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Presse 2020/2021


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https://www.ladepeche.fr/2021/01/04/le-tfc-est-bien-dans-sa-peau-mais-on-ne-va-pas-se-jeter-du-pont-de-la-garonne-9290791.php

Toulouse. René Girard, coach d'expérience : "Le TFC est bien dans sa peau mais on ne va pas se jeter du pont de la Garonne !"

Publié le 04/01/2021 à 05:07 , mis à jour à 06:59

 

Montpellier l’apothéose (roi de France en 2012), Lille le passage du Sud au Nord (2 saisons), Nantes l’escale (16 matchs dirigés), aujourd’hui Paris FC le nouveau défi. Depuis 2008 et la fin de son aventure avec les Espoirs, René Girard, 66 ans, a fait son chemin – en club. Après une expérience éclair au Wydad Casablanca, Maroc (septembre – novembre 2018), voici le natif de Vauvert installé aux commandes du projet francilien depuis le début de la dernière année civile. Et le Méridional n’a pas changé : droit au but. L’eau à la bouche avant le choc de ce mardi soir au Stadium.

René, comment s’est déroulé le retour aux affaires ?

C’était une remise en jambes, car on ne s’est pas arrêtés très longtemps, il faut dire : on n’a eu qu’une petite semaine de pause. Après, dans l’ensemble, cela a fait du bien aux têtes de passer Noël en famille et de penser un peu à autre chose.

Six jours, cette trêve étaitinédite, non ?

Assurément. Elle aurait même encore pu être plus courte puisqu’à la base il y avait les 32es de Coupe de France prévus ce week-end ! Bon, de toute façon, c’est toujours un peu serré ; nous ne sommes jamais trop larges. Le maximum, c’est une dizaine de jours.

Et il va falloir être en forme de suite avec le calendrier !

Il y a du boulot, ça continue sur un rythme assez intense. Notre championnat est vraiment costaud : la première partie était animée, la deuxième le sera tout autant parce que tout le monde se positionne.

Votre programmation n’a rien d’une promenade de santé (AC Ajaccio, Valenciennes, Amiens, Nancy, Niort, Le Havre)…

Ce n’est pas simple avec des matchs de Coupe au milieu.

Un drôle de tarabiscotage, d’ailleurs… J’ai du mal à saisir… Un peu perturbant, le scénario (lire ci-contre).

Vous espériez un vrai break de la part de vos joueurs pendant les congés, votre vœua-t-il été exaucé ?

On demande beaucoup aux garçons, on est exigeants. De couper un peu, c’est bien. Et agréable.

Vous êtes partis en vacances sur un succès arraché dans les arrêts de jeu avec un but de Name à la 91e (3-2 vs Guingamp), on imagine qu’il é-tait importantissime après six matchs sans victoire ?

On récupère toujours mieux, on

a les idées plus claires quand on gagne. Cette issue heureuse nous permet de sortir d’une période compliquée, après une très bonne première passe (8V en 10M, ndlr).

Il ne nous manquait pas grand-chose, mais ça ne tournait pas dans le bon sens. On encaissait des buts en fin de mi-temps ou dès l’entame. Pfff…

Et face à l’EAG, Paris s’est encore fait des frayeurs en étant rejoint 2-2 à la 82e après avoir mené 2-0…

Peur, je ne sais pas ; on a joué un petit peu avec le feu, c’est vrai. à 2-0, on doit tuer le match or ce sont les Bretons qui reviennent. Il a fallu cravacher jusqu’au bout.

Avec du recul, comment expliquer ce trou d’air que le PFC vient de connaître ?

Avec 7 points d’avance, on était peut-être un peu en surrégime. Il fallait s’attendre à un petit coup de mou, on l’a eu, nous avons essayé de le gérer. Si on avait continué à cette allure-là, on aurait terminé premiers avec 100 points !

Restons conscients et lucides.

Cela prouve une nouvelle fois la fragilité du football ?

On est toujours là. C’est ça qui est important. On reste dans des zones, des eaux correctes. Si en début de saison on nous avait fait signer un contrat pour en être où on en est maintenant, on aurait paraphé de suite.

Quel est l’objectif du Paris FC,finalement ?

Il faut, comme dirait l’autre, ne pas vendre la peau de l’ours…

On ne doit pas trop s’avancer, le ballon rond n’est pas une science exacte. L’ambition est de finir dans le top 5 pour jouer les barrages [play-offs 4e-5e puis vainqueur chez le 3e avant la confrontation contre le 18e de L1]. Se situer là. La montée était basée sur trois ans. Mais quand ça se passe bien, forcément on y prend goût. Écoutez, on capitalise ; on verra bien ce qui se passe.

On vous voit râler dans votre zone technique, vous restez le même, vous êtes toujours aussi gagneur !

Il n’y a pas de honte ou de crainte de mal dire ou faire… Oui, je le répète, on n’a pas été aidés par l’arbitrage. Même si les faits de jeu font partie du foot. À Troyes on égalise à 2-2 d’un retourné acrobatique dans la surface. J’en vois en Angleterre et ils sont validés : nous, on nous le refuse ! Contre Clermont, le premier but qu’on prend est hors-jeu. On a le droit de dresser des constats et de verbaliser ce qu’on pense. Allez, il paraît que la roue tourne et que bon an mal an ça s’équilibre.

Champion de France, qu’est- ce qui fait encore courir René Girard ?

La passion, l’envie, les challenges. J’ai un président (Pierre Ferracci) qui souhaite que son club grandis-se : retrouver une place parmi l’élite. J’ai également goûté un petit peu à la retraite et je me suis aperçu que ce n’était pas une fin en soi, ce n’est pas le plus palpitant qui soit. Autant se faire quelques cheveux blancs sur le bord de touche, non ? On est au contact de jeunes aux dents longues. On est amené à se poser des questions : Est-ce qu’on est vieux ? fini ? est-ce qu’on doit passer à la trappe parce qu’on a dépassé 65 ans ? est-ce qu’on ne peut plus servir ? Voilà. Je me suis interrogé.

Eh alors ?

(sourire) Je peux rester là. Mais, pour vous répondre précisément, je cours moins vite qu’avant. Donc il faut jouer tactique, quoi.

Mine de rien, vous avez déjà replongé depuis un an (NDLR : sans club depuis fin 2018, Girard a remplacé Bazdarevic début janvier 2020) ?

Effectivement. Et la Ligue 2 fut une découverte…

Comment la jugez-vous ?

Riche. Elle renferme de plus en plus de joueurs de L1, qui pour une raison ou une autre, sont invités

à rétrograder d’un cran. Les équipes qui descendent conservent des effectifs pour remonter rapidement. Les éléments de National ont les crocs. Bref, tout ça aboutit à un bon panaché.

Le TFC est-il le favori N°1 pour l’accession ?

Oui. De par son budget, le plus important. De par son jeu, qui va poser des problèmes à beaucoup de pensionnaires de la division.

Redoutez-vous la force de frappe toulousaine ?

Il y a des stats qui ressortent, on sait qu’offensivement c’est puissant, fort. Il s’agit d’une équipe qui a mis un peu de temps à se mettre en chauffe, aujourd’hui elle déroule. Lorsqu’on voit ses résultats, elle est bien dans sa peau depuis un bon moment. Elle est efficace, elle avance.

Son système en 3-5-2 gêne pas mal d’adversaires…

Quand on a un groupe, on connaît ses joueurs et l’on sait comment ils peuvent être le plus à l’aise. Patrice (Garande) a trouvé la formule. Nous, on ne peut pas y faire grand-chose, on ne va pas pour autant se jeter du pont (rires)… en plus, je le connais bien celui du Stadium !

Vous réussissez bien à Toulouse, on croit savoir ?

