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La reprise du 2/8 des féminines


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TOULOUSE, 2 août (AFP)

Les footballeuses du Toulouse FC refusent de reprendre l'entraînement

Les footballeuses du Toulouse FC, championnes de France de première division en 1999, 2000, 2001 et 2002, ont refusé lundi de prendre part au premier entraînement de la saison, suite à la non-reconduction du contrat de leur entraîneur, Jean-Pierre Bonnet. Lundi, à la reprise de l'entraînement au Stadium, les joueuses, privées de leur entraîneur et soutenues par quelques dizaines de supporters, ont entamé un débat public improvisé, et parfois tendu, avec le délégué de l'association du TFC féminin et directeur général du club professionnel, Hugues Henry. Ce dernier a demandé en vain à Mélanie Briche, attaquante de l'équipe, de diriger l'entraînement, "en attendant l'arrivée rapide d'un(e) futur(e) entraîneur(se)", mais aucune des joueuses n'a voulu y prendre part. Les dirigeants avaient motivé la non-reconduction du contrat de Jean-Pierre Bonnet en raison "d'une faute professionnelle indigne d'un grand club". L'entraîneur, dont le contrat arrivait à expiration le 30 juin, avait pris la décision de ne pas disputer le dernier match de play-off à Juvisy-sur-Orge (Essonne), le 20 juin. "Nous avons été informés et mis devant le fait accompli par la Fédération que Jean-Pierre Bonnet avait pris cette décision, sans en faire état au président de l'association du TFC féminin Robert Gely", a rappelé lundi Hugues Henry.

un collectif de 120 personnes Selon l'entraîneur toulousain, sa décision était motivée par les blessures de deux joueuses, Elodie Woock et Marie-Ange Kramo, ainsi que par la fatigue des internationales qui rentraient de l'Algarve Cup au Portugal. L'arrière Myriam Saïdi ajoute que "le coût de l'amende consécutive au forfait était largement inférieure aux frais de déplacement, or les problèmes d'argent ne manquent pas non plus dans ce club". Pour marquer leur soutien à leur entraîneur limogé, les joueuses avaient décidé de fonder le collectif de soutien CDIF (Collectif de Défense des Intérêts des Féminines du TFC) regroupant quelque 120 personnes: joueuses, éducateurs, parents et dirigeants. La première initiative du collectif avait été sans appel, puisque chaque membre avait envoyé une lettre de démission aux dirigeants du Toulouse FC, sans que ceux-là ne réagissent alors. Le Championnat de France de football féminin doit reprendre dans trois semaines.

En ce qui me concerne compte rendu demain

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