Aller au contenu

Presse 2020/2021


Modérateur

Messages recommandés

Il y a 11 heures, Vistule a dit :

De cette interview, je note surtout qu’il a prévu un budget avec 0e de billetterie. C’est un détail bête, mais cela montre que le club est bien géré et qu’il ne joue pas avec de l’argent qui n’existe pas. Ce n’est clairement pas une logique de club où les propriétaires basent leur économie sur une revente rapide.

Pour le reste, il est dans son rôle. Mentir ou pas mentir, ce n’est pas une question valable quand on est dans la Relation Publique. Il est là pour tenir le club, et je trouve qu’il le fait très bien. Rappelez-vous comment étaient virés les gens sous Sadran. Pouf, disparition. 

 

Je me demande ce qui a été budgété niveau Droits TV car ça semble puer salement du côté de Mediapro.

Lien vers le commentaire

Passionnant, passionné, passionnel. Durant deux heures, sans tabou, avec bonne humeur et un brin d’humour, Patrice Garande, 59 ans, l'entraîneur du TFC nous a ouvert sa boîte à souvenirs rayon joueur, expliqué sa vision d’entraîneur, dévoilé l’homme qu’il est au quotidien.

Patric Garande, le meilleur buteur du championnat de D1 1983-1984 (21 réalisations avec Auxerre) va droit au but malgré quelques digressions bien senties. Dans la salle de réunion attenante au bâtiment médical, celui qui a débarqué à Toulouse le 22 juin – signant un contrat de 2 ans – se veut résolument optimiste quant à la suite des réjouissances : "Pour moi, la bouteille est toujours à moitié pleine." Garande à confesse.

A lire aussi : L'entraîneur du TFC Patrice Garande évoque sa vie privée : Sud-Ouest, cigares et Pascal Dupraz

Patrice, 6 points en 6 journées, le bilan comptable n’est pas terrible…

On n’avait pas d’objectif chiffré, mais on espérait mieux que ça, oui : 4 à 5 unités de plus. Après, ce qui m’importe, c’est la situation psychologique du groupe. Lorsque je suis arrivé, on a fait un gros travail et, à mon avis, il y a aujourd’hui une équipe sur le terrain qui est vivante, qui existe, qui a une âme ; et il se passe quelque chose, on le sent bien. L’avantage du huis-clos, en match, c’est qu’on entend les joueurs se parler, s’encourager…

La montée est-elle toujours envisageable ?

Déjà, en arrivant je n’ai jamais dit : on va le faire. Le président non plus, il a affirmé : l’objectif est l’accession. Ce n’est pas la même chose… Par contre, on va faire tout pour être en position de retrouver la L1, ça c’est sûr ! Et si vous me posez la question "Est-ce qu’aujourd’hui Toulouse peut encore monter ?", je vous rétorque : oui – à l’instant T. Rien n’est cuit. Il y a les play-offs, donc le Top 5. Et dans le Top 5, il y a 5, il y a 4, il y a 3, etc. Même si les barrages restent un cadeau empoisonné puisque tout est fait pour que le 18e de L1 converse sa place en élite.

Sur qui vous appuyez-vous sur le terrain pour faire passer vos messages ?

Notre capitaine Ruben (Gabrielsen), d’a-bord, avec qui j’échange beaucoup. Kelvin (Amian) qui peut paraître introverti, voire triste, cependant que je tiens en haute estime car j’estime que c’est un top joueur qui s’ignore. Mon bonheur c’est quand je le vois arriver le matin et qu’il sourit, tandis qu’il ne le faisait pas auparavant… Puis Manu (Koné) : depuis deux matchs, c’est le meilleur.

Mais un leader technique peut-ilêtre aussi un leader tout court ?

Ce n’est pas parce qu’un joueur est un peu nonchalant qu’il n’a pas de personnalité. Tenez, un exemple : tout le monde pense que N’Golo (Kanté) est un petit mec qui ne dit rien alors qu’il a une très-très grosse personnalité. Je l’ai eu à Caen, ben je peux vous affirmer qu’en face de vous, dans le bureau, il a des arguments… Il n’est pas d’accord, il s’exprime. Il sait ce qu’il veut, il l’a prouvé dans ses choix de carrière ou par ses prises de position – footballistiques ou autres. Entre l’image qu’il donne et sa vraie personne… Puis…

Oui…

Ce n’est pas sorcier. Au Stadium, entre les vestiaires et les terrains d’entraînement, le chemin dure une minute. Je suis à côté d’un joueur, j’en apprends plus sur lui que si je m’entretiens 15 minutes en tête à tête avec ! Pourquoi ? Parce qu’un gars convoqué, il se demande toujours ce qui va lui arriver. Du genre : "Le coach va me mettre une secouée."