Dans l’ensemble, il me semble

que mon bilan est sympa.

êtes-vous superstitieux ?

Pas à me rendre malade. Après j’avoue que je ne suis jamais insensible à ce qui s’est passé…

Un match en tête, peut-être ?

Je m’en rappelle un avec Montpellier. Souleymane Camara avait marqué d’une drôle de volée. Ensuite on avait jeté les clés dans la Garonne : 1-0 à l’arrivée (13/12/2009).

Au fait, vous avez forcément joué contre Patrice Garande ?

Absolument. Je n’étais pas vraiment dans sa zone, pas loin quand même : on a bien dû se croiser de temps en temps et se frotter un peu (il rigole). Son équipe lui ressemble : pas du genre à lâcher ! J’apprécie aussi ses qualités de coaching. Il a prouvé des choses à Caen, il continue à Toulouse.

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https://www.ladepeche.fr/2021/01/06/tfc-un-petard-pour-rallumer-la-flamme-9294852.php

 

Oh, la belle rouge ! Hier soir, les joueurs du TFC ont pu s’ébahir, à quelques secondes du coup d’envoi, du feu d’artifice tiré au-dessus du Stadium par des supporters toujours privés de stade. Si le message n’était pas assez clair, ils avaient également déployé une banderole dans le virage Brice Taton : "2021 : Ligue 1 en vue, que le feu d’artifice continue !"

Mais au lieu d’un feu d’artifice de buts, c’est une pluie de cartons qui s’est abattue sur le Stadium. La belle rouge est d’abord sortie de la poche de Willy Delajod pour sanctionner Rouault, exclu pour un deuxième avertissement très sévère (32), avant de se dresser au-dessus de la tête de Bamba (57) et remettre les deux équipes à égalité numérique. Et cela s’était vite vu venir.

Rouault dépassé

Dès les premières secondes, on sent deux équipes qui se craignent. La partie est tactique entre un Girard qui avance en 4-2-3-1 et un Garande qui a dégainé Brecht Dejaegere piston droit, laissant Bafodé Diakité sur le banc. La bataille pour régner sur le milieu de terrain est âpre, et après 15 minutes de jeu, Willy Delajod a déjà joué au pistolero deux fois, sanctionnant Moreira et Rouault, pris dans son dos à plusieurs reprises par la vitesse des milieux parisiens.

Des jaunes, peu d’occasions, et c’est au moment où Toulouse semble prendre de la vitesse que le feu passe au rouge. Sur une passe en retrait de Koné, Adli s’emmêle les pinceaux mais le ballon contré fait frémir Demarconnay (24), qui capte peu après une frappe du même Adli amenée par un contrôle génial (26).

Paris semble fragilisé, mais Paris est soulagé quand Willy Delajod exclut Rouault, qui obstrue très légèrement un Parisien (32)… Dix minutes plus tôt, Diakité aurait peut-être mérité lui aussi un deuxième jaune pour une grosse faute sur Machado…

Spierings pyrotechnique

Excellent hier soir, le Colombien est en seconde période à l’avant dernière passe pour délivrer enfin les Violets : après un centre trop long de Moreira, "Macha" récupère et transmet à Healey, qui sert Spierings en retrait. Le Néerlandais allume une mèche qui file au ras du poteau de Demarconnay (67).

Une nouvelle preuve, s’il en fallait, de la force de caractère de ces Violets. "Tous les matchs à venir vont être à couteaux tirés, prévient Patrice Garande. J’aime bien gagner 4-0 mais je ne suis pas un rêveur. Gagner 1-0, c’est fédérateur aussi dans un groupe, révélateur de quelque chose. Même à 10, je ne sens pas des joueurs abattus, ils ne parlent que de gagner les matchs."

À dix, l’entraîneur toulousain a d’ailleurs décidé de laisser deux attaquants sur le terrain, faisant entrer Bafodé Diakité pour Manu Koné. Ce TFC n’a plus peur, et apparaît de plus en plus comme animé par une ambition intense. En fin de match, Paris a des situations de surnombre, mais Toulouse ne craque pas, et remporte un succés de patron. En signant une quatrième victoire consécutive, les Violets version 2021 grimpent sur la deuxième marche du podium et rallument la flamme qui éclaire les sommets.

Stadium municipal, à huis clos.

Arbitres : M. DELAJOD assisté de MM. JEANNE et FAVRE.

MT : 0-0.

TA : 4’(1+3).

Pour Toulouse : Spierings (67).

TOULOUSE FC : Dupé – Dejaegere (Moussa Diarra 78), Moreira, Amian (cap), Rouault, Machado – van den Boomen, Spierings, Koné (Diakité 37) – Adli, Healey (Antiste 82)./

Entraîneur : Patrice GARANDE.

Avertissements : Rouault (4, main), Moreira (15, tacle en retard sur Name), Dejaegere (19, contestation).

Exclusion : Rouault (deuxième avertissement, 32).

PARIS FC : Demarconnay – Belaud, Bamba, Kanté, Hanin – Mandouki (cap), Name (Kikonda 46) – Diakité (Boli 78), Gakpa (Ndiaye 61), El Abdi (Guilavogui 61) – Laura./

Entraîneur : René GIRARD.

Avertissement : Diakité (14, tacle Adli qui démarrait le long de la ligne)

Exclusion : Bamba (57, tacle Healey en position de dernier défenseur).

Note du match : 11/20 ; Homme du match : Machado (14).

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https://www.ladepeche.fr/2021/01/11/caen-tfc-les-notes-des-joueurs-toulousains-9305633.php

Dewaest et Ngoumou, histoire belge et coaching gagnant. Si l'arrière du Plat-Pays a connu des débuts mitigés, le jeune attaquant est sorti du banc au bon moment pour offrir une égalisation méritée au Toulouse FC contre les hommes de Pascal Dupraz (2-2). À la fin des matchs aller, le TFC n'est pas champion d'automne mais consolide sa deuxième place en L2.

DUPÉ (4/10).- Pas assez tranchant dans sa sortie (certes en dehors de la surface) car contré sur l’ouverture du score (1-0, 10e), on ne peut pas lui reprocher grand-chose sur le second but (2-0, 17e). Entretemps, il a sauvé les siens en allant au sol à la vitesse de l’éclair sur une première tentative de Mendy (16).
AMIAN (4,5).- Pas forcément net lorsque Nsona part dans son dos (1-0, 10e). Logiquement averti pour une grossière obstruction (32e). Bref, pas le meilleur match de Capt’ain Kelvin.
DEWAEST (3).- Drôle de Première pour la dernière recrue, encore en Belgique il y a une semaine… Alors qu’il ne couvre pas sa défense sur le but de Nsona (1-0, 10e), il est carrément battu en vitesse et à l’épaule sur la seconde réalisation normande (2-0, 17e). On a connu entame plus emballante.
DIAKITÉ (5,5).- Une joie tout intérieure, à l’image de Thuram en demi-finale du Mondial-98, sur son tir victorieux des 25m (2-1, 44e). Sinon, match sérieux.
SPIERINGS (4).- Plus effacé qu’à l’accoutumée. Il n’a pas trouvé les angles de passes qui vont bien.
MOREIRA (5,5).- Au final, c’est lui qui aura eu le plus d’occasions : tergiversation sur un une-deux avec van den Boomen (9), volée dans les nuages sur une « galette » de Machado (15), tir contré sur un décalage de Dejaegere (53).
DEJAEGERE (5).- Il n’aura pas été ménagé par les Caennais : touché (involontairement) au tendon d’Achille gauche par Vandermersch (28) puis chargé au niveau du genou gauche par Pi (55).
VAN DEN BOOMEN (4).- Déchet inhabituel dans ses coups de pied arrêtés, le Hollandais a paru également nerveux.
Machado (6).- Peut-être sa copie la plus accomplie sous la tunique violette. Défensivement où il ne fut pas pris en défaut, offensivement où il régala par quelques crochets extérieurs et des centres ciselés.
ADLI (6).- Moins influent depuis deux journées, mais toujours des fulgurances.
ANTISTE (3).- En l’absence de l’incroyable Healey, le « gamin » avait une belle opportunité de briller. On l’a rarement trouvé. Remplacé par NGOUMOU, buteur 5min après son entrée en jeu !

