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Messages posté(e)s par Vistule

  1. il y a une heure, VioletSmurf a dit :

     

    Rechutes, délais incompréhensibles : pourquoi le staff médical du PSG se retrouve sous pression

    Le PSG a changé de médecin à l'intersaison pour incompatibilité avec Luis Campos. Depuis, la gestion des blessés interpelle et a créé une certaine défiance vis-à-vis du nouveau docteur.

    Patrick Flamant (au milieu) est le médecin du PSG depuis l'été dernier. (F. Faugère/L'Équipe)

    Patrick Flamant (au milieu) est le médecin du PSG depuis l'été dernier. (F. Faugère/L'Équipe)

    Rechutes, délais incompréhensibles : pourquoi le staff médical du PSG se retrouve sous pression

    Le PSG a changé de médecin à l'intersaison pour incompatibilité avec Luis Campos. Depuis, la gestion des blessés interpelle et a créé une certaine défiance vis-à-vis du nouveau docteur.

    Pour son secteur médical, le Paris-Saint-Germain ne compte pas et peut dépenser plusieurs dizaines de millions d'euros. Comme cette saison, où il a pris possession de son nouveau centre d'entraînement ultramoderne à Poissy (Yvelines), le Campus PSG, doté d'un matériel dernier cri autant pour la préparation physique que le suivi des blessés. Le champion de France a aussi changé de médecin chef à l'intersaison. Christophe Baudot, en raison de profonds différends avec Luis Campos, le conseiller football, a décidé de quitter le club et a été remplacé par Patrick Flamant, qui était en poste au Toulouse FC. « Il fallait trouver un docteur Campos compatible », souffle-t-on au club. Flamant l'est : il a travaillé avec le Portugais à Monaco puis à Lille.

    Mais si cette nomination a pu régler certains problèmes diplomatiques, elle en a soulevé d'un autre ordre, plus handicapant pour l'effectif. Depuis le début de saison, la gestion des blessés et la temporalité de leur retour à l'entraînement intriguent, quand elles n'inquiètent pas. Des approximations ont créé des incompréhensions et perturbé le travail de l'équipe des kinés, pourtant renforcée à l'intersaison par les arrivées de Thierry Laurent, un ancien de Chelsea, et celle à mi-temps de Jean-Baptiste Duault, qui suivait personnellement auparavant Ousmane Dembélé.

    Les joueurs consultent à l'extérieur

    Plusieurs exemples viennent étayer ces difficultés. Le dernier en date est celui de Marquinhos, qui s'est blessé à un tendon d'Achille à Nantes (2-0) le 17 février. Son club avait dans un premier temps évoqué un problème à un mollet puis annoncé que le capitaine reprendrait l'entraînement trois jours avant le 8e de finale retour de Ligue des champions (2-1) face à la Real Sociedad, le 5 mars. Depuis, le Brésilien n'a toujours pas rejoué, et sa présence dimanche pour le Classique reste incertaine, même s'il a participé aux deux derniers entraînements (voir ci-contre). A-t-on mis la pression sur le staff médical pour que Marquinhos soit rétabli pour la C1 ? Cette hypothèse circule en interne.

    Skriniar et Marquinhos, trop justes pour le Classique ?

    Les Parisiens se sont entraînés jeudi matin toujours sans les internationaux, qui sont attendus ce vendredi, à deux jours du déplacement à Marseille. Comme la veille, Marco Asensio et Marquinhos ont participé à l'entraînement après être revenus de blessure. Le Brésilien, touché à un tendon d'Achille à Nantes (2-0) le 17 février, revient progressivement.
    Mais sa participation au Classique demeure incertaine, alors que des échéances décisives se profilent en fin de saison. Milan Skriniar, opéré début janvier d'une luxation des péroniers latéraux de la cheville gauche, est également sur la bonne voie et prend part aux séances collectives. Son retour à la compétition est proche, même si un principe de précaution prévaut pour le Slovaque. Si sa réhabilitation continue de bien évoluer, le capitaine de la Slovaquie (29 ans, 66 sélections) pourrait retrouver la compétition assez rapidement.

    Autre cas : début septembre, Marco Asensio a été victime d'un coup en sélection. Le PSG avait communiqué sur une période de soins de deux semaines, minimum. Le joueur a finalement fait son retour dans le groupe plus de deux mois après, lors de la réception de Monaco (5-2), le 24 novembre. Même problème de délai avec Warren Zaïre-Emery, à la suite de son entorse de la cheville contractée contre Gibraltar (14-0), en équipe de France, le 18 novembre.

    Cinq jours plus tard, la communication parisienne affirmait que son jeune milieu de terrain ne rejouerait pas en 2023. Pourtant, près de deux semaines plus tard, le 9 décembre, il disputait quelques minutes lors de la victoire face à Nantes (2-1), avant de participer intégralement au match de Ligue des champions, à Dortmund (1-1), où il a inscrit le but de la qualification pour les 8es de finale. Il a fallu l'intervention d'Hakim Chalabi, le directeur médical du club, pas présent au quotidien à Poissy, pour revoir le diagnostic et le délai de reprise de Zaïre-Emery.

