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Equipe de France


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il y a 8 minutes, dondiego a dit :

 Il participe trop au jeu pour être un buteur. Ces 22 buts en Liga sans tirer les penaltys est l’arbre qui cache la forêt. 

Ah d'accord. Et ses 400 (QUATRE CENT) buts en carrière c'est un concours de circonstance aussi ?

Et Giroud il décroche jamais lui non plus pour servir de point d'appui à 35m des buts ? 

Ah merde, je me suis fait Dondieguer :(

 

Modifié par GG
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Il y a 14 heures, NicoPaviot a dit :

Son jeu ne se marie pas forcément bien avec tous les autres types de jeu...

Enfin, bon on verra bien et je serais le premier content que ca marche. Mais pour moi, on est en plein dans le syndrôme de l'équipe belle sur le papier...

Pas faux. J'ai même beaucoup de mal à identifier la tronche que ça peut avoir... 

Le déclin de Giroud a sûrement précipité la décision (il fait plus son âge que Benzema, ne joue pas, ses dernières prestations en EDF ne sont pas inoubliables). Et comme c'est une pièce essentielle du système DD (qui a quand même inventé le concept d'avant-centre milieu défensif :bowdown:), ça pose inévitablement des questions. DD a essayé Martial, qui ne s'est pas non plus imposé (et WBY est au mieux un joker)). Le retour de Benzema ressemble donc à une solution par défaut mais ça reste une décision courageuse, je trouve. 

Parce que pour un manager, c'est rare (et très compliqué) de remettre en cause une idée directrice qui a fait ses preuves (d'ailleurs, Casanova a essayé et on a vu le résultat :ph34r:).

Mais il va lui falloir trouver "l'équilibre" et "l'animation" qui conviennent à ce retour -parce que Benzema, c'est pas qu'un retour, c'est un titulaire- et ça va effectivement pas être simple. En attendant, ça donne du peps à cette EDF et rien que pour ça, c'est bien. 

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il y a une heure, chubee a dit :

Giroud est plus un tueur devant le but, plus instinct de buteur que benzema qui va plus jouer , revenir dans coeur du jeu etc

Je te rejoins dans le profil de ces 2 joueurs. Benzema est plus mobile, il a cette qualité technique pour descendre relativement bas, toucher la gonfle plusieurs fois, dribbler et a un sens de la passe et du collectif top niveau. il aurait fait un bon 10 à l'ancienne. C'est un serial buteur, depuis ses débuts à Lyon. Cette année ou depuis plusieurs mois, je trouve qu'il a progressé dans le dernier geste, il est plus "tueur" pour reprendre tes mots. Que ce soit des pieds ou de la tête. Puis il a un vrai leadership depuis le départ de CR7 du Réal.

J'aime beaucoup le style de Giroud, dans un style bien différent évidemment, i participe au jeu à sa façon, plus dans les remises ou point d'appuis. Il libère pas mal d'espaces pour ses coéquipiers et permet un jeu sur les ailes fait de centres. Les défenseurs doivent le détester. Mais il est sur le déclin et s'il n'est pas au top physiquement, il devient vite limité.

C'est ça mon analyse!

 

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Il y a 5 heures, vince82 a dit :

Je te rejoins dans le profil de ces 2 joueurs. Benzema est plus mobile, il a cette qualité technique pour descendre relativement bas, toucher la gonfle plusieurs fois, dribbler et a un sens de la passe et du collectif top niveau. il aurait fait un bon 10 à l'ancienne. C'est un serial buteur, depuis ses débuts à Lyon. Cette année ou depuis plusieurs mois, je trouve qu'il a progressé dans le dernier geste, il est plus "tueur" pour reprendre tes mots. Que ce soit des pieds ou de la tête. Puis il a un vrai leadership depuis le départ de CR7 du Réal.

