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Topic livres


Toulousiano

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ca fait 19 ans que je l'ai lu :thumb:

moi ça fait...faudra que je vérifie ma date anniversaire dans mon profil pour pas dire de connerie, mais ça me rajeunit pas, en fait j'étais en première année de fac, et pas petite amie de l'époque avait halluciné que je ne l'ai jamais lu, et que je n'en ai jamais entendu parler...du coup elle me l'a offert le jour où elle m'a largué, avec une jolie dédicace :wacko:

bon ma prochaine lecture sera le debut d'un cycle Balzac (dont j'ai encore vu l'ancienne maison ce soir) : je pense commencer par eugénie grandet, puis le pere goriot, le lys dans la vallée, le colonnel chabert, les chouans.

ce topic me plait bien en fait, moi qui est commencé à lire des romans pour le plaisir il y a moins d'un mois B)

eugénie grandet, j'ai surtout un excellent souvenir des 25 premières pages qui décrivent Saumur (si ma mémoire est bonne)...putains d'écrivains payés à la page!!! :thumb:

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Très très bon le Grand Meaulnes :)

Et chaque nouvelle lecture apporte le même plaisir ( voir plus).

eugénie grandet, j'ai surtout un excellent souvenir des 25 premières pages qui décrivent Saumur (si ma mémoire est bonne)...putains d'écrivains payés à la page!!! :ninja:

Dans le même style, le début du Capitaine Fracasse se pose aussi. :lol2:

Dans d'autres registres, Steinbeck et Kourouma me bottent bien en ce moment. :lol2:

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bon ma prochaine lecture sera le debut d'un cycle Balzac (dont j'ai encore vu l'ancienne maison ce soir) : je pense commencer par eugénie grandet, puis le pere goriot, le lys dans la vallée, le colonnel chabert, les chouans.

:lol2:

C'est du bon le Balzac! Mais je préfère varier mes lectures et insérer au milieu une Bio ou un "contemporain" quitte à faire dans le Ricain.

ça permet d'éviter l'overdose.

moi y a 19 ans je pouvais pas comprendre le troisieme degré de ce genre de bouquin, et ni apprecier la qualité de l'ecriture ...etc en fait y a dix neuf ans j'aurai lu ca comme un roman sur l'aventure et les amourettes d'un ado, aujourd'hui j'apprecie l'oeuvre sous differentes facettes, et c'est beaucoup plus poignant.

j'en suis pour l'instant à ce type de lecture ci, à privilégier l'histoire à l'état brute plutôt qu'au reste.c'est surement un passage obligé...

Il a écrit "y a 19 ans" et pas "à 19 ans" :)

petite amie de l'époque avait halluciné que je ne l'ai jamais lu, et que je n'en ai jamais entendu parler...du coup elle me l'a offert le jour où elle m'a largué, avec une jolie dédicace :ninja:

La classe :shock:

:lol2:

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eugénie grandet, j'ai surtout un excellent souvenir des 25 premières pages qui décrivent Saumur (si ma mémoire est bonne)...putains d'écrivains payés à la page!!! :ninja:

je suis en plein dedans, c'est hyper detaillé et bien écrit, réaliste

sinon je viens de finir :

Alain Fournier (1886-1914) "le grand meaulnes"

Henri-Alban Fournier, dit Alain-Fournier

«Comment rattraper sur la route terrible où elle nous a fuis, au-delà du spécieux tournant de la mort, cette âme qui ne fut jamais tout entière avec nous, qui nous a passé entre les mains comme une ombre rêveuse et téméraire ?

«Je ne suis peut-être pas tout à fait un être réel.» Cette confidence de Benjamin Constant, le jour où il la découvrit, Alain-Fournier en fut profondément bouleversé ; tout de suite il s'appliqua la phrase à lui-même et il nous recommanda solennellement, je me rappelle, de ne jamais l'oublier, quand nous aurions, en son absence, à nous expliquer quelque chose de lui.

Je vois bien ce qui était dans sa pensée : «Il manque quelque chose à tout ce que je fais, pour être sérieux, évident, indiscutable. Mais aussi le plan sur lequel je circule n'est pas tout à fait le même que le vôtre ; il me permet peut-être de passer là où vous voyez un abîme : il n'y a peut-être pas pour moi la même discontinuité que pour vous entre ce monde et l'autre».

