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Presse 2020/2021


Modérateur

Messages recommandés

il y a 19 minutes, Gollum a dit :

Hum... Là tu me scotches vraiment (bon, j'ai déjà confondu Moreira et Koné, donc... Mais Brecht et Adli, quand même :wacko:).

Le centre est effectué du droit, c'est un signe assez brechtien mas bon, à vérifier... 

On parle peut être pas de la meme chose, je pensais  à l espèce de tacle glissé/ centre au sol de Adli sur lequel le défenseur touche la balle de la main, enfin il me semble que c est Adli mais je peux mal me souvenir, il faut que je revois la vidéo

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il y a 27 minutes, jerome69 a dit :

On parle peut être pas de la meme chose, je pensais  à l espèce de tacle glissé/ centre au sol de Adli sur lequel le défenseur touche la balle de la main, enfin il me semble que c est Adli mais je peux mal me souvenir, il faut que je revois la vidéo

je causais du but, pour ma part puisque la dépêche dit qu'il n'est pas impliqué... Après, je l'ai trouvé assez maladroit -comme lors de ses dernières sorties- mais il est tellement actif que ça finit toujours par payer, avec lui.

C'est d'ailleurs presque rassurant car lui et Machado, que je trouvais si brillants en octobre, me semblent un peu en dedans (tandis que VdB monte en puissance à chaque sortie). Ça veut dire qu'on a de la marge. 

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il y a 47 minutes, jerome69 a dit :

On parle peut être pas de la meme chose, je pensais  à l espèce de tacle glissé/ centre au sol de Adli sur lequel le défenseur touche la balle de la main, enfin il me semble que c est Adli mais je peux mal me souvenir, il faut que je revois la vidéo

C'est Bibiche et pas Adli

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il y a 3 minutes, jerome69 a dit :

décidément la tablette c est pas top pour voir les matchs :grin:, vue la position j ai cru Adli ds le feu de l'action, autant pour moi.

Il me semble que c'est Adli qui fait le relais avec Brecht sur l'action, à revoir sur tablette où ailleurs :popcorn:

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il y a 42 minutes, Footballeur82 a dit :

Il me semble que c'est Adli qui fait le relais avec Brecht sur l'action, à revoir sur tablette où ailleurs :popcorn:

Je vais écrire à Comolli pour que chaque joueur ait un maillot de couleur différente...

Mais pas du violet, bien sûr, inutile de réactiver Feindupino :ninaj:.

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https://www.ladepeche.fr/2020/12/19/tfc-pas-de-hic-face-au-hac-s'il vous plaît-9267132.php

Toulouse FC : pas de hic face au HAC, s'il vous plaît (désolé c'est du Desprez...)

Le Père Noël pourrait être violet cette année. Autrement dit : être en avance de quelques jours sur l’île du Ramier… Si les choses tournent bien tout à l’heure (victoire garonnaise et nul ou défaite francilienne), Toulouse sera en effet sur le podium pour la première fois depuis l’ouverture du bal l’avant-dernier week-end d’août. C’est arithmétique : 26+3 = 29 points dans la besace téféciste, 28+1 = 29 aussi du côté du Paris FC mais nanti d’un goal-average moindre (+7 vs +9).

C’est peut-être du football fiction, n’empêche que le scénario a dû effleurer les protégés de Patrice Garande – "même si le classement nous intéressera surtout en mai ; mais oui, c’est la vérité, on y prête attention". Des Toulousains qui ont déjà raté l’occasion de se hisser dans le trio de tête à deux reprises : le jour du fameux TFC-VA (4-5, 10eJ ; 7 novembre), le match d’après à Beauvais contre Chambly (1-1, 11eJ ; samedi 21). Les coéquipiers de Gabrielsen reçoivent qui plus est des Normands pas franchement fringants (6 journées sans succès) tandis que dans le même temps le PFC de René Girard se déplace à Clermont où le voyage est souvent, on osera, volcanique !

Bref, la tendance comme diraient nos amis du rugby est clairement à l’avantage du Tef. Reste à transformer… l’essai. "Ce ne sera pas simple, annonce d’emblée l’entraîneur toulousain. Le Havre est un adversaire qui, depuis quelque temps, a mis en place un système et une animation davantage pour ne pas perdre que pour gagner. Pour se rassurer. On va avoir en face de nous un bloc très bas et un jeu de transition efficace ; nous savons à quoi nous attendre."

Qui s’y frotte…

On appelle aussi cela la tactique du hérisson : faire le dos rond avant de piquer. "De toute façon, balaie le coach, si on veut s’installer durablement dans cette partie haute, voire grappiller quelques rangs, on se doit d’assumer. On ne s’est pas donné comme objectif d’être sur le podium à la trêve, mais notre ambition demeure de remporter chaque rencontre." Ce qui revient au même, en somme. "Il faut être capables de tirer profit de nos expériences ; l’épisode valenciennois, poursuit ’’PG’’, aura été un élément déclencheur. Depuis, il y a encore plus dans nos attitudes l’envie d’imposer notre jeu, être actifs, aller vers l’avant."

Une semaine, deux records

La preuve en chiffres : avec 25 tirs, l’opposition de styles face à l’EA Guingamp (2-2, il y a quinze jours) a été le match le plus prolifique, côté Violets, de ces 13 dernières saisons. Quand le 3-0 ramené de Châteauroux samedi passé matérialise le score le plus large à l’extérieur du Téfécé depuis quatre ans – et encore, c’était en Coupe de France.

