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Topic Histoire


Messages recommandés

question (facile) pour un yoda :

un 5 septembre à Saint-Germain,

Monsieur et Madame Hicks-Hivé ont un fils : comment il l'appellent ?

La réponse est dans le film-culte de yoda : 'le plus beau métier du monde', yoda ayant pour idole gérard depardieu .

pourquoi? :ninja:

je paris que le gagnant du boulet est parmis ces deux là :thumb:

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  • 11 mois plus tard...
sujet personnalités

Louis14 n'est pas le seul mégalo, il y a un autre qui avait fait ces deux prédictions:

- l'indépendance c'est la clochardisation

- au mieux houphouet boigny au pire sékou touré

.

laquelle de ces deux prédictions aura été le plus réalisée ?

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  • 3 semaines plus tard...

un vingt-huit avril, ces phrases ont été prononcées:

- ce soir je ne suis pas le premier ministre, et vous n'êtes pas le président de la République, nous sommes deux candidats, à égalité; vous me premettrez donc de vous appeller Monsieur Mitterrand.

- mais vous avez tout-à-fait raison Monsieur le premier ministre.

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un fait historique :

" Urbani André août 1943

Tout dabord expliquons ce quest le métier de pilote portuaire, à ceux qui ne connaîtraient rien du fonctionnement dun port. Depuis au moins le 19ème siècle, dès quun port a un peu dimportance, un port de commerce par exemple, les navires ne peuvent deux-mêmes entrer ou sortir du port, leur capitaine durant cette opération doit céder la barre à un employé spécialisé du port : le pilote portuaire, également appelé pilote maritime ou encore marin-pilote. Concrètement lorsquun bateau qui a un peu dimportance, par exemple une quinzaine dhommes à bord, veut rentrer dans les eaux dun port, il a obligation de sarrêter et dattendre larrivée dun petit bateau du port appelée pilotine. Pendant longtemps la ou les pilotines dun port étaient des bateaux de type barque, chaloupe ou canot. La toute fin du 19ème siècle vit lapparition des premières pilotines à moteur à la place des habituelles pilotines à voile ou à rames. Par la suite on vit larrivée de pilotines de type vedette ou à défaut remorqueur. Reprenons le cours de cette opération. La pilotine quitte le port avec deux hommes à bord : il y a tout dabord celui qui conduit cette pilotine, cest traditionnellement le rameur quon appelle aussi matelot ou canotier-lamaneur. Le deuxième homme à bord cest le passager du canot et cest ce dernier qui a le titre de marin-pilote. La pilotine se positionne contre le navire qui demande lautorisation dentrer, puis le marin-pilote monte dans ce gros bateau, et le canotier ramène tout seul la pilotine au port. Le marin-pilote, étant le seul à avoir le droit de manuvrer dans le port, prend les commandes du gros bateau et lamène dans le port à quai. Un marin-pilote est généralement un navigateur expérimenté, et évidemment il connaît bien le port où il uvre. Chaque port est différent ; chaque port a ses caractéristiques, ses limites, ses défauts de conception, etc Le pilote portuaire pouvant parfois être occupé ou en congé, un port a donc plusieurs pilotes. Le pilote portuaire conduit les navires qui veulent entrer dans le port et aussi les navires qui demandent lautorisation de sortir du port. Dans ce cas, lorsquun navire veut appareiller, une fois les amarres détachées, il est conduit hors du port par le marin-pilote. Quand il est suffisamment loin du port, le navire sarrête un court instant, il attend dêtre rejoint par une pilotine, lorsque celle-ci est côte à côte, le marin-pilote descend dans la pilotine, pilotine qui ramène le marin-pilote au port ; et à ce moment-là le capitaine du gros bateau peut enfin reprendre son poste de commande.

Le pilote portuaire et le canotier-lamaneur exercent des métiers qui ne sont pas sans risques. Les navires qui demandent à accoster se présentent à tout moment et par tous les temps : en pleine nuit, en plein brouillard, en pleine tempête, etc Les mouvements de sorties, eux aussi, sont parfois dangereux car certains navires réclament avec insistance lautorisation de quitter le port alors que les conditions sont loin dêtre les meilleures Quand on prend des risques, arrive desfois ce qui risquait darriver. Nous savons que beaucoup daccidents davion ont lieu au décollage ou à latterrissage, pour les bateaux cest un peu pareil et chaque port a à déplorer une liste daccidents.

