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Christophe Avezac


connemara

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FC Metz disputait mercredi soir à Bruxelles une rencontre amicale face aux Belges de l'US Saint-Gilloise (L2 belge). Victoire des Lorrains 6 à 1 avec des buts de Mom.NDiaye, Socrier, Avezac, Renouard, Obraniak et Djiba.

US Saint-Gilloise - Metz : 1-6

Buts : Mom.NDiaye (3eme), Socrier (7eme), Avezac (28eme), Renouard (39eme), Obraniak (40eme), Djiba (85eme sp) pour Metz

Content de voir que ça marche bien pour lui! :yaisse:

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Ca va ils choisissent pas des grosses teams à affronter aussi... :ramon-drapeau1:

La Ligue 2 Belge c'est pas trop réputé  :ramon-drapeau2:

<{POST_SNAPBACK}>

Tu rieas peut ête moins quand tu connaitra la raison de la confrontation des deux clubs. Cette rencontre a été organisée afin dhonorer la mémoire de Cyril Mangin, ancien membre du Centre de Formation du FC Metz, quune grave maladie a emporté voici quelques semaines.

Cyril, qui a porté durant plusieurs saisons le maillot grenat en équipes de jeunes, était parti en Belgique afin de suivre des études de kinésithérapeute. Parallèlement, il avait signé pour trois ans à lUS Saint-Gilloise. Un engagement quil na malheureusement pas pu tenir en raison de ses problèmes de santé. :ninja:

Mais bon, ca tu n'étais pas censé le savoir. :ninja:

Pour en revenir à Avezac, c'est vrai qu'il réussit plutôt bien, il en est déjà à 5/6 buts .......en match amical. Pour ce qui est des rencontres de L1 il a été titualaire qu'une seule fois, samedi dernier au Vélodromeen l'occurence. Il n'a pas décu mais encore beaucoup de sa part. A sa décharge, il n'a pas eu l'occasion de beaucoup se montrer encore jusqu'à maintenant : blessé en début de saison, et grosse concurrence en milieu de terrain, avec des jeunes qui surprennent pas mal de monde et qui confirment leur fin de saison passée. En quelques mots, si Cristophe veut une place de titulaire, il devra prouva qu'il en a envie, car auncn de nos joueurs n'est sûr de bénéficier de sa place de titulaires à Metz, ce qui fait justement que les titulaires se défoncent comme des mort de faim actuellement, la concurrence est une bonne chose, en partant du principe où celui qui désire débuter sait ce qui lui reste à faire, et cà tout le monde l'accepte pour le bien du GROUPE Messin.

La saison est encore longue, nul doute que vous aurez l'occas' de le voir évoluer sous nos couleurs votre ex-Pitchoun.

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Tu rieas peut ête moins quand tu connaitra la raison de la confrontation des deux clubs. Cette rencontre a été organisée afin dhonorer la mémoire de Cyril Mangin, ancien membre du Centre de Formation du FC Metz, quune grave maladie a emporté voici quelques semaines.

Cyril, qui a porté durant plusieurs saisons le maillot grenat en équipes de jeunes, était parti en Belgique afin de suivre des études de kinésithérapeute. Parallèlement, il avait signé pour trois ans à lUS Saint-Gilloise. Un engagement quil na malheureusement pas pu tenir en raison de ses problèmes de santé.  :ramon-drapeau2:

Mais bon, ca tu n'étais pas censé le savoir.  :ramon-drapeau1:

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Ok merci pour l'info je savais pas :ninja:

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Christophe Avezac a rapidement trouvé ses marques dans le collectif messin. Mais il tarde à l'ancien Toulousain de recouvrer la totalité de ses moyens physiques pour aider encore plus ses coéquipiers.

Blessé à la pommette deux semaines avant l'ouverture du championnat, Christophe Avezac a été contraint de différer son entrée dans la compétition sous le maillot grenat. S'il a effectué le déplacement victorieux à Ajaccio, l'ancien Toulousain a étrenné sa nouvelle tunique à domicile contre Lyon. En remplaçant Ludovic Obraniak sur le flanc gauche du milieu de terrain messin, Avezac a joué une demi-heure, montrant un aperçu de son dynamisme. Puis au stade Vélodrome, il a largement apporté son écot pour renverser l'OM. Quatre-vingt-dix minutes pleines pour une première titularisation qui s'est avérée prometteuse.