    Le docteur Christophe Baudot (au centre) a quitté le club l'été dernier. (P. Lahalle/L'Équipe)

    Le docteur Christophe Baudot (au centre) a quitté le club l'été dernier. (P. Lahalle/L'Équipe)

    C'est encore Chalabi qui est intervenu dans le cas de Presnel Kimpembe, quand ce dernier a dû être réopéré de son tendon d'Achille droit « pour une correction chirurgicale », selon le communiqué du PSG. Victime d'une rupture face à Marseille (3-0), le 26 février 2023, le champion du monde français pensait être en mesure de revenir à la compétition en fin d'année dernière. Finalement, en raison de douleurs persistantes, il a dû repasser sur le billard. « Le staff l'a fait reprendre trop fort », regrette un proche du joueur. « C'est une blessure longue à soigner, il faut laisser du temps pour bien cicatriser et surtout ne pas précipiter la reprise », confie un médecin du sport.

    Le club se défend en citant le site Transfermarkt

    Dans le cas de Kimpembe, toutes les précautions ont-elles été prises lors de son programme de réhabilitation ? Le cas Nuno Mendes ressemble d'ailleurs à celui du Français. Victime d'une blessure sérieuse à la cuisse droite en avril 2023 à Lorient, le Portugais avait évité l'opération dans un premier temps. Mais il s'est de nouveau blessé lors de l'intersaison en travaillant, là encore, trop fort avec un préparateur physique du Sporting Portugal, son ex-club, qui lui avait été recommandé. Sa blessure n'évoluant pas favorablement après cette rechute, il a été opéré en Finlande, fin septembre, et n'a retrouvé la compétition que face à Rennes (1-1), le 25 février, soit près de dix mois après le diagnostic initial.

    Près de dix mois après sa blessure à la cuisse droite, le Parisien Nuno Mendes (en bleu, ici au duel avec Ludovic Blas) a fait son retour sur les terrains face à Rennes (1-1), le 25 février. (P. Lahalle/L'Équipe)

    Près de dix mois après sa blessure à la cuisse droite, le Parisien Nuno Mendes (en bleu, ici au duel avec Ludovic Blas) a fait son retour sur les terrains face à Rennes (1-1), le 25 février. (P. Lahalle/L'Équipe)

    Dernier blessé en date, Bradley Barcola, victime d'une lésion à une cuisse en équipe de France Espoirs la semaine passée. Quelle durée d'indisponibilité le staff médical du PSG va-t-il donner ? « Le docteur Flamant est un bon mec mais il est perdu, raconte un familier du PSG. Il n'a jamais exercé dans un club où il y a une telle pression, de tels enjeux. Et encore, Neymar et Messi sont partis. »

    Ces errements, en plus d'avoir créé des difficultés en interne au sein du staff médical, ont pour conséquence que les joueurs parisiens n'hésitent pas à consulter à l'extérieur, notamment des médecins ou des kinés, pour prendre un avis supplémentaire sur certaines pathologies. Si cette pratique n'est pas totalement nouvelle, elle s'est accentuée depuis le début de saison. Face à ce constat, que va décider la direction du club pour la saison prochaine ? Le docteur Flamant résisterait-il en cas de départ de Luis Campos ? Aujourd'hui, la question se pose. Sollicité, le PSG nous a fait savoir qu'il était l'un des clubs européens ayant eu le moins de blessés à déplorer cette saison selon le site Transfermarkt.

  2. Il y a 15 heures, elkjaer a dit :

    La question me paraît justement pertinente. Et le problème des marchés et plus généralement de l’économie ce ne sont pas les questions qu’ils soulèvent mais plutôt les réponses qu’ils apportent. 

    J'ai du mal comprendre ton premier message, comme souvent ici :ninaj:

  3. Il y a 1 heure, elkjaer a dit :

    Il y a un moyen très simple de différencier la science économique de n’importe quelle religion. 

    Ne me force pas à ressortir une énième fois l'effet Dunning-Kruger :ninja:

    Rien que définir le mot religion est compliqué

    Ce qui compte là-dedans, c'est surtout le droit à soulever une question. Les réponses, c'est pour les fanfarons -_-

  4. Toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite :ninja:

    Le libéralisme, une forme de théologie où le marché est érigé en dieu tout puissant

    Des chercheurs considèrent le libéralisme comme une forme de pensée théologique. Le marché y fait figure de dieu digne de foi et tout puissant, avec ses prophètes et ses commandements.

    Vers la fin des années 1990, un des amis du théologien Harvey Cox lui conseilla de lire la presse économique. C’était, lui avait-il assuré, le meilleur moyen de comprendre la marche du monde. Professeur à l’université Harvard (Etats-Unis), Harvey Cox ne s’intéressait pas du tout à ces histoires, et c’est avec une légère appréhension – celle de ne rien comprendre – qu’il s’exécuta. Il se mit à compulser quotidiennement le Wall Street Journal et, chaque semaine, les pages économie et entreprises de Time ou de Newsweek. « Je m’attendais à une terra incognita et je me suis au contraire retrouvé au pays du déjà-vu, a-t-il raconté quelques mois plus tard dans un article publié par The Atlantic. Ces pages ressemblaient étrangement à la Genèse, à l’Epître aux Romains, ou à La Cité de Dieu, de saint Augustin. »

    Derrière le jargon et les mots de l’économie, on trouvait « les éléments d’un grand récit sur le sens profond de l’histoire humaine, les raisons pour lesquelles les choses ont mal tourné, et les manières de rectifier la situation : une mythologie des origines, des récits de déchéance, une doctrine du péché et de la rédemption », raconte-t-il.