Au milieu du 20ème siècle, la population de la ville dAlger est majoritairement dorigine européenne. Lesquels européens ne sont pas tous dorigines espagnole ou italienne. On a alors dans cette ville diverses communautés parmi lesquelles une communauté maltaise, une communauté alsacienne, une communauté corse, etc, etc Dans cette communauté corse on a la famille Urbani.

En novembre 1942 les marines de guerre américaine et britannique viennent sinstaller dans les ports de lAlgérie et notamment dans le port dAlger. Ces navires serviront aux débarquements alliés, en Provence été 1944 et en Italie courant 1943. Pendant presque toute lannée 1943 le port dAlger subit les attaques des forces armées du Reich nazi et pas seulement des attaques aériennes. Les bateaux alliés naviguant en Méditerranée ou stationnant dans le port dAlger subirent bombardements, torpilles et actions diverses dagents secrets. Ces diverses attaques firent de nombreux morts.

Lévénement le plus marquant de cette année 1943 fut lincendie du « Victory Ship » britannique le « Fort La Montée ». Ce navire britannique (construit au Canada) arrive devant Alger avec dans ses cales des centaines de tonnes de bombes, dont au moins une partie de ces bombes sont au TNT (trinitrotoluène) puissant explosif comme chacun sait. Une des cales est en feu ; et la cale voisine séparée par une simple cloison, est remplie dobus. Sous leffet de lincendie la température sélève fortement ; et lorsquune bombe est fortement chauffée elle risque fort dexploser. En plein milieu du port dAlger, le « Nador442 » contre-torpilleur britannique, avec à son bord plus de 150 hommes, vient se positionner à côté du « Fort La Montée » pour combattre cet incendie et tenter de le maîtriser le plus vite possible. La probabilité est forte que ces tonnes de bombes explosent en plein port dAlger, ce qui serait une explosion record qui affecterait la totalité du port causant la perte de nombreux bateaux et des centaines de morts.

Le courageux pilote portuaire André Urbani monte dans le bateau en feu pour léloigner du port, car si explosion (géante) il doit y avoir il vaut mieux quelle ait lieu loin du port plutôt que en plein milieu du port. Lespoir est que lincendie soit maîtrisé ou que si lexplosion du bateau devient inéluctable que les marins puissent séloigner à temps. Les deux bateaux, qui sont donc le « Fort La Montée » (bateau en feu qui risque dexploser) et le « Nador442 » (bateau qui suit de près le bateau en feu et tente de combattre lincendie), parviennent à sortir du port ; mais ce qui risquait darriver arrive et cest la grande explosion. Malgré la distance, lensemble du port subit le souffle et londe de choc et est brutalement secoué. Au moment de lexplosion il y avait à bord du gros bateau quatre hommes dont André Urbani et plus de 150 hommes à bord du « Nador442 ». Si le navire en feu était resté au milieu du port, le bilan aurait été catastrophique ; mais grâce à laction héroïque dAndré Urbani, le bilan nest que denviron 150 morts. André Urbani fut si grièvement blessé quil en décédera trois jours après. Saluons la mémoire dAndré Urbani 1906-1943 qui reçut la légion dhonneur, mais hélas à titre posthume.

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  • 2 semaines plus tard...

Sur forum de prof, je viens de lire une réaction à l'investiture de B. Obama, dans lequel il est dit qu'il s'agit d'un évènement historique. J'ai tendance à penser que l'investiture n'est pas un évènement historique comme la chute du mur de Berlin ou l'assassinat de Kennedy mais plutôt le prolongement de l'évènement. Car c'est bien le résultat de cette élection, le choix des américains qui est le seul fait historique. Mais une élection est un fait immatériel qui a besoin de prendre chair pour que le public se l'approprie. La cérémonie de l'investiture est cette "naissance au monde" du président Obama, une sorte de cérémonie magique qui par sa mise en scène, relève plus de la mystique religieuse que de la simple prise de fonction d'un élu.

Cette cérémonie n'est pas sans rappeler le sacre des rois de France durant laquelle le nouveau roi prétait serment de défendre l'Eglise et les faibles. Il recevait l'onction divine, remplacée dans le cas des présidents américains par l'onction du peuple acclamant son souverain comme les pairs de France et le peuple acclamaient leur roi.

