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Revue de presse du bistrot


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http://www.lexpress.fr/info/economie/dossi....asp?ida=438159

L'Express du 11/05/2006

François de Closets

«Nous avons volé leur avenir à nos enfants»

par Sabine Delanglade

En 1965, les téléspectateurs du journal télévisé découvrent ce petit bonhomme enthousiaste qui, mieux que personne, les éclaire sur les questions scientifiques. En 1978, notre professeur cathodique, né en 1933, innove et lance avec Emmanuel de La Taille le magazine économique L'Enjeu. François de Closets ne sera pas parvenu à réconcilier les Français avec l'économie - mission impossible - mais il aura beaucoup essayé... Après le petit écran, il enchaîne les succès éditoriaux, dont le mythique Toujours plus!, en 1982, où il dénonce - au Kärcher! - sclérose, injustices et privilèges français. Aujourd'hui, il remet ça avec Plus encore! (Plon/Fayard, sortie le 17 mai), coup de rage contre le sort fait aux jeunes, contre ces patrons du CAC 40 qui, eux aussi, ont rejoint les rangs du «toujours plus»

Voilà presque vingt-cinq ans, en 1982, vous avez remporté un succès éditorial historique avec votre essai Toujours plus!: 1,5 million d'exemplaires vendus. Que disiez-vous de si nouveau?

Des choses que tout le monde savait, mais dont on ne soufflait mot. Notamment que certains Français bénéficiaient de privilèges, non parce qu'ils étaient malheureux, utiles ou méritants, mais parce qu'ils disposaient d'un réel pouvoir de nuisance! Je brisais donc deux tabous: d'une part, en dévoilant les avantages cachés de ces différents groupes sociaux - les professeurs, les notaires, les électriciens, etc.; d'autre part, en montrant que la règle du jeu de notre justice sociale n'était que la rémunération d'une menace.

Les ouvriers étaient les grands perdants du système.

Oui, faute d'avoir les capacités d'organisation et de nuisance des autres groupes sociaux. L'exemple de la retraite est flagrant: en 1980, avec une espérance de vie de l'ordre de 67 ans, les ouvriers pouvaient espérer vivre en moyenne deux ans de retraite. L'instituteur ou le cheminot, eux, en avaient quinze ou vingt!

Vous visiez surtout les fonctionnaires...

Non, il y avait nombre d'autres corporations qui vivaient fort bien. D'un côté, toutes les professions «à statut» - les commissaires-priseurs, les administrateurs judiciaires, les notaires, les pharmaciens - qui profitaient à la fois de la sécurité et de revenus très élevés; de l'autre, une grande masse, composée, il est vrai, essentiellement d'employés du secteur public, qui n'avaient pas des revenus élevés, mais qui bénéficiaient de la sécurité et de beaucoup d'autres avantages.

Le personnel d' EDF peut appuyer sur le disjoncteur. Alors le gouvernement cède sur tout

Aujourd'hui, vous revoilà avec le remake de votre best-seller, intitulé cette fois Plus encore! Est-ce à dire que les choses ne se sont pas arrangées?

Depuis vingt-cinq ans, la société du «toujours plus» a subi la déferlante du capitalisme mondialisé, synonyme de mouvements, d'inégalités, d'insécurité. Je me suis donc demandé si elle y avait résisté. Eh bien, la réponse est oui! Ceux qui profitaient de situations protégées les ont même confortées! Mais, plus grave, l'insécurité refusée par ces corporations a, du coup, rejailli avec deux fois plus de violence sur ceux qui n'étaient pas dans le système. C'est ainsi que la génération en place, celle qui a pris le pouvoir en 1970, s'y est accrochée et en a refusé l'entrée à la génération suivante. Si bien qu'aujourd'hui les perdants sont non plus uniquement les ouvriers, mais aussi les jeunes. Ces derniers subissent seuls les nécessités d'ajustement apportées par le grand vent du néolibéralisme et auxquelles tous les pays du monde se sont pliés. La France, elle, s'est épuisée à satisfaire la génération prédatrice des «sexas», que ce soit dans le secteur public ou dans le privé, qui a continué à réclamer toujours plus d'avantages en termes de durée du travail, de retraite, de sécurité de l'emploi, etc.

Les inégalités se seraient donc creusées plus entre les générations qu'entre les classes sociales. Vous parlez même de «prolétarisation» des jeunes.

C'est une évidence. Ce que l'on fait aux jeunes n'est pas supportable. Ces 160 000 Français qui quittent chaque année l'école sans formation et dont 40% sont confrontés au chômage, ou ceux qui sortent de l'université avec des diplômes n'ayant souvent pas plus de valeur que des assignats passeront des années (au moins cinq ou six) à trouver un emploi. Sans accès au crédit ni au logement. Et lorsque, finalement, ils se caseront, d'ici à 2010, eh bien! on prélèvera sur leurs impôts l'équivalent des 50 à 60 milliards d'euros nécessaires à payer les intérêts des dettes contractées par leurs parents. Sans compter le taux de leurs cotisations sociales, qui augmentera chaque année d'un demi-point pour financer les retraites des mêmes...