Question mercato : vous tabliez sur trois recrues, une seule est arrivée. Est-ce une déception ?

Non. Il y a des réalités économiques, une masse salariale. Max (Gradel) est parti assez tard, Ibra (Sangaré) encore plus tard… On était prisonniers : il fallait que des joueurs s’en aillent pour qu’on puisse recruter. Maintenant, même si le mercato est fermé, il y a toujours des possibilités sur des joueurs libres. Et sur les départs, il y a quelques pays encore ouverts. Or je considère que mon groupe est fait, et, j’insiste, personne n’est à l’écart.

Le président Damien Comolli a instauré l’utilisation de la data. Au quotidien, comment cela se passe ?

C’est quelque chose de nouveau pour moi. J’ai plein d’éléments à ma disposition que je n’avais pas à Caen. Quand je voulais faire un montage, ça mettait 5 heures… Là je dis à notre analyse vidéo (Aurélien Dubéarn) "Regarde-moi toutes les passes qu’on a faites à l’adversaire", 10 minutes après je les ai sur l’ordi. Je trouve ça intéressant, mais je m’en sers comme un outil.

Quelle doit être la qualité première d’un entraîneur ?

S’il veut réussir, il doit rester lui-même. Perso, j’ai des qualités, des défauts. Au début, j’étais très impulsif, je me mettais souvent en colère, j’étais pas mal impatient. Dorénavant, je prends plus de recul. Ça a un impact sur le groupe. Si tu es un coach qui gueule tout le temps, au bout d’un moment tes joueurs…

Vous marchez à l’affect, quoi.

Pour moi, le foot c’est d’abord de l’émotion. Ce n’est que de l’émotion. De la joie ou de la tristesse, de la colère, de l’amour même – pour entraîner, il faut aimer ses joueurs ; bref, tout ce que vous voulez. Oui, on y est, c’est ça qui me plaît. La difficulté du challenge toulousain, elle est d’abord psychologique et humaine à un point que vous ne pouvez même pas imaginer… Le traumatisme d’une descente, je l’ai vécu à Caen : un club est une entreprise, des gens perdent leur emploi.

Qui vous a donné envie de devenir coach ?

En vrai, au départ je ne le voulais pas. J’ai raccroché et j’ai eu une proposition pour être agent. Ça m’a trotté dans la tête une quinzaine de jours. Ma conception, c’est qu’il fallait avoir une proximité avec le joueur, donc je ne pouvais pas en avoir 30 ou 40. Mais 3, 4, allez 5 maxi. Sauf qu’à 5 maxi, vous ne mangez pas (rires)

Eh alors ?

Dans ma fin de carrière, je vais au Havre (91-92) et j’ai Pierre Mankowski entraîneur. Dans l’équipe, il y avait Thouvenel, Aubame, Mahut, Delaunay, Goudet ; des mecs qui avaient dépassé la trentaine. Et souvent on discutait du foot, de tout, de rien ; je me suis dit, ça me plaît plutôt cette relation entraîneur/joueurs. Trois ans plus tard, Pierre qui vient de reprendre Caen m’appelle : "Est-ce que ça te branche d’être mon adjoint ?" Ça a commencé comme ça… On est remontés. Pour l’anecdote, le premier match, on a torché Toulouse ici avec Giresse sur le banc : 2 à 1 (19/07/1995, ndlr). Puis Guy David est arrivé (saison 1996-97) : alors lui, l’entraînement il n’en avait rien à foutre ! Ce qui comptait, ce n’était que le match…

Racontez-nous en détail…

Quand on était en stage je n’en pouvais plus, on restait jusqu’à 2-3 heures du matin. Des trucs de fou… On jouait Le Havre, je m’en rappellerai toute ma vie. On regarde le match, il me fait, avec son accent, le paquet de Gitanes, la clope, la bière, machin : "Patou, t’as vu ça ? Si je mets Joach’ là, que je mets Bébert là-bas, sur la touche on sort, on fait la transversale, on les nique." Bébert c’était Bernard Héréson arrière droit et lui il voulait le faire jouer ailier droit sur ce match. Il me montre trois touches, il me fait tac-tac, on va faire ça.

Et vous l’avez fait ?

