-
Compteur de contenus
9027 -
Inscription
-
Dernière visite
Tout ce qui a été posté par RobespierreDorsini
-
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Sur les dernières pages, la présence de Mélenchon, il me semble qu'il n'y a que les gens de droite qui en parlent. Dans l'actualité des derniers jours, je n'ai entendu parler de Mélenchon que sur des médias de droite ou dans la bouche de politique de droite. TF1 qui invite tour à tour Mélenchon et Hollande au 20H, soit aucune figure importante de ce Nouveau Front Populaire, mais uniquement des figures de gauches qui se tirent dans les pattes, c'est splendide. Dans ma commune, qui vote à 80% à gauche à chaque élection, Mélenchon ou pas Mélenchon, tout le monde continuera à voter à gauche. Ma conclusion, c'est que Mélenchon est agité comme un épouvantail par les opposants de la gauche parce qu'il leur est bien utile pour ostraciser la gauche. Il semblerait que cette technique ne prenne plus. Jusqu'à quand, je ne sais pas. Mais pour le moment, elle ne prend plus. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
C'est vrai que le gros problème de la France, actuellement, c'est l'humeur de Mélenchon Et maintenant, les gens de droite nous disent ce que pensent les gens de gauche, mais que c'est pas ce que nous, gens de gauche, on pense -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
L'Opinion, c'est le média codétenu par Arnaud/Bettencourt/Murdoch, c'est bien ça ? Satan voudrait lancer sa gazette économique qu'il n'irait voir personne d'autre qu'eux. Plus je les vois taper sur un camp, plus je me dis que ce camp est dans le vrai 🤩 Y'a deux jours j'étais en PLS avec les résultats des élections. Puis en 48h j'ai vu exploser LR, et les médias détenus par le grand patronat, Macron, l'extrême-droite et Delga se mettre vent debout contre une gauche dont le cœur bat de nouveau au bon endroit. Depuis, je me dis qu'un vrai mouvement qui fait peur à tous les zélateur mortifère du libéralisme autoritaire est peut-être en train de voir le jour, et ça va déjà beaucoup mieux 😍 -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Marrant comme subitement, la droite pousse Mélenchon sur le devant de la scène en espérant semer le chaos à gauche : d'abord en l'invitant lui plutôt qu'un autre au JT de TF1, puis Attal qui appelle à un débat avec lui. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
C'est assez drôle de constater que les discours glorifiant les empires, les percevant comme des domaines clos à défendre, n'arrivent jamais de réfléchir à la raison de leur expansion, voire même empêchent de comprendre leur histoire. Tout empire a d'abord été une petite cité dont les forces se sont déplacées pour aller vers l'autre, pour s'associer ou faire la guerre avec lui. Sans les mouvements migratoires, ces petites cités n'auraient jamais atteint le stade où, soudainement, on glorifie leur gradeur en pensant qu'elles se seraient sauvé à fermer leurs frontières alors que c'est bien souvent par autocratie, par fermeture, par la corruption interne, ou précisément parce qu'à force de se déplacer elles ont atteint une taille rendant leur grandeur insoutenable... J'ai toujours trouvé ce genre de discours affreusement ironiques. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Ah je suis d'accord que le glissement autoritaire de Macron, combiné au penchant libéral assumé de l'extrême-droite française, leur a offert nombre de points communs, dicté d'un côté par Sarkozy, très influent auprès de Macron, et par Bolloré, dont le groupe façonne désormais les nouvelles idées d'extrême-droite, en reprenant la volonté de rendre respectables les idéaux racialistes d'extrême-droite en les parant d'un voile "culturel" : le choc des races est devenu un choc des cultures, sans que le fond n'ait guère chanté (Si jamais, le cycle de la semaine du Cours de l'histoire parle de l'histoire de l'extrême-droite et donc de ce combat gramsciste qui a été mené par l'extrême-droite européenne