Comment en est-on arrivé là?

Ce fut une lente dégradation. Souvenons-nous de la France de 1970, celle que notre génération a reçue en héritage. Elle avait alors l'économie la plus dynamique d'Europe. Herman Kahn, futurologue américain, prévoyait même qu'elle serait, en 1985, le pays le plus prospère du continent et que les Français seraient plus riches que les Américains! On nous a donc offert le pays qui devait être le plus favorisé du monde. Et nous transmettons à nos enfants un pays ruiné. Alors que nous n'avons pas connu de guerre! Il y a de quoi se taper la tête contre les murs, non? Et pourtant tout le monde a l'air de trouver ça normal!

La France n'est pas la seule à se porter mal.

C'est vrai, d'autres pays subissent de forts déficits, des dettes élevées. Mais ce qu'il faut regarder, c'est la tendance: le seul qui chute et qui n'arrive pas à se redresser, c'est bien la France! Ces dix dernières années, notre dette a augmenté de 10 points de PIB. Bien sûr, les Belges ont fait pire que nous, mais, eux, ils se rétablissent. La France est un véhicule fou qui dévale, les freins complètement bloqués.

N'arrive-t-elle pas ou ne cherche-t-elle pas à se redresser?

C'est la volonté qui manque. Nous nous aveuglons en ressassant nos fameux «atouts». Il est pourtant clair depuis une centaine d'années que les pays les plus doués, ce sont non pas les mieux développés, mais les plus accrocheurs. Où étaient les atouts de Taïwan ou de la Corée du Sud? A l'inverse, l'Irak avait tout: une vieille civilisation, un pays fertile, le pétrole, voyez ce qu'il est devenu. Se rassurer avec nos atouts, c'est de la folie!

Comment expliquez-vous ce refus de la réalité?

J'en reviens au «toujours plus». Cette appropriation de la richesse collective par des groupes particuliers, qui bloque le système, n'a pu s'imposer que par une idéologie pervertissant aujourd'hui tout débat.

Que voulez-vous dire par «appropriation»?

Ce processus qui conduit des groupes à accaparer, par des avantages indus, une part excessive de la richesse nationale. Ainsi, l'écart des rémunérations (salaires et retraites) perçues au cours de toute leur vie par un chauffeur routier et un cheminot va-t-il largement du simple au double. Sans aucune justification ni économique ni sociale, sauf leur capacité de nuisance respective. Mais cela ne peut évidemment être avancé comme raison officielle. On a donc construit un discours idéologique pour masquer la réalité.

On ne peut tout de même pas jeter au panier les acquis sociaux.

La France, c'est vrai, a une tradition de lutte sociale qui est légitime dès lors qu'il s'agit du partage des richesses entre le capital et le travail, mais on a prétendu réduire tous les conflits d'intérêts à ce type d'affrontement. Notamment la question des retraites, alors que celle-ci n'a rien à voir avec le conflit capitaliste et devrait relever, en réalité, de la solidarité entre les générations: il s'agit de savoir combien la génération en activité estime que la suivante devra lui verser lorsqu'elle sera à la retraite. Autrement dit, cela devrait être un arrangement entre nous et nos enfants. Oser parler de conquête sociale comme on l'a fait en 1983 à propos de la retraite à 60 ans est une véritable supercherie. Depuis quand remporte-t-on des victoires sociales sur ses enfants? En fait, la génération au pouvoir a décidé de s'octroyer cinq ans d'oisiveté supplémentaires aux frais de ses enfants! Pourtant, pas un Français ne l'a compris (il suffit de voir ce qui s'est passé en décembre 1995).

Le bien d'un côté, le mal de l'autre?

C'est le schéma idéologique qu'on veut nous imposer: d'un côté, la vertu; de l'autre, le vice. D'un côté, le service public, l'image de la France, la défense de la création; de l'autre, l'ultralibéralisme, la médecine à deux vitesses, l'approche comptable. Tout n'est que conflit, lutte, mobilisation... Le travail, la concertation, l'effort, le progrès? On n'en parle jamais.

Les patrons du CAC 40, veulent gagner comme des capitalistes en étant plus protégés que des salariés

Dans votre livre, vous réexplorez aussi les forteresses que vous aviez déjà visitées dans Toujours plus!, comme la Banque de France. La situation y a-t-elle évolué?

Prenons la Banque de France, dont les employés disposaient d'avantages incroyables: outre un empilement de primes invraisemblables, une retraite complémentaire que l'on touchait sans même avoir cotisé. Hélas pour eux, la Banque a perdu l'essentiel de ses moyens de pression. On a donc pu commencer à jouer cartes sur table, notamment en comparant les coûts de production en France et dans les autres pays européens, et cela s'est traduit par un plan de restructuration.

