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la mentalité ultra


Sarma

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Bak, la façon dont tu présentes ton CR me laissait à penser que tu découvrais notamment qu'il y'avait des Hools à Paris.

Il découvrait pas la présence de hools à Paris, juste il racontait ce qu'il avait vu, mais s'il a pas le droit......

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Dups, tu peux t'abstenir de poster des message qui n'apportent rien. Je crois que entre MiamMiam et Bak il y'a eu les explications suffisantes.

De plus qu'apparamment ton niveau de compréhension sur les échanges qui te concernent pas semble être très limité et dans ces conditions il est préférable de s'abstenir de s'exprimer pour éviter de dire des conne..es !

MiamMiam et la troupe te remercient par avance.

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très bon message de Sarma, très bon article des strasbourgeois (respect aux alsaciens),

pour les différences entre l'ultra et le hools voir aussi le livre Le hooliganisme de Dominique Bodin, livre qui avait été conseillé par le journal 'Le douzième homme'

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pour completer le texte stras on peut aussi dire qui se ressemble s'assemble donc il y a des groupes ultras qui se jumellent entre eux, et aussi la position debout (et de préférence en virage) me semble être indispensable pour pouvoir se dire ultra.

cela dit chacun sa façon de supporter, il en faut pour tous les goûts

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Au cas ou certains confondraient, hools et ultras n'ont rien a voir, les hools pensent qu'ils sont les meilleurs supporters et pensent que les meilleurs supporters se doivent de défendre leur club par tous les moyens, notament la violence.

Enfin bon c'est une définiton très sommaire du hool...

dups

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Pour ceux que ça intéresse voici un article concernant le mouvement hool en France :

Cet article n'a pas pour but de considérer le mouvement hool français selon un angle moral comme le font la plupart des journalistes ou des sociologues.

Ce message, rédigé par un pensionnaire du Parc des Princes depuis treize ans, parle de l'intérieur, en acceptant le mouvement hool tel qu'il est, sans aucun jugement de valeur. Il a pour but de prendre un à un les fondements du mouvement hool tel que ses membres le revendiquent, et de voir que la plupart ne sont pas du tout mis en pratique par le mouvement hooligan.

Supporters d'un genre particulier, les hools ont en effet mis en place un système de pensée reposant sur cinq fondements théoriques :

-les hools sont les meilleurs supporters,

-les hools sont nationalistes,

-les hools sont fiers de leurs couleurs,

-les hools ont du style,

-les hools ont une éthiques.

Tous ces fondements, comme on le verra, sont à chaque fois bien éloignés de la réalité. Autrement dit, les hools français ont un discours différent de leurs pratiques.

FONDEMENT 1 : LES HOOLS SUPPORTENT LEUR EQUIPE.

La pensée-hooligan repose sur l'idée que les meilleurs supporters sont ceux qui sont prêts à s'engager physiquement pour l'honneur de leur club. Elle est en cela une extension de la pensée-supporter qui estime que le bon supporter doit suivre son équipe partout où elle joue ; en effet, beaucoup de supporters modérés n'osent pas faire les déplacements de peur d'être attaqués par les supp adverses. Dans l'idée hooligan, il ne faut avoir peur d'aller nulle part supporter ses couleurs ; a contrario, le stade domicile est un territoire à défendre, en agressant les supporters visiteurs.

En somme, dans l'imaginaire hool, le hool se met lui-même au sommet d'une pyramide au bas de laquelle se trouvent les supporters télé, au premier étage les supporters des présidentielles et au second les supporters des virages qui ne sont pas aussi violents que les hools. Par ailleurs, les hooligans portent en eux la conviction qu'ils incarnent l'histoire de leur club (notamment à Paris), ses valeurs ancestrales, d'avant le foot pognon et les stades sécurisés. Un football brut, celui des véritables fans, des plus anciens et des plus fidèles.

Mais cette idée se heurte à trois oppositions :

1- les hooligans ne sont pas, loin s'en faut, les supporters les plus fidèles.