https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-cours-de-l-histoire/apres-guerre-les-reseaux-europeens-de-l-extreme-droite-9982853) Mais du point de vue des électeurs, je trouve qu'il y a toujours une cassure nette entre les électorats libéraux, plutôt bourgeois et urbains, et les nationalistes, qui après avoir conquis certains anciens bastions ouvriers ont désormais colonisé l'espace anciennement occupé par la droite des campagnes. Cassure plutôt confirmé par la sociologie en 2022, et par la typologie du vote en 2024, quoi que la vitesse à laquelle se joue la mobilité du vote en France de nos jours rend très difficile toute analyse trop sûre d'elle. Voilà pourquoi je préfère préciser qu'il s'agit de mon point de vue : ça reste dur à prouver. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Tu veux dire, comme on a eu pendant 50 ans avec la gauche et la droite ? Je crois au contraire que le futur politique de la France est tri-partite, avec un bloc de gauche socialisant, un bloc de centre libéral et un bloc de droite nationaliste, qui revient au fondement de l'identité parlementaire française : Girondins, Marais, Feuillants. Le bipartisme de l'après Seconde Guerre mondiale étant une construction politique née de la structuration des institutions sous la Vème République, avec cette élection présidentielle à deux tour forçant l'instauration d'un affrontement bipartite à chaque élection (combiné à l'affaiblissement de l'extrême-droite après la Seconde Guerre mondiale puis à celui de l'extrême-gauche au cours de la décennie 1980). Le problème étant qu'actuellement nos institutions ne peuvent supporter le tripartisme du peuple français. C'est d'ailleurs aussi autour de la position dominante du roi, semblable à celle du président, que se sont cassés les dents Girondins, Marais et Feuillants. Comme quoi, les problèmes actuels ne sont jamais trop éloignés des problèmes historiques – même s'il existe bien sûr de nombreuses distinctions entre les époques. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Je serais curieux de savoir à quel point il a laissé le PS torpiller la NUPES pour ne pas se les mettre trop à dos, dans l'idée de lancer avec Ruffin ce Front Populaire qui visiblement fourbissait ses armes (puisqu'il est désormais su que Ruffin préparait ce mouvement et pensait le lancer à l'automne – même je ne retrouve plus l'article où je l'ai lu cette information). -
Ligue 1 en général
RobespierreDorsini a répondu à un Doberman de RobespierreDorsini dans Foot français
Dans le marasme général, pour qui les revenus des droits TV internationaux de la Ligue 1? Arnaud Hermant et Etienne Moatti, à Toulouse La question va inévitablement finir par se poser. La répartition des futurs droits télévisés de la Ligue 1 constituera le prochain sujet brûlant, une fois connu le montant obtenu pour la période 2024-2029. Il le sera d'autant plus si cette enveloppe est basse, comme redouté actuellement, avec par exemple environ 500 millions d'euros pour les droits domestiques et 160 pour les droits internationaux. Une fois retirés les frais de fonctionnement de la Ligue de football professionnel (LFP) et les différentes ponctions, la somme risque d'être peu élevée. Sur ses droits télé, la Ligue reverse, conformément aux articles 32.8 des statuts de la FFF et 39 des Statuts de la LFP, « une contribution financière unique en faveur du football amateur qui sera calculée à hauteur de 2,5 % de l'assiette constituée du montant des droits d'exploitation audiovisuelle commercialisés par la LFP ou par la société commerciale créée en application de l'article 5 des statuts de la LFP ». Elle ne peut pas être inférieure à un minimum garanti fixé à 14 260 000 €. Elle doit aussi donner 5 % à l'ensemble des sports amateurs au titre de la taxe Buffet mais aussi différentes aides à destination des syndicats. Celui des joueurs (UNFP) perçoit 1,09 % des droits télé, celui des entraîneurs (Unecatef) 800 000 euros, Foot Unis, celui des clubs, 1,1 M€ et les autres « familles » (SNAAF, Safe, Médecins...) 