 

 

 

https://www.ladepeche.fr/2021/01/12/toulouse-champion-des-coeurs-9306268.php

Ligue 2 : Toulouse, champion des cœurs

Deux buts encaissés en première période privent le Tef de la tête du championnat, mais sur la pelouse de D’Ornano Toulouse avait l’étoffe d’un champion. Les Violets peuvent avancer sereins.

 

En apparence, il n’y avait plus qu’à. Plus qu’à gagner, encore ; pour ces Violets, victorieux de leurs quatre dernières batailles, on aurait pu être tenté de croire que c’était devenu la routine. Facile. Une cinquième victoire les aurait installés sur le trône de la Ligue 2, et consacrés symboliquement champions "d’automne" au cœur de l’hiver. Il n’y avait plus qu’à. Mais il y avait aussi Caen, qui a dans un premier temps opposé une farouche adversité au TFC, provoquant sa propre réussite. D’entrée, les Caennais instaurent un gros pressing pour étouffer le milieu de terrain toulousain. Dewaest, obligé de faire sa rentrée des classes sans week-end d’intégration avec les absences de Gabrielsen et Rouault, use ses cordes vocales, mais le Tef galère et, devant, Adli et Antiste rouillent, privés de cuir. La solution semble être sur les côtés : Moreira obtient un corner après un superbe une-deux avec Dejaegere (9). Dans l’axe en revanche, les failles sont béantes. Sur un long ballon de Pi, Nsona trouve l’ouverture face à un Dupé mi-figue mi-raisin (1-0, 10e). C’est encore plein centre que le Tef se fait breaker 8 minutes plus tard, avec un Dewaest déménagé à l’épaule par Mendy (2-0, 17e).

Diakité, Thuram et CR7

Même si Toulouse fait le jeu, Caen impose sa grinta duprazienne. Le match est rude, les contacts claquent : on sent van den Boomen tendu, du genre front contre front, on craint pour Dejaegere, écroulé dans un coin du stade (28e). C’est finalement Yoann Court qui quitte prématurément le rectangle, blessé (43e). Pas une mauvaise nouvelle pour les Violets tant l’ancien Brestois régalait : un ballon piqué qui oblige Machado à l’erreur et Dupé à la belle parade (16), un enroulé du gauche qui fuit la lucarne (33). La vraie bonne nouvelle, c’est surtout la réduction du score de Bafodé Diakité, d’une frappe à la Cristiano Ronaldo, suivie d’une célébration à la Thuram (2-1, 44e). "Qu’est-ce que je viens de faire ?" semble se dire le défenseur formé au club.

A lire aussi : Ligue 2 : le TFC et Caen font match nul 2 partout, Toulouse reste 2e au classement

Le bijou redonne la rage aux Violets, qui reviennent des vestiaires conquérants. Adli oblige Riou à un bel arrêt (56), et les Toulousains monopolisent la gonfle. Caen se resserre et fait le dos rond. L’histoire de la seconde période est celle d’un TFC ambitieux, de celui qui a une taille patron. La meilleure équipe de L2 à l’extérieur fait le forcing pour grimper sur le trône. Et comment imaginer qu’elle n’ait pas été récompensée… Entré en jeu quelques minutes plus tôt, Nathan Ngoumou fait sauter la banque (2-2, 78e), injectant aux Toulousains un quart d’heure d’adrénaline dans les veines. Dupraz s’enfonce le bonnet sur la tête quand Jeannot frôle le hold-up (86), pourtant c’est bien Toulouse qui finit très fort. Le score ne bouge plus, mais les Violets repartent avec deux idées bien calées dans le crâne. Ils auraient mérité mieux, d’abord. Surtout, il n’y a pas une pelouse où ils ne semblent pas en mesure d’imposer leur loi.

 

Stade Michel-d’Ornano, huis-clos sanitaire.

Temps frais, humide, pelouse en bon état.

Arbitre : M. Bastien DECHEPY, assisté de MM. Pignatelli et Parinet Le Tellier.

MT : 2-1.

TA : 4’(2+2).

Pour Caen : Nsona (10), Mendy (17).

Pour Toulouse : Diakité (44), Ngoumou (78).

> SM CAEN : Riou – Yago, Rivierez (cap.), Oniangue, Vandermersch

(Armougom, 81) – Deminguet, Pi,

Traoré (Lepenant, 81) – Court

(Gioacchini, 43), Mendy (Jeannot, 69), Nsona (Weber, 81)./

Entraîneur : Pascal DUPRAZ.

Avertissements : Mendy (17, retire – à moitié – son maillot sur la célébration de son but), Court (40, coup dans la cheville d’Adli).

> TOULOUSE FC : Dupé – Moreira, Amian (cap.), Dewaest, Diakité, Machado – Dejaegere, Spierings, van den Boomen – Adli, Antiste (Ngoumou, 73)./

Entraîneur : Patrice GARANDE.

Avertissements : Amian (32, accroche Vandermersch le long de la ligne de touche), Machado (38, simulation).

Note du match : 13/20 ; Homme du match : Machado.

 

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https://www.ladepeche.fr/2021/01/15/sebastien-dewaest-le-nouveau-du-toulouse-football-club-est-excite-denchainer-9312162.php

Sébastien Dewaest, le nouveau du Toulouse Football Club est « Excité d’enchaîner »

Un bon client, comme on dit dans le jargon. Transféré jeudi passé en provenance du KRC Genk (prêt), titularisé lundi à Malherbe (2-2) pour une Première pas exempte de tout reproche, sur le gril hier devant les journalistes, Sébastien Dewaest (29 ans ; 1m88-92kg) a vécu une semaine intense. Le défenseur central franco-belge ne s’est pas échappé pour autant. Taulier sur les terrains, personnalité hors des sentiers battus. 
Entretien-découverte.

Sébastien, pour commencer comment se prononce votre nom ?

Dewast, on oublie le « e ».

Racontez-nous un peu votre parcours…

Je suis né à la frontière franco-belge, de Lille ; ma mère est flamande et mon père français. Je traversais le pont et j’étais en France… J’ai commencé à jouer au foot dans le petit club de mon papa, entraîneur d’une équipe première en France. Puis j’ai intégré le Losc où j’y ai passé presque douze ans. Ensuite, je suis parti en Belgique pour lancer ma carrière, en deuxième division (à Roulers). Je suis resté deux saisons et demie, après j’ai joué en élite à Charleroi deux ans durant et, enfin, Genk. Vous connaissez la suite…

Vous faites donc partie d’une famille de sportifs ?

Oui-oui. Car il y a aussi mon cousin, Benjamin Lutun, qui a évolué au Club de Bruges.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre brouille au KRCG ?

En fait, je n’ai pas vraiment eu de souci avec le coach. On va dire que les choses n’allaient plus dans le même sens – entre la direction et moi. C’est parti un peu trop loin ; je pense que c’était la meilleure des décisions pour moi comme pour le club : se séparer et recommencer, chacun, une nouvelle histoire. Bon, de toute façon, aujourd’hui, c’est derrière moi, je suis à Toulouse et c’est le principal.