Oui ! On va au Havre, touche, machin qui donne à Joachim Fernandez, renversement, Bernard il part : cagette. Jusqu’au petit-matin pour faire ça ! Et des causeries, incroyables… à Paris, il a passé deux minutes à marcher sans rien dire, en regardant les joueurs. Deux minutes, c’est long. Quand il commence il dit : "Pfff je le sens pas ce match. Ou alors, allez je me le sens sur 45 minutes. Dans le premier quart d’heure, si vous avez un contre surtout vous ne marquez pas. Vous sortez un peu plus dans le deuxième quart d’heure, et vous marquez dans le troisième. Si vous faites ça, la deuxième mi-temps c’est pour moi." Les gars rentrent sur le terrain, premier quart d’heure, c’est groupir de chez groupir, ça tape de partout, on ne prend pas de but. Et on marque dans le troisième quart d’heure… Les jou-eurs, quand ils rentrent à la mi-temps, ils regardent le coach l’air de dire, voilà, on l’a fait, maintenant à toi. Et l’autre, la Gitane à la bouche, toujours, il marche, il ne dit rien pendant toute la mi-temps. Et deux minutes avant d’y retourner, il s’arrête (il imite l’accent marseillais) : "Eh alors, ce que vous avez fait vous pouvez pas le refaire ?!" Il avait cette faculté, un vrai acteur.

Au-delà de la psychologie, c’était aussi un fin analyste des faiblesses adverses…

Il nous expliquait un match qu’il avait joué avec Le Havre contre Caen, qui avait Kennet Andersson. Sur le tableau, il place douze joueurs havrais jusqu’à ce que quelqu’un le remarque. Et là il répond : "Eh ouais, Kennet Andersson il joue avec nous." Toute sa stratégie c’est de dire que Kennet Andersson va être notre premier relanceur quand il jouera des longs ballons de la tête. Et ils envoyaient les balles, poum, tête, merci, contre-attaque. C’était fantastique. Mais il ne fallait pas lui parler de préparation physique, de bidule… Pour lui le foot, c’était 11 contre 11. Guy David c’était le survêt’, le paquet de Gitanes – il y avait un gros carré là (il montre sa poche).

Joueur, comment tout a commencé pour vous ?

À Noël il pouvait y avoir des cadeaux de partout, des voitures électriques… S’il y avait un ballon de merde en plastique, je le prenais et je me cassais. Pourtant, je ne suis pas issu d’une famille de footeux. Quand j’ai débuté en club, mon père a dû signer un papier parce que j’étais trop jeune ; on ne pouvait pas jouer avant 7-8 ans, si je me rappelle, pour des questions d’assurance. J’en avais 6.

Huit ans plus tard (1974), c’est le grand saut chez les Verts…

Exactement. Je reçois un coup de fil de "Sainté" pour aller faire un essai. J’ai fait un test avec les mecs du Centre de formation. ça a matché. J’ai découvert Geoffroy-Guichard en lever de rideau européen contre les Glasgow Rangers (8e de finale aller de la Coupe des clubs champions, mercredi 22 octobre 1975 : 2-0). J’avais 14 ans, 30.000 mecs dans le stade qui nous encourageaient, je n’ai jamais vu ça de ma vie. Je suis tombé amoureux, je ne peux plus retourner à Lyon sinon je suis mort (il éclate de rire).

Sérieusement ?

À l’été 1988, Bernard Lacombe alors directeur sportif veut me signer à Lyon qui était en deuxième division. Il me fait venir au stade. Et d’une, les supporters me massacrent. Et de deux, Raymond Domenech, déjà provocateur, balance : " Lyon n’est pas la poubelle de Saint-Étienne." La philosophie stéphanoise, c’était le dépassement de soi, le travail physique à outrance. C’était le Forez, les mines, un espèce de rouleau compresseur… Hervé Revelli qui était aussi un buteur, m’a apporté énormément.

Vous nous avez confié que votre famille n’était pas sportive. Quel œil portez votre père sur votre carrière ?

Pour ça, il m’a laissé faire. Mais je m’en souviendrai toute ma vie. Au tout début, il a eu deux phrases."Je te donne deux ans pour réussir. Si dans deux ans on m’affirme que tu ne passeras pas pro, ben tu vois sur l’estafette, là, il y aura écrit Garande père et fils." Mon paternel était quel-qu’un de très-très haut niveau… en plomberie-couverture-chauffage-zinguerie (sourire). Il m’emmenait sur les chantiers ; je peux vous dire que ces putains de colliers à dévisser, je m’en suis tapé des milliers ! Et les coups de balai…

Et le deuxième conseil…

Ah oui, son autre phrase : "Que je n’entende jamais quelqu’un dans un stade te reprocher d’être un fainéant."