"Aujourd'hui, explique le milieu offensif, je suis content de retrouver le chemin des terrains, même si je suis un peu à la traîne physiquement par rapport à mes coéquipiers.> Les deux matches amicaux, qui ont meublé la mini trêve du championnat, ont offert du temps de jeu à l'ex-joueur du Téfécé. Une bonne manière pour lui de retrouver rapidement le rythme de la compétition. Et de prouver qu'il a sa place dans le onze de départ de Jean Fernandez. En concurrence avec Ludovic Obraniak pour le poste de milieu de terrain excentré sur la gauche, Christophe Avezac n'a pas craint de prolonger son séjour sur le banc de touche. "Ludo a réalisé de bons matches, il était légitime que l'entraîneur le fasse jouer, estime-t-il. C'était à moi d'attendre mon heure.> L'attente n'a guère duré. Sur la Canebière, Fernandez a fait confiance à Avezac, comme il a fait confiance à Obraniak, qui s'est rapproché de l'axe. "Notre entente a bien fonctionné>, se félicite-t-il. "Maintenant, je pense que l'on attend encore plus de moi par rapport à ce que j'ai produit jusque-là.>

A l'instar de ses nouveaux partenaires, dont il loue l'état d'esprit, Christophe Avezac garde la tête froide. Ce qui arrive en ce moment aux Grenats est agréable. Il savoure, sans pour autant s'enflammer. "On va tout faire pour prolonger cette bonne période, même si on sait qu'elle va s'arrêter à un moment donné.> Il est hors de question de revoir les ambitions à la hausse sous prétexte que le FC Metz tient le haut du pavé après quatre journées. "Atteignons déjà les quarante-deux points! Et après on verra... Pour l'instant, l'objectif est d'assurer le maintien. Avant d'avoir la tête dans les étoiles, gardons les pieds sur terre.>

Christophe Avezac suit avec intérêt les performances du Téfécé, actuellement quatrième. Son ancienne formation répond également présent en ce début de saison. Toujours invaincu, comme Metz, Toulouse surfe sur le haut de la vague. "Les deux équipes ont beaucoup appris dans la souffrance l'année dernière, observe le milieu lorrain. Elles ont montré qu'elles avaient du caractère pour arracher leur maintien et ont à coeur de ne pas renouveler un parcours identique.> Dans la Ville rose, l'étonnement est de mise après une entrée en matière sur les chapeaux de roue. "Comme nous, les Toulousains sont aussi surpris de leur début de saison, rapporte Avezac, qui a conservé le contact avec ses anciens coéquipiers. Par rapport à leur recrutement, l'obligation de résultat est plus forte chez eux. C'est amusant et à la fois bizarre de voir les deux équipes à ce niveau. Mais j'espère que Metz finira le championnat devant Toulouse, comme la saison passée!"

Maxime RODHAIN.

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On l'aime beaucoup Avezac mais faut pas rever toulouse doit finir devant Metz Ah&#33; ah&#33; !!

Enfin c'est cool pour lui qu'il se soit bien integrè et j'espere qu'il trouvera prochainement le chemin des filets en championnat .

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  • 3 semaines plus tard...

"Rebondir au plus vite

Christophe Avezac, qui a vécu la déconvenue lilloise dans son intégralité, na pas dexplication ni dexcuses. « On ne peut incriminer personne en particulier. Cette défaite est celle de toute léquipe. Nous avons commis des erreurs que nous allons essayer de ne pas renouveler. Ce nest pas le moment de baisser la tête. Il faut continuer à travailler et retenir les leçons de ces défaites. »

La principale reste sans doute quil ne faut pas se lancer à labordage après avoir concédé louverture du score à lextérieur. « Nous manquons de maturité à ce niveau, estime Fernandez. A Auxerre comme à Lille, une fois le premier but encaissé, nous avons tout de suite voulu aller de lavant au détriment de nos fondamentaux défensifs. »

