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Paroles De Chansons Tristes...


will_n°8

Messages recommandés

Georges Brassens

Les Passantes

Paroles: Antoine Pol. Musique: Jean Bertola

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Je veux dédier ce poème

A toutes les femmes qu'on aime

Pendant quelques instants secrets

A celles qu'on connait à peine

Qu'un destin différent entraîne

Et qu'on ne retrouve jamais

A celle qu'on voit apparaître

Une seconde à sa fenêtre

Et qui, preste, s'évanouit

Mais dont la svelte silhouette

Est si gracieuse et fluette

Qu'on en demeure épanoui

A la compagne de voyage

Dont les yeux, charmant paysage

Font paraître court le chemin

Qu'on est seul, peut-être, à comprendre

Et qu'on laisse pourtant descendre

Sans avoir effleuré sa main

A la fine et souple valseuse

Qui vous sembla triste et nerveuse

Par une nuit de carnaval

Qui voulu rester inconnue

Et qui n'est jamais revenue

Tournoyer dans un autre bal

A celles qui sont déjà prises

Et qui, vivant des heures grises

Près d'un être trop différent

Vous ont, inutile folie,

Laissé voir la mélancolie

D'un avenir désespérant

Chères images aperçues

Espérances d'un jour déçues

Vous serez dans l'oubli demain

Pour peu que le bonheur survienne

Il est rare qu'on se souvienne

Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie

On songe avec un peu d'envie

A tous ces bonheurs entrevus

Aux baisers qu'on n'osa pas prendre

Aux cœurs qui doivent vous attendre

Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude

Tout en peuplant sa solitude

Des fantômes du souvenir

On pleure les lêvres absentes

De toutes ces belles passantes

Que l'on n'a pas su retenir

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Where Did You Sleep Last Night?--NIRVANA

Where Did You Sleep Last Night?

Où As-Tu Dormi La Nuit Dernière?

My girl, my girl, don't lie to me

Ma chérie, ma chérie, ne me mens pas

Tell me where did you sleep last night

Dis moi où tu as dormi la nuit dernière

In the pines, in the pines

Dans les pins, dans les pins

Where the sun don't ever shine

Où le soleil ne brille jamais

I would shiver the whole night through

J'ai frissoné toute la nuit

My girl, my girl, where will you go?

Ma chérie, ma chérie, où va tu aller?

I'm going where the cold wind blows

Je vais où le vent froid souffle

The husband, was a hard working man

Le mari était un bourru de travail

Just about a mile from here

Seulement à quelques miles d'ici

His head was found in a driving wheel

Sa tête a été trouvée dans un volant

But his body never was found

Mais son corps n'a jamais été trouvé

My girl, my girl, don't lie to me

Tell me where did you sleep last night

Shiver for me

Frissons pour moi

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Artist: Kent

Song: Stay With Me

Album: Hagnesta Hill

I feel like everybody said I would feel

It's over now, so kill the lights

I need what everybody said I would need

I'm tied uptight by your china voice

That always broke when I made you sad

Stay with me stay

Don't leave in this way

Stay with me stay

I'll do whatever you say

I do what everybody said I would do

It's over now, so kill the lights

I go where everybody said I would go

Like a weeping child, were you the only one

That made it feel right being me

Stay with me stay

Don't leave in this way

Stay with me stay

I'll do whatever you say

And like today awaits tomorrow

And like tomorrow needs today

I need your simple words to follow

I'll do whatever you say

Stay with me stay

Don't leave in this way

Stay with me stay

I'll do whatever you say

Stay with me stay

Si vous avez besoin de traduction... faites-le savoir

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Connais pas. Tu crois que ça vaut le coup que je l'achète ?  :)

<{POST_SNAPBACK}>

Acheter je sais pas :)

Sinon en fait ça vient d'un album en hommage à Brassens "les oiseaux de passage" avec des reprises faites par des groupes différents (Noir dés, Yann Tiersen, Bénabar, Miossec, Subway etc...)

certains sont assez space, d'autres sont quasiment mieux que l'originale pour moi, bref ça s'écoute :P

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Jacques Brel

Ne me quitte pas

Paroles et Musique: Jacques Brel 1959

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Ne me quitte pas

Il faut oublier

Tout peut s'oublier

Qui s'enfuit déjà

Oublier le temps

Des malentendus

Et le temps perdu

A savoir comment

Oublier ces heures

Qui tuaient parfois

A coups de pourquoi

Le cur du bonheur

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Moi je t'offrirai

Des perles de pluie

Venues de pays

Où il ne pleut pas

Je creuserai la terre

Jusqu'après ma mort

Pour couvrir ton corps

D'or et de lumière

Je ferai un domaine

Où l'amour sera roi

Où l'amour sera loi

Où tu seras reine

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Je t'inventerai

Des mots insensés

Que tu comprendras

Je te parlerai

De ces amants-là

Qui ont vu deux fois

Leurs curs s'embraser

Je te raconterai

L'histoire de ce roi

Mort de n'avoir pas

Pu te rencontrer

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

On a vu souvent

Rejaillir le feu

D'un ancien volcan

Qu'on croyait trop vieux

Il est paraît-il

Des terres brûlées

Donnant plus de blé

Qu'un meilleur avril

Et quand vient le soir

Pour qu'un ciel flamboie

Le rouge et le noir

Ne s'épousent-ils pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Je ne vais plus pleurer

Je ne vais plus parler

Je me cacherai là

A te regarder

Danser et sourire

Et à t'écouter

Chanter et puis rire

Laisse-moi devenir

L'ombre de ton ombre

L'ombre de ta main

L'ombre de ton chien

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas

Ne me quitte pas.

