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Un Peu De Philosophie


koptolosa

Messages recommandés

pour répondre à la page 17 :

à la toute fin du 19ème siècle, graffiti sur un mur : 'dieu est mort signé nietzsche',

puis quelques années plus tard sur ce même mur : 'nietzsche est mort signé dieu'

-

à part ça j'ai vu un bon paragraphe du philosophe Günther Anders,

de son 'L'obsolescence de l'homme 1956,

il y confirme les annonces visionnaires du romancier Aldous Huxley

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  • 2 mois plus tard...

Salut les innocents et les hypocrites

 

Nous en arrivons ainsi au problème décisif. Il est indispensable que nous nous rendions clairement compte du fait suivant : toute activité orientée selon l’éthique peut être subordonnée à deux maximes totalement différentes et irréductiblement opposées. Elle peut s’orienter selon l’éthique de la responsabilité [verantwortungsethisch] ou selon l’éthique de la conviction [gesinnungsethisch]. Cela ne veut pas dire que l’éthique de conviction est identique à l’absence de responsabilité et l’éthique de responsabilité à l’absence de conviction. Il n’en est évidemment pas question. Toutefois il y a une opposition abyssale entre l’attitude de celui qui agit selon les maximes de l’éthique de conviction - dans un langage religieux nous dirions : "Le chrétien fait son devoir et en ce qui concerne le résultat de l’action il s’en remet à Dieu" -, et l’attitude de celui qui agit selon l’éthique de responsabilité qui dit : "Nous devons répondre des conséquences prévisibles de nos actes." Vous perdrez votre temps à exposer, de la façon la plus persuasive possible, à un syndicaliste convaincu de la vérité de l’éthique de conviction, que son action n’aura d’autre effet que celui d’accroître les chances de la réaction, de retarder l’ascension de sa classe et de l’asservir davantage, il ne vous croira pas. Lorsque les conséquences d’un acte fait par pure conviction sont fâcheuses, le partisan de cette éthique n’attribuera pas la responsabilité à l’agent, mais au monde, à la sottise des hommes ou encore à la volonté de Dieu qui a créé les hommes ainsi. Au contraire le partisan de l’éthique de responsabilité comptera justement avec les défaillances communes de l’homme (car, comme le disait fort justement Fichte, on n’a pas le droit de présupposer la bonté et la perfection de l’homme) et il estimera ne pas pouvoir se décharger sur les autres des conséquences de sa propre action pour autant qu’il aura pu les prévoir. Il dira donc : "Ces conséquences sont imputables à ma propre action." Le partisan de l’éthique de conviction ne se sentira "responsable" que de la nécessité de veiller sur la flamme de la pure doctrine afin qu’elle ne s’éteigne pas, par exemple sur la flamme qui anime la protestation contre l’injustice sociale. Ses actes qui ne peuvent et ne doivent avoir qu’une valeur exemplaire mais qui, considérés du point de vue du but éventuel, sont totalement irrationnels, ne peuvent avoir que cette seule fin : ranimer perpétuellement la flamme de sa conviction.
Mais cette analyse n’épuise pas encore le sujet. Il n’existe aucune éthique au monde qui puisse négliger ceci : pour atteindre des fins « bonnes », nous sommes la plupart du temps obligés de compter avec, d’une part des moyens moralement malhonnêtes ou pour le moins dangereux, et d’autre part la possibilité ou encore l’éventualité de conséquences fâcheuses. Aucune éthique au monde ne peut nous dire non plus à quel moment et dans quelle mesure une fin moralement bonne justifie les moyens et les conséquences moralement dangereuses

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Il y a 14 heures, elkjaer a dit :

Tu n'échapperas pas à nous donner la réponse que tu lui a faite :grin:

 

" D'après toi?":grin: Meilleure réponse possible à toute question débile d'un gamin. Au moins tu sais ce qu'il a derrière la tête. Et même tu peux éviter de t'embarquer dans des trucs qui ne l'intéressaient pas a priori et que tu vas regretter avoir dits après.^_^

 Après comme je n'ai aucune culture philosophique, j'ai juste parlé de déterminisme. Et puis, j'ai dit que certains remettait ca entre les main d'un dieu hypothétique. Je lui ai demandé s'il pensait que son esprit faisait partie de son corps, s'il pensait qu'il allait survivre après la mort. Vive le formatage chrétien. J'ai pensé m'embarquer dans la théorie du chaos ou dans la mécanique quantique et puis j'ai pensé à tous les trucs foireux que j'entends et je me suis dis que je ne ferai pas mieux.Et la conversation a dévié sur des trucs beaucoup plus terre à terre.