Résultat, les attaquants bourguignons et nordistes sen sont donnés à cur joie en effectuant les appels dans le dos de la défense messine. Et les scores ont également été alourdis par ce brin de réussite qui sourit désormais à ladversaire (un but contre son camp et un penalty peu évident face à Lille). Afin déclaircir malgré tout les raisons de ces échecs, on pourrait enquêter dans le sens dun relâchement consécutif à la sur-médiatisation dune bande de jeunes montée trop vite en haut du classement. Christophe Avezac réfute cette théorie. « Nous savons tous doù nous venons. Être en tête du championnat était quelque chose dagréable. Le fait que les médias sintéressent à vous fait toujours plaisir. Mais ce nest pas parce quil y a eu deux ou trois photos de nous dans la presse que nous nous sommes enflammés. »

Sur un plan plus personnel, lancien Toulousain se sent bien dans ses baskets, même si une blessure contractée en début de saison a freiné sa montée en puissance, si bien quil na été titularisé quà trois reprises pour trois entrées en jeu : « Je suis content dêtre ici. Jai vécu une période difficile par rapport à cette blessure. Les sensations sont revenues petit à petit. Jai hâte de retrouver mon meilleur niveau. »

Pourquoi pas ce dimanche, face à Sochaux ? Comme lui, ses coéquipiers auront à cur de rebondir face aux anciens joueurs de Jean Fernandez. « On connaît tous cette équipe de Sochaux qui a cette capacité de se porter très vite vers lavant. Il faudra être bien concentrés pour éviter de se faire contrer. » Le manque defficacité offensive constaté depuis quatre matches ne fait pas non plus peur à Avezac : « Nous ne doutons pas, nous savons bien que ça va finir par rentrer. » Le public messin nattend que ça, pour pouvoir vivre à nouveau deux semaines de trêve dans la sérénité. Car bien sûr, comme ses joueurs, il y a pris goût !

28/09/2004 | P.G. "

Extrait du site off du FC Metz

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  • 2 semaines plus tard...

Républicain Lorrain :

Le Journal du jeudi 07 octobre 2004

Avezac touché à l'épaule

Après quarante-huit heures de repos, les Messins ont repris le chemin du stade Saint-Symphorien, hier après-midi. Le programme étant axé cette semaine sur la récupération, Jean Fernandez a proposé à ses joueurs un travail de courses et un jeu. Au cours de la séance, Christophe Avezac a été touché à une épaule. L'ancien Toulousain subira un examen ce matin pour déterminer la nature de la blessure, a priori sans gravité. L'entraîneur lorrain a eu le plaisir de retrouver Mehdi Meniri, dont le retour dans le groupe s'est bien passé.

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Républicain Lorrain :

Le Journal du jeudi 07 octobre 2004

Avezac touché à l'épaule 

Après quarante-huit heures de repos, les Messins ont repris le chemin du stade Saint-Symphorien, hier après-midi. Le programme étant axé cette semaine sur la récupération, Jean Fernandez a proposé à ses joueurs un travail de courses et un jeu. Au cours de la séance, Christophe Avezac a été touché à une épaule. L'ancien Toulousain subira un examen ce matin pour déterminer la nature de la blessure, a priori sans gravité. L'entraîneur lorrain a eu le plaisir de retrouver Mehdi Meniri, dont le retour dans le groupe s'est bien passé.

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Pas de chance pour Avezac depuis son arrivée à Metz....

Je ne suis pas convaincu non plus qu'il s'intègre parfaitement à l'équipe.

A surveiller...

Ps: tu fais très star sur ton avatar, chère Yza! :confus:

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Pas de chance pour Avezac depuis son arrivée à Metz....

Je ne suis pas convaincu non plus qu'il s'intègre parfaitement à l'équipe.

A surveiller...

Ps: tu fais très star sur ton avatar, chère Yza! <_<

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Perso depuis le début je crains qu'il parte au mercato :D J'espère me tromper...

PS c'est pour passer incognito dans les travées des stades :lol:

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  • 2 semaines plus tard...

Christophe Avezac a réussi son meilleur match depuis qu'il est sous les couleurs messines contre Monaco (1-1) :diable:

Il a effectué son match à un poste de latéral gauche dans un système de jeu en 3-5-2, profitant de la suspension du titulaire habituel, Franck Signorino.

