Pour des PME frontalières (je parle pas des TPE), la tentation est grande si le système local devient trop restrictif. Si demain mes charges augmentent démesurement ou si mes bénéfices sont taxés anormalement, alors qu'à côté c'est plus souple, je ne vois pas l'interêt de rester, patriotisme ou pas. Je veux bien être solidaire et ocntribuer à la bonne santé financière de mon pays, mais si les risques que je prends ne sont plus rémunerateurs, je vais pas tenter le diable non plus. Et attention, quand je parle de "rémunérateurs", je parle pas de m'en foutre plein les fouilles...
Après, pour les grandes entreprises, faut pas oublier qu'ils sont quand même des employeurs en quantité, et que délocaliser n'est qu'une formalité pour eux (malgré les pressions des syndicats) et rien de tel pour faire plaisir à l'actionnariat que de réduire les coûts et augmenter les bénéfices.
C'est un véritable tour d'équilibriste qu'il faut savoir réaliser pour ponctionner ce qui est ponctionnable, en froissant le moins possible ceux qui peuvent payer et ceux qui voudraient qu'on prélève toujours plus.
Putain, j'aimerai pas être Président de la République...