J'aime beaucoup le style de Giroud, dans un style bien différent évidemment, i participe au jeu à sa façon, plus dans les remises ou point d'appuis. Il libère pas mal d'espaces pour ses coéquipiers et permet un jeu sur les ailes fait de centres. Les défenseurs doivent le détester. Mais il est sur le déclin et s'il n'est pas au top physiquement, il devient vite limité.

C'est ça mon analyse!

 

Ben oui, des styles à Benzema on a deja, Giroud apporte autre chose dans le 11

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Il y a 2 heures, chubee a dit :

Ben oui, des styles à Benzema on a deja, Giroud apporte autre chose dans le 11

Benzema mérite sa sélection a l'heure actuelle, le niveau qu'affiche Giroud va en déclinant. 

A voir comment DD va articuler tout ça

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Un truc que je n'ai pas suivi. Avant le covid, les compétition majeures étaient les années paires. Mais l'euro 2020 a été reporté en 2021 (d'ailleurs, je n'avais pas tant remarqué la chose, c'est juste quand ils ont commencé à parler de liste, que je me suis dit que c'était bizarre en année impaire :ninja:).

Et pour la suite ? on reprend le rythme  Coupe du monde 2022, euro 2024, etc... ?

Modifié par PatMan
  • Bave 1
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il y a 5 minutes, PatMan a dit :

Un truc que je n'ai pas suivi. Avant le covid, les compétition majeures étaient les années paires. Mais l'euro 2020 a été reporté en 2021 (d'ailleurs, je n'avais pas tant remarqué la chose, c'est juste quand ils ont commencé à parler de liste, que je me suis dit que c'était bizarre en année impaire :ninja:).

Et pour la suite ? on reprend le rythme  Coupe du monde 2022, euro 2024, etc... ?

Probablement.

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il y a une heure, PatMan a dit :

Un truc que je n'ai pas suivi. Avant le covid, les compétition majeures étaient les années paires. Mais l'euro 2020 a été reporté en 2021 (d'ailleurs, je n'avais pas tant remarqué la chose, c'est juste quand ils ont commencé à parler de liste, que je me suis dit que c'était bizarre en année impaire :ninja:).

Et pour la suite ? on reprend le rythme  Coupe du monde 2022, euro 2024, etc... ?

oui et même chose pour les JO (il n'a jamais été question de les décaler aux années impaires de manière récurrente)

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Entretien exclusif Karim Benzema : « Je me considérais toujours comme un Bleu »

Karim Benzema, l'attaquant du Real Madrid, rappelé en équipe de France pour l'Euro, n'a jamais perdu espoir pendant ses presque six ans d'absence de la sélection. Il éprouve un bonheur profond au moment de la retrouver.

 
Karim Benzema est heureux de retrouver l'équipe de France. (A. Martin/L'Équipe)
 
Karim Benzema est heureux de retrouver l'équipe de France. (A. Martin/L'Équipe)
Hugo Guillemet mis à jour le 24 mai 2021 à 23h36
 
 

Son retour en équipe de France a créé l'événement, mardi dernier, et l'engouement est à peine retombé. Une semaine après avoir ressenti « un immense sentiment de joie », Karim Benzema a choisi L'Équipe pour confier ses émotions et sa fierté de retrouver les Bleus. En transit chez lui, à Lyon, pour deux jours, l'avant-centre du Real Madrid (33 ans) a laissé sa famille pendant près de deux heures et n'a pas compté, ni le temps ni les sourires, au moment de raconter l'un des plus grands retours de la décennie, le sien. Il a insisté pour parler « foot, foot, foot », car c'est ce qu'il aime le plus, tout en profitant de l'entrevue pour dire tout le bien qu'il pense de ses coéquipiers et de l'équipe de France, qu'il retrouve demain à Clairefontaine pour commencer la préparation de l'Euro (11 juin-11 juillet). Triste en 2016, heureux en 2018 : il espère maintenant soulever un trophée, avec eux, en 2021.