Guy Roux a dû être un autre père spirituel, non ?

Professionnalisme à l’extrême. Même si j’étais – je crois – un joueur facile, il m’a appris beaucoup. Son exigence exacerbée ne m’a jamais gêné. Bon, à la longue, les mises au vert… Pour les matchs importants, il nous enfermait trois jours dans une auberge, Les Brizards qu’elle s’appelait. Elle n’était ravitaillée que par les corbeaux. Les promenades dans la boue, lui, il adorait…

Puis vous signez au Nantes de la grande époque.

J’y ai découvert des aspects du foot que je ne connaissais pas… Le premier exercice devant le but, tac tac tac, poitrine/volée, je marque ! Et là Suaudeau, petit short à la brésilienne, presque un string hein, maillot serré, il vient, il me dit : zéro ! Et il me met des mannequins dans tous les 18 mètres, il me dit tu contrôles, t’élimines le mannequin et tu marques. Je rentre chez moi, je dis à ma femme que ce n’est pas fait pour moi, que je ne vais pas y arriver. Ma chance c’est que je me suis blessé à la 5e journée : fracture du péroné.

Une chance ?

Une bénédiction, parce que j’ai pu observer comment il travaillait avec pleins de trucs dont je me sers aujourd’hui : les déplacements sur le temps de passe, les mouvements coordonnés, le jeu à trois. Il aurait fallu que je désapprenne pour apprendre. Mais c’est délicat…

De se remettre en question ?

Meilleur buteur du championnat, champion olympique, j’arrive là-bas, l’autre il me dit "T’es un fromage !" T’as un peu ta fierté. Mais si j’avais fait l’effort de me dire, "ce mec me dit ça, donc oublie ce que tu as fait et écoute"… Je n’ai pas su le faire.

Venant de l’extérieur, c’était compliqué. Quand Vahid Halilhodzic signe, la première année, il ne met pas un but. Suaudeau a dû lui dire pareil, sauf que l’autre il a un boulard comme ça donc ça s’est frité au départ. Tu dis à un Yougo "t’es un fromage", alors qu’il enquillait les buts partout !

L’un des moments forts de votre carrière, c’est justement la médaille d’or aux Jeux Olympiques de 1984…

C’est la plus belle expérience de ma vie. J’ai vu des trucs… J’ai vu Carl Lewis, un avion de chasse… Il s’est fait huer sur le saut en longueur. Un saut… Il arrête. 90.000 personnes dans le stade, tout le monde voulait qu’il batte le record de Bob Beamon. Mais il a fait un saut et il est sorti comme un prince. Au bout, il fait quatre médailles.

Les JO, c’est vraiment un autre monde ?

Totalement. C’est au-dessus de la Coupe du monde. C’est aussi là-bas que j’ai pris conscience du décalage entre ce qu’on vivait nous, footballeurs, et le reste des athlètes. On avait sympathisé avec Joseph Mahmoud qui courait sur le 3.000 mètres steeple, et on discutait avec lui avant sa finale. Il avait un sac Adidas tout petit, avec les anneaux olympiques. Il nous dit "Bon les gars, j’y vais." "Tu vas où ?" "Au Coliséum." Il a pris le bus, tout seul, il est allé là-bas, il a fait médaille d’argent, et il est rentré pareil : en bus.

Déjà à l’époque les footballeurs étaient dans une bulle à part ?

Nous, on avait juste l’accréditation à pas oublier, t’avais les types qui portaient nos valises, et le mec vient de faire une médaille olympique, il est tout seul. On a fait une fête à Malibu, je pense qu’ils s’en souviennent encore… C’est là que j’ai pris conscience, aussi, qu’on était des assistés. Dans les clubs quand on était malades, on ne remplissait pas les feuilles de Sécu, quelqu’un le faisait pour toi. Les impôts, pareil… à mon époque déjà. Bon maintenant les mecs ne payent pas d’impôts…

Il paraît qu’on ne s’ennuie pas dans un village olympique…

Le village olympique, c’est déjà des rencontres. À la cafétéria, Alberto Juantorena (coureur cubain, 400 et 800m), il avait des jambes grandes comme la table. La petite Mary Lou Retton (gymnaste américaine), elle est devant toi, elle prend des carottes râpées ! Et puis l’ambiance… Dans le village il y a des boîtes de nuit, des restos, des machins. Tous ceux qui étaient éliminés sortaient. Au bout de 7-8 jours il y avait vraiment la teuf au village. Les mecs se battaient pour un pin’s. Nous, footballeurs professionnels, comme des chiens pour avoir un pin’s ! On les échangeait comme les gamins échangent les Pokémon… Puis il y avait aussi Levi’s qui nous a fait des jeans avec boutons en plaqué or. Je l’ai encore mais je ne rentre plus dedans…