Rares sont ceux qui font aujourd'hui plus de 4 ou 5 déplacements par an. Par un bizarre glissement, c'est même devenu un sujet de fierté pour ces supporters que de ne pas se déplacer ; combien de fois a-t-on ainsi pu entendre des propos méprisants envers les autres supporters (notamment les ultras) qui sont prêts à aller à Sochaux en semaine en décembre.

2- les hooligans ne sont pas les supporters les plus anciens.

La moyenne d'âge des hooligans est certes plus élevée que dans la plupart des groupes ultras, mais de moins en moins parmi eux ont connu l'itinéraire classique qui était celui des hools du début des années 90. A cette époque, un supporter allait d'abord en latérale vers 12-15 ans avec son père, avant de s'abonner en virage, puis de se carter dans un groupe, et, enfin, vers 24-25 ans, de le quitter pour suivre son équipe en indépendant et de manière violente. De très nombreux hools parisiens qui ont aujourd'hui la trentaine bien tassée ont ainsi fait leurs premières armes dans les groupes de supporters officiels. Ils comprennent le processus et le respectent. Pour ces anciens, différentes manières de supporter son équipe existent, aucune ne vaut plus qu'une autre ; par ailleurs, il se peut que ce mickey à rayures aux trois écharpes devienne dans quelques années un hool confirmé, alors autant être ouvert avec tout le monde. En revanche, de plus en plus de jeunes hooligans le sont devenus en quelques mois, sans aucun apprentissage des tribunes. Ils ne connaissent pas la mentalité des groupes officiels et n'en voient que les travers ; ils méprisent les supporters des latérales. Pourtant, les premiers font l'ambiance dans les stades, et beaucoup parmi les seconds sont abonnés depuis dix ans, voire plus (étude du PSG sur ses abonnés au Parc : les tribunes où l'ancienneté moyenne des abonnés est la plus élevée font partie de la tribune Paris, tribunes régionales mises à part le Kop ne vient qu'en cinquième position, Auteuil en huitième).

3- les hooligans ne participent plus à l'ambiance.

Voir un match avec des fans anglais après avoir traîné avec eux toute la journée est une intéressante expérience : ceux qui ont le plus été au carton dans les rues sont souvent les mêmes qui chanteront le plus dans le stade. Aujourd'hui, le mouvement hool français (et notamment parisien) regarde avec dédain les supporters, notamment les plus jeunes des ultras, qui chantent du début à la fin du match. Pour ces hooligans, c'est ridicule. Autrement dit, être fier de son équipe et le montrer de la manière la plus ancienne et la plus britannique qui soit, par le chant, est devenu quelque chose de honteux. Mieux vaut rester assis et se foutre de la gueule de ceux qui chantent.

Autrement dit, comme on le voit, tout en se considérant comme les plus anciens et fidèles supporters, les hooligans (notamment la nouvelle génération) ne sont pour la plupart d'entre eux que des récents arrivés au stade, incapables de citer des noms de joueurs d'il y a plus de cinq ans et qui ne font qu'une poignée de déplacements chaque année, qu'ils passeront de toute manière assis sur les gradins.

FONDEMENT 2 : LES HOOLS SONT NATIONALISTES.

Ce fondement est bien sûr discutable puisqu'une partie non négligeable des hools ne se retrouvent pas dans les idées nationalistes. Néanmoins, dans la mesure où cette idée est très largement majoritaire, il convient de la considérer quelques instants.

Qui a fait quelques déplacements attendus avec impatience par les hools des deux bords sait que l'ambiance générale est à une fierté nationaliste exacerbée, pouvant parfois déraper en mini-ratonnades (que d'autres hooligans, notamment les plus anciens, ont souvent tendance à calmer, notons-le).

Cette idée est fort paradoxale.

1- Paradoxale parce que les hooligans français se contre-fichent désormais de leur équipe nationale, ce qui fait bien rire nos voisins étrangers soit dit en passant. Là où, autrefois, des France-Angleterre ou France-Belgique donnaient lieu à de fortes mobilisations, les rendez-vous de l'Equipe de France n'intéressent plus personne. Autrement dit, les hooligans ne manifestent leur fierté patriote que dans le cadre étriqué de leurs clubs respectifs. Bizarre.