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Sacha Distel :ninja:

L'incendie à Rio

Paroles: Maurice Tézé. Musique: Gérard Gustin 1966

© 1966 éditions musicales Prosadis

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En pleine nuit une sirène

Appelle au feu tous les pompiers

Et tout Rio qui se réveille

Voit brûler l'usin' de café

Il n'y a pas de temps à perdre

Sinon tout l'quartier va brûler

Oui mais voilà

Pendant c'temps là à la caserne

On entends les pompiers crier :

Qu'est-c'qu'on a fait des tuyaux ?

Des lances et d'la grande échelle

Qu'est-c'qu'on a fait des tuyaux?

Pas d'panique il nous les faut

Mais l'incendie là-bas fait rage

Et le ciel est noir de fumée

Et tous les gens dans les étages

Se dis'nt : "Mais que font les pompiers ?"

Il n'y a pas de temps à perdre

Sinon tout l'quartier va brûler

Oui mais voilà

Pendant c'temps là à la caserne

On entends les pompiers crier :

Qu'est-c'qu'on a fait des tuyaux ?

Des lances et d'la grande échelle

Qu'est-c'qu'on a fait des tuyaux?

Pas d'panique il nous les faut

Au p'tit matin on le devine

Tout le quartier avait brûlé

Il ne restait que des ruines

Sur des centain's de mètr's carrés !

Quand tout à coup dans le jour blême

On vit accourir un pompier

Qui s'écria : "Je viens d'la part du capitaine

Vous dir' de n'pas vous énerver"

On a r'trouvé les tuyaux

Les lances et la grande échelle

Mais on est en panne d'auto

Et on cherch' la manivelle

La la la la la la la

La la la la la la la la

la la la la la la la

La la la la la la la

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Damien SAEZ - Montéé là-haut

Le ciel ne sera plus jamais

Aussi noir quil naît aujourdhui

Comme un soleil ensorcelé

Tes yeux se perdent dans mes nuits

On nétait pas du même monde

Mais quest-ce que ça fait maintenant

Puisque les anges et les colombes

Se sont enfuis avec le vent

Depuis que tes montée là-haut

Les anges nont jamais été plus beaux

Depuis que tes montée là-haut

Ici moi je me sens toujours de trop

Paraît que tétais une princesse

Moi je nen ai jamais connue

Juste des larmes et des détresses

Et ma chanson un peu perdue

Si un jour tu veux redescendre

Sache que mon cur est ouvert

Et quil saigne à nen plus comprendre

Où est leden où est lenfer

Depuis que tes montée là-haut

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Son texte c'est un peu toujours la même chose, y'a pas de solution, c'est la merde etc etc... même Brel qui reste pour moi le chanteur le plus déprimant de l'histoire y laissait toujours quelque chose de gai :huh: du noir comme ça à part Saez je ne vois guère que Lalanne qui en ait fait :snog:

J'aime pas non plus son ptit coté rebelle "ouais moi j'suis un gros rebelle nique la société" mais je signe chez universal parce que pour la thune bah c'est mieux hein.

Y'avait aussi une interview où il disait qu'il faisait du "U2" en musique avec une arrogance ultime :shock:

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Parmi les nombreuses chansons des Cranberries qui ont pour thème l'enfance maltraitée, j'ai choisi "War Child" ... j'en ai une autre qui est bien déprimante, je vous la mettrai peut-être après...

WAR CHILD - The Cranberries

Who will save the war child baby

Who controls the keys

The web we weave is thick and sordid

Fine by me

At times of war

We're all the losers

There's no victory

We'll shoot to kill, and kill your lover

Fine by me

War Child

Victim of political pride

Plant the seed, territorial greed

Mind, the war child.

We should mind, the war child

I spent last winter in New York

And came upon a man

He was sleeping on the streets and homeless

He said, "I fought in Vietnam"

Beneath his shirt he wore the mark

He bore the mark of pride

A two-inch deep incision carved

Into his side

War Child

Victim of political pride

Plant the seed, territorial Greed

Mind, the war child

We should mind, the war child

Whose the loser now

Whose the loser now

We're all the losers now

We're all the losers now

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Son texte c'est un peu toujours la même chose, y'a pas de solution, c'est la merde etc etc... même Brel qui reste pour moi le chanteur le plus déprimant de l'histoire y laissait toujours quelque chose de gai :huh: du noir comme ça à part Saez je ne vois guère que Lalanne qui en ait fait :snog:

J'aime pas non plus son ptit coté rebelle "ouais moi j'suis un gros rebelle nique la société" mais je signe chez universal parce que pour la thune bah c'est mieux hein.

