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Concours de témoignage


Invité

Messages recommandés

Bonjour,

le Monde propose une enquête sur les craintes de la fin du monde.

Je suggère que nous leur offrions un corpus de choix, en explicitant nos craintes.

les consignes du concours :

Essayez d'être crédible.

Donnez ici votre faux nom et votre témoignage.

Le gagnant, s'il y en a un, sera celui qui arrivera a être cité dans leur enquête pourrave.

http://petitlien.fr/671d

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Bonjour

je me nomme Paco R.

Je sais que le monde va disparaitre dans un ultime sursaut de décadence. Elle sera multiforme.

D'abord, des nuées de sauterelles s'abattront sur les champs vigoureux des mornes plaines, réduisant à néant la subistance de centaines de personnes dans le Larzac.

Puis viendra le temps mauvais, celui que le prophète Joel Collado a annoncé on ne sait plus quand mais on est sur qu'il l'a fait. Le désert sera balayé par la tempête, inondées de désir ses dunes gonfleront jusqu'à épuisement, s'évanouissant dans un râle aguicheur. Alors, la 3ème trompette sonnera, apportant avec elle le vin nouveau, dont le sang s'écoulera dans les forêts de corps infâmes de pulsions et de gorges sèches, excellentes à la plancha. Le nectar banané se mélangera au sang des pleutres.

S'écrouleront enfin les socles communs de connaissances dans un nuage de cendres que les volcans réveillés par la trompette souffleront de leur Van haleine fétide.

Hommes et animaux s'accoupleront, des astéroïdes tomberont en bruine légère sur les villes tentaculaires, les usines fumantes d'orgueil s'effriteront et petit patapon dans un fracas assourdissant.

Le feu se répandra dans les piscines gonflables, punissant cette jeunesse volage coupable d'avoir trop maté et pas assez nagé.

Le hardcore bercera la dernière nuit de nos oreilles violées par tant de bruit.

Et baroque deviendra roi.

Adieu.

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Tu voulais dire pleurotes, non?

je partage les post de Gatsby et Ratisseur

Une fin de cycle sans aucun doute qui surviendra de toute façon. Un cycle étrange, où un club est ressorti du fond du trou avec des gamins et 3 "vieux", ces mêmes jeunes qui ont du devenir des cadres alors qu'ils n'étaient que des gosses par faute d'un encadrement expérimenté en nombre suffisant sur le terrain. Le tout avec un staff qui depuis trop de mois est trop gentil ou trop dépassé par de grands ados émerveillés par leurs rêves mais incapables de les assumer plus de 3 matches consécutivement.

Le TFC s'est relevé comme il a pu ( Merci au pendant Sadran, au passage ) et puis la mayonnaise que l'on voyait prendre ( merci Elmander, merci Gignac ) s'est délitée.

2 pas en avant, 3 pas en arrière, voici une drôle de chorégraphie qui pousse le public hors du stade et, je le crains, la confiance hors du vestiaire. La venue d'un joueur réputé et de grande expérience comme Zebina aurait pu être un superbe moyen de repartir de l'avant, mais il est à redouter que l'on ait oublié d'acheter les pièces de rechange pour l'aider à tenir 3 matches d'affilée. Au final, on s'en remet à Didot et à ce brave Pantxi .... c'est un peu court.

Des départs, il y en aura et il en faudra sans doute, y compris pour financer la venue de quelques cadres et de ces jeunes recrues aux qualités inattendues que le TFC arrive à trouver, tels Ahamada, Abdennour ou Aurier, bref pour créer sans doute plus d'équilibre entre l'expérience et la fougue et espérer trouver ( enfin ) ainsi un vrai fond de jeu. Enfin, si l'effectif devient suffisant pour parer à quelques blessures ou suspensions sans être obligé de bricoler un peu n'importe quoi dans l'urgence.

MAIS, divergence, je pense que Casanova fera sans aucun doute les frais de l'évolution car il faut bien créer un choc, pour qu'il y ait un "avant" et surtout un "après" qui ramène rapidement le public, même méfiant, parce que le club ne tiendra pas longtemps à ce rythme.