Par ailleurs, vous tirez à boulets rouges sur la SNCF.

A la SNCF, l'idéologie a la vie dure: le train est à gauche, l'auto est à droite, d'autant qu'il s'agit d'une forteresse de la CGT. Imaginer que l'entreprise puisse réduire sa taille, comme l'a fait la sidérurgie, était donc impensable. Il aurait pourtant été légitime de s'interroger, par exemple, sur l'intérêt de certaines lignes secondaires et d'évaluer l'économie que représenterait leur remplacement par des services de car. Impossible! Dès le début des années 1980, la gauche s'est opposée à toute rationalisation. Au contraire, elle a embauché. En 1997, le ministre des Transports, Jean-Claude Gayssot, a pratiqué la relance ferroviaire à tout va. Résultat: la SNCF a pris un retard dramatique dans sa modernisation et les cheminots développent une mentalité d'assiégés face à l'extérieur, à la concurrence, à l'horrible logique d'entreprise... Pourtant, pas un seul pays au monde n'avait un savoir-faire ferroviaire aussi développé que la France dans les années 1970; elle aurait pu mettre sur pied un système moderne combinant les différents moyens de transport. Mais la paranoïa idéologique l'a emporté.

Même constat pour EDF?

Pour EDF, la pression est venue de l'Europe, qui a ordonné une libéralisation qui ne s'imposait pas, mais le personnel y dispose toujours de l'arme atomique: il peut appuyer sur le disjoncteur. Alors le gouvernement cède sur tout. Cela a commencé avec les 35 heures, qui se sont traduites, chez EDF, par 32 heures pour tous avec 3% de baisse de salaire. Pourquoi n'a-t-on pas dit qu'EDF était passée aux 32 heures? Quant au changement de statut, il s'est traduit par des augmentations de salaire de 6 à 8%. Autrement dit, nous cumulerons la rente du monopole et les inconvénients du libéralisme.

Un bon point aux Caisses d'épargne?

Oui, leur exemple montre que la sclérose n'est pas une fatalité. L'Ecureuil accumulait un nombre invraisemblable de privilèges, mais, peu à peu, avec la diffusion par le système bancaire de produits très attrayants, la place du livret A s'est réduite. Des dirigeants assez astucieux ont su déclencher une transformation progressive en utilisant le très favorable régime des retraites pour encourager massivement le départ à 50 ans des employés régis par le statut et embaucher des jeunes soumis au régime général. En même temps, ils se sont lancés dans des activités bancaires. Résultat: les «écureuils» qui, au départ, n'étaient pratiquement que des caissiers (même s'ils gagnaient 50% de plus que leurs confrères des banques), sont devenus d'excellents banquiers, et ils ne sont pas plus malheureux. Renault, les Caisses d'épargne, Air France sont autant d'exemples qui montrent qu'on ne meurt pas de jouer le jeu du monde moderne.

Dans Plus encore!, vous accusez aussi les patrons du CAC 40 d'abus de bien social et d'avoir détourné à leur profit l'économie de marché.

C'est, à mon avis, le problème social n° 1. Dans un pays qui est déjà le seul au monde à ne pas admettre l'économie de marché, que ceux qui l'incarnent en détournent systématiquement les principes à leur profit est insupportable! Dans une économie capitaliste, la répartition des rôles est normalement claire: d'un côté, il y a le salarié, qui peut bénéficier d'une protection, mais dont les gains sont limités; de l'autre, le capitaliste, qui a créé son entreprise et pris des risques et dont les gains peuvent être illimités, mais (c'est la règle du jeu) il peut aussi tout perdre. D'ailleurs, chaque année, en France, des milliers de patrons font faillite, et c'est aussi pathétique, sur le plan individuel, qu'un licenciement. Mais les quelque 400 managers salariés présidents et directeurs du CAC 40, eux, pervertissent le système, car ils veulent jouer sur les deux tableaux: gagner comme des capitalistes tout en étant plus protégés que les autres salariés! Ils ont tout de même réussi, en dix ans, à faire augmenter leurs rémunérations annuelles d'environ 2 millions de francs à 2 millions d'euros!

Et ce n'est pas tout...

