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Tfc : Leçons De Maintien


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TFC : leçons de maintien

Comme ses coéquipiers, Christophe Revault est arrivé hier midi sponsorisé par Doliprane, le regard un peu vague, la cravate (aux armes du Stade Toulousain) de travers Après des mois de stress et de travail acharné pour assurer un maintien qui semblait utopique à Noël, les joueurs toulousains ont enfin pu se relâcher et faire la fête, dans la nuit de dimanche à lundi, après avoir bu le champagne à l'aéroport de Blagnac avec une cinquantaine d'ultras vers une heure du matin. « Une fête digne d'une équipe de rugby », à en croire certains footballeurs violets pas très frais. Hier, avant d'être reçus dans le salon rouge de l'hôtel de ville par le maire Jean-Luc Moudenc et le ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy, les joueurs ont été accueillis par une petite vingtaine de supporters. Christophe Revault signe un autographe à une vieille dame : « J'espère que vous resterez Toulousain », lui glisse-t-elle. « Oui », bredouille-t-il, avant de préciser qu'il a « un peu la gueule de bois ». Dans la salle de réception, le président, Olivier Sadran, est au téléphone. « C'est comme si l'on avait gagné la Champion's league, dit-il. Enfin, notre Champion's league à nous » Arrivent les joueurs, un à un, plus ou moins débraillés dans leurs chemises parme. Seul Revault, qui campe près de l'entrée, est en costard-cravate. « Totofe, il fait la sécurité », rigole Sadran.

l'honneur est sauf

Fauré et Fernandao déboulent, en retard. Philippe Douste-Blazy les chambre un peu : « Vous ne vous êtres pas couchés tôt, vous ». Jean-Luc Moudenc salue « la combativité, le gnac et la volonté » qui ont en partie effacé « la défaite amère de Twickenham ». Selon lui, « il fallait que l'honneur de Toulouse soit sauvé ». Un sentiment que partage Philippe Douste-Blazy, qui avait boudé dimanche La Meinau pour Twinckenham: « Vous nous avez sauvé la journée d'hier ». Les joueurs écoutent en se tenant par l'épaule, encore ahuris par l'authentique exploit qu'ils viennent de réaliser. « Il n'y a pas trois ans, on s'engageait en national sans savoir où on allait », rappelle Stéphane Lièvre, l'un des cadres de l'ancien TFC à s'être « sacrifié » deux divisions en dessous avec Revault et Prunier. L'absence de l'ancien capitaine reste une blessure pour trois supporters du club des DDO (Dragons diaboliques occitans, virage ouest) : « Le pire souvenir de cette saison, c'est le départ de Prunier »...

Sébastien Marti

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Projet d'urbanisme sur l'île du Ramier pour faciliter les accès au Stadium

« 420 000 spectateurs sont venus au stade cette saison, explique Olivier Sadran. Ce n'est pas mal. Mais il faut améliorer le Stadium. »

Objectif, selon le directeur général, Hugues Henry : « Passer d'une moyenne de 20 000 spectateurs à 25 000 et plus ». Pour passer à la vitesse supérieure, le club a sollicité la mairie. Pas pour une subvention supplémentaire - « inchangée depuis le national » selon Olivier Sadran, elle s'élève à 1,426 million d'euros - mais sur un plan d'aménagement global de l'île du Ramier qui lui sera soumis dans les jours qui viennent. Pour Sadran, ce n'est qu'à ce prix « que le football de haut niveau trouvera une stabilité à Toulouse ».

Il plaide « pour un grand projet de vie de l'île du Ramier » qui permettrait « d'accéder au Stadium en cinq minutes et de quitter l'île en cinq minutes ». Ce grand projet d'urbanisme s'articule autour d'un nouveau plan de circulation, de nouvelles zones de parking, de passerelles, de zones piétonnes pour accéder à l'île, d'un meilleur contrôle des billets dans l'enceinte du Stadium

« Il faut qu'on le travaille ensemble », estime Jean-Luc Moudenc qui précise qu'une augmentation de la subvention municipale « n'est pas à l'ordre du jour ». De toute façon, le TFC dit vouloir « assumer lui-même son développement plutôt qu'avoir recours aux collectivités ». Il ira chercher de nouvelles ressources ailleurs, en renforçant ses partenariats notamment. Actuellement, le partenariat commercial s'élève, selon Hugues Henry, à 5 millions d'euros. La saison prochaine, il devrait augmenter, le budget du club devant avoisiner les 25 millions d'euros. Le TFC va investir dans de nouvelles loges : il en existe vingt-sept aujourd'hui ; trente seront construites demain dans la tribune sud. Sans compter les loges panoramiques pour VIP, en cours de construction dans la tribune sud.