Les critiques ont été excellentes, notamment à propos de son engagement, sa rapidité et sa participation au jeu offensif.

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dire qu'il est parti parce qu'il voulait pas jouer lateral :diable:

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Après Erik Mombaerts, Jean Fernandez est le 2ème entraineur à lui confier ce rôle!

Et que je sache, Christophe Avezac s'est toujours très bien sorti de ce nouveau rôle.

Il a tout ce qu'il faut pour être un redoutable latéral, car c'est un des joueurs les plus rapides du championnat et il ne ménage pas son engagement physique.

Il ne lui reste plus qu'à s'en convaincre lui-même! :grin:

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Un bon point pour Avezac

Après un début de saison en demi-teinte, Christophe Avezac a sans doute réalisé face à Monaco sa meilleure prestation sous le maillot grenat. Le Toulousain revient brièvement sur cette rencontre.

Sans la suspension de Franck Signorino, il naurait peut-être pas été convié à la partie. Ce week-end, face à Monaco, la titularisation dAvezac avaient des airs de concours de circonstances. Au final, sa prestation na sans doute pas laissé Jean Fernandez indifférent.

Dans un souci déquilibre, celui-ci avait choisi de revenir à une défense axiale composée de trois éléments, deux hommes étant chargés doccuper les couloirs : Jean-Philippe Caillet et Christophe Avezac. Résultat, le dernier nommé figure dans léquipe-type de la dixième journée selon le journal « France Football ». Sil nest pas le messie offensif des Grenats, le milieu de terrain en provenance de la ville rose a apporté quelques solutions intéressantes. Sur son aile, il a défendu, débordé, provoqué la défense adverse avec plus ou moins de succès. Louverture du score aurait pu venir de lui, mais le poteau a repoussé la reprise de Sébastien Renouard« Jaime bien avoir de lespace comme cela était le cas face à Monaco. Jai toujours joué sur le côté gauche. Ce rôle nest pas si différent de ce que je fais dhabitude. »

Pas dépaysé, donc, Avezac a également pu compter tout au long du match sur Franck Ribéry pour lui faciliter la tâche. « Cest facile de jouer avec lui. Techniquement, il est très à laise et il donne de bons ballons. Cest un régal dêtre à ses côtés. »

Malgré le sentiment du devoir accompli, lamertume subsistait dans le discours du milieu messin. La faute à ses satanés poteaux qui ont privé à nouveau ses coéquipiers dune deuxième victoire à Saint-Symphorien. La première, acquise face à Nantes lors de louverture du championnat, commence à prendre de lâge. Un bilan mi-figue mi-raisin qui ninquiète pas outre mesure Avezac : « Certes, nous navons gagné quune fois à domicile. Mais il ne faut pas oublier que nous avons rencontré des équipes de haut de tableau à Saint-Symphorien. Déjà, on ne perd pas, cest une bonne chose. Mais cest vrai que nous avons hâte de renouer avec la victoire à domicile. » Pour y parvenir, il faudra attendre encore un peu. Deux semaines, au moins, avant daccueillir Bastia. La formation corse a jusquà maintenant effectué un parcours similaire à celui des Grenats. A savoir quelle est montée très vite et redescend lentement. De leur côté, les hommes de Fernandez ont en tout cas accompli une première marche, psychologique, vers un retour en forme. « Nous sortions dune série négative ou nous avions pris pas mal de buts, conclut Avezac. Je ne pense pas que nous avions besoin de nous rassurer mais cette bonne prestation va nous donner du baume au cur pour la suite. »

19/10/2004 | P.G.

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Après son excellent match contre Monaco, qui lui a valu les félicitations de tous, (et sa présence dans l'équipe-type de France Football) Christophe Avezac retrouve le banc des remplaçants pour le prochain match de Metz à Rennes.

Signorino retrouve sa place et c'est le seul changement de l'équipe.

J'espère qu'Avezac gardera le moral....

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Christophe Avezac sera suspendu pour le 12ème match de championnat Metz-Bastia... après avoir reçu 3 cartons jaunes.

Décidémment, pas de chance pour la mobylette du Comminges!

Sur les 11 premiers matches, Avezac a été 8 fois dans le groupe (4 fois titulaire et 4 fois remplaçant) et a joué 467 minutes sous les couleurs Grenats, soit l'équivalent de 5 matches!