Tiens, Alexandre Bonnet

C’est sûrement pour cela que Bonnet, sans jeu de mots, veut faire porter le chapeau au Toulouse FC : "Nous ne sommes qu’outsiders." à 34 ans, le fin gaucher passé par le club de la Ville rose (2005-2009) sait assurément ce que signifie inverser la pression. Alors que son équipe n’a plus goûté aux joies de la victoire depuis un mois et demi (1-0 le 02/11 vs Pau). Et a même pris une trempe, entretemps, à Sochaux (0-4, 12eJ). Ce qui entraîna une drôle de sortie du technicien havrais Paul Le Guen : "On a été nuls, nuls et nuls du début jusqu’à la fin."

Au fait, la dernière visite du HAC au Stadium s’était soldée par un succès du TFC 2-1, arraché en fin de match, un lendemain de 15-Août, en 2008. Gignac, futur pichichi, avait trompé à la 87e l’ami Revault, un autre ex’, inscrivant le 1er de ses 24 buts. Encore un signe : et si le Père Noël était violet cette année…

(et le reste aussi c'est du Desprez...)

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Il y avait le 7 novembre et le 4-5 face à Valenciennes, il y aura désormais le 19 décembre et le 4-3 devant Le Havre. Une fois par mois, en cette fin d’année civile, le Stadium devient le théâtre – non pas encore des rêves, n’allons pas trop vite en besogne – de rencontres de ouf. Comme disent les jeunes. Qui, justement, se sont retrouvés en plein cœur de la joyeuse intrigue, ce samedi après-midi – « un match bizarre » qualifiera l’entraîneur Patrice Garande.

A lire aussi : Ligue 2 : le TFC enchaîne une nouvelle victoire 4-3 face au Havre dans un match fou

À commencer, ainsi, par Amine Adli qui nous ravit de sortie en sortie et qui, en même temps à chaque passage devant les médias, prend de l’assurance :  « On n’a pas su tuer la partie, mais le scénario nous est favorable à l’arrivée. Tant mieux. » « Ce genre de final est toujours plus facile à supporter lorsque tu gagnes » renchérit, sourire en coin, le coach des Violets.

Les records tombent

Adli, donc, délicieux passeur pour la réalisation la plus rapide du Toulouse FC depuis septembre 2018 et l’ouverture du score de Gradel à Guingamp (2e itou) ; puis (a)droit buteur du 3-1. Là aussi, l’arrêt au stand stats s’impose : le Téfécé n’avait plus inscrit 3 buts lors d’une première mi-temps depuis plus de 11 ans. C’était précisément le 22 mars 2009 et une raclée infligée au Paris-SG (3-0 mt, 4-1 au final).
Stadium infernal, en somme.

A lire aussi : Les notes des joueurs du TFC : Adli-Healey, c'est de la dynamite

Sauf qu’entretemps, si vous suivez, les Normands ont recollé. Alain Casanova le répétait à l’envi : un match n’est jamais terminé tant que 3 buts d’écart ne sont pas matérialisés au tableau d’affichage. « Pas faux, répond en substance Garande. Car à 0-2 je n’étais pas tranquille. Et Le Havre a su profiter de 10 minutes de flottement… »

A lire aussi : TFC : la ferveur des supporters pour accueillir les joueurs au Stadium avant la rencontre face au Havre

Touché, le TFC va même tanguer après le repos qui ne le sera pas vraiment. C’est un HAC métamorphosé qui se présente sur la pelouse du Petit-Wembley. « Non-non, assure Paul Le Guen, je n’ai pas haussé le ton. J’ai parlé tranquillement. Et on a, contrairement à la période initiale, parfaitement débuté les débats. En mettant beaucoup d’intensité. Résultat : nous avons réduit la marque puis sommes parvenus à égaliser, le tout avec force courage, talent également et réussite, il faut le reconnaître. »

Talon… d’Achille

Un missile et un talon plus loin, le métier était à nouveau sur l’ouvrage pour la jeune troupe du capitaine Amian, au relais de Gabrielsen, blessé. « Ce que j’ai aimé, se félicite ’’PG’’, j’insiste peut-être mais c’est l’état d’esprit. Les garçons ont lutté jusqu’au bout. » Et de façon heureuse mais pas illogique, été récompensés par le gain des 3 points sur un penalty qui fait couler pas mal d’encre.

A lire aussi : Patrice Garande (TFC) : "Les mecs ne lâchent rien"

« L’arbitre s’est trompé. C’est une erreur manifeste. On peut regarder les images ensemble si vous voulez… »  Tout en retenue, Le Guen ne décolérait pas au coup de sifflet final. Patrice Garande, lui, n’avait pas revu l’action mais nous signalait le trou dans la chaussette de son joueur. Même avec plusieurs ralentis, au chaud devant son ordinateur, difficile de se faire une opinion ferme et définitive…

Peu importe. L’essentiel est ailleurs : dans les chiffres qui, eux, sont implacables. Comme envisagé, le TFC s’est bel et bien offert la 3e place à une journée de la trêve (à Pau, mardi 20h). Après l’avoir manquée à deux reprises. Évidemment la remontée est encore un mirage, mais le chemin passe par là…