Y'avait aussi une interview où il disait qu'il faisait du "U2" en musique avec une arrogance ultime :shock:

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J'vois même pas qui c'est Saez mais j'vous crois sur parole Ah&#33; ah&#33;

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saez, a part se plaindre je vois pas ce qu'il fait...

cela dit, quelques uns de ces titres sont bons voir très bons...

pour les chansons tristes il y a "holocaust" de placebo et "hyper chondriac music" de muse... désolé je n'ai pas les paroles...

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st petersbourg de saez est vriament tres belle mais me fait enormement penser a Amsterdam du grand Jacques... :)  :diable:  :lol:  :D

<{POST_SNAPBACK}>

Mouais, y a de la marge quand même. :thumb:

Amsterdam de Brel, c'est une des rares chansons qui me file des frissons.

Saez, niveau frisson, c'est bof...

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on s'est mal compris will...

je sais bien que rare sont les artistes a arriver a la chaussette du grand Jacques...

en plus je suis loin d'apprécier Saez... Je disais qu'au niveau de la mélodie au piabo, ça ressemble aux themes de Brel et que le sujet est tres proche d'Amsterdam (bravo a saez qui a pris soin de changer de ville...), je disais aussi que c'est une des rares chansons de saez que j'apprecie...

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Léo Ferré - Avec le temps

Avec le temps...

avec le temps, va, tout s'en va

on oublie le visage et l'on oublie la voix

le cur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller

chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

avec le temps...

avec le temps, va, tout s'en va

l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie

l'autre qu'on devinait au détour d'un regard

entre les mots, entre les lignes et sous le fard

d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit

avec le temps tout s'évanouit

avec le temps...

avec le temps, va, tout s'en va

mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules

à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort

le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule

avec le temps...

avec le temps, va, tout s'en va

l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien

l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux

pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous

devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens

avec le temps, va, tout va bien

avec le temps...

avec le temps, va, tout s'en va

on oublie les passions et l'on oublie les voix

qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens

ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

avec le temps...

avec le temps, va, tout s'en va

et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu

et l'on se sent glacé dans un lit de hasard

et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard

et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment

avec le temps on n'aime plus

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Léo Ferré - La memoire et la mer

La marée, je l'ai dans le cur

Qui me remonte comme un signe

Je meurs de ma petite sur, de mon enfance et de mon cygne

Un bateau, ça dépend comment

On l'arrime au port de justesse

Il pleure de mon firmament

Des années lumières et j'en laisse

Je suis le fantôme jersey

Celui qui vient les soirs de frime

Te lancer la brume en baiser

Et te ramasser dans ses rimes

Comme le trémail de juillet

Où luisait le loup solitaire

Celui que je voyais briller

Aux doigts de sable de la terre

Rappelle-toi ce chien de mer

Que nous libérions sur parole

Et qui gueule dans le désert

Des goémons de nécropole

Je suis sûr que la vie est là

Avec ses poumons de flanelle

Quand il pleure de ces temps là

Le froid tout gris qui nous appelle

Je me souviens des soirs là-bas

Et des sprints gagnés sur l'écume

Cette bave des chevaux ras

Au raz des rocs qui se consument

Ö l'ange des plaisirs perdus

Ö rumeurs d'une autre habitude

Mes désirs dès lors ne sont plus

Qu'un chagrin de ma solitude

Et le diable des soirs conquis

Avec ses pâleurs de rescousse

Et le squale des paradis

Dans le milieu mouillé de mousse

Reviens fille verte des fjords

Reviens violon des violonades

Dans le port fanfarent les cors

Pour le retour des camarades

Ö parfum rare des salants

Dans le poivre feu des gerçures

Quand j'allais, géométrisant,

Mon âme au creux de ta blessure

Dans le désordre de ton cul

Poissé dans des draps d'aube fine

Je voyais un vitrail de plus,

Et toi fille verte, mon spleen

Les coquillages figurant

Sous les sunlights cassés liquides

Jouent de la castagnette tans

Qu'on dirait l'Espagne livide

Dieux de granits, ayez pitié

De leur vocation de parure

Quand le couteau vient s'immiscer

Dans leur castagnette figure

Et je voyais ce qu'on pressent

Quand on pressent l'entrevoyure

Entre les persiennes du sang

Et que les globules figurent

Une mathématique bleue,

Sur cette mer jamais étale

D'où me remonte peu à peu

Cette mémoire des étoiles

Cette rumeur qui vient de là

Sous l'arc copain où je m'aveugle

Ces mains qui me font du fla-fla

Ces mains ruminantes qui meuglent

Cette rumeur me suit longtemps

Comme un mendiant sous l'anathème

Comme l'ombre qui perd son temps

À dessiner mon théorème

Et sous mon maquillage roux

S'en vient battre comme une porte

Cette rumeur qui va debout

Dans la rue, aux musiques mortes

C'est fini, la mer, c'est fini

Sur la plage, le sable bêle

Comme des moutons d'infini...

Quand la mer bergère m'appelle

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