900 000 euros. Pendant la crise du Covid, certains avaient accepté, en accord avec la LFP, de voir leur subvention diminuée. Pour la saison prochaine s'ajoute le premier versement à CVC, le fonds d'investissement qui a permis la création de la société commerciale de la Ligue grâce à un apport de 1,5 milliard d'euros contre 13 % de ses revenus à vie. En 2024-2025, ce pourcentage va même monter à 20 % puisque le fonds rattrape les deux premières années où il n'a rien empoché conformément à son accord initial avec la LFP. Un accord difficile à finaliser lors de la précédente négociation Dans le contexte actuel, la « taxe » CVC pourrait-elle être renégociée et ou échelonnée à nouveau afin de libérer plus d'argent pour les clubs ? C'est une piste à laquelle certains commencent à penser, comme Waldemar Kita, le président de Nantes, qui l'a confié dans nos colonnes ce mercredi. Plusieurs de ses collègues partagent sa vision. En termes d'image, CVC a tout intérêt à ne pas passer pour le fossoyeur du football français après avoir été son sauveur. Autre alternative : redéfinir le fléchage des droits internationaux qui sont normalement destinés, dans leur globalité, aux clubs qui ont participé à des coupes d'Europe lors des trois dernières saisons. « Sur la partie qui concerne tous les clubs (les droits domestiques), les revenus vont baisser et sur la partie réservée à quelques-uns (droits à l'étranger), ils augmentent, ça ne serait pas totalement stupide », dit un protagoniste du dossier. Reste à convaincre les clubs concernés, et cela n'est pas gagné d'avance surtout en ces temps de crise. D'autant que les droits européens concernent finalement plus de clubs que les seuls disputant une compétition européenne la saison prochaine car les calculs se font sur les trois derniers exercices. Ainsi, à l'image de l'OM, certains non-qualifiés empocheront quelque chose quand même. En 2024-2025, dix clubs seront bénéficiaires. À la difficile négociation sur l'attribution des droits télé succédera à coup sûr un autre dossier chaud, celui de la répartition des nouveaux montants. Lors de la précédente négociation, les clubs ne s'étaient pas aisément entendus pour finaliser un accord entre eux. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Moi aussi, je suis admiratif. Je lui préfèrerais toujours un Ruffin, plus engagé dans les luttes sociales, voire même un Mélenchon qui derrière ses véhémences a de loin le meilleur programme depuis 20 ans (la VIème République parlementaire, je pleure qu'on ne l'ait jamais eu). Mais en terme de continuité intellectuelle, Olivier Faure est ce qui est arrivé de mieux au PS depuis 30 ans. Calme, sûr de lui, tient sa gauche et sa droite malgré les jeux fratricides inhérents à ce parti déliquescent, ne s'enflamme pas au moindre bon résultat et ne déprime pas à chaque mauvais. Pas assez radical pour mon goût, mais la lucidité que tu lui prêtes à raison lui donne quand même une vraie carrure de chef d'État – ce que nous n'avons connu ni avec Sarkozy, ni avec Hollande, ni avec Macron, qui ont tous les trois trop louvoyé. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Il a annoncé qu'il serait toujours à son bureau aujourd'hui 🍿 -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Ciotti, Maréchal... C'était la nuit des longs couteaux dans le dos à droite -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
-
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
@Nens, je crois que tu voulais dire : "Le vrai visage du RN c'est ça" ☝️ -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
LREM/RN : même combat. Le rêve d'un pays qui se tait. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
"On appelera le SAMU ou Jordan Bardella pour le sortir de son bureau" -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
C'est plus simple à prouver qu'on ne le croît. Il suffit de chercher une période de l'humanité où hommes et femmes n'ont circulé entre aucun territoire, où tout le monde est resté entre ses frontières sans aller chatouiller celles des autres. Problème, ça n'existe pas. Les civilisations bougent, les pays se conquièrent, les empires se forment et se déforment, les hommes voyagent en passant les murs les plus hauts et les mers les plus profondes. Il n'y a aucune exception à cela. Son discours est absolument mortifère. C'est effrayant. -