On vous sent accueillir ce transfert comme un grand bol d’air, non ?

Bien sûr. C’est compliqué pour un joueur d’être mis sur la touche. De ne pas jouer pendant autant de mois.  J’ai vraiment repris du plaisir lundi soir même si ma prestation n’a pas été extraordinaire.  Mais cela fait du bien de rejouer 90min et d’avoir, c’est ça, une vie de famille dans un vestiaire.

À quand remontait votre dernier match ?

 

En pleine action à Michel-d’Ornano, lundi, pour ses débuts sous ses nouvelles couleurs. En pleine action à Michel-d’Ornano, lundi, pour ses débuts sous ses nouvelles couleurs. PQR Ouest-France ET MAXPPP - Stéphane Geufroi

 

Officiel début mars avant le premier confinement. Autrement j’ai participé aux rencontres de préparation l’été. Et avec l’équipe B de Genk on faisait un amical par semaine. Après, ce n’est pas le même niveau.

Vous qualifiez vous-même vos débuts à Caen de « pas extraordinaires »…

On en a discuté avec Patrice Garande… Je m’en veux surtout sur le deuxième but où je fais une grosse erreur. J’apprécie mal la trajectoire, je pense que je ne dois pas laisser rebondir le ballon et le jouer de la tête. Peut-être en prenant un ou deux mètres de recul.  En tout cas, je suis surpris.  En seconde mi-temps, je crois, ça a été plus positif. De bon augure pour la suite ! à part ça…

Oui… :ninja:

Dans l’ensemble, j’essaie toujours d’avoir une bonne communication avec mes coéquipiers. Je suis très content de la mentalité parce que notre réaction a été bonne. On est un groupe de grande qualité.

Votre acclimatation a vraiment été expresse !

Ça se passe très bien, c’est vrai. La première chose que j’ai remarquée en signant, c’est que le club est très familial. Ça a facilité mon intégration. J’ai aussi eu le temps de découvrir la ville – puisque je suis à l’hôtel pour l’instant, seul, ça change de ma vie avec ma femme et ma fille – en me baladant : vous avez de beaux coins. Sinon, je suis quelqu’un qui s’adapte rapidement, je vais facilement vers les autres.

Avec Dejaegere, la connexion belge a dû vous faciliter les choses…

On se connaît, on a joué ensemble en catégories jeunes de l’équipe nationale de Belgique. Puis l’un contre l’autre dans le championnat. Il m’a mis directement à l’aise. Comme tous les autres, j’insis-te. Au point que je suis persuadé que s’il y a d’autres recrues, il n’y aura pas de problème.

Un mot sur la défense à trois ?

Je l’ai pratiquée dans le passé, cependant j’avoue que j’ai souvent eu l’habitude de jouer à quatre. Maintenant, quand tu es pro, tu dois pouvoir t’adapter et trouver les réglages qu’il faut. On verra bien par la suite même si je n’ai aucune appréhension. On l’a déjà beaucoup travaillée.

Connaissiez-vous la Ligue 2 avant de débarquer au TFC ?

Je ne vais pas vous mentir : je n’ai pas souvent visionné, j’ai juste regardé quelques matchs parce que j’ai des connaissances à Valenciennes et Grenoble. Mais j’ai vu le match de Toulouse contre le Paris FC quand je suis arrivé ! Je ne suis pas inquiet, je suis quelqu’un qui arrive à analyser très rapidement. C’est sûrement une force.

 

Son premier rendez-vous avec les médias, hier midi en salle de presse. Son premier rendez-vous avec les médias, hier midi en salle de presse. DDM - Patrick Desprez

 

Comment jugez-vous alors, après sa découverte, la L2 ?

C’était le premier match, je ne peux pas encore donner un avis définitif. Quoi qu’il en soit, il y a vraiment beaucoup de qualités et ça attaque des deux côtés, pour ainsi dire à l’anglaise. ça va vite  sur un but comme sur l’autre. Spectateur, ce doit être cool.

Si vous aviez à vous « vendre », quelles seraient vos qualités ?

(sourire) Je vous laisse les découvrir.

Vous avez un bon jeu de tête.

Ouais pas mal, je suis un défenseur physique ; vous verrez au fur et à mesure…

Grenoble, samedi : le second qui reçoit le troisième. Vous avez de la chance pour vos débuts au Stadium !

Ça fait longtemps que je n’ai pas joué, donc je suis très impatient et très excité de pouvoir enchaîner les matchs. Surtout une affiche pareille, contre un concurrent direct pour la montée. J’espère, je m’attends à ce que ce soit une belle rencontre. Or il n’y a qu’une équipe qui peut prendre les trois points–et on va tout faire pour que ce soit le Tef.

Le fait que votre prêt comporte une option d’achat n’est pas anodin ?

Absolument. Si vous vous arrêtez sur ma carrière, je ne suis pas un joueur qui aime changer tous les six mois, ou tous les ans, de club. Surtout à mon âge. Je suis là jusque fin mai-début juin. Et, pour moi, le but est de convaincre la direction de lever l’option et de continuer l’aventure avec le TFC. Tout simplement.

Dernière question : combien avez-vous de tatouages ?

Je ne sais pas, franchement, je ne peux pas vous dire. énormément, c’est sûr. Mais il reste quand même de la place (rires).

Healey toujours absent, Gabrielsen apte

Si on avait pu craindre pour pour l’autre Belge de l’effectif, Brecht Dejaegere (touché au tendon d’Achille gauche), 
il n’en est rien.  L’ancien de La Gantoise qui avait de toute façon disputé l’intégralité de la bataille normande, sera bien présent sur le pré demain après-midi.  Contrairement au buteur anglo-saxon Rhys Healey (contusion mollet droit) 
qui a juste repris la course hier. Au même titre que le gardien Isak Pettersson (hanche), forfait idem dans le Calvados et ainsi de nouveau sur l’île du Ramier ce samedi.  Dernier manquant – nonobstant les deux blessés longue durée que sont Saïd (croisés, convalescence) et Mvoué (cheville, reprise) –,  Anthony Rouault qui ne sera plus suspendu mais souffrait des ischios 
(entraînement individuel hier aussi).  En revanche, « out » depuis la seconde période face au Havre en date du 19 décembre, Ruben Gabrielsen (cheville droite) postule à nouveau.
Enfin, Steven Moreira (3 jaunes) fera défaut [Amian en Coupe mercredi]. D’où une interrogation sur le joueur qui sera piston droit…

 

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Toulouse Football Club : avec vue sur les sommets

On le savait avant la reprise des hostilités : durant un mois, les Violets n’allaient avoir que du « lourd » à négocier. Après leur premier Paris réussi (1-0), place à un autre défi : alpin. Avec dans un coin de la tête le cauchemar du match aller (3-5).

Pour le TFC, le Tour de France se poursuit. Avec une nouvelle étape, cette fois à la maison, or toujours de montagne : Grenoble. Les Alpes sur un… plateau, c’est pour cet après-midi et il faudra que les protégés de Patrice Garande changent de braquet par rapport à leur escapade dans le Calvados, à Caen, lundi soir (2-2).

Punis sur deux échappées normandes dans le premier quart d’heure, les Toulousains n’avaient dû leur salut qu’à deux fulgurances signées Diakité et Ngoumou, équipiers au relais des habituels leaders d’attaque. La place au classement général n’a pas changé mais l’équipe pouvait chiper la tunique dorée. Dommage. Surtout, ce nul à D’Ornano a sonné comme un avertissement. Le jour où devant ça marchera moins bien, il s’agira d’abord d’assurer ses arrières. En clair : Noël est passé, les cadeaux ne sont plus de saison, les embûches non plus.