S.M.

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j'en remet une couche.. :thumbup:

Toulouse ne marchera pas sur la tête

Au risque de véhiculer la rengaine, le TFC ne cassera pas sa tirelire pour la saison prochaine. L'air est connu, et c'est tout juste si le président Olivier Sadran admet une augmentation du chiffre d'affaires, de 19,3 millions d'euros cette saison à 23,5 ou 24 la saison prochaine. «Je n'ai pas calculé cette hausse, mais elle est d'environ 20%. Je ne parle pas de budget mais de recettes espérées, en fonction desquelles on sait ce qu'on peut dépenser... Notre objectif à court terme, c'est d'atteindre les 30 millions: statistiquement, sur les douze dernières années, aucun club possédant ce chiffre n'est descendu».

Les grandes lignes sont tracées et le trio Sadran-Henry-Mombaerts n'en dérogera pas. L'un anime, propose les idées, les deux autres appliquent, mais on n'est jamais certain que l'un soit bien celui auquel on pense, tant l'osmose des trois hommes est totale.

«Notre ligne de conduite ne déroge pas, et ne dérogera pas. Nous devons franchir un échelon tous les ans et le fait de se maintenir y correspond, je crois. Mais il nous faut rester humble. OK, on s'est maintenu, mais on sait aussi qu'à l'avant-dernière journée, nous étions relégués pendant dix minutes, quand Guingamp menait et que nous étions à 1-1 contre l'OM... Je reste pourtant persuadé que cette expérience sera très bénéfique. Dans des moments sportifs difficiles, nous avons réussi à nous en sortir grâce à l'état d'esprit du club, une vraie famille qui véhicule certaines valeurs. Alors, il nous faut avoir beaucoup d'humilité dans notre réussite et combler l'aléatoire par le travail».

Concrètement, si le Stadium est appelé à devenir «un grand stade moderne», avec la création de 600 places de loges en tribune sud, c'est autant pour augmenter considérablement la moyenne de spectateurs, pourtant de 21.000 cette saison, que pour «le rendre confortable, ou que pour «éviter qu'un jour de foire expo sur l'île du Ramier se transforme en cauchemar» (autant de projets développés dès à présent, et qui bénéficieront... à la Coupe du monde 2007 de rugby).

Quant au domaine sportif, qui reste celui d'Erick Mombaerts (deux montées et un maintien en trois ans, l'exploit est d'abord le sien), il faut s'attendre à ce que le TFC conserve «une ossature forte» à laquelle vont se greffer «trois ou quatre arrivées de joueurs dans les secteurs où nous avons eu des faiblesses cette saison».

Plus mauvaise attaque de Ligue 1, sans grand passeur ni spécialiste des coups de pied arrêtés, il n'est pas besoin d'être sorcier pour deviner où... Mais le président Sadran a démenti hier les rumeurs concernant Pagis (Sochaux) et Quint (Nantes), Strasbourg ayant en outre fait savoir qu'il était hors de question de lâcher Le Pen.

Quatre cas sont à résoudre. Ceux de Giresse (prêté au Havre) et Ndoye (prêté à Lorient, qui ne veut pas le garder), dont Olivier Sadran dit souhaiter qu'ils puissent s'épanouir. Ceux de Fernandao (prêté par l'OM) et Balmont (prêté par Lyon), dont les transferts définitifs sont trop élevés. Des mouvements éventuels de ces joueurs-ci dépendent également les va-et-vient dans le groupe téféciste, et il est un peu trop tôt pour en parler...

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