    Relever les taux d’intérêt pour éviter l’inflation, ne pas céder aux sirènes tentatrices de l’étatisme ni aux vertiges de la planche à billets, ouvrir au marché de nouveaux secteurs d’activité, pratiquer l’ascèse sous forme d’austérité et de renoncement à la protection sociale… la félicité, ensuite, reviendra. Avec, au pinacle de cette « nouvelle théologie », la figure du marché, dont Harvey Cox dit qu’il faudrait l’écrire avec une capitale initiale, « pour signifier à la fois le mystère qui l’entoure et la révérence qu’il inspire dans les milieux d’affaires ». Le Marché, donc, incarné dans une diversité de marchés, de nature, de taille et d’importance diverses.

    « L’humeur des dieux »

    Institution-clé du fonctionnement de nos sociétés, élément central de l’analyse économique, le marché n’est plus seulement, selon le théologien américain, le lieu de la rencontre entre l’offre et la demande, le mécanisme qui forme les prix et distribue la richesse produite dans la société. Il devient une entité transcendante que l’on redoute, dont on étudie les lois et dont on cherche à comprendre et anticiper les humeurs.

    « Autrefois, les prophètes entraient en transe et informaient la populace inquiète de l’humeur des dieux, de l’opportunité d’entreprendre un voyage, de se marier ou de faire la guerre, écrit Harvey Cox. Aujourd’hui, les désirs versatiles du marché sont élucidés par les bulletins quotidiens de Wall Street et des autres organes sensoriels de la finance. Ainsi, nous pouvons savoir au jour le jour si le marché est “inquiet”, “soulagé”, “nerveux” ou parfois “exubérant”. »

    A la fin des années 1990, la mondialisation de l’économie est déjà une réalité, qui se donne notamment à voir à travers ses crises. En juillet 1997, le gouvernement thaïlandais tente de contrer des attaques spéculatives en dévaluant sa monnaie, et enclenche une crise économique qui se propage à tout le Sud-Est asiatique. Le Fonds monétaire international débloque plusieurs dizaines de milliards de dollars en échange de mesures de libéralisation des économies. Les pages économiques des journaux s’emplissent de débats ésotériques sur les déterminants de la croissance, les politiques monétaires et les vertus autorégulatrices du marché. Harvey Cox n’est alors pas le seul théologien à percevoir dans ce dernier le principe central d’une croyance qui irrigue les milieux d’affaires et les élites politiques occidentales. Un de ses pairs, David Loy, alors professeur à l’université Bunkyo de Chigasaki (Japon), publie en 1997 un essai dans le Journal of the American Academy of Religion, l’une des principales revues de la discipline, sobrement intitulé : « La religion du Marché ».

    « Le concept de religion est notoirement difficile à définir, mais si nous adoptons une vision fonctionnaliste et que nous entendons la religion comme ce qui nous fonde à comprendre ce qu’est le monde et ce qu’est notre rôle dans le monde, alors il devient évident que les religions traditionnelles remplissent de moins en moins cette fonction, parce qu’elles sont supplantées par d’autres systèmes de croyances et de valeurs, écrit-il. (…) Notre système économique devrait aussi être compris comme remplissant une fonction religieuse. La science économique, comme discipline, est moins une science que la théologie de cette religion. Son dieu, le Marché, est devenu un cercle vicieux de production et de consommation toujours croissantes, prétendant offrir un salut séculier. »

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    Des théologiens qui flirtent avec l’anthropologie pour critiquer le marché et l’économie néoclassique, voilà qui était inattendu. Ces idées n’en ont pas moins été abondamment discutées, une décennie durant, dans cette communauté savante. En 2007, Richard Foltz, professeur au département d’études religieuses de l’université Concordia, à Montréal, a résumé une décennie de réflexions et de débats sur la « religion du marché » dans la revue Worldviews, jugeant qu’approcher l’économie et le consumérisme par le prisme théologique était « à la fois valide et potentiellement utile ».

    Offensive papale

    Le pape François a-t-il lu ce texte ? Ces idées ont en tout cas suffisamment infusé dans le microcosme théologique pour qu’en 2013, dans sa première exhortation apostolique (Evangelii Gaudium), le pontifex maximus fustige sans détour le « marché divinisé » dont les intérêts sont « transformés en règles absolues ». « Nous ne pouvons plus avoir confiance dans les forces aveugles et dans la main invisible du marché », ajoute-t-il.