La fiche technique

Stadium, huis-clos sanitaire.
MT : 3-1.
Arbitrage de M. Arnaud BAERT, assisté de MM. Larhant et Coniglio  /
Temps additionnel : 9‘(1+8).
Pour le TFC : Healey (2, 12), Adli (31), Spierings (90+8 sp).
Pour le HAC : Bonnet (19), Meras (49), Alioui (83).
> TOULOUSE FOOTBALL-CLUB  :
M. Dupé  –  Amian Adou (cap.69),  B. Diakité,  Ruben Gabrielsen (cap./Rouault, 69)  –  Spierings  –  St. Moreira,  Dejaegere (Manu Koné, 68),  van den Boomen,  D. Machado  –  A. Adli (Antiste, 68)  –  Healey (V. Bayo, 87)./
Entraîneur : 
Patrice GARANDE. 
Avertissements : sur le banc/Huriez (57, contestation arbitrale), Amian (60, tacle sur la cheville de Thiaré), Healey (80, dégage le ballon après qu’une faute – à tort – a été sifflée contre lui).
> LE HAVRE ATHLETIC-CLUB  :
M. Gorgelin  –  Gibaud (W. Coulibaly, mt),  Mayembo,  Ersoy,  Meras  –  R. Basque,  Lekhal (cap.),  Mbemba (Al. Bonnet, 10)  –  Cornette (Alioui, mt),  Abdelli,  Thiaré (Bazile, 75)./
Entraîneur : 
Paul LE GUEN.
Avertissements : Gibaud (29, coup de pied sur le genou droit de Healey), Basque (56, tacle par-derrière sur Dejaegere), Meras (90+5, contact avec Antiste = péno) ; Exclusion : sur le banc/Hequet (90+6, contestation sur le penalty accordé au Tef).
Note du match : 15/20  ;  Hommes du match : ADLI et HEALEY.

 

 

Il y avait le 7 novembre et le 4-5 face à Valenciennes, il y aura désormais le 19 décembre et le 4-3 devant Le Havre. Une fois par mois, en cette fin d’année civile, le Stadium devient le théâtre – non pas encore des rêves, n’allons pas trop vite en besogne – de rencontres de ouf. Comme disent les jeunes. Qui, justement, se sont retrouvés en plein cœur de la joyeuse intrigue, ce samedi après-midi – « un match bizarre » qualifiera l’entraîneur Patrice Garande.

A lire aussi : Ligue 2 : le TFC enchaîne une nouvelle victoire 4-3 face au Havre dans un match fou

À commencer, ainsi, par Amine Adli qui nous ravit de sortie en sortie et qui, en même temps à chaque passage devant les médias, prend de l’assurance :  « On n’a pas su tuer la partie, mais le scénario nous est favorable à l’arrivée. Tant mieux. » « Ce genre de final est toujours plus facile à supporter lorsque tu gagnes » renchérit, sourire en coin, le coach des Violets.

Les records tombent

Adli, donc, délicieux passeur pour la réalisation la plus rapide du Toulouse FC depuis septembre 2018 et l’ouverture du score de Gradel à Guingamp (2e itou) ; puis (a)droit buteur du 3-1. Là aussi, l’arrêt au stand stats s’impose : le Téfécé n’avait plus inscrit 3 buts lors d’une première mi-temps depuis plus de 11 ans. C’était précisément le 22 mars 2009 et une raclée infligée au Paris-SG (3-0 mt, 4-1 au final).
Stadium infernal, en somme.

A lire aussi : Les notes des joueurs du TFC : Adli-Healey, c'est de la dynamite

Sauf qu’entretemps, si vous suivez, les Normands ont recollé. Alain Casanova le répétait à l’envi : un match n’est jamais terminé tant que 3 buts d’écart ne sont pas matérialisés au tableau d’affichage. « Pas faux, répond en substance Garande. Car à 0-2 je n’étais pas tranquille. Et Le Havre a su profiter de 10 minutes de flottement… »

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Touché, le TFC va même tanguer après le repos qui ne le sera pas vraiment. C’est un HAC métamorphosé qui se présente sur la pelouse du Petit-Wembley. « Non-non, assure Paul Le Guen, je n’ai pas haussé le ton. J’ai parlé tranquillement. Et on a, contrairement à la période initiale, parfaitement débuté les débats. En mettant beaucoup d’intensité. Résultat : nous avons réduit la marque puis sommes parvenus à égaliser, le tout avec force courage, talent également et réussite, il faut le reconnaître. »

Talon… d’Achille

Un missile et un talon plus loin, le métier était à nouveau sur l’ouvrage pour la jeune troupe du capitaine Amian, au relais de Gabrielsen, blessé. « Ce que j’ai aimé, se félicite ’’PG’’, j’insiste peut-être mais c’est l’état d’esprit. Les garçons ont lutté jusqu’au bout. » Et de façon heureuse mais pas illogique, été récompensés par le gain des 3 points sur un penalty qui fait couler pas mal d’encre.