Ligue 1 en général
RobespierreDorsini a répondu à un Doberman de RobespierreDorsini dans Foot français
Pour que l'accord à 700M se fasse il fallait revoir à la hausse le contrat de diffusion entre Canal Plus et Bein et Canal Plus ne l'a pas voulu. BeIn ne voulait plus de la L1 de toute façon. La chaîne n'a tenté le coup que sur pression politique, une fois de plus après Orange et Bein, et en cherchant à ce que Canal Plus paye une partie de la facture. Si à chaque appel d'offre, le pouvoir politique français doit faire pression pour avoir des candidats, c'est bien qu'il manque de candidat spontané. Il y a également eu des périodes de fortes hausse du prix de la D1/L1. Le problème c'est que la Ligue souhaite en obtenir une à chaque appel d'offre, y compris quand personne ne toque à la porte. La LFP ne réfléchit plus qu'en somme offerte, délaissant toute autre critère de sélection. Pas étonnant que ça aille dans le mur. Bon, au moins, ça fait des discussions intéressantes 😁 -
Ligue 1 en général
RobespierreDorsini a répondu à un Doberman de RobespierreDorsini dans Foot français
Tu as raison, Canal a beaucoup poussé pour conservé un tarif bas. Mais la question que l'on ne se pose jamais, c'est de se demander y'a-t-il vraiment une concurrence en France autour du football qui justifie les positions de la Ligue et les prix demandés ? Faisons le bilan. TPS n'était là que pour faire chier Canal. Patrick Le Lay a lui-même parlé de "stratégie de cours d'école", à miser sur tout et n'importe quoi pour augmenter les tarifs des achats Canal. La Ligue le savait, c'est pour ça qu'elle n'a pas donné la Division 1 à TPS quand ils ont proposé nettement plus que Canal. Cela risquait de casser tout l'écosystème du football français (eh oui, à l'époque, on y pensait). Ensuite, il y a eu Orange. Sauf qu'Orange n'a jamais voulu y aller de son propre gré. Ils voulaient investir dans "les images". C'était une décision politique que de les rediriger vers le football. Au final, ils y ont perdu pas mal d'argent. BeIn est venu pour des raisons géopolitiques, avec également une forte intervention politique d'un côté (Sarkozy pour Bein) comme de l'autre (Hollande pour Canal). Quand il a fallu faire les comptes, les huiles qataris se sont rendus compte que la L1 coûtait trop cher et qu'ils n'en avaient tout simplement pas besoin. Entre temps, il y a eu la tentative CFoot qui a capoté. Puis est venu le temps de Médiapro, et enfin celui d'Amazon, dont on peut douter du succès vu l'éphémérité de leur présence. Pour toutes ces informations, je reprends l'enquête menée par Sacha Nokovic (que je cite souvent), car c'est un travail très poussé : https://www.lequipe.fr/collection/podcasts/serie/foot-a-tout-prix/ Que montre cette histoire ? Qu'aux tarifs demandés par la Ligue, il n'y a jamais que Canal Plus qui s'en est tiré, et ce grâce à une offre qui dépasse le seul football français : le prix haut de l'abonnement était justifié par la présence de films et, sur de nombreuses périodes, du rugby et de la Coupe d'Europe de football. Malgré tout, la Ligue a continué de penser qu'elle pouvait s'en tirer sans Canal Plus. Sauf qu'au final, c'est Canal Plus a survécu à la fin de la L1, tandis que la L1 patauge sans Canal. Pour moi, la L1 est plus faible que ce que la Ligue a toujours voulu croire qu'elle était. Elle avait certes réussi à repousser la décote voulu par Canal via une concurrence plutôt artificielle, mais cette décote est quand même sur le point d'advenir, avec en plus un prélèvement de 13% des droits TV lié à de mauvaises décisions, et aucun diffuseur pour avancer les éventuelles futures recettes. -
Ligue 1 en général
RobespierreDorsini a répondu à un Doberman de RobespierreDorsini dans Foot français
