Alors j'ai fermé les yeux et j'ai sauté par-dessus le cadavre»

«Tous les jours, mon grand frère m'emmenait sur la place pour jouer au football. Dans la favela, tout le monde joue. Les enfants, les vieux, les professeurs, les ouvriers du bâtiment, les chauffeurs de bus, les dealers, les gangsters. Là-bas, tout le monde est égal. À l'époque de mon père, le terrain était en terre battue. De mon temps, c'était de l'asphalte. Au début, je jouais pieds nus, sur des pieds en sang. On n'avait pas d'argent pour des chaussures correctes. J'étais petit, mais je dribblais avec une méchanceté qui venait de Dieu. Dribbler a toujours été quelque chose en moi. C'était un instinct naturel. Et je refusais de baisser la tête devant qui que ce soit. Je réalisais des virgules sur les dealers de drogue, des sombreros sur les chauffeurs de bus et des petits-ponts sur les voleurs. Je n'en avais vraiment rien à faire.

«Quand j'avais 8 ans, je jouais sur la place quand le premier ange a croisé mon chemin. Ce type plus âgé me regardait faire mes tours contre les gangsters comme un fou. Il s'est tourné vers les autres personnes qui regardaient. "Qui est ce petit garçon ?"

«À 14 ans, j'ai eu ma chance au São Paulo FC. Chaque jour après l'école, je me rendais à l'académie l'estomac vide. Parfois, si c'était un bon jour, mes coéquipiers et moi mettions notre argent en commun pour acheter un ticket pour le trajet de retour en bus. Je n'avais pas besoin de faire semblant d'avoir faim pour me motiver. La faim était réelle.»

«Au fond de moi, il y avait une intensité - on pourrait peut-être dire une colère. J'avais des problèmes avec mes émotions. À trois reprises, j'ai failli être renvoyé du club. J'étais sur la liste des personnes à libérer. Et trois fois, quelqu'un du club a pris ma défense. Ils ont supplié pour que je reste. C'était le plan de Dieu. J'étais si maigre, mais je jouais toujours avec du sang dans les yeux. C'est le genre d'intensité qui vient de la rue. On ne peut pas faire semblant.

«Je suis passé des bidonvilles à l'Ajax puis à Manchester United en trois ans. Les gens me demandent toujours comment j'ai pu 'tourner la clé' si rapidement. Honnêtement, c'est parce que je ne ressens aucune pression sur un terrain de football. Aucune peur. La peur ? Qu'est-ce que la peur ? Quand on grandit en étant obligé de sauter par-dessus des cadavres juste pour aller à l'école, on ne peut avoir peur de rien dans le football. Les choses que j'ai vues, la plupart des experts du football ne peuvent que les imaginer. Il y a des choses que vous ne pouvez pas ne pas voir»

«Mais dans le football ? Avec un ballon à tes pieds, tu ne devrais ressentir que de la joie. Je suis né dribbleur. Cela fait partie de mes racines. C'est le don qui m'a fait passer des bidonvilles au Théâtre des Rêves. Je ne changerai jamais ma façon de jouer, car ce n'est pas un style, c'est moi. C'est une partie de moi. Une partie de notre histoire en tant que Brésiliens. Si vous regardez juste un clip de 10 secondes de moi, vous ne comprendrez pas. Rien de ce que je fais n'est une blague. Tout a un but. Avancer avec audace, faire peur à l'adversaire, créer des espaces, faire la différence pour mon équipe. Quand les gens demandent : 'quel est l'intérêt de votre style ? Quel message envoyez-vous ?' Mon frère, j'envoie un message à la maison.»

😍 😍

Modifié par LutherBlissett
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  • 4 mois plus tard...

Tant de messages pour me demander "mais que se passe-t-il chez les champions du Monde, ce peuple qu'on a sous-estimés mais qui est un vrai peuple de football, de passionnés, bien qu'un peu nazi ?" Eh bien soit, à la demande générale, on va faire un point. 