 
 

Son retour en équipe de France : « Avec Deschamps, on s'est vus et au bout de trois minutes tout était redevenu comme avant »

« Mardi dernier, pour la première fois depuis un an et demi, la France n'a pas parlé du Covid...
Et c'est une très bonne nouvelle ! (Sourire.) C'est marrant parce qu'on m'a beaucoup dit ça. Mardi, c'était un jour particulier. Avec de l'espoir. Ça montre que mon retour était attendu par tout le monde, toutes générations confondues. Et moi j'étais très, très heureux. C'était la fête chez moi.

Comment avez-vous vécu l'annonce de la liste de Didier Deschamps ?
J'étais à la maison à Madrid. Mais depuis le matin, je recevais plein de messages ! Tout le monde attendait 20 h 20 (rires). La rumeur avait gonflé, c'était l'événement de la journée. Et moi j'attendais comme tout le monde, devant la télé, et avec tous mes proches au téléphone, ma mère, mon père...

Et là, votre nom est apparu.
Je ne vais pas vous mentir, c'est allé super vite. Ça a été un très gros sentiment de joie et de fierté. Très vite j'ai repensé à tous ces moments où je n'avais jamais lâché. C'était un petit choc, ça faisait longtemps ! Au fond de moi il y avait une énorme joie. J'ai fait un petit câlin à ma fille et après, tout de suite, tout le monde m'a appelé.

Vous vous y attendiez un petit peu...
Je vais dire ni oui, ni non. J'avais espoir, oui. J'en ai toujours eu, car je ne baisse jamais les bras, mais là encore plus. Je me suis toujours tenu prêt. Là, c'était pour une grosse compétition, j'étais très attentif, surtout au vu de ma saison avec le Real Madrid (sourire).

« À aucun moment, Deschamps m'a dit : "Tu seras à l'Euro" »


L'espoir venait surtout du fait que vous vous étiez enfin parlé, avec le sélectionneur...
Il l'a expliqué lui-même, on s'est parlé, c'est clair. On a beaucoup discuté et on s'est dit beaucoup de choses. Des choses qu'on avait à se dire depuis un bon bout de temps. C'était une bonne explication, avec des mots importants. Aujourd'hui, je suis à nouveau sélectionné en équipe de France, donc c'est que la discussion s'est bien passée...

C'était une explication par téléphone, ou physique ?
Non, en face. On s'est vus. C'était vraiment un moment tranquille. On ne s'était plus vus depuis ma dernière sélection, en 2015... Ça nous a fait du bien de discuter, d'échanger et de voir qu'on avait beaucoup de choses à se dire. Je me suis toujours bien entendu avec lui et, au bout de trois minutes, tout était redevenu comme avant. Alors que ça faisait plus de cinq ans qu'on ne s'était pas croisés.

Vous a-t-il dit lors de cette rencontre qu'il vous prendrait pour l'Euro ?
À aucun moment. Jamais. On a parlé de beaucoup de choses, c'était une longue discussion entre hommes, qui restera entre nous. On s'est dit beaucoup, beaucoup de choses. On n'a pas parlé que football, on a parlé de tout : de la vie, la famille... Mais à aucun moment il ne m'a dit : "Tu seras à l'Euro". La seule chose que je me suis dit après cette discussion, c'est qu'on avait fait un grand pas ensemble, et que c'était positif. Je me suis dit qu'il fallait que je continue à bosser dur, sans baisser les bras, en me fixant des objectifs toujours plus élevés. Et après, on voit ce qu'il se passe.

