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Agression dans le RER : Marie-Léonie a menti 

Quatre jours après avoir porté plainte pour une agression ultraviolente dans le RER D, Marie-Léonie, 23 ans, a avoué hier aux enquêteurs avoir tout inventé. Seul motif invoqué pour l'instant : la jeune femme serait sujette à la mythomanie.

L'ignoble agression n'était donc qu'un horrible mensonge. Hier après-midi, dans les locaux de la police judiciaire de Cergy (Val-d'Oise), Marie-Léonie a fini par craquer. Face aux incohérences et aux contradictions relevées dans ses propres déclarations, cette jeune femme de 23 ans, assistante de direction de formation, a reconnu que les six individus qui s'étaient prétendument attaqués à elle étaient sortis de son imagination.

Elle a été placée en garde à vue. Cette invention a provoqué durant trois jours l'indignation du monde politique et associatif français avant que la vérité n'éclate. Les politiques ont-ils été trop prompts à dénoncer cette prétendue agression ? Les médias, qui se sont fait l'écho de cette mobilisation exceptionnelle, ont-ils relayé l'information sans le recul nécessaire ? Assurément, les événements qui viennent de se produire ne manqueront pas de susciter de nombreux débats. La jeune mère de famille pourrait ne pas être la seule impliquée dans cet enchaînement de mensonges. Christophe, son compagnon et père de sa petite fille de 13 mois, a été placé lui aussi en garde à vue hier. Les enquêteurs de la direction régionale de la police judiciaire de Versailles tentent d'établir le rôle joué par cet homme, technicien sur les plateaux de téléréalité. Soupçonné d'avoir aidé son amie, il est exposé comme elle à des poursuites pour « dénonciation mensongère à l'autorité judiciaire ou administrative », un délit passible de six mois d'emprisonnement et de 7 500 € d'amende. Hier, avant de passer aux aveux, Marie-Léonie a une nouvelle fois tenté de nier l'évidence. Mais les enquêteurs avaient établi, grâce à l'exploitation des images vidéo de la gare de Garges-Sarcelles et à l'étude de son téléphone portable, qu'elle n'était sans doute pas monté dans la rame du RER D où elle affirmait avoir été victime de violences. Face à ces éléments techniques, elle s'est essayée à une derrière pirouette assurant qu'elle avait en fait été agressée avant de monter dans le train en gare de Louvres. Une explication qui a rapidement volé en éclats.

Elle s'est infligé de lègères blessures

Surnommée la Mytho par certains de ses proches, Marie-Léonie n'en était pas à son coup d'essai. Depuis l'adolescence, elle a la fâcheuse habitude d'inventer des histoires. Fille choyée d'un couple qui travaillait au sein de l'association des Orphelins d'Auteuil, dans le XVI e arrondissement de Paris, elle abreuvait ses camarades de récits farfelus dès ses premières années de collège. « Elle racontait des histoires pour se rendre intéressante et que l'on fasse attention à elle », confie une de ses amies. Pour autant, Marie-Léonie est jugée par ses proches comme une jeune femme « généreuse, souriante, prévenante et bien élevée ». Petit bout de femme, brune aux yeux marron, elle savait être très persuasive dans ses mensonges. Les policiers ont d'ailleurs exhumé plusieurs procédures dans lesquelles elle s'était présentée comme victime sans qu'aucune de ces enquêtes ne débouche. Pour rendre crédible son histoire, elle a avoué aux enquêteurs qu'elle en était même arrivée à couper ses cheveux, à lacérer ses vêtements et à s'érafler avec un couteau. Des experts auront à charge d'établir si sa propension à mentir relève ou non de la psychiatrie. Reste à déterminer les raisons pour lesquelles Marie-Léonie a construit de toutes pièces ce scénario. Comme beaucoup de menteurs patentés, elle pourrait s'être inspirée d'une histoire vraie. Quelques jours avant de pousser la porte du commissariat d'Aubervilliers pour déposer plainte, une de ses amies lui avait raconté l'agression, bien réelle celle-là, d'un ami de ses parents. Cet homme de confession juive avait été frappé dans les couloirs du métro parisien dans l'indifférence totale des usagers présents...

Stéphane Albouy, Timothée Boutry et Frédéric Naizot

Le Parisien , mercredi 14 juillet 2004

Voila une conne qui décridibilise des choses qui existent

Ca me vénér vraiment, les médias, les politiques, tout ces costards-cravates qui nous ont servi l'antisémitisme, les 4 Arabes et 2 Noirs aml intégrés, désoeuvrés, qui s'en prennent à la pauvre petite femme de 23 ans, et son bébé de 13 mois, en lui coupant les cheveux pendant 15 min, lui faisant des croix gamés, tandis que les passagers n'avaient pas réagi

Sérieux c'est quand même la honte sur ce coup, Raffarin qui nous sort la honte qu'il a d'habiter d'un pays ou les gens sont indifférents.

Bref on a bien parlé d'un mytho, et pendant ce temps, personne ne parle des agressions un moins médiatique et porteuse

Des faits existent

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