 

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  • 1 mois plus tard...

 https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2003/07/25/schopenhauer-l-incompris_328871_3208.html

 Si je devais choisir des acteurs amateurs pour interpréter le film de sa vie, je choisirais

 - Puppetblizzard dans le rôle de Schopenhauer

 - Casimir pour Hegel

 - Elkja-Air pour Pangloss / Leibniz 

 - Francis Cabrel pour Sokratis Papasthopoulos 

 - Morg pour Nick Poulos

 - Hans Gunther pour Flof

 - Bismarck pour Baroque

 - Siegfrid pour Toulousevainqueur

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  • 2 mois plus tard...

quelques bribes de la pensée d'une grande philosophe, née dans le dernier tiers du 20 ème siècle:

La meilleure arme contre les préjugés, les stéréotypes, les automatismes de la pensée est la formation de la raison entendue comme logos, c'est-à-dire : et la transmission de la langue et l'art de l'argumentation rigoureuse.  / Les pays occidentaux sont acculés à un choix. Soit ils continuent de glisser sur la pente ouverte par la modernité de domestication et de domination de la nature – une modernité hautement compromise par les totalitarismes et leur ambition de créer un homme nouveau – soit ils se réconcilient un minimum avec la condition humaine. / Nous sommes devenus incapables d'articuler le donné et le construit, de faire droit à une part non choisie de l'existence, et par conséquent de répliquer aux nouveaux intégrismes.  / La grande illusion de notre temps est de penser qu'on peut construire quoi que ce soit en partant de rien. / Le monde ne commence pas avec nous. Chacun est relevé du fardeau de tout recommencer, mais nullement de commencer quelque chose de nouveau, au contraire. /  L'individu ne saurait être pensé en dehors de son appartenance à une collectivité historique unique. Celle-ci ne le formate pas, elle l'inscrit dans un monde. / Quid d'un individu qui aurait à se construire en dehors de tout donné, naturel autant que culturel ? / S'il est une leçon à retenir des totalitarismes, nazi et staliniens, c'est bien que l'homme n'est pas un simple matériau à façonner selon la logique d'une idée, aussi généreuse fût-elle. Hannah Arendt nous avait mis en garde contre une politique du "tout est possible" qui n'avait jamais rien prouvé d'autre, que tout pouvait être détruit. / Des théories en vogue s'apparentent bien à ce que Huizinga appelle puérilité, "ce phénomène de la vie sociale où l'homme d'aujourd'hui surtout comme membre de quelque collectivité, semble se comporter suivant l'échelle mentale de la puberté ou de l'adolescence", réclamant incontinent des distractions toujours nouvelles, des sensations fortes, se voulant "libre du frein de l'éducation, des formes de la tradition", renonçant "volontairement aux prérogatives de sa maturité" Huizinga / Selon ces théories, l'humain n'est rien, il est toute plasticité.   / Si nous sommes libres, il n'est qu'une question qui vaille : voulons-nous, ou pas, vivre dans un monde dans lequel on pourrait librement interroger tous les postulats anthropologiques ?   / Que le lien qui attache la mère à son enfant n’est pas de même nature que celui que noue le père avec sa progéniture élargit l'éventail des expériences. / Chez l'homme, la nature se contente d'indiquer, elle ne détermine pas, et c'est heureux : la liberté se mêle à la nature.   La nature dans l'homme présente ce paradoxe d'être vulnérable.

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  • 1 mois plus tard...

Salut les féministes!