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Henri-Alban Fournier naît le 3 octobre 1886 à la Chapelle-d'Angillon, dans le Cher. Son père, instituteur, est nommé à l'école d'Epineuil-le-Fleuriel en 1891 et Henri en sera son élève jusqu'en 1898, avant d'entrer en sixième au lycée Voltaire à Paris. En 1901, Henri-Alban Fournier, qui songe alors à devenir marin, poursuit ses études de seconde au lycée de Brest dans le but d'entrer à l'École Navale. Mais, il renonce rapidement à ce projet et rejoint finalement, à la fin de l'année 1902, le lycée de Bourges afin d'y passer son baccalauréat qu'il obtiendra six mois plus tard.

A la rentrée 1903, l'adolescent s'inscrit au lycée Lakanal de Sceaux afin de préparer le concours d'entrée à l'École Normale Supérieure. Il y fait la rencontre de Jacques Rivière, qui deviendra son meilleur ami (leurs correspondances, l'une des plus belles de la littérature française, seront publiées entre 1926 et 1928) puis son beau-frère lorsqu'en 1909 il épousera Isabelle Fournier, la s¿ur cadette d'Henri-Alban. En 1906, Fournier échoue dans ses projets scolaires. Il tente alors, l'année suivante, une ultime année de Khâgne, au lycée Louis Le Grand mais encore une fois, il échoue au concours d'entrée à l'Ecole Normale Supérieure.

C'est durant cette vie de lycéen que se déroule un événement qui sera déterminant dans la vie sentimentale et littéraire d'Alain Fournier ; en effet, le 1er juin 1905, en sortant du Grand Palais, il croise une jeune fille d'une grande beauté qu'il suit à distance jusqu'à son domicile, boulevard Saint Germain. Revenu sur les lieux, le 11 juin suivant, il l'accoste cette fois-ci dans la rue et lui murmure : "Vous êtes belle". Yvonne de Quiévrecourt ne répond pas à ses avances et s'en va vers l'église de Saint-Germain des Près, où elle assiste à la messe. Après la cérémonie, les deux jeunes gens ont enfin une longue conversation au terme de laquelle Yvonne lui avoue qu'elle est fiancée et que son destin est maintenant tracé. Yvonne de Quiévrecourt qui deviendra Yvonne de Galais dans le Grand Meaulnes se marie en 1907.

L'année suivante, Henri-Alban Fournier effectue son service militaire. Après avoir suivi le peloton des élèves-officiers à Laval, il est affecté au 88e R.I., à Mirande, dans le Gers, avec le grade de sous-lieutenant. Hanté par le souvenir d'Yvonne, il rédige alors quelques poèmes et essais, ses premiers pas dans la littérature, qui seront publiés à titre posthume par son ami Jacques Rivière sous le titre Miracles (1924). Son service militaire achevé, Henri-Alban Fournier trouve à s'employer au mois d'avril 1910 en tant que journaliste à Paris-Journal et y rédige de façon régulière un « courrier littéraire ». Au même moment commence une liaison avec Jeanne Bruneau, une modiste de la rue Chanoinesse rencontrée autrefois à Bourges, qui durera jusqu'en avril 1912. Celle-ci inspirera vraisemblablement le rôle de Valentine dans le Grand Meaulnes.

C'est durant cette période que Fournier, installé rue Cassini, entreprend la rédaction d'un roman autobiographique, Le Grand Meaulnes. En 1912, il quitte la rédaction du quotidien parisien pour entrer, grâce à Charles Péguy, au service de Claude Casimir-Perier, fils d'un ancien Président de la République. Le jeune homme entame alors une liaison orageuse avec l'épouse de l'homme politique, l'actrice Pauline Benda, plus connue dans les milieux artistiques de la capitale sous le pseudonyme de Madame Simone.