En effet. On peut penser que, à ce niveau, le salaire ne rémunère pas seulement le travail, mais aussi les résultats. Eh bien, non! Si en plus ils font prospérer l'entreprise, il leur faut des primes, des bonus, des stock-options! Et ce n'est pas fini. Lorsqu'ils quittent leur poste, ils veulent des indemnités. Ce qui est déjà anormal, vu les gains de capitalistes auxquels ils prétendent, et le devient plus encore étant donné les conditions de leur départ. Le licenciement d'un salarié correspond, le plus souvent, à une suppression de poste et n'implique aucun désaveu professionnel. Il n'en va pas de même pour les managers qui sont remerciés lorsqu'ils n'ont pas donné satisfaction. C'est une prime à l'échec et qui devrait atteindre trois années de salaire! Vous croyez que j'ai fini? Absolument pas. Il y a leurs retraites! On a fait grand bruit des 29 millions d'euros provisionnés pour assurer celle de l'ex-président de Carrefour, en oubliant de préciser qu'il n'a jamais cotisé pour toucher une telle pension! Comment ose-t-on appeler cela une retraite? Et comment prétendre qu'assurer une retraite à son président figure dans les objectifs sociaux de Carrefour? Et, surtout, comment, après cela, voulez-vous expliquer aux bénéficiaires des régimes spéciaux que leurs retraites sont trop élevées? Comment faire admettre le CPE eu égard aux parachutes dorés patronaux? C'est pour cela que ce problème des rémunérations des managers salariés est fondamental: il brise toute tentative de consensus et empêche la création d'une dynamique de la réforme.

Face à une situation aussi dégradée, que peut-on faire?

Une chose est sûre. On ne peut plus faire de pseudo-réformes telles qu'elles ont été pratiquées jusque-là, en n'étant que des distributions de nouveaux avantages pour les salariés en place: les 35 heures, la retraite à 60 ans... L'heure des cadeaux est passée. Il faut se remettre au travail. Il est incroyable que la génération du baby-boom, après avoir ruiné le pays, forme encore, en termes de retraites, la tranche d'âge la plus favorisée. Le temps des affrontements idéologiques dans la logique du «toujours plus» est passé. Un seul impératif doit s'imposer: rendre à nos enfants l'avenir qu'on leur a volé.

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http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?ref=200605181837

URBANISME. LE MAIRE DE TOULOUSE PROPOSE DE RENDRE LE CENTRE VILLE EN PRIORITÉ AUX PIÉTONS, CYCLISTES ET TRANSPORTS PUBLICS, AU DÉTRIMENT DE L'AUTO.

Priorité piétons

Changement de cap ! Jean-Luc Moudenc s'est engagé hier résolument dans la voie d'un hypercentre rendu aux piétons, aux vélos et aux transports en commun plutôt qu'à l'automobile, restreinte, régulée et poussée hors les boulevards. C'est la « vision à long terme du centre ville » qu'a exposée le maire, qui présentait, hier matin à la presse, son projet de concours international d'urbanisme proposé vendredi à l'approbation du conseil municipal.

1-Une réflexion globale à 10 ou 15 ans

Ce concours désignera, début 2007, une équipe d'urbanistes, paysagistes, spécialistes de circulation et stationnement, acousticien et experts de sécurité urbaine Elle sera chargée de réfléchir, à une échéance de dix ou quinze ans, sur les moyens d'utiliser au mieux les espaces publics dans un périmètre comprenant le secteur sauvegardé, en gros une zone de 600 ha et 70 000 habitants à l'intérieur des boulevards, avec une excroissance jusqu'à Marengo et Matabiau, comprenant allées Jean-Jaurès et rue Bayard. Avec la Médiathèque et l'arrivée, à l'horizon 2016, du TGV qui doublera la fréquentation de la gare Matabiau (de 7 à 14 millions de voyageurs), il était indispensable d'englober ce secteur dans l'hypercentre, selon le maire. C'est la première fois qu'une étude d'urbanisme d'une telle envergure est lancée à Toulouse. Une concertation sera organisée avec commerçants et riverains. Un comité de pilotage réunissant chambres de commerce et des métiers a été mis en place le 15 mai. Un observatoire économique sera créé pour étudier les conséquences sur le commerce.

2-Pas d'interdits : Capitole ou Saint-Sernin piétons ?

L'équipe aura toute latitude pour dessiner les contours de l'hypercentre toulousain de demain, suivant les grandes lignes du cahier des charges tracé par le maire, qui précise : « Il n'y a pas de projet caché, ni calendrier ni enveloppe budgétaire, seules la démarche et la méthode sont définies ». Pas d'interdits non plus. Ainsi des secteurs pourraient être, à terme, entièrement piétons, comme les places du Capitole ou Saint-Sernin.

3-Ramblas ou Champs-Elysées à Jean-Jaurès ?

Le projet de ramblas cher à l'opposition municipale lors des dernières élections reviendrait-il sur le devant de la scène ? « Il faudra traiter les allées Jaurès actuellement dévolues à la circulation auto, ce qui n'est pas une bonne chose, estime le maire, il faut inverser la tendance, il y a la formule ramblas (mail piéton central et circulation autour) ou un aménagement type Champs-Élysées (circulation centrale, larges trottoirs autour).