Ne rien donner à l’adversaire

« Dans mes causeries, martèle l’entraîneur du Tef, je dis toujours : ’’Quand on commence le match, si l’adversaire veut nous marquer un but, il doit se le gagner !» Il n’est pas question de lui donner quoi que ce soit. Je sais pertinemment, reprend Garande, qu’une rencontre à zéro perte de balle n’existe pas, cependant il y a des zones du terrain où nous n’avons pas le droit de la perdre. Après, si en face ils nous mettent hors de portée, c’est le foot; ce n’est pas pareil. Par contre, dans tout ce qu’on peut maîtriser…»

« Exister à travers nos valeurs »

La technique, entendu; mais aussi le mental, Docteur. « Il ne s’agit pas de se poser mille questions, enchaîne le coach. Il suffit de jouer notre jeu, en somme. Ce qui m’importe, c’est que l’on existe à travers les valeurs qu’on véhicule, le jeu qu’on prône donc, ce que l’on souhaite mettre en place.»

Pour gagner, il coule de source. « être sur le terrain, renchérit le technicien des Violets, c’est d’abord du plaisir. Que du plaisir, d’ailleurs. Même si ma vision, ma conception du plaisir, s’accompagne obligatoirement par la victoire. Le succès conditionne tout.»

Nous sommes deux sœurs jumelles

Un tout ou des riens. « Encore une fois, imagine ’’PG’’, la partie risque de basculer sur des détails. C’est une vérité lorsque s’affrontent deux formations aux forces en présence et au parcours similaires.»

Aujourd’hui au temps de passage J19, le Toulouse FC et le Grenoble F38 sont deux équipes siamoises : un point de différence au tableau (36 vs 35pts, soit un nul de moins pour les visiteurs) et deux buts d’écart au goal-average (+14 vs +12 en faveur des locaux). Difficile de trouver plus fidèle copié-collé. Jusqu’au danger pluriel (multiples réalisateurs) : alors que le TFC recense 4 gâchettes (Healey 8, Spierings 7, Antiste 5, Adli 4),  le GF38 en compte 5 à 4 buts (Anani, Diallo, Benet, Djitté, Nestor) !

Pour l’anecdote dans l’anecdote, on relèvera qu’en dehors de Diallo, tous avaient scoré au match aller… Normal, avec 5 buts concédés, c’était soirée portes ouvertes au Téfécé, qui avait défendu comme une équipe de minimes sur chaque coup de pied arrêté. « On avait littéralement été baladés dans le domaine, se remémore douloureusement un Patrice Garande encore sous le choc si on ose. On avait pris des buts que je n’avais encore jamais vus : des mecs qui reprennent intérieur du pied, tout seuls, dans la surface… »

Rude Isère et éclair dans la grisaille

Pas sorcier : deux (premiers) corners, deux buts  ; et après un gros quart d’heure l’affaire semblait déjà entendue. Quand bien même tout ne fut pas à jeter ce satané soir-là.  « C’est en Isère que malgré tout j’ai pensé que notre système à 3 derrière serait celui qui conviendrait le mieux aux joueurs. On avait inscrit  3 buts à l’extérieur, ce n’est pas une paille; et on avait même raté (par Leya Iseka) un penalty qui nous aurait permis de revenir à 4-5 alors qu’il restait 2 minutes de jeu dans le temps additionnel.»

Sinon, on se souviendra également que le jeune Antiste avait marqué d’un magnifique ciseau sous la barre. Une volée toujours en tête du top-buts de L2.

Vue sur les sommets, qu’on vous dit.

Ca va déambuler dans les couloirs !

« « Un choc ?  Mais tous nos matchs du mois le sont !  Un esprit de revanche…  Je n’aime pas trop ce mot, ça ne veut rien dire. Ce n’était que la vérité de la manche aller. En tout cas, je ne vais pas du tout m’en servir dans la préparation et l’approche du rendez-vous.»  Patrice Garande.
« Quand vous descendez, entre les joueurs qui veulent partir et ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent, les débuts sont très souvent compliqués. Sinon aujour-d’hui, vu le nombre de buts que le TFC inscrit (37, attaque la plus prolifique ex æquo avec Auxerre) et sa série qui se prolonge (9 matchs sans défaite), c’est un tout autre adversaire.Une belle équipe qui carbure.» »

Philippe Hinschberger.

 

Le coach grenoblois, Philippe Hinschberger, ne tarit pas d’éloges sur son adversaire du jour : « Oublié son début de saison raté. Le Toulouse FC est une belle équipe qui carbure.»/Archives DDM, Michel Viala Le coach grenoblois, Philippe Hinschberger, ne tarit pas d’éloges sur son adversaire du jour : « Oublié son début de saison raté. Le Toulouse FC est une belle équipe qui carbure.»/Archives DDM, Michel Viala DDM - MICHEL VIALA

 

Pas de guerre des mots. Tout le contraire : un respect pour le travail bien fait. La passe d’armes aura lieu sur le pré, tout à l’heure, entre deux techniciens réputés qui s’apprécient. Et, il n’empêche, ont hâte de s’affronter.

Ravet revient, aïe

« On vient d’enchaîner Troyes  (2-0), Clermont (0-3) et Auxerre (2-2) et là on va à Toulouse:on joue donc ce qui se fait de meilleur » annonce l’entraîneur grenoblois.

« Le Toulouse FC  actuel n’a rien à voir avec l’équipe de début  de saison, renchérit le rentrant de blessure Loïc Ravet, un des bourreaux toulousains de fin août (2 passes décisives). Elle venait de descendre, elle n’était pas prête. Le TFC est devant nous ; c’est dire sa forme ! »
La vague sur laquelle surfe le GF38 n’est pas mal non plus : nonobstant la claque reçue à Clermont pour la reprise (18eJ ; 05/01), les coéquipiers de Brice Maubleu n’ont plus perdu depuis la 7e journée et un déplacement en Picardie (0-1). Soit depuis le… 17 octobre.
Pas étonnant, dès lors, que Grenoble se soit installé non-stop dans le Top 5 depuis la 11e joute.  Il aura même été leader, une fois (et cela va durer longtemps puisque c’était à la trêve),  à l’issue du 17e épisode du feuilleton L2. Et d’un succès sur… Troyes à qui il avait chipé le trône. Pour lui rendre le match d’après, on l’a vu.

Toutes les équipes ayant rencontré le Tef, on peut l’affirmer : c’est bien cette formation d’Hinsch-berger qui nous a fait la plus forte impression dans les fameuses transitions offensives.  Un chiffre en atteste : après avoir ouvert le score, le GF38 n’a jamais perdu cette saison (9V, 2N).  Une tendance renforcée encore par une des plus imperméables défenses du championnat (15 buts contre).  Mais voilà : cet après-midi, l’arrière-garde iséroise sera renouvelée à 75% puisque Gaspar et Nestor sont blessés tandis
que Mombris est suspendu.

Bref, toutes les ailes sont refaites à neuf.  Cela n’aura pas échappé au staff téféciste…

 

 

 

https://www.ledauphine.com/sport/2021/01/16/un-tefece-au-top-le-retour-de-ravet-ce-qu-il-faut-savoir-avant-toulouse-gf38

Un TFC au top, le retour de Yoric Ravet… ce qu’il faut savoir avant Toulouse - GF38

Face à un adversaire qui carbure fort, les Grenoblois risquent d’avoir fort à faire ce samedi (15 heures) à Toulouse dans le cadre de la 20e journée de Ligue 2.

L’adversaire : Toulouse revient fort

Plus gros budget de Ligue 2 (27 millions d’euros), le Toulouse Football Club a mis du temps pour digérer sa relégation. Les Toulousains ont en effet connu un début de saison compliqué. Personne n’a oublié l’incroyable match aller entre le GF38 et le Téfécé lors de la 2e journée à la fin du mois d’août. Une rencontre spectaculaire qui s’est clôturée sur une victoire iséroise (5-3).