La Ligue aussi a multiplié les tentatives diverses vis-à-vis de Canal. Elle a lancé sa propre chaîne, CFoot, avant que BeIn arrive, pour instaurer une concurrence fantoche quand aucun opérateur autre que Canal ne voulait plus de la L1. Ça fait partie des négociations. -
Ligue 1 en général
RobespierreDorsini a répondu à un Doberman de RobespierreDorsini dans Foot français
Pour les clubs de Ligue 1, des revenus télé qui fondent Comment interpréter la reprise en main du RC Lens par Joseph Oughourlian ? Dans le milieu du football, le propriétaire des Sang et Or est considéré comme un entrepreneur avisé. Pour plusieurs de ses pairs, sa décision de réduire sensiblement le train de vie de son club serait liée au dossier des droits télé. « Il faut toujours regarder ce que fait Joseph », dit l'un d'eux. Si l'on s'en tient à cette « maxime », l'homme d'affaires semble anticiper une baisse sensible des recettes télé. Les révélations de L'Équipe dimanche sur un prix de 500 millions d'euros pour les droits domestiques, même si Vincent Labrune ne désespère toujours pas de décrocher davantage, ont tendu encore un peu plus les dirigeants de club. Jean-Pierre Caillot, patron du Stade de Reims et du collège de L1, a d'ailleurs cru nécessaire de les rassurer en leur envoyant un message le même jour. Si un accord devait être finalisé à hauteur de 500 M€ pour les droits domestiques, les perspectives s'annoncent sombres pour les clubs. Sur quelle somme pourront-ils au final réellement compter une fois les différents frais retirés ? 430 M€ à se partager la saison dernière Cette saison, en 2023-2024, les droits audiovisuels nationaux et internationaux pour la L1 et la L2 ont rapporté 734,5 M€ bruts selon le guide de répartition de l'exercice qui s'achève le 30 juin. Ce guide détaille les parts qui reviennent à la L1 et la L2 en fonction de différents barèmes (droits jusqu'à 500 M€, puis entre 500 et 600, entre 600 et 700 et droits internationaux). En tenant compte de ces critères, le montant diminue à 545 M€ auquel il faut encore retrancher 115 M€ pour les frais divers associés au barème : coût de fonctionnement de la Ligue de football professionnel, taxe Buffet et autres subventions versées (FFF, syndicats de joueurs, clubs et entraîneurs). Au total, les clubs se partageaient cette saison 430 M€ de droits domestiques. Les droits internationaux, à hauteur de 52 M€ après retraitements, sont réservés aux équipes européennes. Si on projette les éléments du guide de répartition 2023-2024 sur la saison 2024-2025 et dans l'hypothèse de droits domestiques limités à 500 M€, la somme globale à partager serait encore bien moindre. Aux 500 M€ potentiellement encaissés la saison prochaine, il faut ajouter près de 160 M€ de droits internationaux - Labrune a évoqué devant le conseil d'administration de la Ligue, mercredi dernier, un montant compris entre 150 et 170 M€ -, soit plus du double du contrat qui s'achève le 30 juin et rapportait 72 M€ bruts. Des recettes supplémentaires... et de nouveaux coûts Sur ces 660 M€, il faut retirer les différentes ponctions indiquées plus haut. La Ligue peut tenter de les réduire au vu de la situation et elle va enregistrer des recettes supplémentaires (nouveau namer de la L1 avec McDonald's et accord sur les paris sportifs dans le monde). En contrepartie, la LFP a aussi généré de nouveaux coûts avec les embauches au sein de sa société commerciale ou son nouveau siège. Grosso modo, ces frais devraient être assez proches des 115 M€ de 2023-2024. À cela va s'ajouter la saison prochaine, la « taxe » CVC, le fonds d'investissement qui a permis la création de la société commerciale en apportant 1,5 milliard d'euros contre 13 % des revenus à vie de la filiale de la Ligue. Mais pour sa première année, CVC percevra 20 % puisqu'il commence à rattraper les deux exercices précédents où il n'a rien empoché selon l'accord initial avec la LFP. Cela représentera 132 M€ en moins. Au final, avec ce scénario du pire, c'est environ 300 M€ (430-132) de droits domestiques que les clubs auraient à se partager. Soit une baisse de 30 %. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