Si j'osais je lancerais cette formule : "Le roi Bush est mort, Vive le roi Obama !" (ou un "Habemus papam" :diable: )

Modifié par Yoda
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Sur forum de prof, je viens de lire une réaction à l'investiture de B. Obama, dans lequel il est dit qu'il s'agit d'un évènement historique. J'ai tendance à penser que l'investiture n'est pas un évènement historique comme la chute du mur de Berlin ou l'assassinat de Kennedy mais plutôt le prolongement de l'évènement. Car c'est bien le résultat de cette élection, le choix des américains qui est le seul fait historique. Mais une élection est un fait immatériel qui a besoin de prendre chair pour que le public se l'approprie. La cérémonie de l'investiture est cette "naissance au monde" du président Obama, une sorte de cérémonie magique qui par sa mise en scène, relève plus de la mystique religieuse que de la simple prise de fonction d'un élu.

Je veux bien voir le post du mec qui a dit que l'évènement historique c'était l'investiture :diable:

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Sur forum de prof, je viens de lire une réaction à l'investiture de B. Obama, dans lequel il est dit qu'il s'agit d'un évènement historique. J'ai tendance à penser que l'investiture n'est pas un évènement historique comme la chute du mur de Berlin ou l'assassinat de Kennedy mais plutôt le prolongement de l'évènement. Car c'est bien le résultat de cette élection, le choix des américains qui est le seul fait historique. Mais une élection est un fait immatériel qui a besoin de prendre chair pour que le public se l'approprie. La cérémonie de l'investiture est cette "naissance au monde" du président Obama, une sorte de cérémonie magique qui par sa mise en scène, relève plus de la mystique religieuse que de la simple prise de fonction d'un élu.

Cette cérémonie n'est pas sans rappeler le sacre des rois de France durant laquelle le nouveau roi prétait serment de défendre l'Eglise et les faibles. Il recevait l'onction divine, remplacée dans le cas des présidents américains par l'onction du peuple acclamant son souverain comme les pairs de France et le peuple acclamaient leur roi.

Si j'osais je lancerais cette formule : "Le roi Bush est mort, Vive le roi Obama !" (ou un "Habemus papam" :diable: )

Je suis plutôt d'accord avec toi. Mais si tu reprends l'exemple des rois, n'est-ce pas le couronnement que l'on retient comme fait historique ? Et dans ce cas puisque tu compares ce couronnement avec l'investiture d'Obama, pourquoi ne retiendrait-on pas celle-ci comme un évènement historique ?

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Je suis plutôt d'accord avec toi. Mais si tu reprends l'exemple des rois, n'est-ce pas le couronnement que l'on retient comme fait historique ? Et dans ce cas puisque tu compares ce couronnement avec l'investiture d'Obama, pourquoi ne retiendrait-on pas celle-ci comme un évènement historique ?

Parce qu'on va pas retenir comme évènement historique joyeux la mort du précédent roi :diable:

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Je veux bien voir le post du mec qui a dit que l'évènement historique c'était l'investiture :unsure:

Il dit qu'il avait le sentiment "d'assister à un grand moment "historique" mais au delà de son sentiment il pose la question de ce qu'est un évènement historique, et de la perception que l'on peut avoir de cette investiture. Qui est l'acteur principal ? Obama ou l'investiture ?

C'est pour cette raison que l'idée que je me fais de "l'évènement" en ce qui concerne le nouveau président américain c'est l'élection et non l'investiture même si elle officialise le résultat des urnes.

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Il dit qu'il avait le sentiment "d'assister à un grand moment "historique" mais au delà de son sentiment il pose la question de ce qu'est un évènement historique, et de la perception que l'on peut avoir de cette investiture. Qui est l'acteur principal ? Obama ou l'investiture ?

C'est pour cette raison que l'idée que je me fais de "l'évènement" en ce qui concerne le nouveau président américain c'est l'élection et non l'investiture même si elle officialise le résultat des urnes.

'fin c'est un peu de la définition pour moi, l'évènement c'est Obama président, l'investiture (dans le sens cérémonie), en est la symbolique.