Les hommes de Patrice Garande ont sérieusement redressé la barre et font partie des candidats très sérieux à l’accession en Ligue 1. Ils sont actuellement au cœur d’une série de neuf matches sans défaite (six victoires et trois nuls). Un gros morceau pour les Grenoblois.

LE POINT

TOULOUSE : 2e avec 36 points (10 victoires, 6 nuls, 3 défaites, 37 buts marqués, 23 buts encaissés, différence de buts : + 14).

GRENOBLE : 3e avec 35 points (10 victoires, 5 nuls, 4 défaites, 27 buts marqués, 15 buts encaissés, différence de buts : + 12).

Le joueur à suivre : Yoric Ravet

Il était absent depuis le 5 décembre dernier et une lésion aux ischio-jambiers contractée en début de match à Caen (1-1). Yoric Ravet va effectuer son retour à la compétition ce samedi à Toulouse. « J’ai pris mon temps, je me suis bien soigné car je ne voulais pas prendre de risques, précise l’attaquant grenoblois. Désormais, je me sens bien. J’ai de bonnes sensations. »

Au-delà des stats (2 buts, 4 passes décisives), c’est également par sa capacité à fluidifier le jeu qui a manqué à son équipe. Après six semaines d’absence, l’attaquant devrait débuter sur le banc et entrer en cours de match.

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Cela fait treize matches d’affilée que les Toulousains inscrivent au minimum un but. C’est la série la plus longue actuellement en Ligue 2.

Les clés du match : serrer les rangs

Une semaine après Auxerre, le GF38 va se frotter encore une fois à une très solide armada offensive. Toulouse possède en effet l’attaque la plus prolifique de Ligue 2 (37 réalisations) à égalité avec… les Auxerrois. C’est une tâche compliquée qui attend donc les Isérois au Stadium. D’autant qu’ils restent sur cinq buts encaissés en deux matches, loin de leurs standards de la fin de l’année 2020.

Il faut préciser enfin que la défense du GF va être modifiée à 75 % puisque Gaspar (ischio-jambiers), Nestor (mollet) et Mombris (suspendu) seront absents. Ils devraient être remplacés par Néry, Straalman et Abdallah.

Les compos probables

TOULOUSE : Dupé - Amian (cap), Dewaest, B. Diakité - Dejaegere, M. Koné, Spierings, Van den Boomen, Machado - Adli, Antiste.

Remplaçants : Goicoechea (g), Gabrielsen, Rogel, Sanna, Ms. Diarra, Ngoumou, Bayo.

GRENOBLE : Maubleu (cap) - Néry, Monfray, Straalman, Abdallah - Pickel, Perez - Semedo, Benet, Diallo - Djitté. 

Remplaçants : Salles (g), Abou-Demba, Sylvestre-Brac, Belmonte (ou S. Cissé), Tapoko, Ravet, Anani.

Arbitre : Romain Lissorgue.

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https://www.ladepeche.fr/2021/01/16/le-tfc-forte-tete-9315792.php

Ligue 2 : le Toulouse Football Club, forte tête face à Grenoble

Auteurs d’une seconde mi-temps convaincante et armés de patience, les Toulousains ont débloqué la situation face à Grenoble ce samedi grâce à un coup de casque signé Bayo. Attendus, ils ont répondu (2-0). Dans le choc de la 20e et première journée retour mettant aux prises le 2e au 3e, les Violets de Garande ont su forcer la décision à l’heure de jeu. Les voilà bien installés dans le fauteuil de dauphin !

Trois minutes chrono. C’est le temps durant lequel le Téfécé fut leader ce samedi à l’heure du goûter, entre l’ouverture du score sur l’île du Ramier de Vakoun « supersub » Bayo (1-0, 65e) et la reprise d’avantage du Troyen Tardieu, au Stade de l’Aube, face à Sochaux (2-1, 68e sp).

« Anecdotique », on s’en doutait pour l’entraîneur toulousain Patrice Garande : « Cela ne va pas changer ma soirée », commentera-t-il sourire en coin. N’empêche, mieux vaut toujours faire la course en tête que d’être à la ramasse si on ose. En attendant, si l’Estac de Lolo Batlles s’affirme comme un premier de la classe de plus en plus crédible (0-0 au Stadium début octobre pour mémoire), le Tef à la sauce normande et flamande – ce n’est pas que pour la rime – apparaît également comme un séduisant second. Dauphin mais requin tout autant quand il a fallu, après le repos, hisser le niveau pour venir à bout de ces Grenoblois remarquablement organisés. C’est leur coach en personne, Philippe Hinschberger, qui le dit : « Toulouse n’a pas relâché son étreinte. »

45min pour se chauffer

Au cœur d’une deuxième période bien plus consistante que le premier acte, timoré.  Joué sur une fausse cadence, où les pétards étaient humides. Contrairement à ceux des supporters qui accueillirent sur le parvis le bus du Toulouse FC. « Nous avons été gênés par le bon quadrillement du terrain de l’adversaire et, à la fois, été un peu empruntés car on éprouvait des difficultés à changer de rythme » confirme Garande.

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Un Garande qui se marre lorsqu’on avance l’expression « coaching gagnant ». Pourtant, son flair va bien payer. En faisant entrer Bayo, le GF38 va… sortir de la partie. Un but et une passe « dé » pour l’avant-centre ivoirien, tout à sa joie après avoir été absent les deux derniers matchs. « Oui, glisse-t-il, c’est une sorte de pari avec Patrice. Il m’a dit que j’aimais bien cette équipe de Grenoble puisque mes 2 buts je les avais mis là-bas à l’aller !  Je lui ai donc répondu que j’allais en inscrire un 3e aujourd’hui… »
Et de raconter : « C’est vrai, je pars de la limite de la surface et je prends le meilleur sur les défenseurs. Le jeu de tête, c’est mon point fort. »

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La suite, c’est 8 minutes plus tard et un caviar pour Adli (2-0, 73e). « J’avais eu une situation identique contre Auxerre, se rappelle ’’VB’’ qui est prêté par le Celtic, je l’avais mal négociée. Alors… »

Alors, cela fait 7 points sur 9 sur les 3 journées disputées de la phase retour. Deux victoires à domicile, un nul à l’extérieur. 
Un ratio de champion ou, à tout le moins, de promu. Une bonne… tête – on y revient – de candidat à la montée. « On est aujourd’hui à la place qu’on voulait, on ne va pas se cacher. Sinon, vous affirmeriez que je suis fou. Il faut assumer, avoir les épaules pour le statut. »

Place aux Lionceaux lundi

Face au Paris FC (1-0), à Caen (2-2) et donc devant Grenoble (2-0), Toulouse a endossé la cape taille patron. « Cette série est une succession de tests pour mon équipe mais elle l’est… pour nos adversaires, constate justement Patrice Garande. Nous aussi faisons partie de ce Top 8. » Au même titre que Sochaux à qui il faudra rendre visite lundi en huit.  Un voyage loin d’être Doubs…

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https://www.ledauphine.com/sport/2021/01/17/le-gf38-qui-se-defend-mal-le-bourreau-bayo-ce-qu-il-faut-retenir-apres-la-defaite-grenobloise-a-toulouse

Le GF38 qui se défend mal, le bourreau Bayo… ce qu’il faut retenir après la défaite grenobloise à Toulouse

Dans le cadre de la 20e journée de Ligue 2, Grenoble a été battu à Toulouse samedi après-midi (0-2). Ce qu’il faut retenir de ce match.