Pour autant, il ne faut pas tout jeter par dessus bord. Le navire ne coule pas, il a toutes les capacités sportives pour rester à minima dans les 10 premiers et une situation financière (encore ) saine.

Mais le rêve, où est il ? on voudrait croire qu'il existe un peu dans le vestiaire et sur la pelouse, de la première minute jusqu'au coup de sifflet final, mais actuellement, j'ai de plus en plus de doutes.

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Bonjour

je me nomme Paco R.

Je sais que le monde va disparaitre dans un ultime sursaut de décadence. Elle sera multiforme.

D'abord, des nuées de sauterelles s'abattront sur les champs vigoureux des mornes plaines, réduisant à néant la subistance de centaines de personnes dans le Larzac.

Puis viendra le temps mauvais, celui que le prophète Joel Collado a annoncé on ne sait plus quand mais on est sur qu'il l'a fait. Le désert sera balayé par la tempête, inondées de désir ses dunes gonfleront jusqu'à épuisement, s'évanouissant dans un râle aguicheur. Alors, la 3ème trompette sonnera, apportant avec elle le vin nouveau, dont le sang s'écoulera dans les forêts de corps infâmes de pulsions et de gorges sèches, excellentes à la plancha. Le nectar banané se mélangera au sang des pleutres.

S'écrouleront enfin les socles communs de connaissances dans un nuage de cendres que les volcans réveillés par la trompette souffleront de leur Van haleine fétide.

Hommes et animaux s'accoupleront, des astéroïdes tomberont en bruine légère sur les villes tentaculaires, les usines fumantes d'orgueil s'effriteront et petit patapon dans un fracas assourdissant.

Le feu se répandra dans les piscines gonflables, punissant cette jeunesse volage coupable d'avoir trop maté et pas assez nagé.

Le hardcore bercera la dernière nuit de nos oreilles violées par tant de bruit.

Et baroque deviendra roi.

Adieu.

après une nuit de réflexion et quelques corrections de fautes de frappe, je suis assez fier de ce texte. C'est ma meilleure contribution au forum. :love:

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Bonjour, je m'appelle Cussonay Simon, j'habite à Tussorel dans l'Eure.

Je pense que cette date du 21 décembre est avant tout métaphorique. Les prévisions pluriséculaires des Mayas ne prévoyaient pas les évolutions majeures en termes de technologie, d'économie et de société. Ils semblent aujourd'hui cependant que le monde soit au bord du gouffre, et qu'il veuille faire un grand pas en avant.

En effet, la crise économique liée aux divers conflits qui émaillent la planète (Proche-Orient, Syrie, UMP...) tend à prouver que nous sommes sur une fin de cycle. Il est évident que le système banquaire mis en place par les Illuminatis va s'effondrer, laissant place à une joyeuse anarchie où le partage et l'entraide seront la règle.

La fin de ce monde des banques et de l'argent sera-t-elle une mauvaise nouvelle? Je ne cois pas. Sera-t-elle le 21 décembre? Alors peut-être pas pile, pile le 21, moi le 22 ben je suis en week-end donc on peut le faire le 24, juste avant noël, comme le tsunami en 2004, pour nous culpabiliser un peu quand on reprendra du chapon. Plus sérieusement, c'est pour bientôt, bourgeois, dépensez votre argent avant, après il ne vaudra plus rien.

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Bonjour, je m'appelle Cussonay Simon, j'habite à Tussorel dans l'Eure.

Je pense que cette date du 21 décembre est avant tout métaphorique. Les prévisions pluriséculaires des Mayas ne prévoyaient pas les évolutions majeures en termes de technologie, d'économie et de société. Ils semblent aujourd'hui cependant que le monde soit au bord du gouffre, et qu'il veuille faire un grand pas en avant.