Aïe, le centre d’entraînement…

Aujourd’hui, ça le fait rire;à l’époque, beaucoup moins."Quand j’ai visité les installations, le Centre technique, il y avait de quoi se suicider… En plus de perdre les matchs, les mecs arrivaient là-dedans, juste pas possible. Noir, 25 ou 30 gars les uns sur les autres. Un truc de fou. Avec Damien (Comolli), la première décision qu’on a actée, c’est prendre possession des vestiaires du Stadium pour les séances. On a également installé une salle de vie pour prendre le petit-déjeuner ensemble : canapé en cuir, télé, café, les journaux ; table de ping-pong, baby-foot… Mais le gros point noir qui me freine, j’avoue, ce sont les terrains d’entraînement. On a fait une opposition l’autre jour sur le petit bout, on l’a bousillé. Les pelouses de la plaine, gorgée d’eau, sont indignes d’un club professionnel. C’en devient dangereux. Carrément. Il y a bien deux terrains en hybride de programmés, dans un projet plus global, mais avec le retard dû au Covid on ne va pas les avoir avant le début de la saison prochaine."
Lien vers le commentaire
Il y a 17 heures, shamanik a dit :

Franchement, ça vaut rien. Plat au possible, strictement rien à foutre de ce que dit Garande, c'est fade et pas intéressant. En revanche, la poésie bucolique, légère et joyeuse de Desprez, quel plaisir ! Du petit lait... Oui...

T'apprends quand-même que visiblement les joueurs actuels ne paient pas d'impôts (naïvement je pensais qu'ils en payaient vue leur salaires mirobolants)et que la réfection des terrains d'entraînement ne se fera pas avant quelques mois. Et ça c'est préoccupant. De plus tu en apprends aussi sur la gestion d'avant. 

Lien vers le commentaire
Il y a 11 heures, koala a dit :

T'apprends quand-même que visiblement les joueurs actuels ne paient pas d'impôts (naïvement je pensais qu'ils en payaient vue leur salaires mirobolants)et que la réfection des terrains d'entraînement ne se fera pas avant quelques mois. Et ça c'est préoccupant. De plus tu en apprends aussi sur la gestion d'avant. 

Ils payent des impôts : en fait, c'est le club qui règle les impôts, les joueurs négocient des salaires nets, pas con...

Lien vers le commentaire
Il y a 13 heures, Rémi Loret a dit :

Ils payent des impôts : en fait, c'est le club qui règle les impôts, les joueurs négocient des salaires nets, pas con...

Je me fiais à cette phrase de l'interview : " Dans les clubs quand on était malades, on ne remplissait pas les feuilles de Sécu, quelqu’un le faisait pour toi. Les impôts, pareil… à mon époque déjà. Bon maintenant les mecs ne payent pas d’impôts…"

Lien vers le commentaire
Il y a 12 heures, LutherBlissett a dit :

UNE SURPRISE ???

Mais ils suivent le Té-effe-cé à la Dèche du Midi ? 🙄 

Faut faire une pétition pour que l'auteur de l'article soit viré !

Qu'est-ce que c'est que ce manque de respect encore ??

INTOLERABLE !!!

En plus photo d'illustration sans la moustache !!!!!!

Effectivement, ce triste sire attise les braises sans vergogne avec un choix de photo propre à relancer le houleux et douloureux débat sur l'utilité de cette moustache.

Ce qui est sûr c'est que dans cette mini crise qui s'annonce, la dépêche à clairement choisi son camp !

Lien vers le commentaire

https://www.ladepeche.fr/2020/10/17/ligue-2-toulouse-emporte-une-victoire-inesperee-contre-ajaccio-0-1-9146521.php

Publié le 17/10/2020 à 20:59 , mis à jour à 22:17

l'essentielÀ 10 contre 11 pendant près de 90 minutes, les Toulousains ont tenu, puis se sont imposés sur la pelouse d'Ajaccio (0-1), samedi 17 septembre, pour le compte de la 7e journée de Ligue 2.

Et si la chance basculait du côté toulousain ? Après avoir connu les pires scénarios pendant un an, les Violets ont trouvé les ressources, samedi 17 septembre, pour s'imposer contre Ajaccio (0-1).