Vous vous souvenez de l'histoire de la Supercopa qui devait se jouer à Abu Dhabi mais qu'en fait comme Patronato s'est qualifié, flemme parce que c'est pas vendeur ? Bon, bah fallait organiser un truc. Et donc, c'était pas la Supercopa Argentina mais la SUPERCOPA INTERNACIONAL ! Ca en jette hein ? Et pour les équipes qualifiées pour ce trophée dont tout le monde rêve, on a décidé que ce serait le vainqueur du trophée des champions (Racing, qui avait gagné contre Boca dans cette incroyable finale qui ne s'était pas terminée parce que Boca avait fini à 6), contre le 2e de la table générale 2022, qui est Boca. Alors on aurait pu dire que c'était parce que Boca était champion, mais en même temps on a déjà fait un trophée des Champions (avec un non champion) pour ça, alors fallait innover.  Et donc dans ce match qui s'est déroulé devant une foule d'Argentins en délire (non) a vu une nouvelle fois le Racing l'emporter, 2-1 grâce notamment à un péno à la 97e. Un titre de plus au palmarès de l'Academia, dans l'indifférence générale, bravo à eux. 

La Supercopa Argentina elle, opposait donc Boca à Patronato, 2 champions donc mais comme le nom de Trophées des Champions étaient pris on a décidé que ce serait Supercopa même si Boca n'a pas remporté de Coupe, mais c'est pas facile aussi, on aimerait vous y voir vous :angry: Victoire 3-0 de Boca, GG à eux. 

La primera a repris fin janvier, on vient de jouer la 8e journée. Niveau format, une fois n'est pas coutume, on reprend le même format. Enfin presque. On reprend le dernier format utilisé, qui était le format du championnat au 2e semestre l'année passée, mais qui se joue au premier semestre cette année, quand on aura au 2e semestre une Copa de la Liga, qui gardera normalement le même format que celle jouée au premier semestre l'année passée. Tu suis ? 

Bref, là c'est le championnat normal, 28 équipes, 27 journées. Deux clubs sont descendus, Patronato (qui jouera la Libertadores :)) et Aldosivi. 2 clubs sont montés : Belgrano, club de Cordoba, et Instituto, club de euh... Cordoba.  2 clubs descendront, mais en fin d'année, en prenant en compte les différents tournois 2021, 2022 et les 2 de cette année. Pour l'instant, les clubs les plus menacés sont Platense, Sarmiento et surtout Arsenal, mais ça peut largement bouger. 

Après 8 journées donc, au presque tiers du championnat, River nouvellement coaché par Demichelis et qui joue désormais dans un Monumental refait et devant 83000 spectateurs, est en tête, avec comme toujours une grosse attaque mais une défense très perméable. C'est un peu le Tef Argentin, et c'est marrant, parce que River-TFC ce sera justement l'affiche de la finale de la Coupe du Monde des Clubs 2025.  Bref, River, avec 18pts, devance San Lorenzo, auteur d'un très bon début de saison, avec 16 points, et une tripotée de clubs à 14 points : Defensa, Racing, Lanus et les 2 clubs de Rosario, Newell's et Central. Au rayon des belles surprises, on retrouve le promu Instituto à la 9e place avec 13 points (avec notamment une victoire à la Bombonera au dernier match). Côté déceptions, le champion en titre Boca est 14e avec 11 points (à égalité avec le promu Belgrano, la honte), Independiente est 20e avec 8 points et l'Atlético Tucuman surtout est 27e avec 7 points. Colon ferme la marche avec 5 petits points. 

Le classement après 8 journées :
1 - River Plate - 18 pts
2 - San Lorenzo - 16 pts
3
- Defensa y Justicia - 14 pts
4 - Racing - 14 pts
5 - Lanus - 14 pts
6 - Newell's Old Boys - 14 pts
7 - Rosario Central - 14 pts
8 - Talleres - 13 pts
9 - Instituto - 13 pts
10 - Velez Sarsfield - 12 pts
11 - Huracan - 12 pts
12 - Godoy Cruz - 12 pts
13 - Argentinos Juniors - 11 pts
14 - Boca Juniors - 11 pts
15 - Belgrano - 11 pts
16 - Platense - 10 pts
17 - Barracas Central - 9 pts
18 - Banfield - 9 pts
19 - Sarmiento - 8 pts
20 - Independiente - 8 pts
21 - Tigre - 8 pts
22 - Arsenal - 8 pts
23 - Estudiantes - 8 pts
24 - Gimnasia - 8 pts
25 - Central Cordoba - 8 pts
26 - Union - 7 pts
27 - Atlético Tucuman - 7 pts
28 - Colon - 5 pts