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« L’arbitre s’est trompé. C’est une erreur manifeste. On peut regarder les images ensemble si vous voulez… »  Tout en retenue, Le Guen ne décolérait pas au coup de sifflet final. Patrice Garande, lui, n’avait pas revu l’action mais nous signalait le trou dans la chaussette de son joueur. Même avec plusieurs ralentis, au chaud devant son ordinateur, difficile de se faire une opinion ferme et définitive…

Peu importe. L’essentiel est ailleurs : dans les chiffres qui, eux, sont implacables. Comme envisagé, le TFC s’est bel et bien offert la 3e place à une journée de la trêve (à Pau, mardi 20h). Après l’avoir manquée à deux reprises. Évidemment la remontée est encore un mirage, mais le chemin passe par là…

La fiche technique

Stadium, huis-clos sanitaire.
MT : 3-1.
Arbitrage de M. Arnaud BAERT, assisté de MM. Larhant et Coniglio  /
Temps additionnel : 9‘(1+8).
Pour le TFC : Healey (2, 12), Adli (31), Spierings (90+8 sp).
Pour le HAC : Bonnet (19), Meras (49), Alioui (83).
> TOULOUSE FOOTBALL-CLUB  :
M. Dupé  –  Amian Adou (cap.69),  B. Diakité,  Ruben Gabrielsen (cap./Rouault, 69)  –  Spierings  –  St. Moreira,  Dejaegere (Manu Koné, 68),  van den Boomen,  D. Machado  –  A. Adli (Antiste, 68)  –  Healey (V. Bayo, 87)./
Entraîneur : 
Patrice GARANDE. 
Avertissements : sur le banc/Huriez (57, contestation arbitrale), Amian (60, tacle sur la cheville de Thiaré), Healey (80, dégage le ballon après qu’une faute – à tort – a été sifflée contre lui).
> LE HAVRE ATHLETIC-CLUB  :
M. Gorgelin  –  Gibaud (W. Coulibaly, mt),  Mayembo,  Ersoy,  Meras  –  R. Basque,  Lekhal (cap.),  Mbemba (Al. Bonnet, 10)  –  Cornette (Alioui, mt),  Abdelli,  Thiaré (Bazile, 75)./
Entraîneur : 
Paul LE GUEN.
Avertissements : Gibaud (29, coup de pied sur le genou droit de Healey), Basque (56, tacle par-derrière sur Dejaegere), Meras (90+5, contact avec Antiste = péno) ; Exclusion : sur le banc/Hequet (90+6, contestation sur le penalty accordé au Tef).
Note du match : 15/20  ;  Hommes du match : ADLI et HEALEY.

 

 

 

https://www.ladepeche.fr/2020/12/19/les-notes-des-joueurs-du-tfc-adli-healey-cest-de-la-dynamite-9267836.php

DUPE (4/10)

Il s’est fait transpercer par une fusée de Meras (50) et par un pétard mouillé de Bonnet (19) sur lequel il est largement fautif. Il s’est finalement souvenu comment utiliser ses bras et a sorti un coup franc très compliqué de Basque (62). En demi-teinte.

MOREIRA (5,5)

Souvent présent pour combiner avec Adli et Dejaegere en première période, pas loin de marquer un superbe but en seconde (59).

AMIAN (6)

De belles montées, des interventions décisives comme ce tacle dans la surface (45). Malheureux et peut-être attentiste sur le dernier but havrais. Match globalement costaud.

DIAKITE (4,5)

Il va mieux depuis qu’il joue dans l’axe, mais on le sent toujours un peu fébrile. Il peut encore faire mieux.

GABRIELSEN (4)

Plus ou moins dans le même bateau que Diakité, on attend plus du capitaine. Intervention hasardeuse alors qu’Amian avait le contrôle (6). Sorti blessé et remplacé par ROUAULT (68).

Machado (5,5)

Il y a moins de combinaisons sur son côté gauche, mais on l’a vu bien prendre son couloir et adresser de bons centres. Propre défensivement.

DEJAEGERE (5)

Passeur décisif, actif dans le couloir droit. Remplacé par KONE (68), décontracté.

SPIERINGS (5,5)

Cinq sur cinq sur penalty pour lui, et encore une grosse démonstration de sang-froid. Cela viendra faire oublier un match assez moyen…

VAN DEN BOOMEN (5,5)

Dans un fauteuil en première période, il a pu enchaîner les transversales. Très précieux dans l’alternance du jeu. En deuxième, il s’est fait balader comme les autres.

ADLI (7,5)

Excellent techniquement dans ce match, très intelligent dans ses déplacements, passeur, encore buteur… Rien à redire. Remplacé par ANTISTE (68) décisif…

HEALEY (7)

Et de 6, et de 7. L’Anglais enchaîne, avec une réalisation pleine de classe, l’autre de sang-froid et d’intelligence. Le Mancunien est désormais incontournable sur le Ramier. Remplacé par BAYO (87).

A lire aussi : Ligue 2 : le TFC enchaîne une nouvelle victoire 4-3 face au Havre dans un match fou

 

 

https://www.ladepeche.fr/2020/12/19/patrice-garande-tfc-les-mecs-ne-lachent-rien-9267872.php

Patrice Garande, entraîneur du TFC : 

 

« Je pense que ce match a montré toute l'étendue des possibilités qu'on a dans le jeu, toutes nos forces, mais aussi toutes nos lacunes. Quand on commence comme ça, le match doit être facile. On a eu dix minutes de flottement, qui ont fait que cette équipe du Havre est revenue dans le match. Ce qui est intéressant c'est que les mecs ne lâchent rien.