Sa période hors de l'équipe de France : « Ça ne voulait pas entrer dans ma tête »

Vous aviez le numéro 10, vous revenez avec le numéro 19. C'est une manière de montrer que vous réintégrez les Bleus avec humilité ?
L'humilité, il faut tout le temps l'avoir, maillot ou pas maillot, débutant ou ancien, grand joueur ou petit joueur, toujours ! Ça fait partie de moi. Oui, j'avais un numéro avant, mais des joueurs sont venus et ont eu ce numéro-là. Je ne me sentais pas de revenir et de dire "donne-moi ton numéro", non surtout pas. Ça ne m'intéresse pas de faire ça. Je prends ce qu'il y a. Et puis le 19, c'est celui de mes débuts à Lyon. Et de toute façon, ça fait 10 + 9. Donc voilà, les deux numéros que j'aime en un seul ! (rires) Honnêtement, je suis tellement content de revenir en équipe de France qu'un numéro de maillot, ce n'est rien du tout.

Comment avez-vous vécu ces presque six années d'absence ?
C'était difficile, surtout au début. Après, je me suis vite dit que c'était un obstacle qui faisait partie de ma carrière. C'était difficile car, à chaque rassemblement international, 25 joueurs sur 26 partaient en sélection. Et moi je m'entraînais avec la réserve, avec les jeunes. Mais je ne pouvais pas baisser les bras. Ça ne voulait pas entrer dans ma tête, je savais que ça allait tourner. Je réfléchis toujours de cette manière. C'est dans ces moments-là que je suis devenu encore plus fort mentalement, physiquement. Je me suis mis à en faire plus que les autres.

Pendant toute cette période, vous avez laissé sur vos réseaux sociaux "joueur de l'équipe de France"... 
Mais pourquoi je l'aurais enlevé ? Ce n'est pas parce que je n'étais pas appelé en sélection de l'équipe de France que je n'étais plus un joueur de l'équipe de France. Je me considérais toujours comme un Bleu, parce que je pouvais être sélectionné, donc je n'allais quand même pas prendre ma retraite ! Je savais que sur le terrain, je pouvais apporter. Donc c'était impossible pour moi de renoncer.

« J'ai travaillé encore plus à des moments où tout le monde me disait : "Allez arrête c'est mort" »

 

 
 

Est-ce que certains de vos proches l'ont fait ?
Bien sûr. Mais moi, j'ai toujours gardé espoir. J'ai beaucoup appris à prendre sur moi pendant ces années, ça a été dur, mais j'ai toujours conservé l'objectif, un petit quelque chose. Je restais supporter pendant les grandes compétitions, j'aime trop le football, et je me sentais encore faire partie de l'équipe de France. J'ai été triste pour eux en 2016, et content et même fier après la victoire en 2018, même si je n'y étais pas.

On vous sent heureux comme à une première sélection.
C'est un peu différent. Je suis surtout fier par rapport au fait que je n'ai jamais lâché prise, et que j'ai travaillé encore plus à des moments où tout le monde me disait : "Allez arrête c'est mort, tranquille..." Mais non ! Faut continuer ! Et un jour, peut-être... (sourire) Le premier match contre le pays de Galles (premier match de préparation des Bleus, le 2 juin à Nice), ça va me faire bizarre, un truc particulier d'enfiler le maillot bleu, d'entendre l'hymne... Mais j'ai de l'expérience, je vais gérer. Ça sera surtout de la joie, et j'ai juste hâte de montrer ce que je sais faire sur le terrain. Avec cette équipe qu'ils ont...

L'équipe que "vous" avez ! Vous y êtes aussi désormais.
(Rires.) Oui, l'équipe qu'on a. C'est vrai j'y suis. C'est le très haut niveau. Ça joue vite, technique. Il va falloir que je m'intègre au milieu de tous ces talents.

Sa place dans le groupe France : « Je ne viens pas pour faire de l'ombre à untel »

Pensez-vous être bien accueilli par ce groupe, mercredi à Clairefontaine ?
Je pense, oui (sourire). J'ai la chance de jouer avec Raphaël Varane à Madrid et il m'a dit que tout le monde m'attendait, que tout le monde était content. Je n'ai aucune appréhension sur mon intégration, je suis sûr que ça va super bien se passer.

