Je ne vais pas dire que c'est impossible qu'il y ait des dommages collatéraux, mais les technologies actuelles (avionique comme armement) permettent de cibler un point identifié à un taux de précision extrêmement élevé, que cette cible soit fixe ou en mouvement. De plus Raqqa est connue pour être le fief de Daesh, composée de centres de recrutements et d'entraînement. Des analystes sont chargés en amont et en direct d'identifier et de confirmer ces cibles pour justement éviter d'éventuels dommages collatéraux.
Cela fait plusieurs semaines que Raqqa fait l'objet d'offensives. La dernière date du début de mois, il y en a aussi eu en octobre, et peut-être d'autres avant (j'ai pas vérifié).
D'ailleurs, pour rebondir sur l'éventualité de dommages collatéraux, lors d'un bombardement à Raqqa en octobre, l'armée de l'Air a émis le doute sur des cibles atteintes : si elles étaient des djihadistes "locaux" ou francophones.
J'insiste : je ne dis pas que les dommages collatéraux sont impossibles ; j'essaye juste d'apporter quelques éclaircissements techniques.