Et pour compléter ce CR, on a désormais la liste complète des équipes jouant la Libertadores, et le tirage au sort des poules a eu lieu cette semaine :

Groupe A : Flamengo (BRA), Racing (ARG), Aucas (ECU), Ñublense (CHI)
Groupe B : Nacional (URU), Internacional (BRA), Metropolitanos (VEN), Independiente Medellin (COL). L'ordre logique serait évidemment de voir l'Internacional devant le Nacional et les Métropolitains, ça semble évident. 
Groupe C : Palmeiras (BRA), Barcelona (ECU), Bolivar (BOL), Cerro Porteño (PAR)
Groupe D : River Plate (ARG), Fluminense (BRA), The Strongest (BOL), Sporting Cristal (PER)
Groupe E : Independiente del Valle (ECU), Corinthians (BRA), Argentinos Juniors (ARG), Liverpool (URU)
Groupe F : Boca (ARG), Colo-Colo (CHI), Monagas (VEN), Deportivo Pereira (COL)
Groupe G : Athletico Paranaense (BRA), Libertad (PAR), Alianza Lima (L0L, euh pardon, PER) (coucou @Milky), Atlético Mineiro (BRA)
Groupe H : Olimpia (PAR), Atlético Nacional (COL), Melgar (PER), Patronato (ARG)

Peu de chances de voir une finale Liverpool-Barcelona malheureusement, on risque de retrouver encore des Brésiliens lutter pour le titre, avec pourquoi pas un River pour jouer les trouble-fêtes. Les intérêts des poules se situeront ailleurs : l'Alianza arrivera-t-elle a poursuivre son incroyable série de 29 matchs sans victoire ? Une équipe de D2 Argentine peut-elle faire mieux qu'un acte de présence dans une poule peu relevée ? Independiente del Valle est-elle capable de performer à cet échelon ? Les Bosteros seront-ils capables de perdre des matchs dans une poule de tocards ? Les Boliviens arriveront-ils à ramener des points en plaine ? Eléments de réponses au prochain épisode. 

 

Modifié par Flolynyk
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Je n'ai pas bien compris le format. 27 journée, ca veut donc dire qu'il n'y a qu'un match contre chaque équipe. Bizarre. C'est a cause de la transition ?

A l'époque, j'étais tombé dans ce championnat dans Football Manager(fin année 90), et le format était vraiment très très particulier.

Modifié par PatMan
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il y a une heure, PatMan a dit :

Je n'ai pas bien compris le format. 27 journée, ca veut donc dire qu'il n'y a qu'un match contre chaque équipe. Bizarre. C'est a cause de la transition ?

A l'époque, j'étais tombé dans ce championnat dans Football Manager(fin année 90), et le format était vraiment très très particulier.

Bizarre, c'est le mot qui revient le plus quand on parle de l'organisation du foot en Argentine :ninja: 

C'est bien un seul match contre chaque équipe, pour laisser la place à l'autre format au 2d semestre. Mais c'est pas le pire, en d2 il y avait cette année une poule unique de 37.

Il faut savoir que les formats changent très régulièrement et ne sont jamais cohérents. C'est aussi ce qui fait le charme de l'Argentine et de son football 

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Il est superbe le dernier but d'Alexis Sanchez en sélection face au Paraguay :ninja:

 

https://twitter.com/CHVNoticias/status/1640543115038654467?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1640543115038654467%7Ctwgr%5E98faacf45842bfe860c99d62ffdec669cba5a251%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.sofoot.com%2Fbreves%2Flimprobable-but-dalexis-sanchez-avec-le-chili

Modifié par Big_Bros
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