En effet, la crise économique liée aux divers conflits qui émaillent la planète (Proche-Orient, Syrie, UMP...) tend à prouver que nous sommes sur une fin de cycle. Il est évident que le système banquaire mis en place par les Illuminatis va s'effondrer, laissant place à une joyeuse anarchie où le partage et l'entraide seront la règle.

La fin de ce monde des banques et de l'argent sera-t-elle une mauvaise nouvelle? Je ne cois pas. Sera-t-elle le 21 décembre? Alors peut-être pas pile, pile le 21, moi le 22 ben je suis en week-end donc on peut le faire le 24, juste avant noël, comme le tsunami en 2004, pour nous culpabiliser un peu quand on reprendra du chapon. Plus sérieusement, c'est pour bientôt, bourgeois, dépensez votre argent avant, après il ne vaudra plus rien.

Toi aussimon, tu crois à la décadence de notre société ? Ca me rassure.

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Un doute m'étreint. Et pas seulement de banlieue.

Et si ce n'était pas la société qui était décadente et le monde qui vacillait. Et pas la branche sur laquelle je suis assis s'il lui plait parce que bon je suis bien là haut.

Et si c'était plutôt nous qui nous noyions dans notre décrépitude si cruelle au bretons, dans notre incapacité à faire face à notre temporalité, cette ressource non renouvelable qui nous file entre les doigts et que nous dépensons bêtement en ninjayant et en lolant dans des conversations futiles.

Et si c'était nous qui coulions sous le poids de notre contingence, de ce grand trou sans fond où nous avons seulement émergé quelques décennies, le temps de faire les andouilles avec ou sans conviction grâce au regroupement pour partie hasardeux de quelques atomes, ces trucs minuscules avec plein de vide dedans et dont le comportement s'apparente à celui d'un ivrogne essayant de sauter à cloche pied tout en tenant son oreille gauche avec sa main droite et sa narine droite avec sa main gauche.

Et si cette fin du monde n'était qu'une invention de quadras bedonnant, de quincas et mayas ventripotents. Et pas seulement les fesses de la serveuse dans un retour fugace et médicalisé de leur vigueur adolescente.

Et si plutôt que de vouloir en terminer avec ce monde pour ne pas avoir à partir seul pendant qu'il continue son aventure dans l'espace intersiropdérable, nous nous mettions a le regarder chaque matin sous un jour nouveau, à regarder chaque aube comme un commencement, à l'oublier chaque jour pour mieux le redécouvrir le lendemain.

Et si je fermais ma gueule.

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Un doute m'étreint. Et pas seulement de banlieue.

Et si ce n'était pas la société qui était décadente et le monde qui vacillait. Et pas la branche sur laquelle je suis assis s'il lui plait parce que bon je suis bien là haut.

Et si c'était plutôt nous qui nous noyions dans notre décrépitude si cruelle au bretons, dans notre incapacité à faire face à notre temporalité, cette ressource non renouvelable qui nous file entre les doigts et que nous dépensons bêtement en ninjayant et en lolant dans des conversations futiles.

Et si c'était nous qui coulions sous le poids de notre contingence, de ce grand trou sans fond où nous avons seulement émergé quelques décennies, le temps de faire les andouilles avec ou sans conviction grâce au regroupement pour partie hasardeux de quelques atomes, ces trucs minuscules avec plein de vide dedans et dont le comportement s'apparente à celui d'un ivrogne essayant de sauter à cloche pied tout en tenant son oreille gauche avec sa main droite et sa narine droite avec sa main gauche.

Et si cette fin du monde n'était qu'une invention de quadras bedonnant, de quincas et mayas ventripotents. Et pas seulement les fesses de la serveuse dans un retour fugace et médicalisé de leur vigueur adolescente.

Et si plutôt que de vouloir en terminer avec ce monde pour ne pas avoir à partir seul pendant qu'il continue son aventure dans l'espace intersiropdérable, nous nous mettions a le regarder chaque matin sous un jour nouveau, à regarder chaque aube comme un commencement, à l'oublier chaque jour pour mieux le redécouvrir le lendemain.

Et si je fermais ma gueule.

la muse t'habite ? (et non pas l'inverse)

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