A lire aussi : Ligue 2 : le TFC enchaîne une nouvelle victoire 4-3 face au Havre dans un match fou

À propos de l'accueil du bus par les supporters : C'était impressionnant! On a montré la lettre des supporters aux joueurs, je m'en suis aussi servi dans ma causerie, il y avait des choses assez fortes. Ça fait chaud au cœur, je suis impatient qu'on puisse mettre du public dans ce stade. On sait qu'ils pourront nous aider dans ce genre de match : si les supporters se retrouvent dans l'équipe qui joue, ses valeurs, il y aura une osmose, une communion, ils nous porteront. »

A lire aussi : Les notes des joueurs du TFC : Adli-Healey, c'est de la dynamite

Amine Adli (TFC) :

« On se rend le match facile au départ, en menant 2-0, puis on se fait rattraper. on doit tuer le match... On s'est fait peur. Je ne saurais pas vous dire pourquoi... On doit réussir à imposer notre jeu. Je suis un joueur offensif, c'est mon rôle de marquer et faire marquer, mais oui, je suis très heureux de tout ce qui m'arrive en ce moment. »

Paul Le Guen, entraîneur du Havre : 

« En début de match, j'ai eu l'impression qu'on était des piquets... Ils slalomaient entre nous sans que l'on soit actif. Sur le penalty, l'arbitre se trompe. C'est une faute d'arbitrage. J'ai été en commission, j'ai pris deux matchs de suspension, ils peuvent me rappeler, j'y retournerai et je dirai la même chose. Je suis dans le foot depuis un bon bout de temps je n'ai jamais connu une telle série, c'est incroyable. Tous ces penalties sifflés contre nous, ou oubliés pour nous... »

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https://www.ladepeche.fr/2020/12/21/la-tfcmania-est-en-marche-9270048.php

 

Le Petit-Poucet Pau dès demain, puis à la reprise l’ancien leader Paris FC et le Caen de Pascal Dupraz. Le 9 janvier, phase aller achevée, on en saura davantage sur la véritable valeur et les vertus affichées de ce Téfécé new-look. En attendant, à moitié parcours le verre n’est pas loin d’être plein. La Dépêche vous explique pourquoi : bilan et perspectives.

Adaptation expresse

Peu importe son niveau, une recrue n’est bonne que si elle parvient à s’intégrer. Avec un effectif riche aujourd’hui de 12 nationalités différentes, ce n’était pas gagné d’avance ! Or, à mi-saison, on peut dire sans souci que le pari est réussi. à titre d’exemple, le milieu qui souvent a l’emprise sur ses adversaires, en est la preuve flagrante. Que ce soit le trio Spierings-Koné-Dejaegere ou, depuis 3 matchs, Spierings-Dejaegere-van den Boomen, on "parle" bien de 3 langues : le français, le belge, le néerlandais. "Le coordinateur, explique un Patrice Garande aux anges, c’est Brecht (Dejaegere). Il fait la mise en scène car il parle tous les langages. Puis le club fait très bien les choses, vous savez, les joueurs prennent des cours ; ils consentent beaucoup d’efforts. D’ailleurs, lorsque je procède à des entretiens individuels, tient à préciser l’entraîneur toulousain, je m’exprime en français à 80%. Les garçons comprennent et j’ai même fréquemment des réponses également en français."

Troupe de jeunes loups

Lorsque les joueurs sont déjà là, c’est encore mieux… On le sait, on l’a assez dit comme ça, le technicien normand s’appuie sur l’ossature des finalistes de la Gambardella-2019. Dans l’ordre d’apparition au casting ce jour-là (0-2 vs Saint-étienne), Rouault, Diakité, Diarra, Ngoumou, Koné, Adli, Taoui et Zobo ont foulé la pelouse du Stade de France. Tous font partie du groupe professionnel pour la saison en cours et, au total, 6 de ses 8 jeunes pousses (!), ont déjà été titularisés par "PG" depuis l’ouverture du bal en L2, le 22 août. On ajoutera que Diakité et Koné feraient presque figure d’anciens, cependant qu’Adli est LA révélation à la trêve et Rouault une belle promesse à l’image du phénomène Antiste. Ici, on n’oubliera pas, on se fera un devoir de rappeler, un seul précédent : Garande est l’hom-me qui a lancé N’Golo Kanté !

Du neuf devant

De la dynamite. De la bombe. De la balle. Rayez la mention i-nutile : c’est du pareil au même. Pour les sceptiques, il n’y avait qu’à entendre les propos en avant-match de l’expérimenté Paul Le Guen au sujet de la force de frappe téféciste pour prendre conscience du potentiel violet. "Pas sorcier, brosse le tacticien du Havre, Toulouse est une armada devant, une des tout meilleures attaques de notre championnat. Outre additionner des individualités, son collectif est de plus en plus huilé. Oui, le TFC est candidat à la L1 et il est armé." Chiffres à l’appui, cela donne en effet : 31 buts pour (juste devancé par Auxerre, 33B) ; soit une moyenne, à quelques virgules près, de 2 réalisations par rencontre. Encore, quand on voit le déchet dans la finition sur certaines journées…

A lire aussi : Patrice Garande, entraîneur du Toulouse FC : "On ne va pas rester cachés"

 

Autre atout dans le jeu de Patrice Garande, sa variété de profils. "Je dispose d’éléments complémentaires." Depuis l’entame, il a utilisé 7 joueurs offensifs (Adli, Antiste, Bayo, Healey, Koulouris, Ngoumou, Taoui). Depuis que son équipe-type s’est dessinée, il fait confiance au quatuor Adli-Healey plus Antiste et Bayo. Autrement qualifié, respectivement à : un 9 et demi, un renard des surfaces, un attaquant de profondeur ou rupture, un point de fixation.