4-La rue Alsace réaménagée en priorité dès 2007

Même si le maire a promis une pause des travaux dans le centre en 2007 avec l'arrivée de la ligne B du métro et la fin de la semi-piétonnisation actuelle, un chantier devra être rouvert l'an prochain, celui de la rue Alsace qui sera débarrassée de la majorité des bus qui l'empruntent aujourd'hui. Itinéraire cycliste dédié et élargissement des trottoirs au programme. Et pourquoi pas plateau piéton au niveau du square De Gaulle (devant Virgin) ? « Plusieurs options contradictoires sont possibles, je dois trancher avant l'été » a confié le maire. Philippe Emery

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Moudenc : « Ma vision à long terme du centre ville »

« Voilà ma vision à long terme du centre ville, à un an de l'arrivée du métro et de la fin des travaux de semi-piétonnisation. Un centre ville de qualité et d'équilibre, vivant, avec ses services publics et sa vie culturelle, où on respire, avec plus d'espace pour les piétons, et une place confortée pour les vélos, un centre accessible en priorité par transports en commun, où l'accès automobile sera restreint et régulé, le stationnement réorganisé. Le centre ne doit être ni un musée ni une zone d'affaires, mais un centre « à la toulousaine », de ville du Sud, latine, méridionale, étudiante, conciliant fonctions patrimoniales, économique (le commerce du centre avec 10 000 emplois est une richesse pour la ville) et d'habitat. Ce concours international d'urbanisme devra réaliser une mutation de l'espace public d'ici dix à quinze ans. Entre le statu quo de la semi-piétonnisation et le tout piéton, ma préférence va à un développement volontariste de l'espace piéton [] C'est un choix politique, pas question de plaquer une vision extérieure qui ne corresponde pas à la ville, je n'ai pas de modèle de cité idéale. Les Toulousains auront à se prononcer sur ce projet, à l'occasion du meilleur référendum qui soit, l'élection municipale. »

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Pour : Jean-Cl. Coustel

Jean-Claude Coustel est président de l'association Vélo : Le lancement de ce concours est une excellente idée sur le papier. Il faudra voir ce que cela donnera dans la pratique. D'après ce que vous me dîtes, cette étude va travailler sur ce que certains d'entre nous réclament depuis 30 ans : la priorité aux piétons, aux vélos et aux transports publics. Nous souhaitons notamment qu'un itinéraire dédié au vélo soit pris en compte rues Alsace et de Metz. Le 17 juin, nous faisons d'ailleurs un rassemblement pour qu'un itinéraire vélo soit créé en surface tout au long de la ligne B, et notamment à Rangueil. Nous constatons avec plaisir aujourd'hui que le maire nous rejoint dans le discours comme il l'a fait, dans les faits, sur l'ouverture des couloirs de bus au vélo, et, dans une moindre mesure sur les contresens vélo, alors qu'on nous disait, avant les dernières élections municipales, que c'était impossible et dangereux. Comme quoi c'est utile de militer et de se battre. Nous continuerons. La piétonnisation du centre, tout le monde peut y gagner, pas simplement les piétons mais les automobilistes, qui sont aussi des piétons, et les commerçants. Ce plan peut faire revivre le centre ville. Mon rêve est de devoir pousser mon vélo, à pied, sur une place du Capitole piétonne.

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Contre : Pascal Serrier

Pascal Serrier est président de l'association de commerçants Hugo 2000 : On ne se fait pas d'illusion sur la place de la voiture en centre ville. C'est dans l'air du temps. Nous sortons à peine d'une interminable période de travaux qui a désertifié l'hypercentre qu'on nous parle de pousser un peu plus la voiture hors du centre. Ce qu'on regrette c'est que la voiture que nos décideurs voulaient hier en centre ville et qu'on ne veut plus aujourd'hui, on ne lui trouve pas de place, en centre ville comme en périphérie. Les parkings sont sur saturés et les accès au centre asphyxiés, alors que Vinci Park ne cesse d'augmenter ses prix pour le stationnement. Les places qu'on va supprimer en ville, il faut les remplacer en périphérie et améliorer les accès à l'hypercentre, en multipliant les navettes gratuites par exemple. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. On est loin du compte. C'est préjudiciable au commerce du centre qui ne gagne pas un m2 au détriment des grandes surfaces de la périphérie qui ne cessent de s'agrandir sans limite et d'accueillir de nouvelles enseignes. Nos marchés du centre sont asphyxiés par manque d'accès. Les 15 000 Toulousains de plus par an, on ne les voit pas. Pas dans nos chiffres d'affaires en tout cas.