Même avec Olivier Giroud ?
Bien sûr. Olive, je l'ai vu lors du match face à Chelsea (en demi-finales de la Ligue des champions, 1-1, 0-2, le 27 avril et le 5 mai). On a parlé, tranquille. Il m'a félicité pour mon but. C'était bon esprit, c'était cool. J'ai déjà joué avec lui, là ça va être pareil qu'avant.

Quelle sera votre place sur le terrain ?
J'ai beaucoup suivi les Bleus, j'ai regardé tous leurs matches. Donc je sais très bien comment ça joue et je pense que ça sera très facile. Je vais essayer de faire ce que je fais à Madrid : donner quand il faut donner, bouger quand il faut bouger. Orchestrer, donner de la vitesse, du mouvement, jouer en une touche... Ce que réclame le jeu, en fait.

Mais là, ce ne sera plus Vinicius ou Mariano, ce sera Griezmann et Mbappé...
C'est différent, ce ne sont pas les mêmes joueurs, mais je m'adapte à tout le monde. Le foot, c'est de l'adaptation. Il faut analyser les caractéristiques de chaque joueur et s'adapter. Mbappé a un rôle différent de Griezmann, qui a un rôle différent que Giroud, que Dembélé, que Coman... Tout le monde est différent, c'est ça la richesse. Moi, je vois le foot comme une globalité. J'analyse tout, et une fois sur le terrain j'essaie de m'adapter, et d'inventer.

« Le groupe équipe de France est dans une forme de continuité. Je suis content de pouvoir apporter une touche supplémentaire à cette force. »

 

 
 

Antoine Griezmann et Kylian Mbappé prenaient la lumière avant votre retour, ne craignez-vous pas de leur faire de l'ombre ?
(Il coupe.) Moi, je ne viens pas en équipe de France pour faire de l'ombre à untel ou pour prendre la place à quiconque. Non, non. Ils ont déjà gagné ! Ils savent ce que c'est. Moi, je viens juste amener ce que je sais faire. J'arrive avec mes qualités, c'est tout, je sais ce que je peux apporter.

Et quelle sera votre place dans le groupe ? Toujours celle d'un leader, ou celle d'un nouveau ?
Ça ne changera pas du Real Madrid, où je suis un leader technique sur le terrain. S'il faut être à l'écoute, parler, donner des conseils, toujours dans le but d'aider, je le ferai. Comme je le fais au Real, c'est venu avec l'expérience. Il n'y a aucun souci pour moi. Je ne sais pas si on peut dire que je serai un leader, ou un nouveau, ou un nouveau leader (rires). Appelez ça comme vous voulez. J'arrive juste en essayant de ramener en bleu ce que je fais à Madrid.

Craignez-vous que si la France fait un mauvais Euro, ce soit la faute de Karim Benzema ?
Non, je ne pense pas à ça. Je ne suis pas du tout dans cet état d'esprit. Je ne m'imagine aucun scénario, ça ne sert à rien. Regardez l'équipe qu'il y a ! Vice-championne d'Europe, championne du monde. Pourquoi parler d'éventuelle défaite ? Ça ne sert à rien. On y va avec beaucoup de confiance, et pour montrer qu'on est champions du monde. Je vais en équipe de France pour prendre du plaisir, et pour gagner. Point final.

L'objectif, c'est soulever le trophée de l'Euro ?
Oui, car je veux gagner un trophée avec l'équipe de France. Après, attention, tout le monde peut dire : "C'est un rêve de gagner l'Euro". Mais la question est comment faire pour le gagner ? Et moi je réponds qu'avec l'effectif qu'on a, on peut le gagner. Si on est concentrés, et qu'on joue bien... Le groupe équipe de France est dans une forme de continuité. Je suis content de pouvoir apporter une petite touche supplémentaire à cette force qui est déjà là.