L'esprit, tout un état

Il n’y a pas plus bateau que cette phrase de vestiaire : "Le groupe vit bien" – surtout lorsqu’une équipe surfe sur la vague. Certes. En attendant, la dernière semaine à 3 matchs (samedi 28 novembre TFC-Niort, mardi 1er décembre Nancy-TFC, samedi 5 TFC-Guingamp) a frisé la perfection : 7 points sur 9. Elle était attendue par le staff, elle ne l’a pas déçu. Un carton quasi-plein, donc, alors que la moitié du XI de départ avait survécu entre les 1er et 2e rendez-vous (6 titulaires face aux Chamois l’étaient aussi en Lorraine). "L’émulation est une obligation. Personne n’est installé, tout se joue sur la performance. Individuellement, chacun ne doit pas se sentir arrivé. Puis…" Oui… "Quand Branco (van den Boomen) ne jouait pas ou peu, il était carrément monstrueux à l’entraînement. Ces périodes regorgent d’enseignements pour moi."

Reconquête amorcée

L’accueil réservé samedi, par la centaine de supporters, au bus du TFC se suffit à lui-même : le foot est en train de ressusciter dans la Ville rose. Le défenseur toujours d’attaque Steven Moreira ou l’art de synthétiser : "Le public nous manque. Dans certains scénarios, il nous aiderait beaucoup." En sport, l’un ne va jamais sans l’autre ; mieux, l’un marche toujours avec l’autre.

Mercato : calme, a priori

Après l’effervescence de l’été (15 départs et 10 arrivées tout prêt et/ou contrat confondu !),  le marché hivernal qui s’ouvrira le samedi 2 janvier pour se terminer le lundi 1er février, s’annonce autrement moins agité sur l’île du Ramier.  Sondé, l’entraîneur Patrice Garande s’est montré clair : « Je ne souhaite pas casser la dynamique de groupe. Après, si on prend quelqu’un, soit il y aura un besoin identifié (piston gauche doublé ?),  soit le renfort apportera une plus-value. » Sans oublier les éléments qui n’entrent pas dans les plans et sont susceptibles de trouver un point de chute (Koulouris, Rogel, Mubele).

 

 

 

 

https://www.ladepeche.fr/2020/12/21/on-ne-va-pas-rester-caches-9270050.php

Patrice Garande 60 ans, entraîneur du Toulouse FC depuis cet été ; Bilan L2 Téfécé : 8V, 5N, 3D ; 31 buts pour, 21 contre.

Vous allez faire toute l’année comme ça, avec des frayeurs…

Je ne sais pas (sourire). En tout cas, c’est plus facile quand on gagne à la fin ! On supporte mieux… Comment je vais pouvoir vous résumer la soirée ? C’est un match qui a montré toutes les possibilités qu’on a dans le jeu – pratiquer un beau football et être efficaces – mais aussi affiché tous les manques dont on fait preuve encore. Car avec notre départ, le match doit être facile. Et on doit se référer au précédent devant Valenciennes (défaite 4-5, ndlr). Par contre, ce qui est intéressant, c’est que les mecs ne lâchent rien ; ils y croient jusqu’au bout.

Le bilan est mitigé, donc.

La rencontre renferme des choses qui m’ont beaucoup plu dans tous les domaines ; d’autres qui sont… au cas où on ne les gomme pas, ça va devenir difficile. Si on veut franchir un palier, on doit avoir cette capacité à avoir plus de maîtrise. À 2-0, on doit être plus sereins, plus tranquilles, continuer à jouer, attaquer. Et on n’y arrive pas.

L’apprentissage se poursuit,en somme ?

Cela fait partie de notre progression, c’est une jeune équipe. Si on veut analyser davantage, on a perdu l’emprise au milieu. Parce qu’aussi, on n’a pas défendu en avançant. Si on veut continuer d’être performants sur la durée et rester où on est, voire même plus haut, il va falloir qu’on affiche plus de maturité.

À ce moment de la saison, vous affirmez que vous ne regardez pas trop le classement. Quand même !

Avant le match, on savait que si on gagnait et que Paris ne s’imposait pas, on devenait troisièmes. Voilà. Maintenant, je ne l’ai pas présenté comme ça dans ma causerie. J’avais signalé qu’on pourrait talonner le deuxième (à 2pts de Grenoble). Pas pareil.

Mais maintenant que vous êtessur le podium…

Ça valorise le travail effectué, c’est vrai. On va jouer ce match à Pau, on verra où on est et on fera un bilan après. Je ne vais pas dire que cela va nous mettre une pression supplémentaire, néanmoins il faut assumer. Même si cela fait un petit moment qu’on obtient des résultats. En résumé, il faut qu’on apprenne à avoir ce statut-là. Notre équipe doit mieux gérer les matchs. On ne va pas rester cachés tout le temps ; les ambitions qu’on a, on les a annoncées !

En toute honnêteté, fin août après le 3-5 à Grenoble, vous vous imaginiez3e à la trêve ?