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Yoda combien de courants méthodologique il existe en histoire. Quelles différences il y a entre historicisme et historiographie? en deux mots... :unsure:

Pour moi l'historicisme, c'est un courant théorique de la discipline qui dit que les valeurs sont relatives à un contexte donné et donc que comprendre l'oeuvre d'un homme c'est le replacer dans son contexte historique et des croyances de l'époque. Après on a donné un autre sens à l'historicisme au sens négatif, ça signifie donner un sens à l'histoire, à la Hegel par ex.

C'est bon?

Modifié par Baker
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Je suis plutôt d'accord avec toi. Mais si tu reprends l'exemple des rois, n'est-ce pas le couronnement que l'on retient comme fait historique ? Et dans ce cas puisque tu compares ce couronnement avec l'investiture d'Obama, pourquoi ne retiendrait-on pas celle-ci comme un évènement historique ?

Je n'ai pas d'à priori mais dans le cas du sacre, le peuple n'intervient pas, donc la cérémonie ferait l'évènement conférant au roi ses nouveaux pouvoirs. Dans une démocratie, que doit-on retenir, l'élection ou l'entrée en fonction ? Même si'l'investiture peut être vécue comme un moment de communion formidable, comme un moment d'espérance, je me dis que ce que retiendront les livres d'histoire c'est le fait que le 44eme président des Etats-Unis fut Barack Obama, 1er président métis des Etats-Unis par la volonté de la majorité des citoyens américains.

Peut être que, tout simplement, l'un est indissociable de l'autre...

Yoda combien de courants méthodologique il existe en histoire. Quelles différences il y a entre historicisme et historiographie? en deux mots... :blush:

Pour moi l'historicisme, c'est un courant théorique de la discipline qui dit que les valeurs sont relatives à un contexte donné et donc que comprendre l'oeuvre d'un homme c'est le replacer dans son contexte historique et des croyances de l'époque. Après on a donné un autre sens à l'historicisme au sens négatif, ça signifie donner un sens à l'histoire, à la Hegel par ex.

C'est bon?

Mes cours de philo de l'histoire sont loins... :unsure:

Mais il est clair que faire de l'histoire c'est replacer un fait dans son contexte, avec impartialité. Donc, si je suis te suis, vu la ferveur, c'est bien l'investiture qui est le fait majeur ?

Modifié par Yoda
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Mais il est clair que faire de l'histoire c'est replacer un fait dans son contexte, avec impartialité. Donc, si je suis te suis, vu la ferveur, c'est bien l'investiture qui est le fait majeur ?

Je ne sais pas. Peut être que nous nous trompons que la ferveur va retomber aussi vite qu'elle s'est enflée dans quelques semaines à peine...

Mes cours de philo de l'histoire sont loins... :unsure:

Ah oui en fait vous séparez ces courants théoriques de la discipline historique en tant que telle. Je crois que c'est propre à cette discipline, dans la plupart des autres sciences sociales, pratiquer une de ces disciplines c'est théoriser. Je pense que rares sont les historiens qui acceptent la théorisation. En fait de ce que j'en sais.

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Je ne sais pas. Peut être que nous nous trompons que la ferveur va retomber aussi vite qu'elle s'est enflée dans quelques semaines à peine...

Ah oui en fait vous séparez ces courants théoriques de la discipline historique en tant que telle. Je crois que c'est propre à cette discipline, dans la plupart des autres sciences sociales, pratiquer une de ces disciplines c'est théoriser. Je pense que rares sont les historiens qui acceptent la théorisation. En fait de ce que j'en sais.

Je comprends pas ce que tu dis :blush:

Pour moi placer des évènements dans leur contexte c'est ce qu'il faut faire, il y a un courant qui s'oppose (ou qui nuance) à ça ? :unsure:

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Je comprends pas ce que tu dis :P

Pour moi placer des évènements dans leur contexte c'est ce qu'il faut faire, il y a un courant qui s'oppose (ou qui nuance) à ça ? :unsure:

Ben oui l'histoire qui ressemble à ce que ferait Hegel, donner un sens à l'histoire, comme s'il y avait une direction à l'Histoire, comme si par exemple, la situation au 18ème siècle ne pouvait aboutir qu'à la révolution français par exemple. Les historicistes réfuteront ce genre d'analyse. Mais ils ont été très contestés aussi. Mais je connais mal en fait. Je suis sûr de ce que viens de dire mais je peux pas aller beaucoup plus loin. :blush:

Modifié par Baker
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Ah oui en fait vous séparez ces courants théoriques de la discipline historique en tant que telle. Je crois que c'est propre à cette discipline, dans la plupart des autres sciences sociales, pratiquer une de ces disciplines c'est théoriser. Je pense que rares sont les historiens qui acceptent la théorisation. En fait de ce que j'en sais.