 

Un homme dans le match : Willy Semedo

Evidemment, il n’a pas tout réussi, loin de là. Mais au moins il a essayé. Willy Semedo a été l’un des rares Grenoblois à tenter de provoquer la défense adverse. Il a expédié des frappes dans les tribunes que n’auraient pas reniées les rugbymen du Stade toulousain. Mais il a malgré tout eu une opportunité sur un tir croisé bien capté par Dupé. Le problème du GF38, c’est que l’international du Cap-Vert a été trop seul à tenter sur le plan offensif au sein d’une équipe un brin résignée.

Le fait du match : une défense qui craque

C’était le point fort du GF38 au cours d’une première partie de saison réussie qui a vu les Grenoblois terminer premiers à la trêve hivernale. La défense était du genre hermétique. Mais elle se craquèle depuis trois matches. Les Isérois n’avaient encaissé que dix buts sur les dix-sept premières journées. Ils viennent d’en prendre sept sur les trois premiers matches de 2021 (trois à Clermont, deux contre Auxerre et deux à Toulouse). C’est un secteur qu’ils vont devoir consolider très rapidement s’ils veulent continuer à fréquenter les sommets du championnat.  

 

La question : est-ce inquiétant pour le GF38 ?

Pas encore. D’abord, Grenoble était privé de quatre titulaires indiscutables pour son rendez-vous à Toulouse. En première partie de saison, les entrants avaient souvent été au niveau. Cela a été moins vrai au Stadium.

Par ailleurs, la défense a été renouvelée à 75%. Au-delà des qualités individuelles de chacun, il n’est pas évident de trouver des automatismes face à la deuxième attaque de Ligue 2 (39 réalisations) d’un match à l’autre.

Il faut également rappeler que le GF vient d’affronter les quatre premières équipes du championnat en quatre matches ! Il a pris au final quatre points sur ces confrontations.

Les prochains rendez-vous face à Chambly et l’AC Ajaccio seront déterminants pour la suite de la saison des Isérois.

Le chiffre : 4

Le Toulousain Vakoun Bayo a été impliqué dans quatre buts de son équipe cette saison en Ligue 2 (trois buts et une passe décisive). Les quatre face à Grenoble ! « On va le recruter », a glissé en souriant Philippe Hinschberger. 

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  • 2 semaines plus tard...
Lu sur le site de La Montagne :
 
Pris de vitesse par un TFC plus athlétique, le Clermont Foot a concédé sa première défaite depuis huit journées (3-2). L’équipe de Pascal Gastien laisse Toulouse et Troyes, vainqueur dans le même temps d’Auxerre (3-1), s’échapper en tête du classement de Ligue 2.

Le résumé du match

L’après-midi de Ligue 2 a souri aux leaders du championnat, vainqueurs de deux de leurs poursuivants. Alors que Troyes a dominé Auxerre (3-1), Toulouse a infligé au Clermont Foot sa première défaite depuis huit journées (3-2), pour conforter sa place de dauphin. Le TFC relègue le CF63 à cinq points, tandis que l’Estac, prochain adversaire des hommes de Pascal Gastien, pointe désormais à sept unités.

Au Stadium, les Auvergnats n’ont pas vraiment su prendre le match par le bon bout. Et si le but d’Iglesias à la 85e, d’une tête en dehors de la surface, leur a laissé un peu d’espoir en fin de match, ils sont tombés sur un adversaire trop solide pour espérer mieux. Trop vif, aussi, à l’image d’Adli, lancé dans le dos de la défense, côté gauche, et qui a pu servir van den Boomen sur le 1-0 dès la 5e.

Fin de série pour Clermont (revivez le live)

De la vitesse encore, avec celle de Machado, que Zedadka n’a pu que crocheter dans la surface pour concéder un penalty à 2-1 (67e). Spierings n’a pas raté l’occasion, pour rejoindre au rang des buteurs van den Boomen, auteur d’un doublé un peu plus tôt, sur un coup franc surpuissant (50e), plein axe.

Clermont, au final, a toujours couru après Toulouse, et l’égalisation d’Allevinah, avant la mi-temps (42e), ne l’a pas empêché d’être de nouveau surpris peu après le retour des vestiaires. Le groupe de Pascal Gastien a aussi retrouvé les qualités de Maxime Dupé, passé chez les Violets, et décisif face à Dossou (35e) ou Bayo (57e).

A l’image de son avant-centre, le CF63 n’a également pas assez appuyé ses tentatives. Il a aussi manqué de précision, comme sur la tête de Bayo (8e), la reprise sur le dessus de la barre de Gastien (10e), ou le tir de Dossou (76e).

 

Le chiffre : 468

Le but de van den Boomen dès la 5e minute a mis fin à l’invincibilité d’Arthur Desmas, qui n’avait plus encaissé de but depuis celui du Parisien Lopez, le 19 décembre dernier (3-2 contre le PFC). Soit 468 minutes sans avoir dû chercher le ballon au fond de ses filets, en Ligue 2. Le record de Mehdi Jeannin (664 minutes), établi lors de la saison 2014-2015, a encore de beaux jours devant lui.

 

Les joueurs : des défenseurs en souffrance

La défense clermontoise a été à la peine comme jamais cette saison. Et les latéraux clermontois, d'ordinaire si performants, ont été particulièrement malheureux. Vital N’Simba est monté un peu trop haut en début de match, et s'est fait surprendre par un ballon par dessus de Dejaegere. Florent Ogier n'a rien pu faire pour rattraper le Toulousain Adli, trop rapide, et qui a servi idéalement van den Boomen pour l’ouverture du score. De l’autre côté en deuxième mi-temps, Akim Zedadka a été surpris par Machado, au point de l'accrocher dans la surface. Et de provoquer le but du 3-1, sur un penalty transformé par Spierings. Dur.

La fiche technique : 
Toulouse – Clermont Foot : 3-2 (1-1)
Arbitre : M. Abed
Match à huis clos
Buts. Toulouse : van den Boomen (5e, 50e), Spierings (67e, sp). Clermont : Allevinah (42e), Iglesias (85e).
Avertissements. Toulouse : Spierings (21e), Dejaegere (53e), Antiste (90e +2). Clermont : Magnin (23e).
Toulouse. Dupé – Amian, Gabrielsen, Diakité – Moreira, Dejaegere (Koné, 56e), Spierings (Diarra, 88e), van den Boomen, Machado – Adli (Antiste, 88e), V. Bayo (Healey, 63e). Entr. : P. Garande.
Clermont Foot. Desmas – Zedadka (Seidu, 80e), Hountondji, Ogier (c.), N’Simba – J. Gastien, Magnin (Iglesias, 73e) – Dossou, Berthomier (Tell, 70e), Allevinah (Chader, 80e) – M. Bayo. Entr. : P. Gastien.
Non utilisés : Djoco (2e g.), Albert, Rajot.

