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Un Peu De Philosophie


koptolosa

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t'as tout-à-fait raison, bonbon dur-dur, de rappeler qu'il faut maintenir l'abolition internationale de l'esclavage, et dans tous les les continents, y compris en asie. il faut aussi ne pas oublier ce (long) passé peu glorieux, et aussi que cette abomination était légale dans certains pays au milieu du vingtième siècle. hélas existe aujourd'hui certaines formes de servage, comme le sort de nombreux ouvriers au qatar (rien que pour ça, l' u.e. devrait sérieusement menacer de boycotter la coupe du monde au qatar, sur ce sujet-là le qatar étant pire que la chine) où les usines à bébés en inde ou au nigéria : no maternity traffic !

surrogacy infriges human rights

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Il y a 8 heures, sujet a dit :

t'as tout-à-fait raison, bonbon dur-dur, de rappeler qu'il faut maintenir l'abolition internationale de l'esclavage, et dans tous les les continents, y compris en asie. il faut aussi ne pas oublier ce (long) passé peu glorieux, et aussi que cette abomination était légale dans certains pays au milieu du vingtième siècle. hélas existe aujourd'hui certaines formes de servage, comme le sort de nombreux ouvriers au qatar (rien que pour ça, l' u.e. devrait sérieusement menacer de boycotter la coupe du monde au qatar, sur ce sujet-là le qatar étant pire que la chine) où les usines à bébés en inde ou au nigéria : no maternity traffic !

surrogacy infriges human rights

Tu es toi-même perturbé pas tes enchaînements foireux au point de devoir changer de langue en cours de route :lol2:

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Le 19/3/2016à20:57, sujet a dit :

t'as tout-à-fait raison, bonbon dur-dur, de rappeler qu'il faut maintenir l'abolition internationale de l'esclavage, et dans tous les les continents, y compris en asie. il faut aussi ne pas oublier ce (long) passé peu glorieux, et aussi que cette abomination était légale dans certains pays au milieu du vingtième siècle. hélas existe aujourd'hui certaines formes de servage, comme le sort de nombreux ouvriers au qatar (rien que pour ça, l' u.e. devrait sérieusement menacer de boycotter la coupe du monde au qatar, sur ce sujet-là le qatar étant pire que la chine) où les usines à bébés en inde ou au nigéria : no maternity traffic !

surrogacy infriges human rights

Et tu sais que je m'y connais en exsclavage.

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le temps qui passe. voici dix supporters (plausibles)

- si t'as vingt ans dans les années 50 ou dans les années 80 l'avenir est devant toi -

ils étaient jeunes et ils ont vieilli:

Javier supporter du Real, Carlo supporter du Milan AC.  agé de presque vingt ans Javier est à la finale 1957 de la C1,  et Carlo était en Belgique pour la finale de 1958 (Milan AC – Real Madrid).  on a aussi ces jeunes (à l'époque) supporters: Domenico supporter de l'Inter, présent à la finale Inter – Benfica de 1965, Antonio supporter de Benfica et Andrew supporter de Manchester United qui étaient à la finale de Wembley 1968.  la liste continue avec David supporter de l'Ajax, Horst supporter du Bayern et John supporter de Liverpool, qui étaient présents respectivement à la finale de 1972, la finale de 1974 (en Belgique) et la finale de 1978 à Wembley.  un peu moins loin d'aujourd'hui Gianni supporter de la Juve présent à la finale de 1985 et Joaquim socio du Barça présent à la finale de Séville1986 qui ont pu se croiser à la finale de Berlin 2015, trente ans plus tôt leur équipe respective était déjà en finale de la grande coupe d'Europe, et trente après ils sont à nouveau présents à assister à une grande finale de leur équipe préférée, depuis si longtemps.   c'est un peu pareil pour  David présent à Vienne pour la finale de 1995,  Horst à la finale de Wembley 2013 et  John à la finale d'Istanbul en 2005,  Antonio qui avait fait la finale de 1968 est à Vienne à la finale de 1990,  Andrew à nouveau en finale de coupe d'Europe à Wembley:  1968 et 2011, ou encore ces frères ennemis de la capitale lombarde:  Domenico qui assiste aux victoires en finale de son équipe en 1965 et en 2010, 2010 à Madrid, 45 ans après il est toujours un grand supporter de son équipe, tout comme Carlo qui avait été à la finale de 1958 et qui est à nouveau en finale à Athènes en 2007.  le record de cette liste étant pour le madrilène Javier, il avait à peine 19 ans pour sa première finale de C1, et 57 ans après il a 76 ans, bien conservé, jeune retraité qui va à Lisbonne en 2014 et  toujours en finale de cette grande coupe d'Europe.

et nous, qui avions vingt ans lors de la montée de 1982 ou de la descente de 1994, allons-nous passer les vingt prochaines années en L2 ?