 

Réduits à 10 dès le début de la rencontre après l'expulsion de Janis Antiste pour un mauvais tacle, les joueurs de Patrice Garande ont été solides défensivement, avant de bénéficier d'un penalty en toute fin de match, transformé par le Néerlandais Spierings, pour sa première avec le Téf. Le TFC engrange sa deuxième victoire de la saison et remonte à la 12e place.

L'homme du match : Stinj Spierings

Recruté à la fin du mercato, le milieu de terrain néerlandais a fait fort pour sa première. Titularisé au poste de sentinelle, il a fait respirer son équipe dans le jeu et dans le résultat final, grâce à son penalty transformé à la 90e minute. On peut difficilement rêver mieux pour ses débuts.

 L'action du match : l'expulsion d'Antiste

Cette victoire toulousaine est d'autant plus inespérée que les Violets ont évolué à 10 contre 11 pendant plus de 80 minutes de jeu. Le pitchoun Janis Antiste, qui nous avait habitués à ses coups d'éclat, s'est illustré de la pire des manières contre Ajaccio. À la 7e minute de jeu, il manque son contrôle de la poitrine et tente de se rattraper en taclant les deux pieds décollés pour reprendre le ballon. Un geste dangereux logiquement sanctionné.

 

C'est déjà la troisième expulsion que concède le Téf cette saison, après les cartons rouges d'Amine Adli et de Bafodé Diakité. Les pitchouns ont à chaque fois été sanctionnés par des mauvais gestes, preuve de leur manque d'expérience au plus haut niveau. Ils devront vite apprendre pour finir les matchs à 11.

Le fait de match : l'inefficacité offensive

Hormis le scénario positif pour les Toulousains, le match était plutôt terne. Les hommes de Patrice Garande ont fait preuve de peu d'idées et beaucoup d'imprécisions. Les coups francs de Dejaegere en sont l'exemple le plus probant. Aucun de ses coups de pied arrêtés n'a réellement inquiété la défense ajaccienne. En l'absence de Janis Antiste en attaque, Vakoun Bayo s'est lui aussi montré peu inspiré pour apporter le danger.

Le point positif de cette rencontre est avant tout la solidité défensive des Violets, grâce à une prestation sérieuse de Kelvin Amian notamment. Mais si la formation toulousaine a rarement tremblé, elle peut aussi remercier la maladresse des Corses, peu adroits face au but. Une inefficacité qui permet à Maxime Dupé d'enregistrer son troisième clean sheet de la saison.

Samedi 24 octobre, Toulouse devra réitérer l'exploit face à Rodez pour remporter le derby au Stadium.

https://www.ladepeche.fr/2020/10/17/les-notes-dajaccio-tfc-spierings-reussit-sa-première-9146640.php

 

Lien vers le commentaire

https://www.ladepeche.fr/2020/10/19/tfc-des-choses-a-feter-9148633.php

 

"Je ne dirai pas que la victoire est inespérée", s’est targué Patrice Garande en conférence de presse, samedi soir. Par ces mots, l’entraîneur toulousain démontre la confiance infaillible dont il fait preuve envers ses hommes. Parce que pour la plupart des observateurs, rentrer d’un déplacement avec les trois points du succès, lorsque l’on se retrouve en infériorité numérique après une poignée de minutes relève de l’exploit. Il n’empêche, Garande a trouvé ses hommes "fantastiques" et il est vrai que réaliser une telle performance, quand on sait le trou noir qu’a connu le TFC, c’est de l’ordre de l’exceptionnel. Une performance et trois satisfactions sur lesquelles s’appuyer pour la suite de la saison.

Le succès de la défense expérimentale

A lire aussi : Toulouse FC : casse-tête en vue, ça se bouscule à l’infirmerie

Kelvin Amian avec le brassard de capitaine, Steven Moreira repositionné dans l’axe et Anthony Rouault dans le XI de départ… Ces trois constatations ont un point commun : elles sont inédites. Les suspensions des titulaires habituels, Diakité et Gabrielsen, ont contraint Patrice Garande à faire des choix et l’amateur de cigares a vu juste : sa défense n’a pas encaissé de but (c’est la troisième fois cette saison après 7 rencontres disputées). L’entraîneur a débriefé après la rencontre : "Cette défense a beau être expérimentale mais quand on met en place un système comme le nôtre (3-5-2) on ne travaille pas seulement avec les trois défenseurs centraux titulaires. On travaille avec tous ceux qu’on a disposition, donc tout le monde connaît les principes de jeu et ca a bien fonctionné."