    Le renversement historique est cocasse. Car la naissance de l’idée moderne du marché, en Europe, au XVIIIe siècle, est précisément le « fruit du refus d’un ordre social fondé sur la loi divine », comme l’écrit l’historien Pierre Rosanvallon dans un livre publié en 1979, Le Capitalisme utopique. Histoire de l’idée de marché. Il s’agit de « penser l’institution autonome de la société sans recourir à un quelconque garant extérieur, notamment d’ordre religieux », et de penser le marché comme un opérateur capable d’articuler les passions humaines – sans les réprimer au nom de la morale des prêtres –, pour faire fonctionner la société. Trois siècles plus tard, l’Eglise prend sa revanche et accuse, à son tour, le marché d’avoir échoué à faire fonctionner harmonieusement la société, jusqu’à remettre en cause l’habitabilité de la planète.

    Que ce soit dans son exhortation apostolique ou, en 2015, dans son encyclique sur « la sauvegarde de la maison commune » (Laudato si), le pape François ne retient pas ses coups, appelant à « éviter une conception magique du marché », moquant une « confiance grossière et naïve » dans les « mécanismes sacralisés du système économique dominant ». Les mots le disent : c’est autant aux dégâts de l’économie sur l’environnement et à l’incapacité des mécanismes de marché à réparer ou à empêcher ces dégâts qu’à un système de valeurs et de croyances que s’attaque le Saint-Père. Simples figures de style ? « Je ne crois pas que le pape François soit dans la métaphore », assure Harvey Cox en ouverture du livre qu’il finira par écrire sur le sujet (The Market as God, Harvard University Press, 2016).

    Aux Etats-Unis, terre sainte du « marché libre », l’offensive papale contre la croyance dans les vertus du marché n’est pas passée inaperçue. Dans leur dernier livre (Le Grand Mythe. Comment les industriels nous ont appris à détester l’Etat et à vénérer le libre marché, traduit par Elise Roy, Les Liens qui libèrent, 704 pages, 29,90 euros), les historiens des sciences Naomi Oreskes et Erik Conway remarquent que Laudato si a été reçue avec une certaine hostilité : non pour son propos sur la protection de la « maison commune », mais pour sa remise en cause d’une certaine théologie du marché. Pour avoir « exprimé ses doutes quant à la capacité des mécanismes de marché à relever les défis de notre temps », le souverain pontife « s’est attiré les foudres de toutes les familles politiques, droite, gauche et centre confondus », écrivent les deux historiens. Pour eux, c’est l’indice que le « fondamentalisme de marché », ainsi qu’ils le nomment, traverse aux Etats-Unis l’ensemble du spectre politique et forme une croyance largement partagée dans la société américaine.

    Savoirs établis mis en doute

    Pourquoi des historiens des sciences s’intéressent-ils aux croyances associées au marché ? Depuis une décennie, Naomi Oreskes et Erik Conway enquêtent sur les racines historiques et politiques de la remise en cause des grands résultats issus des sciences environnementales. Dans leur livre Les Marchands de doute (Le Pommier, 2012), les deux chercheurs se sont demandé pourquoi, dans une société qui valorise tant la science, certaines connaissances solidement établies sur le réchauffement climatique, les effets délétères des pesticides ou les liens entre santé et environnement étaient systématiquement mises en doute, y compris par des personnes pourvues d’une solide formation intellectuelle.

    « Nous sommes arrivés à la conclusion que la cause majeure de ce déni était la prééminence du “fondamentalisme de marché”, dit Naomi Oreskes. C’est-à-dire l’idée que les marchés sont fondamentalement bons et que leur libre fonctionnement ne peut pas provoquer d’effets délétères plus importants que ceux que produirait l’action de l’Etat pour les réguler. »

    Or, la crise environnementale fracture la vision idéalisée d’un marché omniscient et autorégulateur. Tout au contraire : c’est le fonctionnement même des marchés qui est la cause majeure de la dérive climatique et de la détérioration de l’environnement.

    Dans leur dernier ouvrage, les deux historiens américains poursuivent ce travail engagé voilà plus de dix ans, en enquêtant sur les moyens mis en œuvre pour construire et propager les croyances sur le marché tout au long du XXe siècle. Soit, en somme, un nouveau chapitre de l’histoire de l’affrontement entre science et religion dans le monde occidental : l’astronomie de Galilée et la biologie de Darwin se sont heurtées à la doctrine de l’Eglise catholique pendant des siècles ; ce sont désormais les sciences de l’environnement qui s’affrontent à la théologie du marché.

    L’approche « fondamentaliste » décrite par Naomi Oreskes et Erik Conway est-elle la seule explication à la défiance vis-à-vis des sciences environnementales ? La simple croyance dans les vertus du marché suffit-elle au contraire à altérer notre perception collective des résultats des sciences de l’environnement et à euphémiser l’ampleur des périls de la crise écologique ?

    La situation européenne offre des éléments de réponse. Sur le Vieux Continent, nul « fondamentalisme de marché » comme aux Etats-Unis : la régulation est la norme plutôt que l’exception. Mais, pour résoudre la crise climatique, ce sont des mécanismes de marché qui sont fréquemment mis en avant. Des nouveaux sont créés de toutes pièces pour tenter de « corriger » les effets indésirables du fonctionnement d’autres marchés. Quoi que le marché ait fait, il peut le défaire.