2- Paradoxale parce que le premier fondement idéologique réel du nationalisme est que les Français doivent TOUS s'unir contre les étrangers, notamment ceux qui occupent la France. Au lieu de ça, les hools préfèrent utiliser leur agressivité les uns contre les autres, entre Français. Demandez à n'importe quel militant nationaliste ce qu'il pense d'un hooligan : il ne voit en lui rien d'intéressant. Ces hools braillent « La France aux Français » aux abords des stades mais ne sont jamais là pour donner un coup de main quand il s'agit de coller des affiches, de se taper avec des militants gauchistes sur les marchés, ou de faire la sécurité aux abords des rassemblements politiques. Bref, ils sont au nationalisme ce que les supporters télévisuels sont au supporterisme : des grandes gueules qui parlent beaucoup mais ne font rien. Pire, ils préfèrent se taper entre nationalistes français, sous prétexte que les uns viennent du Nord et les autres du Sud.

3- Paradoxale parce que la violence développée par les nationalistes est loin de la France sécurisée qu'ils appellent de leurs voeux. Quelle différence cela fait-il pour un Français moyen si sa voiture a été enflammée par des lascars d'Evry un soir d'émeutes ou retournée par des hools de Boulogne un soir de PSG-OM ? Quelle différence y a-t-il entre les affrontements de bandes rivales à La Défense et de groupes de hooligans dans les rues ? Pour les riverains, strictement aucune. Il est donc assez cocasse d'entendre les hools nationalistes critiquer continuellement les jeunes racailles qui pourriraient notre pays alors qu'eux-mêmes se comportent comme les plus minables des voyous.

Il est à noter que les mêmes idées sont applicables aux hools se réclamant des idées d'extrême-gauche, lesquels feraient mieux de mettre leurs actes en conformité avec leurs idées politiques plutôt que de frapper un supporter parce qu'il n'est pas de la même ville (idée raciste par excellence) pour des simples rivalités sportives (monde capitaliste par excellence).

FONDEMENT 3 : LES HOOLS SONT FIERS DE LEURS COULEURS.

Comme on l'a vu, les hooligans prétendent incarner leur club dans ce qu'il a de plus pur. Ils revendiquent une fierté sans limite pour leur club.

Néanmoins, le mouvement casual a mis un bémol à la revendication de cette fierté. Désormais, il ne faut pas montrer ses couleurs. Et de la même manière qu'on se moque de ceux qui chantent, on se moque de ceux qui portent fièrement les couleurs de leurs clubs. Au-delà d'une stratégie de discrétion face aux forces de l'ordre (être casual pour ne pas se faire repérer) il y a un mépris évident pour ceux qui s'affichent avec une écharpe ou un maillot de leur club. Désormais la fierté est dans la marque affichée (on y reviendra), pas dans les couleurs. Le hool n'est plus membre de la famille des supporters du club de sa ville, il devient par ce changement vestimentaire membre des hooligans de tous les clubs qui, du Nord au Sud, s'habillent tous les uns comme les autres. Avant d'être supporter de son club, il est donc hooligan de tous les clubs.

La pire déviance sur ce plan-là, totalement inimaginable pour des hooligans britanniques ou même pour les hools français d'il y a quinze ans (sauf contentieux explicable) est la prise à partie, par ces hooligans, de supporters de leur propre club, comme dans les rangs parisiens contre Auxerre par exemple. Ils justifient cela par le jeune âge de ces supporters (souvent ultras), leur manque d'ancienneté en tribune, de fidélité à leur club (alors que, on l'a vu, peu de hooligans sont aussi actifs aujourd'hui que les supporters officiels), la présence parmi eux d'étrangers (paradoxe puisque, on l'a vu, les hools n'ont pour la plupart d'entre eux aucune action politique réelle) ou même; les chants continuels imposés par le capo et les drapeaux agités par les ultras. Autrement dit, ceux qui se prétendent gardien de la morale historique des supporters (selon un modèle anglais largement méconnu et fantasmé : combien de hools français ont assisté à des matches de Premier League ???) sont devenus ceux qui réglementent l'ambiance en tribune et s'opposent physiquement à ceux qui ont su conserver la motivation qu'eux-mêmes ont perdu.

