Et oui on le voit encore et toujours, et pas que dans le cas des manifs, les flics font ce qu'ils veulent, les fameuses "raisons plausibles de soupçonner d'avoir commis une infraction" (merci la loi Perben) ne sont jamais contrôlées. Tout se passe par téléphone souvent entre flic et procureur, ce qui accroît ce genre de risques pour l'interpellé. Sans compter qu'une simple audition peut vite dégénérer : si la personne parle trop, les flics en rajouteront en déformant la déposition et en exerçant diverses pressions pour que ça ressemble à une infraction. Mais ce n'est pas le pouvoir socialiste qui est en cause, mais l'environnement juridique préexistant qu'ils n'ont pas modifié. ça fait très peur.
Le bon peuple ne voudra rien savoir de tout cela. Après tout un flic, pense-t'il, ça assure sa sécurité, alors tous les moyens sont bons. Qu'il se retrouve un jour accusé à tort (et ça arrive) et on en reparle. Il fera moins le malin.
Bon je dépasse un peu le cadre du sujet, mais c'est la même logique.