(en résumé au niveau bilan de ces finales, ça donne: Real 1956-2014, Javier 1957-2014, Milan AC 1958-2007, Carlo 1958-2007, Inter 1964-2010, Domenico 1965-2010, Benfica 1961-1990, Antonio 1968-1990, Manchester United 1968-2011, Andrew 1968-2011, Ajax 1969-1996, David 1972-1995, Bayern 1974-2013, Horst 1974-2013, Liverpool 1977-2007, John 1978-2005, Barça 1961-2015, Joaquim 1986-2015, Juve 1973-2015, Gianni 1985-2015)

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  • 4 semaines plus tard...

L'esprit humain s'était permis cent fois de construire arbitrairement le Cosmos et Dieu au gré de son imagination et de sa vanité, et il devait recommencer bien souvent par la suite. Au cœur de ces constructions, il s'était et devait à nouveau s'assigner bien souvent un rôle privilégié de témoin, de véhicule, de semi-dieu exilé auquel l’Être, suprême ou non, avait attribué la fonction de détecteur de l'absolu Or, chose curieuse, ce fut le jour où l'homme abandonna de telles prétentions et se traça un programme plus modeste mais qui offrait, il est vrai, l'inconvénient d'être réalisable, c'est alors qu'il fut accuser de proférer, par la faute de l'humanisme, la plus téméraire de toutes ses affirmations! Et comme l'accusateur ne pouvait être que lui-même, il faut croire que l'homme supporte difficilement de ne pas être impuissant Avec l'humanisme, le sacrifice de la compensation spéculative était payé par une capacité d'illusion plus restreinte et donc une capacité d'action élargie et une responsabilité accrue C'était là une obligation pénible que seule une minorité, même au sein de la classe intellectuelle, était capable d'accepter.

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  • 5 mois plus tard...
« … L’Empire romain que nous connaissons, que l’histoire de la province romaine enseigne toujours davantage à connaître, cette admirable œuvre d’art de grand style, était un commencement, son édifice était calculé pour être démontré par des milliers d’années, — jamais jusqu’à nos jours on n’a construit de cette façon, jamais on n’a même rêvé de construire, en une égale mesure subspecie œterni ! — Cette organisation était assez forte pour supporter de mauvais empereurs : le hasard des personnes ne doit rien avoir à voir en de pareilles choses — premier principe de toute grande architecture. Pourtant elle n’a pas été assez forte contre l’espèce la plus corrompue des corruptions, contre le chrétien… Cette sourde vermine qui s’approchait de chacun au milieu de la nuit et dans le brouillard des jours douteux, qui soutirait à chacun le sérieux pour les choses vraies, l’instinct des réalités, cette bande lâche, féminine et doucereuse, a éloigné, pas à pas, l’ « âme » de cet énorme édifice,— ces natures précieuses, virilement nobles qui voyaient dans la cause de Rome leur propre cause, leur propre sérieux et leur propre fierté. La sournoiserie des cagots, la cachotterie des conventicules, des idées sombres comme l’enfer, le sacrifice des innocents, comme l’union mystique dans la dégustation du sang, avant tout le lieu de la haine lentement avivé, la haine des Tchândâla — c’est cela qui devint maître de Rome, la même espèce de religion qui, dans sa forme préexistante, avait déjà été combattue par Épicure. Qu’on lise Lucrèce pour comprendre ce à quoi Epicure  a fait la guerre, ce n’était point le paganisme, mais le« christianisme », je veux dire la corruption de l’âme par l’idée du péché, de la pénitence et de l’immortalité. — Il combattit les cultes souterrains, tout le christianisme latent, — en ce temps-là nier l’immortalité était déjà une véritable rédemption. — Et Épicure eût été victorieux, tout esprit respectable de l’Empire romain était épicurien : alors parut saint Paul. »
 
@Gollum tu pourras naturellement remplacer l'Empire Romain par ta version idéalisée de l'économie et le christianisme par le politique.
 
On peut aussi remplacer le premier par le Troisième Reich ou la France aujourd'hui et le second respectivement par les juifs ou les musulmans. 
 