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Des Toulousains plutôt favorables

Il est peut-être déjà loin le temps où les commerçants se montraient réticents devant la piétonnisation. Quand on les interroge sur ce qu'ils souhaitent pour le centre ville, l'élargissement des trottoirs - et par voie de conséquence la limitation de la circulation automobile - est un élément récurrent de leurs réponses. « Notre souci, explique Jean-Pascal Fernandez, directeur de Virgin, est que nos clients puissent entrer en ville. Et la meilleure façon d'y parvenir, c'est d'utiliser les transports en commun. Il faut simplement des parkings de dissuasion suffisants en périphérie. Rue Alsace, il y a énormément de monde et des trottoirs trop étroits, c'en est même dangereux. »

Même constat pour Lila Louini (responsable du magasin Minelli) qui a travaillé dans la grande rue piétonne de Marseille : « C'est agréable et les gens sont plus décontractés. » Mawali Dayak (Célio) se demande comment il n'y a pas plus d'accidents rue Alsace les jours de grande affluence : « Nous constatons un mieux depuis que les voitures ne font plus le tour de la place du Capitole. Et nous ne craignons pas la fermeture à la circulation de la rue Alsace ; mais il faudrait alors prévoir un accès pour les livreurs. »

Vanessa (Cosmos) note : « Quand notre clientèle n'est pas du centre, elle vient le plus souvent par les transports en commun et d'ailleurs, personne ne peut se garer devant le magasin ! La piétonnisation ne nous pénaliserait probablement pas. » Elle donnerait même une meilleure image de l'artère et de ses commerces, selon Geneviève et Christophe (Toulouse-stylo) qui précisent : « les embouteillages n'ont rien d'agréables, et les aménagements seraient plus esthétiques ! » En revanche Monique, du café Florida (place du Capitole), se montre sceptique : « C'est bien pour ceux qui se baladent, pas pour les commerces, ni pour les automobilistes qui se retrouvent dans les rues adjacentes, engorgées. »

Les piétons y sont bien sûr favorables, telle Maryvonne : « Je circule en bus, si la rue leur était réservée, je gagnerais du temps ! » Pour d'autres, comme Jean-Claude, c'est le bruit et la pollution qu'il faut éliminer : « On a tous à y gagner. Moi, je laisse la voiture au parking ! »

Michel Baglin

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8/05/2006-lequipe.fr

Foot - HOL - Justice : Des matches truqués ?

"Le Championnat des Pays-Bas n'échappe pas à la règle. La justice néerlandaise a en effet ouvert une «enquête préliminaire» sur le trucage présumé de matches de première et seconde divisions. Objectif de cette enquête : savoir si des fraudes ont été commises, si des cercles de paris clandestins ont truqué des matches et si de l'argent a été blanchi à travers les clubs.

Les autorités néerlandaises ont des suspicions sur le renflouage de certains clubs en mauvaise santé financière, qui aurait permis de blanchir les gains de ces paris truqués mais aussi sur plusieurs joueurs qui auraient acheté des villas en espèce et conduiraient des voitures de luxe bien au-dessus de leurs moyens."

:ninja: ...les cons! :ninja:

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  • 2 ans plus tard...

Je ne savais pas trop où le mettre, mais si vous pouvez acheter le dernier courrier international (sur smartorrent par ex), y a tout un dossier sur Toulouse, vu par différent journaux étranger.

Il y parle d'airbus, des nouveaux projets avec la nanotechnologie et la santé du futur, de muséum d'histoire naturelle, de celui des abattoirs, de Guy Novès et de Toulouse bien sûr.

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  • 1 mois plus tard...
  • 2 mois plus tard...

http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/178...s-en-mouvement/

Le Muséum de Toulouse met ses squelettes en mouvement

Le Muséum d'histoire naturelle de Toulouse, qui a rouvert ses portes fin janvier après dix ans de travaux, présente une partie des squelettes de ses collections de façon dynamique sur sa haute façade de verre, ce qu'aucun autre musée n'a encore réalisé à ce jour.

L'idée de cette première mondiale - un mur regroupant 75 squelettes sur un millier conservés au Muséum - est née fin 2001 à la demande du conseil scientifique de l'établissement et d'Yves Lignereux, professeur vétérinaire, qui souhaitaient "donner vie à ses spécimens", explique Henri Cap, assistant de conservation et coordinateur du projet.

"Aucun autre musée, qu'il soit à Paris, aux Etats-Unis ou au Japon, n'a rassemblé autant de spécimens dans une présentation dite dynamique", poursuit ce docteur en biologie.

Plus de cinq ans ont été nécessaires pour "dépoussiérer" ces squelettes d'animaux ou d'humains, traditionnellement "au garde-à-vous" dans les musées, les rénover en revisitant le mode de fixation des os, avant de les présenter sur la façade de verre du Muséum.

Les ossatures d'animaux et plusieurs squelettes humains sont présentés sur trois étages, sur une dizaine de mètres de haut et une quarantaine de large.

"Une fois les spécimens choisis, il a fallu imaginer les saynètes de présentation pour montrer les différents comportements des animaux et de l'homme et les mettre en situation", indique M. Cap, spécialiste en comportement et évolution.

Pour la réalisation, les responsables du Muséum d'histoire naturelle ont fait appel à Christian Cornette, spécialiste du montage dynamique des squelettes, installé à Neung-sur-Beuvron (Loir-et-Cher).

Pendant des mois, squelettes partiellement ou entièrement démontés ont émigré de Toulouse vers cette commune de Sologne pour y retrouver un semblant de vie grâce au travail de ce septuagénaire.