 

La femme veut s’émanciper : et à cause de cela elle se met à éclairer l’homme sur « la femme en soi ». — C’est là un des progrès les plus déplorables de l’enlaidissement général de l’Europe. Car que peuvent produire ces gauches essais d’érudition féminine et de dépouillement de soi ! La femme a tant de motifs d’être pudique. Elle cache tant de choses pédantes, superficielles, scolastiques, tant de présomption mesquine, de petitesse immodeste et effrénée, — qu’on examine seulement ses rapports avec les enfants ! — C’est au fond lacrainte de l’homme qui jusqu’ici a retenu et réprimé tout cela. Malheur à nous si jamais les qualités « éternellement ennuyeuses de la femme » — dont elle est si riche — osent se donner carrière ! si la femme commence à désapprendrefoncièrement et par principe sa perspicacité et son art, celui de la grâce et du jeu, l’art de chasser les soucis, d’alléger les peines et de les prendre à la légère, son habileté délicate pour les passions agréables ! Déjà se font entendre des voix féminines, qui, par saint Aristophane ! font frémir. On explique avec une clarté médicale ce que la femme veut en premier et en dernier lieu de l’homme. N’est-ce pas une preuve de suprême mauvais goût que cette furie de la femme à vouloir devenir scientifique ! Jusqu’à présent, Dieu merci, l’explication était l’affaire des hommes, un don masculin — on restait ainsi « entre soi » ; il faut d’ailleurs être très méfiant au sujet de ce que les femmes écrivent sur « la femme » et se demander si la femme veut vraiment un éclaircissement sur elle-même — et peut le vouloir… Si la femme ne cherche pas ainsi une nouvelle parure — je crois que la parure fait partie de l’éternel féminin — eh bien ! alors elle veut se faire craindre, c’est peut-être pour elle un moyen de dominer. Mais elle ne veut pas la vérité. Qu’importe la vérité à la femme ? Rien n’est dès l’origine plus étranger, plus antipathique, plus odieux à la femme que la vérité. Son grand art est le mensonge, sa plus haute préoccupation est l’apparence et la beauté. Avouons-le, nous autres hommes, nous honorons et aimons précisément cet art et cet instinct chez la femme, nous qui avons la tâche difficile et qui nous unissons volontiers, pour notre soulagement, à des êtres dont les mains, les regards, les tendres folies font apparaître presque comme des erreurs notre gravité, notre profondeur. Enfin je pose la question : jamais une femme a-t-elle accordé la profondeur à un cerveau de femme, à un cœur de femme la justice ? Et n’est-il pas vrai que, tout compte fait, « la femme » a surtout été mésestimée par les femmes et non par nous ? — Nous autres hommes, nous souhaitons que la femme ne continue pas à se compromettre par des éclaircissements. Car c’était affaire de l’homme de veiller à la femme et de la ménager, quand l’Église décrétait : mulier taceat in ecclesia. C’était pour le bien de la femme que Napoléon donna à entendre à la trop diserte Madame de Staël :mulier taceat in politicis ! — et je crois qu’un véritable ami des femmes est celui qui crie aujourd’hui aux femmes : mulier taceat de muliere !

 

Je sais, la place de ce texte est plus dans le topic "sexisme" ou mieux encore à la poubelle. C'est pourtant l'oeuvre d'un des plus grands philosophes de l'hsitoire, réputé pour son anticonformisme. Comme quoi...

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  • 9 mois plus tard...
Le 11/01/2020 à 01:51, Sandwich2Ross a dit :

ce qui est detestable, c'est la façon de tronquer mes idées. Je défends pas les profs, je défends les travailleurs. Et je n'ai JAMAIS été un caliméro (surtout pas en ce moment :ninja: ). L'altruisme, ça te parle?

«Faut-il toujours aider son prochain ? Non, si celui-ci le revendique comme un droit ou une obligation morale à laquelle vous seriez soumis. Oui, si c’est votre désir fondé sur la joie égoïste que vous procure sa reconnaissance et ses efforts. Souffrir en soi n’est pas une valeur ; le combat de l’homme pour ne plus souffrir en est une, en revanche. Si vous choisissez d’aider un homme qui souffre, faites-le parce qu’il le mérite, ou parce qu’il fait ce qu’il faut pour aller mieux, parce qu’il a déjà prouvé qu’il était un être raisonnable, ou bien parce qu’il souffre injustement. Votre action deviendra alors un échange puisque les vertus de cet homme lui vaudront votre aide. Mais aider un homme qui n’a pas de vertus, l’aider uniquement parce qu’il souffre, accepter ses fautes, ses besoins comme des revendications, c’est accepter qu’un moins que rien détienne un hypothèque sur votre système de valeurs. Un homme qui n’a pas de vertus est un ennemi de la vie dont les agissements sont mortifères. L’aider, c’est cautionner ce qu’il a de plus mauvaise en lui, c’est soutenir son œuvre de destruction.»