FONDEMENT 4 : LES HOOLIGANS ONT DU STYLE.

Umbro, Lonsdales, Ben Sherman, Stone Island et tant d'autres, voici quelques unes des marques qui ont été ou sont à la mode parmi les hooligans, de France ou d'ailleurs. Marques bourgeoises, de tennis ou de boxe, elles ont presque toutes en commun d'être britanniques. Quand on connaît la fierté nationaliste de la plupart des hooligans, on peut déjà s'interroger sur le pourquoi de ces choix : où sont les marques françaises ?? On peut d'autant plus s'interroger sur l'utilité à porter ces marques puisque leur objectif supposé est censé être la discrétion, et qu'on ne fait sans doute pas pire qu'un laurier sur le coeur pour passer discrètement auprès d'un RG. Oui, mais il faut aussi pouvoir se faire repérer par ses pairs, se montrer, se reconnaître, faire le beau quoi. Et surtout, grâce à ses marques, on a le plaisir suprême de se donner l'impression d'être un véritable hool anglais, même si on reste en troisième ligne. Avouez que pour quelques centaines d'euros, l'investissement vaut le coup.

Il est néanmoins intéressant de se pencher sur ces marques. Beaucoup proviennent de la mode skinhead anglaise, laquelle remonte à une bonne trentaine d'années. Or, en deux mots, qu'étaient les skins ? Des jeunes prolos sans avenir, provenant de quartiers populaires ouvriers. Lesquels ont alors développé un mouvement de jeunesse reposant sur deux idées contradictoires, d'une part une fierté de classe (idée quasiment communiste soit dit en passant) et d'autre part une volonté de s'afficher avec des fringues bourgeoises. C' est un phénomène vieux comme le monde pour les classes les plus pauvres de toutes les populations : chercher à copier les classes élevées, sans jamais y parvenir. Face aux baba-cools, fils de bourgeois souvent hautement qualifiés qui se laissaient aller à la décrépitude la plus complète, les skins, suivant l'enseignement des mods, portaient en toute circonstance des cheveux ras et propres, des jeans impeccablement repassés, des chemises et des blousons de marques coûteuses. C'est la plus vieille des constantes chez les jeunes : les riches se déguisent en pauvres, et les pauvres en riches. Sauf que les riches l'emportent toujours, car les pauvres ont toujours un métro de retard. En voulant porter les marques bourgeoises par excellence, les skins les ont ainsi interdites aux bourgeois, lesquels n'en voulaient pas plus à l'époque qu'un jeune Français n'habitant pas dans une cité ne voudrait d'un Lacoste aujourd'hui. De manière plus générale, toute cette mode de porter des fringues coûteuses, quitte à se faire repérer, repose sur l'idée de montrer son argent, comme ne le font que les pauvres, éventuellement les riches de mauvais goût. Les hools croient avoir du style, ils ne valent en fait pas mieux que les racailles des cités ou les pouffiasses qui font les boutiques tous les samedi : ils se contentent de suivre la mode sans l'interroger.

FONDEMENT 5 : LES HOOLIGANS ONT UNE ETHIQUE.

Beaucoup de hools français revendiquent en effet une éthique du combat de rue. Pas d'arme (même si la ceinture est désormais acceptée, allez savoir pourquoi), pas de prise à partie de non-hooligans, et pas d'acharnement sur les hommes à terre. De manière générale, d'ailleurs, le vainqueur n'est pas celui qui bat l'autre, mais celui qui le met en fuite. Un mec incapable de se battre correctement mais qui reste en première ligne et finit la gueule en sang sera grandement respecté, parce qu'il aura prouvé son courage. Il ne s'agit donc pas d'être efficace, mais vaillant (ou stupide).