L'histoire de l'humanité est une histoire de migration. Les peuples stables et vivant sans l'apport extérieur n'existent pas, ou alors, ça devient consanguin. Les Wisigoth installés à Toulouse venaient de Suède et ont fini en Espagne. Initialement les premiers humains venaient de la corne de l'Afrique. Toi-même tu pars en vacances, même à seulement 20 bornes ou chez ta mémé à 900. Il faut être sacrément ignorant de sa propre humanité pour croire que l'on peut empêcher des flux migratoires alors que les humains, sans voiture et sans animaux domptés ont réussi à parcourir le monde entier, à traverser des détroits, des zones glaciaires et des mers pour s'implanter dans ce qui deviendra des pays insulaires comme l'Angleterre, l'Australie, l'île de Pâques et le Japon. C'est pas Frontex ou Marine Le Pen qui les auraient arrêté. Croire que les mouvements d'humains sont liés au mot "circulation" inscrit dans les traités européens, c'est juste d'une absurde naïveté. Ceux qui veulent empêcher les uns de venir ne s'empêche pas de parcourir le monde en avion, en bagnole ou en camping-car. Les humains circulent et continueront à circuler malgré les bouderies d'extrême-droite. On ne pourra jamais endiguer la circulation des humains sur terre. C'est comme ça. -
Ligue 1 en général
RobespierreDorsini a répondu à un Doberman de RobespierreDorsini dans Foot français
Faire entre un nouvel acteur, ok. Multiplier les acteurs indécis (Amazon qui trempe le pied) voir fantoches (Mediapro) au détriment d'un diffuseur historique stable, c'est risqué, sachant que les lancements de chaînes dédiées ont toujours plus ou moins vite capoté (voire l'article du jour de L'Équipe sur CFoot). Sans compter ce que tu pourras lire dans l'article de L'Équipe que je vais poster ci-dessous, qui montre comment les clubs, malgré des rentrées TV stables, vont toucher de moins en moins d'argent. Et là, Canal ou toute autre chaîne n'y est pour rien. Ce n'est pas défendre Canal Plus, c'est juste constater que la Ligue a fait n'importe quoi. Le diffuseur historique aurait été La Chaîne Parlementaire, ça n'aurait pas changé grand-chose au propos. Sur ce sujet précis, Canal Plus a payé un lot Premium un certain prix, et ce prix était lié à la concurrence d'un acteur défaillant, qui a pu concourir malgré ses faillites précédentes, et les précédents des chaînes dédiées. Puis après la défaillance, au lieu de faire machine arrière pour revenir sur la stabilité, ils ont offert le deuxième lot à un nouvel acteur, pour une nouvelle chaîne dédiée... Après, la com du groupe Canal Plus, c'est la com du groupe Canal Plus... Pas fan non plus. Mais le constat est bien que le prix a été artificiellement gonflé par un acteur qui a fait défaut, et que la Ligue a avantagé à deux reprises, coup sur coup, un acteur indécis plutôt qu'un historique. Que ce soit Canal Plus ou un autre, c'est une erreur dont on constate actuellement les conséquences. -
Ligue 1 en général
RobespierreDorsini a répondu à un Doberman de RobespierreDorsini dans Foot français
Droits TV de la Ligue 1 : pas de plan A pour Canal+ Encore espérée par la Ligue, l'idée d'une distribution exclusive par Canal+ d'une chaîne 100 % Ligue 1 éditée par beIN Sports n'entrerait absolument pas dans les plans de la chaîne cryptée. Outre la blague livrée en privé ces dernières semaines - « Après le money-time, Vincent Labrune va inventer le no money time » -, le président de Canal+ Maxime Saada montrerait, ces dernières semaines, une forme d'agacement lorsqu'il entend parler d'un plan A toujours espéré par la Ligue de football professionnel (LFP) pour la vente de ses droits de la Ligue 1 sur le marché français pour 2024-2029. Ce plan, selon la Ligue, pouvait lui permettre de récupérer 700 M€ par saison, malgré l'échec de son appel d'offres à l'automne et de longs mois de négociations en direct sans succès (elle a notamment refusé une offre de 500 M€ de DAZN en début d'année). Il consisterait en la création d'une chaîne 100 % Ligue 1 fabriquée