« Aujourd'hui, je fais partie des athlètes. Je mange bien, je dors bien, et je travaille beaucoup plus qu'avant »

 

 
 

En quoi le Karim Benzema des Bleus de 2021 sera-t-il différent de celui de 2015 ?
Je n'ai pas le même corps qu'avant, tout simplement. Physiquement, ce n'est plus la même chose. Là, aujourd'hui, on peut dire que je fais partie des athlètes. Je mange bien, je dors bien, et je travaille beaucoup plus qu'avant. Je sais aussi ce qu'il faut faire pour récupérer plus vite, pour ne pas être fatigué. Donc forcément, je suis plus fort, je saute plus haut de la tête. Je suis un vrai professionnel et j'ai tout mis en place pour continuer le plus longtemps possible.

On a l'impression que vous devenez meilleur, même à 33 ans...
Mais je travaille beaucoup ! Je travaille énormément. Je fais beaucoup de cardio, déjà, je n'arrête jamais de courir. Même sur mes jours libres, je continue de travailler. Et au final, j'aime ça. Avant, je n'aimais pas trop. Par exemple, quand j'avais des courbatures, je me reposais. Alors qu'aujourd'hui, même avec des courbatures, je continue, et puis après ça passe. J'y prends beaucoup de plaisir.

Vous aviez un rêve à vos débuts à Lyon, gagner le Ballon d'Or. Ce rêve existe-t-il toujours ?
Bien sûr. Le Ballon d'Or, c'est un trophée qui vient récompenser du travail acharné depuis tout petit. C'est comme une concrétisation.

Et si vous aviez le choix entre gagner l'Euro ou le Ballon d'Or ?
Eh ben l'Euro. Et le Ballon d'Or (rires). L'un va avec l'autre.

Il y a aussi Mbappé qui en rêve en équipe de France...
Mais pas seulement ! Tout le monde en rêve, chaque joueur. Je ne me sens pas en compétition avec un autre joueur. Je pense d'abord collectivement, à comment faire pour que mon équipe gagne. Et en faisant ça, les récompenses individuelles viennent naturellement.

Le Real Madrid, Lyon : « Je ne vois pas Zidane partir »

Comment avez-vous vécu cette saison sans titre au Real, où vous avez souvent porté un collectif défaillant ?
Je ne suis pas d'accord sur le collectif. Parce que regardez bien : on a eu 60 blessés ! À aucun moment, le Real Madrid n'a joué avec son équipe type. Tout le monde a eu le Covid, même "Zizou"... Ça a été une saison compliquée. Mais malgré ça, on est allés en demi-finales de la Ligue des champions, on a fait un beau parcours, et on a lutté jusqu'à la dernière journée en Liga. On pouvait tout gagner et on a tout perdu, c'est comme ça c'est le foot. Je suis déçu, mais je suis content de participer à l'Euro parce que j'ai encore espoir de remporter un trophée cette saison.

Quel a été le poids de Zinédine Zidane pendant ces années d'absence en équipe de France ?
Zizou, avec moi, a toujours été sincère. Proche et très sincère. Quand ça va, il me le dit, mais quand ça ne va pas, il me le dit aussi ! Toujours, aux entraînements, en match, il ne passe pas par quatre chemins. C'est pour ça que je le respecte beaucoup, il est toujours très direct avec moi. Ça me donne beaucoup de confiance sur le terrain. C'est mon entraîneur, mais il est comme mon grand frère. Il m'a toujours soutenu, que je sois bien ou pas, et il m'a fait constamment progresser, chaque année.

Son avenir au club est flou, cela vous inquiète-t-il ?
Jusqu'à présent, il est entraîneur du Real non ? Je ne le vois pas partir. Il ne va pas partir, vous verrez. S'il part, il part... Mais pour l'instant, je ne vois pas le Real sans Zidane.