Cette pseudo éthique, soi-disant mise à mal par les peuples méditerranéens (Italiens, Turcs) alors qu'elle serait intégralement respectée Outre-Manche, a toujours bien fait rire ces mêmes Anglais. Rares sont aujourd'hui les affrontements en Grande-Bretagne où n'apparaissent pas les couteaux, et personne ne s'en offusque plus que ça. Seuls les Français sont trop petits bras pour l'accepter. Pour eux, le combat de rue a ses règles. En fait, c'est juste qu'ils ne sont pas aussi déterminés que les hools des autres pays. Si les Turcs portent des armes, c'est juste qu'ils en ont moins peur que les Français, et qu'ils sont prêts, eux, à se faire planter pour leurs couleurs. Bien sûr, une arme peut tuer, mais de quoi s'agit-il quand on est hooligan ? de se mettre de gentils coups de poings ?

Rarement autant que dans le milieu hool la violence a été à ce point vénérée, et régulée. N'importe quel bar de militaires à Brest ou Toulon offre chaque semaine des bagarres bien plus spectaculaires que les bagarres de hools, qui ne se limitent dans 95% des cas qu'à des jets de pierres et de canettes suivis par trente secondes de coups de pieds-poings désordonnés. N'importe quel entraînement de boxe est plus éprouvant physiquement. Mais les hooligans français ont bizarrement l'impression d'être les rois de la baston. Mais surtout, de la baston codifiée, sinon ils ont trop peur, et « ce n'est pas l'éthique hool ».

Note rapide : les armes, y compris en Angleterre, ont toujours existé. Parce que si l'on aime son club dans ses tripes, si on est prêts à tout pour en défendre les couleurs, on en vient vite à porter une lame. Seules les pleureuses disent le contraire. Il y a vingt ans, déjà, Terry Last et sa bande de psychopathes se faisaient coffrer après avoir poignardé pas mal d'adversaires, y compris de simples passants. Bien sûr, il s'agissait de violence gratuite ; et alors, de quoi croyez-vous que relève le hooliganisme ? de Braveheart ? Allons, allons, c'est de Terry Last que nous parlons ; lui était un véritable hooligan.

En conclusion :

Comme vous pouvez vous-mêmes le constater, je me suis efforcé de mettre de côté tous les jugements à connotation morale. Je me fous que des hools se tapent sur la gueule ou fracassent des vitrines à coups de tables en fer. Ce qui m'intéresse, c'est le décalage flagrant entre les fondements intellectuels du mouvement hool français tel que les hooligans eux-mêmes le conçoivent, et la vérité de leur mouvement.

Je précise que j'aurais pu sans problème faire un message similaire sur le mouvement ultra français. Je n'en ai pas eu la patience, mais si quelqu'un veut s'y mettre, ça ne serait pas mal. Je ferais d'ailleurs remarquer que la plupart des fondements supposés du mouvement hool sont partagés par les ultras qui voient, eux aussi, les hools comme des espèces de supers-supporters. Il n'est qu'à comparer le nombre de vidéos de tifos et de bastons qu'ils regardent dans leurs cars à croire que seule la baston les intéresse.

En somme, les hooligans français se rêvent fiers combattants nationalistes incarnant l'identité de la France et de leur club, mais ils ne sont rien d'autre en réalité qu'un mouvement de jeunesse déviant, marginal et violent. Au même titre que les skins (dont ils sont proches), les punks, les baba-cools ou les free-parteux, ils ne sont qu'un des innombrables phénomènes de jeunesse rebelle apparus depuis quarante ans.

Comme tous ces mouvements, ils se définissent par des règles de conduite plus ou moins respectées, des codes vestimentaires assez stricts, une vague idéologie politique (même s'ils sont totalement méprisés par les militants de l'idéologie dont ils se réclament) et surtout, surtout, l'idée partagée par tous que non, non, non, ils ne sont pas tout simplement des jeunes fouteurs de merde.

Source : http://um94.free.fr/forum/index.php

dups

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