    Adam Smith en prophète

    L’économiste Hélène Tordjman, chercheuse au Centre d’économie de l’université Paris-Nord (Centre national de la recherche scientifique, université Paris-XIII), a détaillé ces nouveaux usages de la finance et des mécanismes de marché dans un livre important (La Croissance verte contre la nature. Critique de l’écologie marchande, La Découverte, 2021) : créer de toutes pièces un marché des émissions de gaz à effet de serre, donner un prix aux services écosystémiques pour les intégrer au fonctionnement des économies, créer des instruments financiers pour valoriser le carbone séquestré dans les forêts et compenser les émissions des autres secteurs… Cette tendance, écrit l’économiste, témoigne non seulement d’une « volonté de maîtrise et d’instrumentalisation de toutes les formes de vie », mais aussi d’une « foi inébranlable dans les mécanismes de marché ». « Paradoxalement, nous comptons répondre aux destructions provoquées par l’extension des marchés et le déferlement technique par encore plus de marché et de technique », relève-t-elle.

    Qu’il s’agisse de laisser le marché à lui-même ou d’étendre son emprise sur le monde naturel par la création de marchés artificiels, la réponse politique aux défis que rencontrent les sociétés semble passer, d’une manière ou d’une autre, par la croyance que le marché est investi de pouvoirs sans limites, en particulier d’un pouvoir sur les lois de la nature. « Lorsque vous entendez sans arrêt des expressions comme la “main invisible” ou la “sagesse du marché”, vous comprenez que le marché est l’objet d’une considération presque mystique, dit Naomi Oreskes. Une main invisible qui influe sur le cours des choses, on ne voit pas de qui d’autre que Dieu lui-même elle pourrait être la main ! »

    Aucune autre expression populaire que cette « main invisible du marché » ne suggère avec tant de clarté la manière dont les pouvoirs du marché sont surinvestis. L’expression est supposée provenir des Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, le maître ouvrage d’Adam Smith publié en 1776, le livre fondateur du libéralisme économique. Philosophe, moraliste autant qu’économiste, Adam Smith n’est pas n’importe qui. « Il suffit de prononcer [son] nom dans les temples dévolus au Dieu Marché pour voir les gens tomber à genoux de dévotion », s’amuse Harvey Cox dans son livre. The Market as God consacre pas moins de deux chapitres au grand penseur écossais, dont le théologien américain se demande s’il est plutôt le saint patron, le père fondateur ou un simple prophète de la « religion du marché ». Vu de France, cela peut sembler excessif. C’est moins le cas aux Etats-Unis, où son culte est tel qu’au début des années 1980 des membres de l’administration Reagan – celle qui a lancé un mouvement historique de libéralisation de l’économie – faisaient grand cas de leurs précieuses cravates frappées à son effigie.

    Lire aussi le récit (2023) | Article réservé à nos abonnés Adam Smith, 300 ans et toujours vivant

    L’interprétation – ou plutôt l’exégèse – de ses écrits revêt donc une importance toute particulière. Or, de « main invisible du marché », il n’est aucunement question dans l’œuvre d’Adam Smith. Dans une étude publiée en 2009 par la revue L’Economie politique, l’économiste et historien de la pensée économique Jean Dellemotte (université Paris-I Panthéon-Sorbonne) montre que, dans toute son œuvre, Smith n’utilise qu’à trois reprises l’expression « main invisible », sans que celle-ci se réfère jamais à une quelconque loi naturelle garantissant le fonctionnement harmonieux du marché.

    La genèse d’une expression

    C’est même tout l’inverse. « Lorsqu’on examine les contextes dans lesquels Smith utilise cette expression, on constate que celle-ci n’explique rien et traduit au contraire l’absence d’explication, dit Jean Dellemotte. Lorsque Smith écrit que les individus peuvent être “conduits par une main invisible” à accomplir certains actes plutôt que d’autres, il utilise cette métaphore pour signifier une absence de philosophie, non pour faire valoir une loi ou un théorème. » Pour l’économiste français, dont la thèse de doctorat a porté sur Adam Smith et Thomas Hobbes, interpréter la « main invisible » comme une représentation des mécanismes de marché est ainsi « le plus célèbre des lieux communs attribués à Smith, qui, à force d’être répété, est parvenu à échapper à toute discussion ou examen sérieux ».

    D’où est donc venue l’expression « main invisible du marché » ? Jean Dellemotte estime qu’elle dérive peut-être de l’interprétation de la pensée de Smith par un historien et philosophe français, Elie Halévy (1870-1937), dont les travaux ont été diffusés dans les milieux académiques anglo-saxons. Au début du XXe siècle, Halévy a reformulé la « main invisible », sous les termes d’« harmonie spontanée des égoïsmes » ou d’« identité naturelle des intérêts ». « Il assimilait la “main invisible” à l’idée selon laquelle la libre concurrence entre les intérêts privés conduirait nécessairement à un résultat bénéfique pour la collectivité, explique M. Dellemotte. Cela a évidemment contribué à dépeindre Smith sinon comme un apologue du marché, du moins comme un précurseur du néolibéralisme. »

    Grâce à l’indexation et à la numérisation systématique de centaines de milliers de sources disponibles (romans, essais, revues scientifiques et périodiques divers, journaux, etc.), Google permet de suivre dans le temps la fréquence à laquelle l’expression « main invisible du marché » apparaît dans la langue écrite. En anglais, « invisible hand of the market » n’apparaît que tardivement dans ce corpus : ce n’est que vers 1950 que l’expression commence à être utilisée… soit près de 175 ans après la publication de Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations. Sa fréquence d’usage croît sans faiblir, au moins dans la langue anglaise écrite. L’expression y est en moyenne quarante-cinq fois plus fréquente dans les textes publiés en 2020 que dans ceux qui ont été publiés en 1960. De façon plus surprenante encore, la formule apparaît et se propage de la même manière ou presque en français, en allemand, en espagnol et en italien : apparition au début des années 1960, augmentation rapide de fréquence jusque dans les années 2000, puis baisse d’usage plus ou moins marquée.