Je ne me projetais pas de la sorte… Au moment où on me pose la question, ce jour-là, je dis non. À cette époque, on était dans un chantier différent. On n’était pas prêts ; quand bien même il y avait des prémices au niveau du jeu. Parce que le match à Grenoble, il n’est pas bidon, tout n’est pas à jeter, hein ? Dans cette période, on était plus dans la phase de remettre des joueurs en confiance par rapport à ce qu’ils avaient vécu. Et je pensais que ça prendrait du temps. Les choses se sont mises en place plus vite que ce que je pensais.

A lire aussi : Ligue 2 : la Toulouse FC mania est en marche

Il m’importait de recréer une dynamique, une équipe qui ait une âme et qui joue. Pour atteindre notre objectif, en dehors des résultats positifs et des qualités des joueurs, c’est évidemment l’état d’esprit qui est le but. Souvent, ce sont ces formations-là qui montent. Et je sens justement qu’il y a quelque chose en train de naître.

Un mot sur la réussite presque insolente d’Healey.

Je fais la différence entre les attaquants et les buteurs : lui appartient à la seconde catégorie. Souvent les buteurs marchent par cycle. Rhys enchaîne. Même quand il donne l’impression de piocher, d’être un peu fatigué, le moindre ballon il court dessus comme un fou ! Et puis les joueurs qui ont cette faculté-là, on les laisse sur le terrain. Parce qu’à tout moment il suffit qu’il touche un ballon et l’on sait qu’il va le mettre au fond. Pour l’équipe, c’est important de l’avoir. Ça rassure tout le monde ; ça effraie aussi les adversaires.

Pour terminer, les supporters s’étaient mis au diapason, non ?

J’ai montré la lettre (des Indians) aux joueurs puis je m’en suis aussi servie dans ma préparation. Il y avait des choses assez fortes… ça fait chaud au cœur. Je suis impatient qu’on puisse accueillir nos supporters et mettre du public dans ce stade – même si je pense que ce n’est pas pour demain. J’ai dit aux joueurs qu’ils ne se rendaient pas compte de ce qu’il se passait à l’extérieur. Il y a une osmose, une communion, nos supporters se retrouvent dans l’équipe qui joue.

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il y a 36 minutes, shamanik a dit :

Intéressant. La première chose que notre nouveau board regarde avant de recruter est le nombre de minutes passées sur le terrain. Voilà qui explique, outre les entraînements qui se font maintenant sur la pelouse de stadium et plus sur les terrains d'entraînements tous pourris, la quasi absence de blessures depuis le début de saison.

Donc si on suit la logique,Veccia ne ferait pas l'affaire car blessé de nombreuses fois

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il y a 58 minutes, foototo a dit :

Donc si on suit la logique,Veccia ne ferait pas l'affaire car blessé de nombreuses fois

ça serait logique, sur sa fiche le site remonte uniquement une blessure: 11 matchs manqués sur la saison 2016/17 alors qu'il semble qu'il n'àurait joué que 9 matchs en 2018/19 pour 181MN de temps de jeu, pas rassurant, ça fait peur d'investir sur ce joueur.

https://www.transfermarkt.com/stefano-holmquist-vecchia/verletzungen/spieler/295572

 

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https://www.ladepeche.fr/2020/12/30/patrice-garande-quelque-chose-a-aller-chercher-9284540.php

Gobelet de café en main, tout sourire et yeux qui brillent à l’annonce du menu qui attend sa troupe durant le mois de janvier, l’entraîneur Patrice Garande nous a accordé sa première interview post-trêve. Le coach normand le dit : il y croit dur comme fer.

C’était une première séance reprise de contact, on imagine…

Oui. Mais on a quand même travaillé, vous l’avez vu. C’était logique de resituer les choses de suite : nous avons eu une pause très-très courte, donc les joueurs n’ont pratiquement rien perdu sur le plan athlétique. Après, il était également important qu’ils se régénèrent au niveau de l’esprit. Puis avec le staff on leur a expliqué le programme jusqu’à mardi et ce premier match.

Qui est ?

On va s’entraîner deux fois à nouveau demain (aujourd’hui, ndlr), une fois le 31 au matin – dans cette espace-là, on va essentiellement renouer avec le ballon l’après-midi et un travail foncier en matinée. Ensuite, à partir du 1er dans l’après-midi, l’on entrera concrètement dans la préparation de Paris. Mais…

Oui…

Ce sont les conditions qui sont très difficiles. Avec ce qu’il est tombé, les terrains sont pratiquement impraticables, même pour courir. C’est mon plus gros souci actuel : savoir comment on va pouvoir s’adapter.

Et mardi arrive très vite !

C’est ce que j’ai dit aux garçons pour ma première causerie : tout va s’enchaîner. Ainsi, en dehors de toute considération physique, technique et tactique, il faut tout de suite se hisser au niveau du mental et de l’aspect psychologique dans une disposition de compétition. Très souvent, après les trêves, c’est un nouveau championnat qui commence. Nous, on a la particularité de ne pas avoir fini les matchs aller [il en reste 2] ; j’ai indiqué aux jou-eurs qu’avec 32 points à deux journées de la fin de la première phase, il y a la potentialité pour en prendre 38. Ce serait un parcours assez exceptionnel. Voilà, je n’en ai pas dit plus. Ils ont ça dans un coin de leur tête. Et on va se préparer pour.

Comment qualifieriez-vous ce mois entre le 5 janvier et le 6 février qui vous verra affronter les 7 autres premiers de la classe ?