Stijn Spierings déjà adopté

Il a vécu son baptême du feu dans l’un des stades les plus chaud de Ligue 2. Pas soumis au huis clos, la règle des 5 000 spectateurs faisant encore foi, le Stade François-Coty a tout tenté pour déstabiliser le milieu de terrain belge qui n’a pas tremblé au moment d’inscrire le penalty de la gagne. Avant cela, il s’était illustré par son élégance balle au pied. Positionné juste devant la défense, en lieu et place de Sangaré, sa qualité de passe et sa vision du jeu vont régaler le public du Stadium. "Il rend tous les ballons propres", a résumé son coach.

"Je l’ai trouvé énorme, il a été très très bon, s’exclamait Garande à propos de sa dernière recrue. Je ne suis pas surpris parce qu’on savait que c’était un très bon joueur mais la façon dont il s’est fondu dans le collectif et quand on voit ce qu’il dégage sur le terrain, c’est un garçon qui va nous apporter beaucoup."

20 mois plus tard, une victoire

Plus personne n’osait en parler, certains l’espéraient secrètement mais tout le monde avait oublié la sensation que cela procurait. Jour historique, ce samedi 17 octobre à Ajaccio, le TFC a remporté sa première victoire à l’extérieur depuis le 19 janvier 2019, à Nîmes (0-1). Si ce "fait d’armes" a réjoui l’ensemble des supporters sur les réseaux sociaux, Patrice Garande lui, s’en est amusé mais a concédé ne pas en tenir compte. "Il y a quelques semaines, on me promettait un gâteau d’anniversaire pour fêter une année sans victoire avant qu’on batte Auxerre (3-1, le 26 septembre dernier). Maintenant vous me parler de la victoire à l’extérieur… Je ne regarde pas trop ça. Un journaliste m’a aussi dit qu’en général ça ne se passait pas très bien pour le TFC en Corse… J’y attache peu d’importance."

Loin de ces statistiques, l’entraîneur toulousain a cependant conclu en dévoilant l’un de ses préceptes : "Je dis toujours à mes joueurs que, quelles que soient les circonstances, il ne faut pas accepter la fatalité de chaque match."

Le week-end prochain, c’est face aux voisins de Rodez, que les Toulousains tenteront de confirmer leur bon résultat. Mais pour cela, il faudra commencer par ne pas prendre de cartons rouges (déjà 3 cette saison). C’est la suprématie régionale qui est en jeu.

 

https://www.ladepeche.fr/2020/10/19/casse-tete-en-vue-ca-se-bouscule-a-linfirmerie-9148637.php

 

Le casse-tête de Patrice Garande n’est pas terminé. Après avoir dû composer avec trois joueurs de moins pour son déplacement à Ajaccio (Bafodé Diakité, Ruben Gabrielsen et Amine Adli étaient tous suspendus), le technicien toulousain va encore devoir innover, le week-end prochain pour la réception de Rodez.

Le déplacement en Corse a en effet laissé des traces. Dans l’avion du retour, les comptes ont été vite faits par le staff des Violets : un suspendu et deux blessés. Mais cette fois, ce n’est pas la défense qui est majoritairement impactée mais bien l’attaque. Le feu follet Janis Antiste, expulsé samedi soir pour un tacle non maîtrisé, est automatiquement suspendu pour la semaine prochaine. Il connaîtra la durée exacte de son absence mercredi, après la réunion de la Commission de discipline de la Ligue.

Diakité absent six semaines, examens ce matin pour Bayo et Dejaegere

Plus inquiétant, l’autre attaquant toulousain Vakoun Bayo semble s’être sérieusement blessé sur la pelouse de François-Coty. Remplacé à la 64e minute, il semblait souffrir d’une déchirure à la cuisse. "C’est sûr qu’on va le perdre quelque temps", a concédé Patrice Garande avant de monter dans le bus. Des examens médicaux seront réalisés aujourd’hui pour en savoir plus sur la durée d’indisponibilité du buteur ivoirien. Amputé de ses deux attaquants titulaires, Patrice Garande pourrait aligner une paire inédite : Koulouris et Healey.

Au milieu du terrain, c’est le Belge Brecht Dejaegere qui a été touché. Ce dernier est sorti en se tenant l’épaule droite. Mais à son sujet, Garande semblait plus optimiste : "On va faire en sorte de le remettre sur pied au plus vite." Suffisant pour qu’il soit de retour la semaine prochaine ? Réponse dans la journée.