L'écriture de Nietzsche est belle mais on voit bien les dégars possibles derrière. Il aurait pu éviter de mêler les merveilleux Epicure et Lucrêce à sa vindicte :unsure: 
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dans ce sujet plusieurs admirateurs de niette-zeu-cheu. il était un grand adversaire de la démocratie. il voyait en l'homme un parasite (nuisible) de la planète. précurseur du nihilisme, et le nihilisme prend plusieurs formes toutes regrettables. et épiqure il y a plusieurs lectures, surtout au temps des aoûtats

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  • 2 mois plus tard...

 

Citation

 

Je repartirais de Benjamin Constant et de sa fameuse opposition entre la liberté selon les Anciens et la liberté selon les Modernes. Pour les Anciens (les grecs), la liberté est une idée essentiellement collective. Etre libre pour un grec consiste, non pas à faire ce que l’on veut, mais à participer aux très grandes décisions relatives à l’organisation de la Cité (notamment la décision de la guerre). L’anthropologie grecque est par ailleurs très différente de la notre. Selon cette dernière, un homme est un homme dans la mesure où il peut épanouir ce qui appartient en propre aux hommes, à savoir sa raison spéculative (par l’exercice des sciences et de la philosophie), sa raison pratique (par l’action politique), sa sensibilité (via les arts). Etre homme, c’est se dégager des affaires économiques de telle sorte que je puisse philosopher, faire des sciences, m’occuper des affaires de ma Cité, aller dans les Temple, au théâtre, etc. Pour nous, modernes, les choses sont totalement différentes. Notre quotidien, notre liberté d’expression ou de religion, nous importent davantage. C’est avant tout la promotion de nos affaires économiques qui nous occupe. Alors que pour un grec, la question fondamentale est celle de la liberté positive : qui gouverne ? Pour nous autres, modernes, la question fondamentale est celle de la liberté négative : jusqu’où suis-je gouverné ?

Or c’est précisément cette idée qui, pour Benjamin Constant, fondait le principe de la délégation politique. Les activités des modernes étant essentiellement économiques, il est nécessaire de confier à des professionnels la gestion de la Cité. Le cahier des charges des personnes à qui l’on confie la gestion de la société est donc très clair : organiser la société de telle sorte que chacun puisse y maximiser son avantage. Autrement dit : produire et consommer toujours plus. Ce cahier des charges est-il compatible avec la gestion de ces nouveaux biens que sont la stabilité du climat, la qualité des eaux naturelles, la qualité des sols, etc. ? Aujourd’hui, de façon systématique, par chacune de nos consommations, nous exerçons un impact sur ces biens communs. Il y a donc une contradiction systématique entre mon intérêt aujourd’hui et l’intérêt de nombreuses autres personnes maintenant et demain. Nous sommes aujourd’hui confrontés à des contradictions auxquelles nous n’étions absolument pas confrontés autrefois (la création de richesse par les uns et les autres finissait toujours par créer, grâce à l’impôt, une richesse collective qui de toute façon enrichissait l’ensemble). Il y a donc une contradiction frontale entre ce mode d’organisation des sociétés auquel nous tenons et la préservation de ces biens communs qui, précisément, conditionnent la viabilité de la planète.

Imaginons que l’on veuille vraiment répondre à la nécessité d’encadrement de nos activités de telle sorte que nos choix de consommation aient l’impact le moins lourd possible sur ces biens communs. Il est très difficile d’envisager ce cas de figure sans que l’organisation collective de la Cité ne vienne entraver nos choix individuels. Or, si l’organisation de la Cité doit avoir un impact sur ce que je peux faire dans mon quotidien, que devient le principe de la délégation politique ? Il est énormément fragilisé. C’est en raison de cette fragilisation que se développent aujourd’hui de plus en plus de structures participatives. La démocratie, c’est l’institutionnalisation de l’influence que les citoyens peuvent exercer sur la décision publique. Pour ce faire, il y a trois modalités : la démocratie délégative (les citoyens influent sur une trajectoire de décisions, pour autant que les élus tiennent leurs promesses), la démocratie participative (les citoyens influent sur une décision), la démocratie directe (les citoyens, réunis en assemblée, prennent une décision). La démocratie participative peut apparaître comme une sorte de correctif permettant à la démocratie délégative de faire face. L’enquête menée il y a trois ans par Daniel Boy qui montrait que le niveau de connaissance des parlementaires sur les questions climatiques était équivalent à celui des citoyens est à cet égard très révélatrice. En ce qui me concerne, je pense que les parlementaires ne peuvent pas agir seuls sur ce genre de problématiques mais doivent travailler en collaboration avec des émanations de la société.

