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La colère des féminines du TFC


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TOULOUSE - FOOTBALL FÉMININ. LA NON-RECONDUCTION DU CONTRAT DE LEUR COACH À LA TÊTE DE L'ÉQUIPE DE DIVISION 1 VIOLETTE PROVOQUE LA COLÈRE DANS LE CLUB.

Le bras de fer des filles du TFC

L'équipe féminine du TFC vit-elle ses derniers jours ? La formation toulousaine emmenée par Jean-Pierre Bonnet, championne de France de première division 1999, 2000, 2001 et 2002, demi-finaliste et quart-de-finaliste de Coupe d'Europe en 2001 et 2002 vient d'entamer un bras de fer avec les responsables de l'association du TFC féminin.

Motif de la discorde : la non-reconduction du contrat de Jean-Pierre Bonnet arrivé à expiration

fin juin, pour une question d'éthique.

Hugues Henry, directeur général du club pro et délégué de l'association TFC, rapporteur auprès de la fédération pour les deux entités s'est exprimé sur les raisons d'une telle décision : « Nous avons été informés et mis devant le fait accompli par la fédération que Jean-Pierre Bonnet, sans en faire état au président de l'association du TFC féminin Robert Gely, avait décidé de ne pas jouer le 20 juin, le dernier match de play-off à Juvisy. S'il était sans enjeu, que dirait-on en Ligue 1 si le huitième et le neuvième décidaient de ne pas disputer la dernière journée de championnat ? Cette attitude est contraire à l'image d'un grand club et a généré notre décision ».

TOUS DÉMISSIONNAIRES

Le collectif de soutien CDIF (collectif de défense des intérêts des Féminines du TFC) qui s'est constitué au lendemain de cette « sanction » et qui regroupe joueuses, éducateurs, parents et dirigeants, ne l'entend pas de cette oreille.

Le porte-parole du collectif s'exprime : « Comment va-t-on expliquer qu'en raison de l'éthique du TFC, un coach général soit non reconduit pour un motif administratif non contrôlé ? Jean-Pierre Bonnet en effet, a émis sans la signer, donc sans outrepasser sa fonction, la demande motivée à la fédération en arguant : les blessures d'Elodie Woock, de Marie-Ange Kramo, etc, la fatigue des internationales qui rentraient du Portugal, le coût de l'amende supposée, largement inférieure aux frais de déplacement et enfin l'évidente volonté de Juvisy de ne pas disputer non plus une rencontre sans enjeu ».

Les dirigeants du TFC veulent pérenniser la section féminine et souhaitent lui voir connaître le niveau qu'elle a toujours connu dans l'élite du football français : quatre titres de champions de France consécutifs, un Challenge de France et deux phases finales de Coupe d'Europe. Pour arriver à maintenir l'excellence dans le club, la Mairie de Toulouse subventionne à hauteur de 150 000 euros par an.

Qui va-t-elle subventionner quand on sait que les entraînements redémarrent le 2 août, qu'à ce jour 90 % des joueuses de D 1 et D3 (dont les éducatrices de l'école de football) sont décidées à ne plus rejouer si le contrat de Jean-Pierre Bonnet n'est pas reconduit, et que la totalité des dirigeants et du staff technique est aussi démissionnaire ?

Krim Khetah

PS : je me permet de rajouter que les soutiens ne sont pas que des parents.

Christine

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