    Miroir du monde

    La « main invisible du marché » prend ainsi son envol dans les lexiques vers les années 1950, au moment où l’école de Chicago – du nom du courant de pensée fondé par les membres du département d’économie de l’université de Chicago – commence à déployer son influence sur le monde académique, les institutions internationales, les acteurs économiques et les responsables politiques.

    Pour les tenants de l’école de Chicago et leurs emblématiques représentants ou inspirateurs, comme Friedrich Hayek (Prix de la Banque de Suède en mémoire d’Alfred Nobel en 1974), Milton Friedman (primé du même titre en 1976) ou encore George Stigler, lauréat en 1982, il faut moins d’Etat, des banques centrales indépendantes, et surtout des marchés libres – dont le fonctionnement peu ou pas régulé permet d’atteindre l’optimum économique. A ce programme, que l’on qualifie aujourd’hui de néolibéral, est venue s’ajouter, dans les années 1950, une révolution mathématique qui allait transformer profondément la finance et l’idée que ses acteurs se font du marché.

    « En 1954, deux mathématiciens et économistes, Gérard Debreu et Kenneth Arrow, publient un résultat qui sera considéré comme une sorte de prodige et qui, en moins de vingt ans, fut à l’origine de la mise en place des marchés de produits dérivés sur toutes les places financières, raconte le mathématicien Nicolas Bouleau, professeur émérite à l’Ecole des ponts ParisTech, l’un des pionniers des mathématiques financières. Ils montrent que l’on peut trouver un équilibre général sur un marché incluant des biens dits “contingents”, c’est-à-dire des biens virtuels, dépendants de l’état du monde dans le futur. » Philosophiquement, la portée de ce résultat est considérable puisque, comme l’explique Nicolas Bouleau, « le monde entier, non seulement présent, mais aussi à venir, peut d’une certaine manière être mis en marché ».

    L’une des conséquences pratiques du théorème d’Arrow-Debreu a aussi été de rendre inutiles les calculs de risque que les investisseurs devaient faire avant d’investir dans tel ou tel actif : « Désormais, les seules sources pertinentes en matière de risque sont les avis des acteurs de marché, ajoute M. Bouleau. C’est un peu comme si on calculait la prime d’assurance d’un automobiliste non en fonction d’un calcul des risques réels d’accident, mais en mettant aux enchères le montant de la prime d’assurance. »

    Ainsi, non seulement le monde entier, présent et futur, peut être mis en marché, mais le marché lui-même devient, aux yeux de ses acteurs, une sorte de miroir du monde. « Au point que certains lui vouent un véritable culte, écrit Nicolas Bouleau dans son livre Le Mensonge de la finance (Ed. de l’Atelier, 2018). Le marché devient une sorte de divinité juste et pacifique, douée de dons calculatoires mystérieux. »

    Comme ne cesse de le dénoncer le mathématicien, c’est une illusion dangereuse : l’image du monde que renvoient les marchés financiers aux élites économiques et politiques est trompeuse. « Aujourd’hui, nous avons deux rationalités non compatibles qui s’affrontent, dit-il. Celle des marchés et celle du monde physique. Et si c’est la rationalité des marchés qui l’emporte, nous allons au-devant de graves déconvenues. »

    La toute-puissante croissance

    La foi dans les vertus du marché n’est qu’une des nombreuses croyances qui traversent le champ économique – à commencer par les croyances collectives dans la valeur de la marchandise, de la monnaie, des métaux précieux – et qui ont fait l’objet de nombreux travaux, de longue date. En particulier ceux de Marcel Mauss (1872-1950), l’un des pères de l’anthropologie française, ou de l’économiste et historien austro-hongrois Karl Polanyi (1886-1964). Son œuvre majeure, La Grande Transformation. Aux origines politiques et économiques de notre temps (traduit par Maurice Angeno et Catherine Malamoud, 1944), est, au sortir de la seconde guerre mondiale, la première grande analyse critique des conséquences sociales, politiques et, dans une certaine mesure, environnementales de la capture par le marché de l’ensemble des processus sociaux.

    Le travail des théoriciens et des praticiens de l’économie est lui-même partiellement fondé sur un ensemble de croyances, comme l’ont montré le sociologue français Frédéric Lebaron (La Crise de la croyance économique, Ed. du Croquant, 2010) ou encore l’économiste américain Robert H. Nelson (Economics as Religion. From Samuelson to Chicago and Beyond, Penn State University Press, 2001).