 

 

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à l’instant, Gollum a dit :

Moi, j'ai lu. Mais qui a écrit ça ? Parce que le mec (ou la dame) a une interprétation très personnelle de Constant... À partir du deuxième paragraphe, ça part même carrément en couille...

Dominique Bourg. Quandj'ai lu ça j'ai su que ça te plairait :grin:

Naturellement j'aime beaucoup ce bonhomme et je partage assez son analyse :ninja:

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à l’instant, Gollum a dit :

Moi, j'ai lu. Mais qui a écrit ça ? Parce que le mec (ou la dame) a une interprétation très personnelle de Constant... À partir du deuxième paragraphe, ça part même carrément en couille...

Dominique Bourg apparemment.

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Citation

Nous sommes aujourd’hui confrontés à des contradictions auxquelles nous n’étions absolument pas confrontés autrefois (la création de richesse par les uns et les autres finissait toujours par créer, grâce à l’impôt, une richesse collective qui de toute façon enrichissait l’ensemble)

c'est vrai quoi, rétablissons l'esclavage ! :ninaj: 

cette phrase est quand même d'une confondante stupidité :grin: 

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il y a 8 minutes, elkjaer a dit :

Payer des impôts est une forme d'esclavage maintenant?

c'est pas du tout ça l'idée :grin: 

simplement quand il dit que la création de richesse à l'époque bénéficiait à tout le monde, moi je répond que d'une part c'est plus facile de créer de la richesse quand tu n'as pas à payer tes employés, et que d'autre part du fait même de cette exploitation humaine il faut être soit con soit particulièrement couillu pour affirmait que cette richesse bénéficiait à tous :ninja: 

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il y a 1 minute, Ekelund a dit :

c'est pas du tout ça l'idée :grin: 

simplement quand il dit que la création de richesse à l'époque bénéficiait à tout le monde, moi je répond que d'une part c'est plus facile de créer de la richesse quand tu n'as pas à payer tes employés, et que d'autre part du fait même de cette exploitation humaine il faut être soit con soit particulièrement couillu pour affirmait que cette richesse bénéficiait à tous :ninja: 

Le «autrefois» de cette phrase fait référence à celui d'avant la prise de conscience de l'impact environnemental pas celui de la Grèce antique :lol2:

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il y a 24 minutes, elkjaer a dit :

Le «autrefois» de cette phrase fait référence à celui d'avant la prise de conscience de l'impact environnemental pas celui de la Grèce antique :lol2:

non le "autrefois" fait clairement référence à l'époque où la création de richesse n'impactait pas l'environnement (qualité de sols, qualités des eaux impact climatique selon ses propres termes) donc pour moi c'est la révolution industrielle qui est l'élément chronologique de départ de la "nouvelle ère"

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il y a une heure, Ekelund a dit :

c'est vrai quoi, rétablissons l'esclavage ! :ninaj: 

cette phrase est quand même d'une confondante stupidité :grin: 

Du très grand n'importe quoi... Mais le détournement de la pensée libérale à des fins totalitaires est un grand classique de la rhétorique socialiste... Ce pauvre Benjamin doit se retourner dans sa tombe :grin:.

il y a 51 minutes, Ekelund a dit :

c'est pas du tout ça l'idée :grin: 

simplement quand il dit que la création de richesse à l'époque bénéficiait à tout le monde, moi je répond que d'une part c'est plus facile de créer de la richesse quand tu n'as pas à payer tes employés, et que d'autre part du fait même de cette exploitation humaine il faut être soit con soit particulièrement couillu pour affirmait que cette richesse bénéficiait à tous :ninja: 

C'est surtout que cette bourrique, en bon intellectuel français standard, n'a évidemment rien compris aux vertus redistributives de l'économie de marché.

L'illettrisme économique de notre beau pays est quand même stupéfiant... :grin:

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il y a 30 minutes, Ekelund a dit :

non le "autrefois" fait clairement référence à l'époque où la création de richesse n'impactait pas l'environnement (qualité de sols, qualités des eaux impact climatique selon ses propres termes) donc pour moi c'est la révolution industrielle qui est l'élément chronologique de départ de la "nouvelle ère"

Puisque tu le dis :rolleyes:

 

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