par beIN Sports et dont la distribution serait confiée en exclusivité à Canal+. « Je pense qu'il est souhaitable d'avoir un accord avec Canal+ et beIN pour sécuriser les clubs », a d'ailleurs déclaré samedi dernier à L'Équipe Jean-Michel Aulas, désormais vice-président de la Fédération française de football (FFF), conscient de l'urgence d'une décision à deux mois de la reprise du Championnat. Et ce, quelques jours après un premier pas de Vincent Labrune vers Canal, après de longs mois de silence à son endroit, dans un entretien accordé à l'AFP : « Ma conviction est que le partenaire historique des clubs professionnels (Canal+ donc) peut à nouveau s'entendre avec les millions de Français dont le Championnat est le spectacle préféré. » En privé, la direction de Canal+ assure pourtant qu'il n'a jamais été question d'un tel plan A, malgré les rapports privilégiés qu'elle entretient avec la chaîne franco-qatarienne, dont elle gère la distribution de manière exclusive contre 250 M€ par saison jusqu'en juin 2025 (le contrat est renouvelable jusqu'en 2030). Outre ses rapports conflictuels avec la Ligue, la chaîne cryptée, même si elle le souhaitait, n'aurait plus les moyens d'investir pour gérer la distribution exclusive de cette nouvelle chaîne 100 % Ligue 1, si celle-ci était lancée. En juin 2021, Canal+ avait annoncé « se retirer de la Ligue 1 » après l'accord signé entre la Ligue et Amazon à ses dépens (le géant américain récupérait 80 % des droits pour 250 M€ par saison et Canal payait 332 M€ pour deux matches) après la défaillance de Mediapro. Contrainte sur décision de justice de poursuivre sa diffusion et ses paiements jusqu'à la fin de cette saison, la chaîne a depuis réalloué ses ressources, notamment en prolongeant ou en acquérant des droits sportifs (toutes les Coupes d'Europe de football pour 480 M€ par saison de 2024 à 2027) mais aussi en signant des accords avec les plateformes qu'elle distribue (Max, AppleTV +, Paramount...). Le tout avec la volonté de ne plus dépendre d'un seul droit fort, celui de la L1, comme par le passé. Pour la même raison, Canal+ ne semble pas davantage décidée à investir directement, c'est-à-dire à acheter des matches du Championnat de France, malgré une valorisation qui pourrait être revue à la baisse (autour de 500 M€ par saison). « Lorsque le processus de vente des droits de la Ligue 1 sera finalisé, nous aviserons » Le président de Canal+ Maxime Saada au Figaro le mois dernier Maxime Saada répète à qui veut l'entendre ce qu'il a déclaré au Figaro le mois dernier : « Nous ne participons pas aux discussions de gré à gré. Nous n'avons pas d'accord avec DAZN ou beIN sur la suite. Lorsque le processus de vente des droits de la Ligue 1 sera finalisé, nous aviserons. » Pas de chèque « signé à l'avance » donc, pour permettre à un acteur ou un autre d'être « backé » financièrement et de s'engager auprès de la Ligue sur un investissement dans les droits de la L1. Reste la possibilité de distribuer, sans exclusivité cette fois, une chaîne 100 % Ligue 1... qu'elle soit fabriquée par beIN, la Ligue ou un autre acteur. À l'image des fournisseurs d'accès à internet (Orange, SFR, Bouygues, Free) et d'autres distributeurs (Amazon...), Canal+, qui est aussi un agrégateur de contenus, ne serait pas opposé à l'idée de la proposer à ses abonnés. D'autant que sans L1, la chaîne cryptée ne pourrait pas donner accès au très populaire Olympique de Marseille (non qualifié en Coupe d'Europe), la saison prochaine. Mais à quel minimum garanti ? Là encore, avant de s'engager, elle attendrait de connaître les contours de l'accord signé par le ou les futurs acquéreurs des droits... ou le plan final de la Ligue si elle devait lancer elle-même sa chaîne. Comme toujours, tout sera alors une question de prix. Et à ce petit jeu, Canal sait que le temps joue pour elle. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Aucun rapport avec ma question à laquelle tu ne réponds pas. Mais au moins, je comprends que la discussion n'est pas possible avant qu'elle ne s'embourbe