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les mec des violets . com  (ou ex)va falloir qu'il redescendent sur terre à un moment donné 

 

Daube qui méprise la fan Zone sur le cas Adli ....

lui qui met quand même de l'huile sur le feu alors que y'a vraiment rien de dramatique et de choquant (mis a part Koné certes) sur le match et le contenu d'hier ou Auxerre a été juste plus réaliste que nous … (échange de bon procédé avec  l'aller remenber )

 

J'ai jamais rien eu a dire sur les violets vu le total respect que j'ai pour le boulot qu'ils font alors que c'est pas leur taff , mais forcer de constater que chez certains ca monte un peu au cerveau 

 

 

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il y a 22 minutes, simba a dit :

 

 

les mec des violets . com  (ou ex)va falloir qu'il redescendent sur terre à un moment donné 

 

Daube qui méprise la fan Zone sur le cas Adli ....

lui qui met quand même de l'huile sur le feu alors que y'a vraiment rien de dramatique et de choquant (mis a part Koné certes) sur le match et le contenu d'hier ou Auxerre a été juste plus réaliste que nous … (échange de bon procédé avec  l'aller remenber )

 

J'ai jamais rien eu a dire sur les violets vu le total respect que j'ai pour le boulot qu'ils font alors que c'est pas leur taff , mais forcer de constater que chez certains ca monte un peu au cerveau 

 

 

Emballement médiatique, rien de plus. C'est comme cette affaire autour d'Adli, il n'y avait pas grand-chose au final et du coup ça prend énormément de place. Pareil ici. Dommage, car s'ils regardaient leurs stats, ils verraient que l'article sur l'arrivée de Skytta est plus partagé que la rumeur Adli, et que la joie des joueurs après Clermont devance aussi le souci autour de l'arrivée Irandust. En tant que supporteur du TFC, nous avons appris à accepter pieusement la souffrance tout en profitant de chaque petit moment de grâce. Jésus Christ aurait été supporter du TFC à n'en pas douter.

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il y a 56 minutes, Kiwi a dit :

Est-ce qu'il y aurait des abonnés à L'Equipe qui pourrait partager l'article sur les joueurs à recruter en L2 et dont fait partie Healey apparemment? Merci!

 

 

Citation

 

Mohamed Bayo (Clermont) - L'éclosion

C'est un enfant de la maison, lui, le gamin des quartiers nord où les tours d'immeubles encerclent le stade Gabriel-Montpied. Il y a débarqué à l'âge de 6 ans et y a tout connu, de l'école de foot au centre de formation. Même l'exil en allant se frotter aux joutes du National la saison dernière en prêt à Dunkerque, avec réussite (2e au classement des buteurs avec 12 réalisations).

 
 

Samedi, face au leader Troyes, il a inscrit son 13e but de la saison, pointant à seulement une unité de l'Auxerrois Mickaël Le Bihan (14). Bayo (22 ans) est parti pour une saison infernale, lui qui a aussi inscrit deux triplés cette saison en Ligue 2 à Valenciennes en octobre (3-1) et face à Dunkerque mi-janvier (5-0), en treize minutes ! « Je suis tellement content pour lui, dit ému son entraîneur Pascal Gastien. Il a eu une enfance compliquée mais il s'est battu. Ce n'était pas gagné parce qu'il avait besoin d'un cadre mais il a toujours été à l'écoute et a envie d'avancer. C'est bien de voir un garçon comme lui réussir. Mais il sait qu'il va devoir faire encore plus. »

Gaëtan Laura (Paris FC) - La reconstruction

Quand on jette un oeil sur son parcours, Gaëtan Laura (25 ans) revient de loin. Aux portes de la Ligue 1 avec Lorient et Lens, il n'avait pas réussi à franchir les paliers sur un chemin semé de doutes et de galères. Pour le coup, il n'aura jamais lâché, acceptant de redescendre de plusieurs crans pour se reconstruire.

 
 
Gaëtan Laura déclenche une frappe du pied face à Troyes. (P. Lahalle/L'Équipe)

Aujourd'hui, c'est au Paris FC (où il est arrivé en juillet dernier) qu'il semble avoir repris le fil de sa carrière avec cinq buts et quatre passes décisives. Sa vitesse a déjà fait beaucoup de dégâts cette saison et son absence sur blessure à l'automne aura bien handicapé le club parisien. « C'est un garçon qui peut paraître un peu renfermé, comme ça mais il est finalement très ouvert dit de lui son entraîneur René Girard. C'est avant tout une bombe sur un terrain, avec une explosivité hors du commun avec le ballon et il possède une double accélération vraiment impressionnante. »

Rhys Healey (Toulouse) - L'apparition

C'est l'une des belles trouvailles du recrutement toulousain. Un attaquant totalement inconnu qui a connu les affres et la dureté des Divisions inférieures en Angleterre. La Ligue 2 découvre ce phénomène, 26 ans, qui aura mis du temps à se faire une place dans un effectif toulousain très concurrentiel. Après Niort fin novembre, Healey a marqué contre Nancy, Guingamp, Châteauroux, Le Havre et Pau, devenant le premier joueur de l'histoire du TFC à marquer lors de ses six premières titularisations. Il a déjà inscrit neuf buts cette saison.

 

Jubal (en haut) et Rhys Heasley (en jaune) font partie des révélations de la première moitié de saison de L2. (P. Lahalle/L'Équipe)

 
Jubal (en haut) et Rhys Heasley (en jaune) font partie des révélations de la première moitié de saison de L2. (P. Lahalle/L'Équipe)

Pape Ibnou Ba (Niort) - L'obstination

À 28 ans, l'attaquant sénégalais originaire de Saint-Louis, voit enfin sa carrière décoller aujourd'hui. Il est indéniablement l'une des belles révélations de la saison, lui qui a débarqué en France en janvier 2018 à l'Athlético Marseille (ex-Consolat, N3). C'est là que Sébastien Desabre, son entraîneur à Niort, en a entendu parler par son réseau dans le Sud. « C'est une très belle pioche. Dès le début avec nous, on a bien vu qu'il avait des grosses qualités, je pense bien supérieures pour la Ligue 2. Il explose sur le tard mais il faut savoir que la concurrence chez les attaquants au Sénégal est très élevée. Et puis il sait d'où il vient. Il a su rester le même. Il travaille énormément et c'est un bon vivant. Et dans le vestiaire, il en impose aussi. »

Les Chamois Niortais (12e du Championnat de L2) lui doivent en partie leur excellent début de saison, lui, qui avec ses onze buts, aura souvent été décisif. Au point de suppléer avec brio Ibrahim Sissoko, auteur de 15 réalisations la saison dernière à Niort, indisponible depuis le début de la saison (il a été opéré d'un genou).

Noah Diliberto (Valenciennes) - Le point de fixation

On peut avoir 19 ans, lancer le cri de la victoire dans le vestiaire et faire quasiment partie des tauliers de Valenciennes (7e de L2), sans faire de bruit. Avec une énorme qualité de pied, une impressionnante capacité à courir sans cesse, Noah Diliberto est aujourd'hui, au poste de relayeur, bien installé dans la hiérarchie du onze de son entraîneur Olivier Guégan. Cette saison, il n'a manqué qu'une seule rencontre sur les 23 premières journées.

Les autres révélations...

Cette saison, d'autres joueurs ont aussi pointé le bout de leur nez. On pense au puissant défenseur central d'Auxerre, le Brésilien Jubal, qui a, l'an passé, stabilisé une arrière-garde bourguignonne trop perméable. On jettera un oeil sur l'évolution d'Ilan Kebbal (22 ans), encore frêle, mais qui a trouvé à Dunkerque, prêté par Reims, un terrain de jeu propice à son évolution.

Check Oumar Diakité (18 ans) remporte quant à lui beaucoup de suffrages. Un contrat stagiaire en octobre qui s'est vite transformé en premier contrat pro deux mois plus tard après des performances surprenantes lors de ses premiers pas dans le groupe pro du Paris FC. Culotté, doté de qualités de passes et de placement, nul doute que le milieu de terrain parisien fera parler de lui.

 

 

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Toulouse Football Club : qui pour occuper le couloir gauche, samedi contre Amiens ?

Incertitude à gauche pour le TFC. Le Colombien Deiver Machado, déjà blessé le week-end dernier à Rodez, s'est de nouveau entraîné à l'écart du groupe, ce mercredi matin. 

 

 

https://www.ladepeche.fr/2021/02/24/toulouse-football-club-qui-pour-occuper-le-couloir-gauche-samedi-contre-amiens-9392113.php

 

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