Attention @Gollum tu vas tâcher ton pantalon :ninja:

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il y a 23 minutes, shamanik a dit :

La philosophie c'est spéculer sur du vent. C'est investiguer une illusion.

D'ailleurs qui est ici capable de prouver qu'il est bien vivant et non mort ou endormi en train de rêver ? 

La "réalité" n'est pas très réelle par ailleurs car elle est hallucinée par nos cinq sens. Si on la voyait telle qu'elle est, on ne verrait que de l'énergie, plus ou moins dense car la matière n'est qu'un amas d'énergie. La physique quantique le prouve. Ainsi que tout est interconnecté (cf les particules intriquées). 

Découvre la décohérence et retrouve la cohérence :grin:

 

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Il y a 3 heures, elkjaer a dit :

«Faut-il toujours aider son prochain ? Non, si celui-ci le revendique comme un droit ou une obligation morale à laquelle vous seriez soumis. Oui, si c’est votre désir fondé sur la joie égoïste que vous procure sa reconnaissance et ses efforts. Souffrir en soi n’est pas une valeur ; le combat de l’homme pour ne plus souffrir en est une, en revanche. Si vous choisissez d’aider un homme qui souffre, faites-le parce qu’il le mérite, ou parce qu’il fait ce qu’il faut pour aller mieux, parce qu’il a déjà prouvé qu’il était un être raisonnable, ou bien parce qu’il souffre injustement. Votre action deviendra alors un échange puisque les vertus de cet homme lui vaudront votre aide. Mais aider un homme qui n’a pas de vertus, l’aider uniquement parce qu’il souffre, accepter ses fautes, ses besoins comme des revendications, c’est accepter qu’un moins que rien détienne un hypothèque sur votre système de valeurs. Un homme qui n’a pas de vertus est un ennemi de la vie dont les agissements sont mortifères. L’aider, c’est cautionner ce qu’il a de plus mauvaise en lui, c’est soutenir son œuvre de destruction.»

Attention @Gollum tu vas tâcher ton pantalon :ninja:

Ce mélange indigeste de prédication religieuse et morale ainsi que de charité, sous couvert de philosophie, en dit long sur l'obscénité et la dangerosité d'Elkja-Air et ses amis.  🤮

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Il y a 4 heures, elkjaer a dit :

«Faut-il toujours aider son prochain ? Non, si celui-ci le revendique comme un droit ou une obligation morale à laquelle vous seriez soumis. Oui, si c’est votre désir fondé sur la joie égoïste que vous procure sa reconnaissance et ses efforts. Souffrir en soi n’est pas une valeur ; le combat de l’homme pour ne plus souffrir en est une, en revanche. Si vous choisissez d’aider un homme qui souffre, faites-le parce qu’il le mérite, ou parce qu’il fait ce qu’il faut pour aller mieux, parce qu’il a déjà prouvé qu’il était un être raisonnable, ou bien parce qu’il souffre injustement. Votre action deviendra alors un échange puisque les vertus de cet homme lui vaudront votre aide. Mais aider un homme qui n’a pas de vertus, l’aider uniquement parce qu’il souffre, accepter ses fautes, ses besoins comme des revendications, c’est accepter qu’un moins que rien détienne un hypothèque sur votre système de valeurs. Un homme qui n’a pas de vertus est un ennemi de la vie dont les agissements sont mortifères. L’aider, c’est cautionner ce qu’il a de plus mauvaise en lui, c’est soutenir son œuvre de destruction.»

Attention @Gollum tu vas tâcher ton pantalon :ninja:

T'inquiète, j'ai tout mis sur les buts de Diakité, hier. 