    Pour l’économiste Eloi Laurent (Observatoire français des conjonctures économiques, Sciences Po), auteur d’Economie pour le XXIe siècle. Manuel des transitions justes (La Découverte, 2023), la croyance dans le marché n’est toutefois pas le déterminant majeur du fonctionnement des économies libérales. « La croyance fondamentale est plutôt la nécessité de la croissance, telle qu’elle a été gravée dans le marbre international en 1944 avec la conférence de Bretton Woods », dit le chercheur, auteur de nombreux ouvrages sur les représentations du monde véhiculées par l’économie néoclassique et sa vulgate. « Si l’on reste dans ce cadre, que l’on soit dans un système de marché libre ou non, la finalité sera toujours la croissance », précise-t-il.

    Daniel Cohen, de l’Ecole normale supérieure de Paris, prématurément disparu en 2023, pensait lui aussi que la nécessité de la croissance est la foi qui surplombe toutes les autres dans le champ de l’économie. Elle est « la religion du monde moderne », « l’élixir qui apaise les conflits, la promesse d’un progrès indéfini », écrivait-il en 2015 (Le monde est clos et le désir infini, Albin Michel). Harvey Cox ne dit pas vraiment autre chose : « Voici le premier des commandements du Marché : “Il n’y en a jamais assez !” »

    Source : https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/22/main-invisible-du-marche-croissance-dernieres-croyances-de-l-occident_6223599_3232.html

  5. Il y a 14 heures, PatMan a dit :

     

    En difficulté financière et faute d'avoir trouvé un investisseur minoritaire, les Girondins envisagent d'avoir recours à un prêt pour sortir du rouge. Le propriétaire du club, Gérard Lopez, lors de son passage à Bordeaux, s'est adressé aux joueurs pour leur demander une réaction sportive. Le club est actuellement 13e de Ligue 2.

    https://www.lequipe.fr/Football/Article/En-difficulte-financiere-les-girondins-de-bordeaux-envisagent-le-recours-a-un-pret/1456194

    :classe:

    Lopez a accusé les joueurs d'être responsable des difficultés à trouver un investisseur minoritaire :lol:

    « En attendant qu'une solution soit trouvée, Lopez a profité de son court séjour à Bordeaux pour s'adresser aux joueurs. Il leur aurait été dit, en substance, que les derniers résultats - et particulièrement la défaite concédée à Annecy (3-1 le 16 mars dernier) - l'avait mis en difficulté par rapport aux discussions menées avec de potentiels nouveaux partenaires économiques, qu'il avait déjà fait beaucoup d'efforts pour eux et qu'ils n'avaient, en retour, pas suffisamment conscience des enjeux pour le club. Une réaction face au Paris FC, au sortir de la trêve internationale, a été vivement recommandée. Pour l'instant, l'avenir du club bordelais, 13e de Ligue 2, s'écrit plus que jamais en pointillés. »

    • Bave 1
  6. il y a une heure, Spidav3231 a dit :

    Coach le plus sous-payé de L1 

     

    20.000 euros par mois, je ne qualifierais pas ça de sous-payé.

    C'est juste le plus petit salaire à son poste de L1, ce qui me paraît assez légitime vu que c'est l'entraîneur avec le moins d'expérience.

    Par contre, Kombouaré à 100.000 euros 🤣

    • Top ! 1
  7. Le 18/03/2024 à 17:40, PHILOUDU14 a dit :

    A mon avis ce n est pas le TEF qui est venu mais la sté qui detient les 85% du capital qui n etaient pas detenus par Rebbird mais par une structure hollandaise il me semble.

    Donc pas certain que ca se voit ou que ca se sache plus que cela

    Hypothèse intéressante :)

  8. Il y a 5 heures, sebztfc10 a dit :

    Aprés je trouve Skytta completement inadapté pour évoluer sur les ailes.

    Les 2 ailiers actuels sont très intérieurs, dans les demi-espaces plus que sur les côtés. Ils sont plus proches du rôle d'un 10 excentré que d'un ailier pur. Et justement, Skyttä s'est très bien démerdé quand il se baladait dans cette zone, en Coupe, contre Chambery.

    Dans le profil, il a bien plus sa place en doublure de Gboho que Babicka, qui aime coller à la ligne (c'est lui-même qui le dit).

  9. Il y a 14 heures, Baker a dit :

    Moi je pense qu’il pourrait s’illustrer rapidement si on lui fait confiance mais ça sent pas bon pour lui avec le retour d’Aboukhlal qui va récupérer sa place de titulaire dès qunik aura récupérer son niveau physique…

    On est vite passé d'un vide sidéral au poste d'ailier à une profusion de choix : Gboho, Aboukhlal, Dønnum, Babicka, Skyttä, Cissoko postulent à 6 pour 2 places 🤯

  10. Le 17/03/2024 à 17:49, bibou09 a dit :

    Je pense qu’avec les vidéos les équipes analyse tout et effectivement sur les corners qui sont tirés au 5m50 sachant que c’est le point faible de Guillaume on est toujours en danger 

    On a deux centraux qui gagnent énormément de ballons de la tête. Je ne nous trouve pas spécialement en danger sur corner, même si on en prend.