Excitant, passionnant. Le groupe a beaucoup bossé pour être là où il est, ce ne sont pas des rendez-vous qui doivent nous faire peur. Le calendrier est, pour nos adversaires, également difficile.

Moi, je suis impatient que ça commence. Il faudra qu’on soit performants dans pratiquement tous les domaines. On en a à la fois les qualités et les moyens.

Dorénavant, Toulouse ne peut plus se cacher. Est-ce une pression supplémentaire ?

Lorsqu’on a commencé le championnat, tout le monde nous donnait favoris.

On n’était pas prêts, aujourd’hui les joueurs ont énormément donné ; et on est ici où on voulait être. Notre objectif n’a pas changé : on doit assumer, or cela doit être quelque chose de jouissif… Il s’agit d’avoir confiance en nous. Maintenant, on a certains éléments de notre jeu qu’il faut absolument effacer ou améliorer : on a déjà évoqué les coups de pied arrêtés, la gestion d’un match sur 90min surtout quand il y a des éléments favorables. On n’est pas au maximum de nos possibilités ; pour moi, justement, ce n’est que du bonheur. J’espère que l’équipe ne va pas être tétanisée par l’enjeu – je ne le crois pas ; mais au contraire galvanisée ! On a quelque chose à aller chercher. Comme d’autres clubs. Et tout ce qu’on a eu au cours de la première partie, si on l’a pendant la phase retour, on risque de vivre un moment

fort agréable…

Le Paris FC, donc…C’est sûr que cette première échéance est hyper-importante. Si on débute bien contre le PFC, cela peut nous permettre de dérouler. Il y a toujours cette volonté, même s’il y a eu la trêve, de continuer notre série. Bien que l’on ne puisse pas tout miser sur un match et se laisser aller par la suite, naturellement. Lorsque vous jouez quelque chose, vous le jouez aussi contre des formations présentées plus faibles ou dites moyennes. Jusqu’au bout il faudra lutter. On le sait.

Vous pouvez nous donner des nouvelles de Gabrielsen, absent de la séance (cf ci-dessus) ?

à coup sûr il ne sera pas là face à Paris ; et sûrement aussi contre Caen – en dépit de sa volonté de guerrier.

Pour finir, la pesée s’est-elle bien passée ?

Le Doc l’a prévue demain (ce mercredi) ; maintenant ils m’ont semblé en forme, tous étaient à l’heure et de bonne humeur (il sourit). Je le répète, c’est l’état d’esprit qui fera la différence.

 

Signé : vous avez deviné ...

 

 

 

https://www.ladepeche.fr/2020/12/30/tfc-le-calme-avant-la-tempete-9284538.php

Les footballeurs professionnels sont comme tout le monde. Quand ils se retrouvent après quelques jours de coupure, ils échangent deux ou trois banalités sur leurs destinations de vacances, et ne semblent pas particulièrement pressés de se remettre au boulot. Hier à 10 heures, les joueurs du Toulouse FC sont arrivés au compte-gouttes sur le terrain, emmitouflés sous plusieurs couches de vêtements. Le thermomètre affichait 4 degrés. Pas un ballon à l’horizon. Par petits groupes, les Violets ont commencé à trottiner doucement autour du synthétique jouxtant le Stadium, un peu trop parfois : un membre du staff demande à Brecht Dejaegere d’accélérer. On n’en verra pas beaucoup plus au cours de cette séance légère concoctée par Patrice Garande, surtout pensée pour remettre les corps à température après six jours de trêve et une première partie de saison chargée. Tous sont là, à l’exception des blessés Saïd et Gabrielsen – que l’on croisera plus tard avec une botte spéciale pour soigner sa cheville droite –, de Samuel Kasongo qui s’entraîne avec la réserve et d’Adil Taoui, toujours mis à l’écart du groupe professionnel.

Au programme, de la course et uniquement de la course, autour des terrains détrempés par des jours de pluie puis le long de la Garonne, loin des yeux. Entre les deux, les Toulousains enchaînent quelques sprints sur une moitié de terrain.

A lire aussi : Patrice Garande, entraîneur du TFC : "Quelque chose à aller chercher"

 

Dans six jours, Paris

Autour de la pelouse, toujours cantonnée à observer l’entraînement derrière une rangée de deux grilles, protocole sanitaire oblige, la poignée d’irréductibles supporters n’a pas raté son rendez-vous de rentrée. Dans le groupe d’amis de longue date, on parle de la défense, on se dit que sans ces erreurs fatales sur coups de pied arrêtés, on serait premiers, largement. Claude fait marcher la machine à remonter le temps et se rappelle ses rendez-vous marquants au Stadium. Il y en a un qui lui revient, au cours duquel Pascal Despeyroux et René Girard avaient paru proches d’en venir aux mains lors d’un TFC-Bordeaux électrique. Ça tombe bien, l’ancien Girondin sera au Stadium dès mardi, bien assis sur le banc du Paris FC qui viendra défier le TFC.

Après un début de saison stratosphérique, les Parisiens, longtemps leaders, ont marqué le pas, et se sont fait doubler par les Violets. Il faudra enfoncer le clou dans six jours et démarrer de la meilleure manière un calendrier dantesque, qui proposera à Toulouse les sept équipes les mieux classées du championnat à la suite. Ce n’est pas banal, mais les Toulousains en parlent aussi beaucoup.

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