On a les fantasmes qu'on peut... :(

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il y a une heure, FranckProvostIV a dit :

Ce mélange indigeste de prédication religieuse et morale ainsi que de charité, sous couvert de philosophie, en dit long sur l'obscénité et la dangerosité d'Elkja-Air et ses amis.  🤮

Ah tiens là pour le coup tu te mélanges dans tes fiches. Et tu n'as pas compris la nature du texte. Ni le fait que c'est une vision des choses que je ne partage pas vraiment :grin:

 

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il y a 40 minutes, elkjaer a dit :

Ah tiens là pour le coup tu te mélanges dans tes fiches. Et tu n'as pas compris la nature du texte. Ni le fait que c'est une vision des choses que je ne partage pas vraiment :grin:

 

Ah. :huh: Sinon pour ta dernière remarque, plus personne ici ne pense que tu as des convictions et une vision des choses qui te serait propre. 

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il y a 32 minutes, FranckProvostIV a dit :

Ah. :huh: Sinon pour ta dernière remarque, plus personne ici ne pense que tu as des convictions et une vision des choses qui te serait propre. 

Je prends ça comme un compliment. Et encore plus dans ce topic. Mais rassure toi (ou pas), après le passage à la moulinette, il me reste quelques convictions et dont une intime:  «nous sommes tous au fond d'un enfer dont chaque instant est un miracle»©

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il y a 24 minutes, shamanik a dit :

À côté de la plaque mec. C'est Hollywood qui vient pomper sur des trucs ancestraux comme les Upanishads, le Bardo Thodol ou plus récemment des mecs qui font des NDE ou des voyages astraux. 

Je ne connaissais ni les upanishads ni le bardo thodol, seulement Descartes et Putbam, et j'ai dû googler :grin:

 

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Il y a 23 heures, elkjaer a dit :

«Faut-il toujours aider son prochain ? Non, si celui-ci le revendique comme un droit ou une obligation morale à laquelle vous seriez soumis. Oui, si c’est votre désir fondé sur la joie égoïste que vous procure sa reconnaissance et ses efforts. Souffrir en soi n’est pas une valeur ; le combat de l’homme pour ne plus souffrir en est une, en revanche. Si vous choisissez d’aider un homme qui souffre, faites-le parce qu’il le mérite, ou parce qu’il fait ce qu’il faut pour aller mieux, parce qu’il a déjà prouvé qu’il était un être raisonnable, ou bien parce qu’il souffre injustement. Votre action deviendra alors un échange puisque les vertus de cet homme lui vaudront votre aide. Mais aider un homme qui n’a pas de vertus, l’aider uniquement parce qu’il souffre, accepter ses fautes, ses besoins comme des revendications, c’est accepter qu’un moins que rien détienne un hypothèque sur votre système de valeurs. Un homme qui n’a pas de vertus est un ennemi de la vie dont les agissements sont mortifères. L’aider, c’est cautionner ce qu’il a de plus mauvaise en lui, c’est soutenir son œuvre de destruction.»

Attention @Gollum tu vas tâcher ton pantalon :ninja:

quand tu sercoures des hommes en déperdition en méditerranée, tu fais un entretien à l'embarcation?

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il y a une heure, Sandwich2Ross a dit :

quand tu sercoures des hommes en déperdition en méditerranée, tu fais un entretien à l'embarcation?

Je ne suis pas vraiment en accord avec les idées de ce texte et encore moins pour ce que j'en connais avec l'auteure. Mais pour le coup, ton exemple est mal choisi car ce texte semble apporter un soutien net au fait de secourir ces hommes (et femmes et enfants). Et ce n'est pas si surprenant pour un texte d'inspiration ultra-libérale.

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il y a 4 minutes, elkjaer a dit :

Je ne suis pas vraiment en accord avec les idées de ce texte et encore moins pour ce que j'en connais avec l'auteure. Mais pour le coup, ton exemple est mal choisi car ce texte semble apporter un soutien net au fait de secourir ces hommes (et femmes et enfants). Et ce n'est pas si surprenant pour un texte d'inspiration ultra-libérale.

Régis n'a pas parlé de secourir mais de sercourir, ça n'a rien à voir !

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