C'est le cas de cette lionne, qui faisait partie de la ménagerie existant au début du XXe siècle sur l'emplacement du Muséum, "un spécimen qui date de plus de 100 ans", précise cet expert en éthologie, la science de l'étude du comportement d'un être vivant.

Outre le dépoussiérage des spécimens, la tâche de M. Cornette a été de moderniser les modes de fixation des os avec "du fil de nylon servant à la pêche pour les animaux légers ou des gaines filetées pour les mammifères".

"La mise en place des 75 squelettes n'a été possible sur ce mur qu'avec le concours de nombreux employés du Muséum", souligne Henri Cap, évoquant avec un sourire "la difficile pose de l'hippopotame dans un espace de 75 cm de large" et insistant sur l'absence de casse pendant tout le processus.

Les visiteurs peuvent ainsi découvrir ces spécimens installés derrière des stores translucides empêchant les ultra-violets de les altérer.

Les saynètes permettent d'avoir différentes approches en fonction des centres d'intérêt du visiteur et par séquences, concernant les vertébrés du milieu aquatique, terrestre ou aérien.

Le visiteur peut surtout s'attarder sur le type de comportement, qu'il s'agisse du mouvement de l'animal et de l'humain ou du mode de prédation.

Ainsi, dans un secteur du mur, une autruche court devant un homme, lui-même suivi par un cynocéphale (singe à tête de chien). Non loin, une lionne courant près d'un oryx (sorte de gazelle aux longues cornes) pour l'attaquer à la gorge, ou un chat donnant un coup de patte mortel à un pigeon ramier, complètent cette exposition permanente du Muséum.

"Avec une telle mosaïque de comportements, le visiteur, qu'il soit spécialiste ou non, dispose surtout d'un superbe outil d'anatomie et d'éthologie comparées", estime Henri Cap.

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  • 1 an plus tard...
  • 1 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...
  • 3 mois plus tard...
  • 2 mois plus tard...

http://www.lexpress.fr/actualite/curriculum-mortae_913648.html#xtor=AL-447

Oisiveté forcée, savoir-faire envolé... le chômage des jeunes fabrique des gueules cassées de l'intérieur.

C'est une bombe, mèche allumée sous nos yeux : selon le Bureau international du travail, 13 % des 18-24 ans sont, sur la planète, sans emploi, et la situation continue à se dégrader. Printemps pourri de l'existence, entrée humiliante dans le monde adulte, malédiction pour ces jeunes, enfants mort-nés du XXIe siècle capitaliste. Certes, la première génération du siècle précédent connut un destin bien plus tragique, déchiquetée dans les tranchées, mais les dommages psychologiques sur nos "classes de crise" seront profonds : l'économie est en train de fabriquer des gueules cassées à l'intérieur.

Leur capital est écorné avant même d'exister. Il ne s'agit pas tant de l'argent perdu et qui manquera toujours que du savoir-faire envolé. Curriculum vitae, c'est "la vie qui se déroule", encore faut-il que ce ne soit pas une page blanche. Le premier boulot, c'est le temps des audaces, de l'inventivité, mais aussi des bourdes et des échecs. Ce que l'on subit et ce que l'on réussit à cet âge, on ne l'oublie jamais. Or, franchir cette étape trois ou quatre années plus tard, pour cause de crise, change tout, car il est difficile d'être un "bleu" trop vieux, et impossible de profiter de cet apprentissage après une oisiveté forcée, où l'on aura épuisé ses ambitions, émoussé sa confiance en soi et égaré ses compétences. Pour trop de jeunes, l'utilité de l'expérience est remplacée par l'expérience de l'inutilité. Inutilisés aujourd'hui, inutilisables demain : cercle vicieux du chômage de longue durée et du déclassement social.

Déjà baptisée "génération perdue", cette tranche d'âge ne le sera pas pour tout le monde. Face au chômage injuste, qui massacre les moins qualifiés mais n'épargne plus les diplômés, les jeunes ont trois issues, toutes mauvaises. La première est de prendre un travail où il y en a toujours, dans ces catacombes de l'économie que sont les divers business du crime. Du petit job au noir au grand banditisme, pendant les crises, il n'y a plus de travail, mais il y a toujours du "taf" : il suffit de ne pas se faire prendre ni descendre... La deuxième solution est la révolte, mais nous traversons une époque où le fort gagne toujours dans nos sociétés et où, dans les pays pauvres, la colère populaire accouche souvent du monstre de l'intégrisme religieux... Enfin, le jeune peut se résigner à l'autodestruction, grignoter des allocations, se gaver de télévision et s'enivrer de paradis artificiels, oisif à vie, et à mort.