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Républicain Lorrain : Avezac chante Toulouse

De ses jeunes années passées en Haute-Garonne, Christophe Avezac conserve un accent, et des souvenirs. Avec le premier, il raconte les seconds à l'heure de revenir au Stadium de Toulouse sous le maillot messin...

Je suis né à Saint-Gaudens et j'ai grandi à Miramont-de-Comminges, au pays du rugby à XIII. J'y ai d'ailleurs joué, dans mon village, pendant quatre ou cinq ans, mais je ne possédais pas le gabarit adéquat: j'ai toujours été plus petit que les jeunes de mon âge! Je me suis donc destiné au football, pour lequel j'avais plus d'aptitudes mais, chez moi, ce choix n'a pas été mal perçu car ma famille était plutôt portée vers le ballon rond. D'ailleurs, lorsque j'avais une dizaine d'années, nous allions souvent au Stadium, voir les matches du TFC.

Mon parcours avant de devenir footballeur professionnel n'est pas commun: jusqu'à dix-neuf ans, j'ai joué chez moi, à Miramont, au niveau départemental. Gamin, j'admirais le TFC; joueur, jamais je n'imaginais m'y retrouver un jour tant ce club me paraissait inaccessible. Et puis, à dix-neuf ans, j'ai effectué deux essais à l'invitation de Jean-Luc Ruty, responsable du centre de formation à l'époque, et j'ai été pris. Après une moitié de saison en Divison d'Honneur et l'autre moitié en CFA, j'ai intégré le groupe pro et j'ai effectué mes débuts en Première Division en décembre 98, devant Montpellier.

Au moment d'entamer ma troisième saison toulousaine, en 2000, je me suis blessé une semaine avant la première journée de championnat: une entorse du genou. J'ai donc perdu tout espoir d'avoir ma place et c'est alors que Pau, qui évoluait en National, s'est manifesté. J'ai donc effectué de nouveau 80 kilomètres au départ de Saint-Gaudens, mais dans l'autre sens. Dans mon esprit, Toulouse, c'était fini: plus jamais ne porterais le maillot violet...

Après Pau, j'ai passé une saison à Dijon, l'année où le TFC venait d'être rétrogradé en National. En plus de descendre de deux divisions du jour au lendemain, le club traînait un lourd passif et je ne le voyais pas rebondir aussi vite. Le nouveau président, Olivier Sadran, l'entraîneur et les quelques joueurs confirmés qui sont alors restés étaient les seuls à y croire. Ils se sont mis au travail et, aujourd'hui encore, il ne faut cesser de leur rendre hommage. Dans l'épreuve, un groupe s'est soudé: l'explosion de l'usine AZF et ses conséquences dramatiques, en septembre 2001, ont encore resserré les liens. J'étais à Dijon, mais je me souviens encore de mon inquiétude, ce jour-là; avec mon épouse, nous avons beaucoup de famille sur Toulouse et nous n'avons pu joindre personne avant le lendemain.

Au cours de cette période, j'ai rejoué à Toulouse, avec Dijon, mais c'était au stade des Sept Deniers, car le Stadium portait les stigmates de l'explosion d'AZF. Pour moi, c'était très bizarre car je savais depuis quelques semaines que j'allais revenir jouer au TFC, car les nouveaux dirigeants venaient de me contacter. A mon retour, le club n'avait plus rien à voir avec ce qu'il était quand je l'avais quitté: c'était même le jour et la nuit. Le président Sadran véhicule des valeurs fortes, tout comme Erick Mombaerts, un entraîneur passionné, qui aime ses joueurs et me rappelle Jean Fernandez. Là-bas, je ne suis pas arrivé en terrain inconnu, et j'ai vécu en Ligue 2 des moments très forts. Tous les Toulousains sont des potes! Mais, ce match de samedi avec Metz, je vais l'aborder comme tous les autres, juste avec un peu plus d'envie encore de le jouer que d'habitude, car il y aura mes proches, ma famille. Un jour, je retournerai m'installer dans la région. Mais, en attendant, j'y vais avec Metz, pour faire gagner Metz."

Recueilli par Sylvain VILLAUME.

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