« L'OL a perdu trop de points contre des petites équipes et dans des moments clés »

 

Vous êtes arrivé à 71 buts de Ligue des champions cette saison, le même total que Raul, la légende madrilène.
En 2005, quand j'ai marqué mon premier but dans cette compétition avec l'OL, Raul était encore premier du classement et j'avais dit à mes proches que j'allais le rattraper. Ils avaient bien rigolé à l'époque (sourire). La Ligue des champions a toujours été spéciale, différente pour moi. Même avant de la jouer, quand je regardais à la télé. Elle a quelque chose de magique. Mais je ne joue pas cette compétition pour les buts ! Je la joue à chaque fois pour la gagner. J'ai eu quatre fois cette chance (en 2014, 2016, 2017 et 2018). Mais les buts, je ne cours pas après. En plus, ce qui est bien dans ce total, c'est qu'il n'y a pas un seul penalty.

Continuez-vous à suivre l'Olympique Lyonnais ?
Bien sûr, je regarde leurs matches dès que je peux, quand je ne joue pas en même temps. Parfois j'ai Bernard Lacombe au téléphone, ou le président Jean-Michel Aulas par message. Toute ma famille et mes amis sont ici. Ils ont fait une bonne saison mais ils ont perdu trop de points contre des petites équipes et dans des moments clés. C'est à ces moments-là que leur non-qualification pour la Ligue des champions s'est jouée. Je suis déçu pour eux. J'espère qu'ils iront gagner la Ligue Europa.

Du coup, le retour à Lyon n'est pas pour tout de suite ?
(Rires.) Vu là où je joue aujourd'hui, et là où je place mes objectifs... À Lyon, j'aimerais que ce que j'ai déjà fait là-bas reste éternellement. Pour l'instant, revenir, non. Pas pour le moment. Je joue au Real Madrid, voilà, c'est différent.

Mercredi, vous serez à Clairefontaine. Pour une fois, on imagine que vous êtes content de ne pas partir en vacances ?
Je suis heureux, le plus heureux, je me répète. Muy feliz ! Je vous la fais même en espagnol (rires). Je m'en fous des vacances ! Le foot est trop important pour moi. En fait, le foot, ce sont mes vacances car, même quand je suis en vacances, je joue. Donc là, ce sont les meilleures vacances pour moi (sourire). »

 

https://www.lequipe.fr/Football/Article/Entretien-exclusif-karim-benzema-je-me-considerais-toujours-comme-un-bleu/1255660?access_token=QrC9qHg4OzH-e4zNM66e-qXCok46tItiEIpVqf6OfHk5yBwWLTs5g-WcmQQb6MvSLoxuctdPAE2aArr920dLbA4FzdiOihvRkLK4_bkDe2VIsu7SqzYRUsTEyYWyV7soH6zSMvJnCm_dW0xmp_-n0x1W3jnldG5Uq-E4sXV8765zk5QSq5q5RpGm9Ewi7YT_6ec2hOHijrXOARvr8Nq-4lpH9krzJnicVQntdk45_XlojrgwCUC_fpkXK22Ug0oq&message

 

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Le 29/05/2021 à 23:44, marco a dit :

12km, 10 ballons récupérés.

Spierings a les mêmes stats hein -_-

Sur 30 matchs :ninaj:

Plus sérieusement, attention à la pression : Kanté, Benzema qui revient...on sera plus que jamais grandissimes favoris, et ça, l'EDF n'aime pas...

 

 

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il y a 41 minutes, Asha31 a dit :

Spierings a les mêmes stats hein -_-

Sur 30 matchs :ninaj:

Plus sérieusement, attention à la pression : Kanté, Benzema qui revient...on sera plus que jamais grandissimes favoris, et ça, l'EDF n'aime pas...

 

 

Certains joueurs qui disent publiquement qu’on a la meilleure équipe du monde.... je pense que les conditions sont là pour un retour sur terre 😀

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