Crime, révolution, suicide : sinistre loterie si l'on n'agit pas vite pour relancer l'emploi des jeunes. Cassandre de la crise des années trente - 1830... - Alfred de Musset s'alarmait dans La Confession d'un enfant du siècle: "Ainsi les jeunes gens trouvaient un emploi de la force inactive dans l'affection du désespoir. (...) Les hommes doutaient de tout : les jeunes gens nièrent tout. (...) Des enfants de 15 ans (...) tenaient par passe-temps des propos qui auraient fait frémir d'horreur les bosquets immobiles de Versailles. (...) Heureux ceux qui échappèrent à ces temps ! Heureux ceux qui passèrent sur les abîmes en regardant le ciel !" Aujourd'hui, rien ne sert de regarder le ciel : il n'embauche pas.

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Putain pour écrire des merdes pareilles, il est payé combien cet escroc?

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  • 7 mois plus tard...

Le genre humain, menacé

Le style est un peu alambiqué et certains trouveront l'article un peu catastrophiste. Pour ma part la seule critique que j'ai a formulé c'est l'utilisation du nom de Michel Rocard alors que, comme cela a déjà été signalé sur ce forum, il est mort depuis une bonne vingtaine d'années.

Cela posé, cet article dresse la ligne de ce qui devrait être la base de tout programme politique et de toute concertation internationale aujourd'hui.

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Prenons l'exemple de la controverse climatique. Comme le démontre la comparaison entre les études de l'historienne des sciences Naomi Oreskes avec celles du politologue Jules Boykoff, les évolutions du système médiatique jouent dans cette affaire un rôle majeur. Alors que la première ne répertoria aucune contestation directe de l'origine anthropique du réchauffement climatique dans les revues scientifiques peer reviewed ("à comité de lecture"), le second a constaté sur la période étudiée que 53 % des articles grand public de la presse américaine mettaient en doute les conclusions scientifiques.

Belle preuve de la dérive de notre système d'information quand même...

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Ce décalage s'explique par le remplacement du souci d'une information rigoureuse par une volonté de flatter le goût du spectacle. Les sujets scientifiques complexes sont traités de façon simpliste (pour ou contre). Ceci explique en partie les résultats de l'étude de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) pilotée par Daniel Boy sur les représentations sociales de l'effet de serre démontrant un sérieux décrochage du pourcentage de Français attribuant le dérèglement climatique aux activités humaines (65 % en 2010, contre 81 % en 2009). Ces dérives qui engendrent doute et scepticisme au sein de la population permettent aux dirigeants actuels, dont le manque de connaissance scientifique est alarmant, de justifier leur inaction.

ça me rappelle le commentaire d'un mec entendu à la télé l'hiver dernier : "qu'est ce qu'on nous emmerde avec le réchauffement climatique alors qu'il a jamais fait aussi froid que cet hiver" © :doh:

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  • 3 mois plus tard...

http://www.maxisciences.com/tsunami/des-tsunamis-auraient-detruit-olympie-il-y-a-des-siecles_art15729.html

Des tsunamis auraient détruit Olympie il y a des siècles

Selon des chercheurs allemands, Olympie, le célèbre site religieux et sportif de lAntiquité, aurait été détruit par des tsunamis et non par des tremblements de terre, comme on le pensait généralement.

Lieu de culte et berceau du stade où se déroulaient, durant lAntiquité, les célèbres jeux auxquels il a donné son nom, le site grec dOlympie, pensaient les archéologues, avait été détruit au VIe siècle de notre ère par deux tremblements de terre, puis enseveli sous les sédiments dune rivière de la région au fil des siècles suivants. Faux, disent Andreas Vött et ses collègues de l'Institut de géographie de l'Université Johannes Gutenberg de Mainz, en Allemagne : les vrais coupables sont des tsunamis !

Dans le cadre dun vaste projet de recherche sur les paléo-tsunamis (remontant jusquà 11.000 ans) en Méditerranée orientale, ils ont étudié en détail le site dOlympie, aujourdhui à 22 km de la mer, mais à 8 km seulement au temps des Jeux Olympiques antiques, et à 33 mètres daltitude. Et ils ont découvert des indices qui ne laissent guère de doute : coquilles de mollusques bivalves (coquillages), restes de foraminifères (micro-organismes marins au squelette calcaire), et tsunamites (dépôts dus au brassage causé par un tsunami).

Une signature sédimentaire multiple et qui sétend à tous les environs, suggérant plusieurs tsunamis survenus au cours des 7.000 dernières années. Enfin, loin dêtre empilées comme cest le cas après un séisme, les ruines des colonnes du temple de Zeus sont étalées, comme par un flot semi-liquide. "Tant par la composition que par l'épaisseur, les sédiments que nous avons trouvés à Olympie ne cadre[nt] pas avec le potentiel hydraulique () ni avec l'inventaire géomorphologique de la vallée", dit Andreas Vött, balayant résolument les anciennes hypothèses. Il attend les précisions notamment en termes de datation que donneront les analyses, qui se poursuivent.

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  • 2 mois plus tard...
  • 4 mois plus tard...

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