Sergio

Tu as pris des cours de valse, non ? Parce que position et équilibre sont au rasoir. A moins que comme disait Molière (toujours placer du Momo au moins une fois par ans ), "Les gens de qualité savent tout, sans avoir jamais rien appris".

Ah, c'était toi.

Je suis un peu surpris que ça soit juste après un de mes posts, qu'il soit question de se plaindre de politisation. C'est sans doute une coincidence. En tout cas, je suis absolument favorable à ce qu'on n'aborde pas la politique sur ce forum. Et même, plus que jamais, en raison du triste spectacle qui a été donné il y a deux jours à la télé, par certains des professionnels de la chose. Pas tous, heureusement. Comme je suis certain qu'à partir de maintenant ça sera comme d'habitude, j'interviendrais toujours, hein, ne serait-ce que pour donner moi aussi mon point de vue. Comme je l'ai fait à propos de DCB que certains voulaient envoyer en prison pour des écrits qui passaient à tort ou à raison comme une lettre à la poste, dans l'opinion publique branchée d'il y a 35 ans. Personnellement, en 1975, les écrits de DCB, je les trouvait idiots, et parmi les gens de mon âge que je fréquentais, j'étais minoritaire. J'avais vu de visu ce que donnait cette culture de l'enfant sauvage pratiquée par certains parents, et je trouvais ça catastrophique.

Pour situer les choses dans leur contexte, il faudrait relire les Libé des années 75. C'était LE journal dont il était interdit de dire du mal sous peine de passer pour un vieux con. Vous seriez plus qu'étonné en découvrant la teneur des articles. Il y avait ça, et plein d'autres choses du même acabit. Bayrou et Cohn Bendit ont partagé une liste commune il me semble à l'occasion de je ne sais plus quelles élections. Ils s'accomodaient très bien l'un de l'autre, même s'ils savaient que l'un était un ex-soixante-huitard avec tout ce que ça entraîne, et l'autre, une grenouille de bênitier. A propos du débat, je l'ai regardé assez attentivement. Sur le fond, c'était désolant. En fait, je l'ai trouvé plutôt intéressant sur la forme car il m'a permis d'en savoir un peu plus sur les personnalités des têtes de liste. Ce n'est jamais inutile. Je peux dire que c'est ceux qui ne sont jamais sortis de leurs gonds, qui sont sortis gagnants à mes yeux. Car comment pourrait-je confier des responsabilités à des gens qui perdent le contrôle ? Il y en a eu plusieurs dans ce débat, hélas. Encore un effort et tout ça se transformera en mascarade.

Oui. C'est une des régions d'Espagne la plus tributaire du secteur immobilier, secteur touché plus que les autres par la crise.

Ca fait beaucoup de fumée, tout ça, pour qui connait le proverbe.

Au bout de trois générations, il n'y aurait plus grand monde. A moins de généraliser les mères porteuses label-tfc garanti.

Ouais, t'as signé à Nice.

Ouais, les limousins avec les limousines, et les charentais avec les charentaises. Pas de mésalliance, bordel !

Pas du tout. J'explique le pourquoi du comment. La quatrième, c'était l'immobilisme garanti. Même Mitterrand qui s'était élevé contre la Veme république (le coup d'état permanent), s'est très bien accommodé d'un régime qu'il avait combattu sans cesse. C'est clair que la réforme datant de la cohabitation Jospin-Chirac a accéléré la présidentialisation du régime. Après, est-ce un bien, est-ce un mal, on ne le saura qu'avec du recul... et quelques alternances.

Imagine ce qu'aurait fait Sego dans de telles circonstances si elle avait été élue... Ces comportements sont une résultante de la présidentialisation de la Veme république, due au mandat présidentiel ramené à 5 ans, lié de surcroît aux législatives. Ces mesures ont fait l'objet d'un profond consensus en leur temps (cohabitation Chirac-Jospin).

Je peux parler des blouses. J'en ai porté jusqu'à 21 ans. Elles étaient grises pour nous, et bleues pour les profs. Bon, faudrait surtout éviter que des marques s'en mêlent... en différenciant microscopiquement les unes des autres. Il y aurait des solutions pour éviter ça. En fait, le seul problème que j'ai vécu, c'est qu'on différenciait facilement les blouses délavées des anciens de celles des "bleus". C'était embêtant quand on était nouveau. De toute façon, je ne crois pas qu'on en reviendra à ça. Pas un parti de gouvernement ne se risquera à le faire.

C'est vrai que le principe d'Egalité a bien vieilli. En ce sens, il a un côté réac.

Rien ne l'empêche concrètement. Pourquoi les partisans de l'égalité, on les entend si peu là-dessus ?

Oui, les valeurs de la République.

Ouais, mais elle serait sans chabrot, ou alors ils mettraient du champomy.

Pas de gendarmes. Une bonne paire de tartes par le maître en blouse grise, il n'y a que ça de vrai.

Ils tiennent compte des abonnés qui loupent des matchs parce qu'il pleut ou parce qu'ils ont soit des poussées de rhumatisme, soit pas suffisamment la pêche pour se taper deux kilomètres à pied en plein hiver ? Tiens, ça me fait penser que je pourrais me plaindre à la Halde pour inconfort attentoire à la dignité des seniors.

Vous croyez qu'il y a des chances que Nadal puisse perdre ? Ca serait une toute petite bouffée d'air frais pour le tennis, toute petite, mais mieux que rien.

Surtout si Anconetti lui file une salle de bain gratos. Sinon, je suis d'accord avec Casa, ces trophées sont une mascarade. Des trucs entre amis, d'où nous sommes exclus. A placarder dans le vestiaire avant le match de demain.

C'est du solide.

Je rêve, ou elle a un côté Ramon Perez ?

C'est mal venu. Tellement mal venu que je me demande si ce n'est pas une manoeuvre machiavélique, à un moment où les parents d'élèves semblaient mûrs pour respecter davantage l'autorité scolaire, garante des valeurs de la république. Je n'ai pas envie de développer tellement ça m'emmerde.

En plus, tu peux manger dans des loges. C'est une des pizzerias les plus anciennes de Toulouse. Elle ne m'a pas vu en culottes courtes, mais pas loin. Elle a su garder le bon cap. Il faut lui souhaiter longue vie, face aux marchands de succédanés. Au moins les vieux vous ont laissé ça. Ne le gâchez pas. Sa chance, c'est de ne pas être place Wilson ou place du Capitole, sinon elle finirait comme monCaf, le Bibent ou la Frégate. En agence bancaire ou en parfumerie.