Cette question des courants de pensée en Histoire fait partie du bagage du candidat au CAPES ou à l'Agreg.

Durant les études universitaires, la connaissance de ces courants de pensées est enseignée. C'est primordial pour avoir le recul nécessaire sur l'oeuvre d'un historien, surtout chez ceux qui étudient les sociétés humaines (François Furet pour la Révolution par exemple). Leur perception de l'histoire des hommes peut être déformée par leurs sensibilités politiques. Pour avoir assister à des cours de certains anciens grands pontes de la fac d'histoire de Toulouse (dont R. Pech, ancien président de l'UTM) et pour être allé voir du coté de la fac de droit, j'ai bien vu que le traitement de la même période ou des mêmes faits peut sensiblement varier... :unsure: Le tout est d'en avoir conscience.

Nos programmes scolaires ne sont pas exempts d'orientations historiographiques (pour ne pas dire idéologiques).

Certains de mes camarades ont cette conscience, ce sentiment d'appartenance à tel ou tel courant.

Ma conception de l'histoire est moins politique ou idéologique. Je fais de l'histoire pour comprendre comment les hommes vivaient en un lieu donné et durant une période donnée. C'est la simple curiosité intellectuelle qui me guide. En cela je me sens proche d'une historien des sociétés provinciales d'Ancien Regime, Pierre Goubert, qui affirme la même chose que moi dans l'introduction de l'un de ses livres (enfin, c'est plutôt moi qui affirme la même chose que lui :blush: ).

Quant à vouloir donner un sens à l'histoire à tout prix, c'est problématique parce que cela voudrait dire que l'on explique l'histoire au prisme déformant de notre présent, de notre propre réalité. C'est vouloir donner à l'histoire une utilité sociale (non ?). Or les faits historiques n'ont de sens que si on les replace dans leur contexte. Et une adjonction de faits (les historiens rechignent à parler de causes) amenant à une révoltion (par exemple) ne produiraient pas forcement les mêmes effets dans un autre contexte. Il n'y a pas fatalité.

Modifié par Yoda
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Cette question des courants de pensée en Histoire fait partie du bagage du candidat au CAPES ou à l'Agreg.

Durant les études universitaires, la connaissance de ces courants de pensées est enseignée. C'est primordial pour avoir le recul nécessaire sur l'oeuvre d'un historien, surtout chez ceux qui étudient les sociétés humaines (François Furet pour la Révolution par exemple). Leur perception de l'histoire des hommes peut être déformée par leurs sensibilités politiques. Pour avoir assister à des cours de certains anciens grands pontes de la fac d'histoire de Toulouse (dont R. Pech, ancien président de l'UTM) et pour être allé voir du coté de la fac de droit, j'ai bien vu que le traitement de la même période ou des mêmes faits peut sensiblement varier... :unsure: Le tout est d'en avoir conscience.

Nos programmes scolaires ne sont pas exempts d'orientations historiographiques (pour ne pas dire idéologiques).

Certains de mes camarades ont cette conscience, ce sentiment d'appartenance à tel ou tel courant.

Ma conception de l'histoire est moins politique ou idéologique. Je fais de l'histoire pour comprendre comment les hommes vivaient en un lieu donné et durant une période donnée. C'est la simple curiosité intellectuelle qui me guide. En cela je me sens proche d'une historien des sociétés provinciales d'Ancien Regime, Pierre Goubert, qui affirme la même chose que moi dans l'introduction de l'un de ses livres (enfin, c'est plutôt moi qui affirme la même chose que lui).

Pourtant, ma 1ere vie d'étudiant m'a amenée à faire de l'histoire sociale. L'ai-je abordée en affirmant consciement ou inconsciemment l'appartenance à l'un des courants ? Je ne pense pas, et si cela a été le cas ce n'était pas volontaire.

merci pour ta réponse. A mon avis il est plutôt de s'intéresser d'abord aux objets proposées par l'histoire plutôt que de se décréter d'emblée de tel ou tel courant. Donc je pense que tu as raison mais pour ta thèse, peut être devras tu te positionner?

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