    Je préfère avoir un gardien qui joue sur ses qualités et qui confie ce qu'il ne sait pas faire à ses centraux (comme les duels aux 5,5m) qu'un gardien qui va jouer sur ses points faibles et ne peut du coup pas jouer sur ses points forts.

  11. Il y a 5 heures, Zitoclara31000 a dit :

    Je crois que lui et Dallinga ne seront plus au club l'année prochaine. Après sils restent je leur pardonnerai....meme si mon avis n'a  aucune importance

    On a la main sur le dossier. S'il part, il partira pour un prix qui nous permettra d'en racheter 7 autres. Pas sûr qu'un club mette autant pour un joueur qui s'est fait les croisés dans l'année pour autant.

  12. il y a 58 minutes, Harry_Kop a dit :

    Je flippe pour ce soir, les grandes surfaces seront fermées à l'heure du match, je peux essayer les superettes mais il faudra faire sans ma baraka je pense.

    J'ai une supérette à te conseiller vers le Fer à Cheval. Tu peux même y aller depuis le Stadium. Je t'y conduis si ça peut nous faire gagner :ninja:

  13. il y a 52 minutes, FrenchTuch a dit :

    Il l’a même reconnu lui même, il a dit je cite Toulouse a fait un gros effort financier pour me récupérer.

    Il pouvait très bien parler des 2,5M de transfert. C'est beaucoup pour un joueur qui a si peu prouvé. Je me montrerai plus patient quant à son niveau. Sierro a mis 1 an à trouver son rythme, je ne vois pas pourquoi Schmidt n'aurait pas le droit au même temps d'adaptation, de travail physique et de travail tactique.

    Quant à l'immense chantier, vu que tu vois déjà tout le monde dehors, il est évident que dans ta tête il faut tout changer. Moi je vois l'inverse. On a déjà un joli milieu pour l'an prochain avec Sierro, Casséres, Schmidt, Skyttä, Gélabert, Lahmadi. Dans ce lot-là, seul Skyttä me paraît éventuellement pouvoir partir ; et encore, je le vois bien rester pour rentrer à la place d'un Gboho sur l'aile gauche. Il ne manquerait qu'un top joueur pour remplacer Spierings et on aurait déjà une équipe capable de taper du Top5 de L1 comme elle l'a fait cette année.

  14. il y a une heure, Casimir a dit :

    Non mais je plaisantais, j’aime beaucoup le joueur, mais l’individu depuis l’épisode du maillot arc-en-ciel, ça passe pas du tout.

    J'ai été très fâché par l'épisode arc-en-ciel, maintenant on ne sait pas comment a évolué sa pensée depuis. Peut-être a-t-il évolué sur le sujet :)

  15. il y a 23 minutes, CanisLupus a dit :

    ouai c'est vrai, mais c'est toi aussi, je crois, qui disait qu'il y avait un roulement avec Skytta ou Gellabert. Apparement non. La raison est autre que le roulement. Plutôt l'état de forme.

    Je ne sais plus si j'avais employé le mot roulement, si c'est le cas ça ne signifiait pas que ce roulement était automatique :) Voilà comment je vois les choses : il est assez courant, dans les clubs de foot, qu'il y ait plus de joueurs disponibles que de places dans le groupe. On n'y est peut-être pas habitués ici ? J'ai l'impression que le TFC a souvent avancé avec des groupes restreints. Par habitude, si un joueur est en dehors du groupe, pour nous, c'est qu'il doit y avoir une raison. Une fois Desler, Diarra, Genreau et Aboukhlal de retour, il y aura souvent 4 à 5 joueurs postulants dans le groupe qui n'y seront pas, peut-être même régulièrement. Les plus "performants" de la semaine sont sur la feuille de match, les autres non. Schmidt est le premier à subir cela. Ça ne veut pas dire qu'ils sont footballistiquement morts. Il faut nous y habituer !

    • Like 1
  16. Je me demande pourquoi le club/Comolli a tant de mal à communiquer sur les raisons sincères de l'éviction de Debève puis Montanier : la volonté d'appliquer une méthode en faisant partir les salariés qui n'adhèrent pas. Ça aurait évité quelques remous.

  17. Il y a 5 heures, FrenchTuch a dit :

    Silence radio sur son cas.

    Deuxième fois qu’il n’est pas dans le groupe.

    Peut importe la raison qu’elle soit sportive ou mentale, ça sent quand même la fin de son aventure chez nous. 

    Tout un milieu de terrain à reconstruire l’an prochain avec le départ de Stijn.

    Il est hors du groupe car il n'est pas assez compétitif aujourd'hui, mais je ne vois pas pourquoi il ne le serait plus jamais.

    C'est pas toi d'ailleurs qui disais que c'était la fin de l'aventure pour Skyttä y'a deux semaines ?

     Gare aux prophéties catastrophistes 🔮

  18. Il a tenu le côté gauche à lui tout seul pendant 6 mois, tout en étant en sélection et jeune père. Pas étonnant qu'il soit si claqué. Il l'avait déjà été après des débuts tonitruants l'an passé. Aucun doute sur le fait qu'il retrouvera un meilleur niveau.

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