Et comme si cela n’était pas suffisant, le TFC a annoncé hier soir que Bafodé Diakité, qui est resté à Toulouse ce week-end, devrait être absent pendant six semaines. En cause : l’ancien de la Jet s’est fracturé la main droite à l’entraînement hier matin. Le jeune défenseur central a été opéré hier en fin d’après-midi. Garande va devoir trouver une nouvelle formule.

https://www.ladepeche.fr/2020/10/19/la-patience-danthony-rouault-a-paye-9148635.php

 

"Ah bon, il disputait son premier match avec l’équipe professionnelle ?" Samedi soir, dans les couloirs du Stade François-Coty d’Ajaccio, les journalistes corses ont eu du mal à y croire au vu de la prestation d’Anthony Rouault. Et pourtant, le jeune joueur arborant fièrement la moustache et le numéro 24 disputait là sa première rencontre avec le maillot violet.

Formé au TFC et élément clé de l’équipe réserve, le défenseur central a signé son premier contrat pro en 2019 mais a dû ronger son frein avant d’avoir sa chance.

C’est d’abord une blessure à une cheville, qui lui a pourri sa saison 2019-2020, juste après sa signature. L’an passé on l’a souvent vu en marge du groupe lors des entraînements. Aidé d’un préparateur physique, Rouault a lutté de longs mois afin de revenir à son niveau. Cette longue période de convalescence (jusqu’en début d’année 2020) suivie par la crise sanitaire l’a empêché de toquer à la porte du groupe professionnel. Patient, le Lot-et-Garonnais de 19 ans l’a été jusqu’à ce week-end.

La suspension des deux tauliers de la défense centrale (Ruben Gabrielsen et Bafodé Diakité) lui a permis de légitimement postuler à un des postes vacants. Grillant la politesse à Agustin Rogel, pourtant plus expérimenté, Rouault a donné raison à son entraîneur.

Juste dans ses relances et son placement, souvent vainqueur de ses duels aériens… le défenseur au look de surfeur a fait son entrée par la grande porte. "Il a fait un très bon match", a commenté Patrice Garande. "Il a été impressionnant dans les duels, dans le placement et il m’a aussi parlé quand ça venait dans mon dos. J’ai fait au maximum pour l’encourager et franchement félicitations à lui", a rajouté le capitaine Kelvin Amian.

Une prestation convaincante qui en appelle forcément d’autres, même si les places dans l’axe vont être chères (ils sont 6 pour trois places). Mais samedi, face à Rodez, il pourrait de nouveau être aligné pour pallier la blessure de Diakité. Car il a déjà prouvé à son entraîneur, ses coéquipiers et l’ensemble des supporters qu’il faudra composer avec lui pour le futur.

Lien vers le commentaire
il y a 3 minutes, luca31TLSE a dit :

Article bateau, face à la réalité du foot français , et plus particulierement du TFC. 35 mo quelle structure française est capable de mettre pareille somme sur notre club . 

Sinon on  ne fait rien et  se retrouve en national  tot au tard.

Quoiqu'on en dise le foot pro c'est du buisness , donc dans le milieu on ne trouve que des gens qui veulent gagner des sous , et le marché français  n'est pas coté donc facilement achetable. 

Regardons la vérité Manchester , Arsenal,PSG etc.. ce sont des clubs qui valent plus du milliard d'euros , est ce que cela empéche les joueurs de bien jouer au foot ,  et faire vibrer les supporters ?

Lien vers le commentaire
il y a 19 minutes, jerome69 a dit :

le truc qui m 'inquiète c est qu'ils disent que c'est le spécialiste du Data du baseball qui à fait le recrutement ....ça laisse un peu perplexe, s'il se base sur le nombre de home-run par match :ph34r:

On peut comprendre les orientations de recrutement de joueurs provenant des pays bas, Billy Beane semble avoir collaboré avec Comolli et comme consultant dans un club en Eredivisie.

https://www.sofoot.com/billy-beane-des-a-s-a-l-az-197944.html

Lien vers le commentaire

c'est agréable que le club communique et que ces réunions soient mises en place, il me semblait que c’était régulier avec Sadran pour s'essouffler ensuite (suite à son passage au 0.01% ?), et je pense que les gens en sortaient plus déçus qu'autre chose.

la, ça à l'air concis , clair , sans trop d'interlocuteurs parasites , les réponses sont directes, on a l'impression que le président ne se cache pas.

un vent de fraîcheur et de nouveautés souffle sur le stadium et ce n'est pas pour me déplaire.

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.