En février 1913, Henri-Alban Fournier obtient pour la dernière fois une entrevue avec Yvonne de Quiévrecourt (mariée Vaugrigneuse), son amour de jeunesse, maintenant mère de deux enfants. De juillet à novembre 1913, La Nouvelle Revue française commence la publication de son ¿uvre romanesque, Le Grand Meaulnes, achevée au début de l'année. Elle paraît ensuite en volume (1913) chez l'éditeur Émile-Paul, l'écrivain ayant pris à cette occasion le nom d'Alain-Fournier. Sélectionné pour le prix Goncourt, Le Grand Meaulnes manque de peu le prestigieux prix littéraire, l'honneur revenant à Marc Elder et au Peuple de la Mer. Au début de l'année 1914, Alain-Fournier entame l'écriture d'une pièce de théâtre, la Maison dans la forêt, et d'un nouveau roman, Colombe Blanchet. Ces deux dernières ¿uvres demeureront inachevées.

En effet, l'écrivain est mobilisé dès la déclaration de guerre, au mois d'août 1914. Il rejoint alors le front comme lieutenant d'infanterie avec le régiment de réserve de Mirande, le 288e R.I. Le 22 septembre suivant, après quelques semaines de combat, Alain-Fournier est tué au sud de Verdun, dans les Hauts de Meuse. Porté disparu avec vingt de ses compagnons d'armes, son corps est découvert en 1991 dans une fosse commune où les soldats allemands l'avaient enterré. En 1992, les 21 corps de fantassins du 288e RI exhumés du bois de Saint-Rémy dont celui de l'écrivain Alain-Fournier sont regroupés. Henri-Alban Fournier est maintenant inhumé dans la nécropole nationale de Saint-Remy-la-Calonne, dans la Meuse.

Voici la dernière lettre (une carte en réalité) écrite par Alain-Fournier à sa s¿ur Isabelle, le 11 septembre 1914

«Je reçois bien tes lettres, ma chère petite Isabelle. Certaines me sont même parvenues au milieu du combat. Je suis en excellente santé. J'espère me rapprocher de Jacques avant peu. Je suis maintenant attaché à l'état-major à cheval. J'ai grande confiance dans l'issue de la guerre. Priez Dieu pour nous tous. Et ayez confiance aussi. Longuement, tendrement, je te serre avec ta Jacqueline dans mes Bras.

Ton frère,

Henri»

BibHtsLieuxGdeGuerre1.jpg

Modifié par nickoloh
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j'te les foutrais au boulot moi tous ces profs qui passent leur temps à lire des conneries!!! :grin:

:ninja:

je passe mon temps a lire dans les transports ( j'ai 3 h de transport par jour), donc je lis un livre par semaine.

Cyrano je l'ai lu en un apres midi, parceque ce soir je vais le voir au theatre.

demain j'attaque le pere goriot

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je passe mon temps a lire dans les transports ( j'ai 3 h de transport par jour), donc je lis un livre par semaine.

Cyrano je l'ai lu en un apres midi, parceque ce soir je vais le voir au theatre.

demain j'attaque le pere goriot

t'es vache, le pauv' gars avec tout ce qu'il a fait pour ses filles

:grin:

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  • 1 mois plus tard...

de nombreux films ne sont que la tranposition à l'écran de célèbres livres;

dans certains cas, j'ai à la fois vu le film et lu le livre : c'est le cas pour :

:

stupeur et tremblements - a.nothomb

la planète des singes - p.boulle

regain - j.giono

à l'ouest rien de nouveau - e.m.remarque

the man who would be king - r.kipling

le tour du monde en 80 jours - j.verne

richard3 - w.shakespeare

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  • 2 semaines plus tard...
de nombreux films ne sont que la tranposition à l'écran de célèbres livres;

dans certains cas, j'ai à la fois vu le film et lu le livre : c'est le cas pour :

:

stupeur et tremblements - a.nothomb

la planète des singes - p.boulle

regain - j.giono

à l'ouest rien de nouveau - e.m.remarque

the man who would be king - r.kipling

le tour du monde en 80 jours - j.verne

richard3 - w.shakespeare

un taxi mauve - Michel Déon

Les grandes familles- Maurice Druon

Le nom de la rose- Umberto Eco

....

et souvent les films nous décoivent par rapport aux bouquins

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