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FOOTBALL/LIGUE 1. PUR PRODUIT DU CENTRE DE FORMATION AUXERROIS, FRANÇOIS "PANTXI" SIRIEIX A CHOISI DE POURSUIVRE SA CARRIÈRE SOUS LE MAILLOT TOULOUSAIN APRÈS 9 SAISONS À L'AJA. RENCONTRE AVEC UN GARÇON DISCRET MAIS DÉTERMINÉ.

«Envie de changer d'air»

Première recrue officielle cette saison, François Sirieix vient renforcer le milieu axial du TFC. Originaire de Hasparren au Pays basque bien que natif de Bordeaux, c'est à Auxerre qu'il va apprendre son métier, un club où il vient de passer neuf années. A 23 ans, il a décidé de donner un nouvel élan à sa carrière.

Comment et quand se sont noués les contacts entre vous et le TFC?

ça remonte à deux ou trois mois avant la fin de la saison. J'étais alors en fin de contrat avec Auxerre et côté toulousain, le départ de Balmont était pressenti vu qu'il était prêté par Lyon. Le TFC recherchait donc une personne pour évoluer sur son poste. Voilà tout.

Qu'est-ce qui vous a séduit au TFC pour quitter Auxerre après tant d'années passées en Bourgogne?

La dynamique que connaît ce club en ce moment. Il est en pleine évolution, il y a également un effectif jeune qui vient d'acquérir de l'expérience après une saison en Ligue 1. Le projet du TFC est séduisant et je crois que l'amalgame qui est fait ici entre jeunes et joueurs d'expérience est une bonne chose. J'ai fait un bon choix en signant ici.

Auxerre ne souhaitait pas vous conserver? Vous veniez pourtant de disputer une saison intéressante avec l'AJA (Ndlr: 12 fois titulaire, 22 matches de L1 au total cette saison plus 5 d'UEFA).

Disons plutôt que j'ai eu la chance d'être en fin de contrat. Pour moi, le moment était venu soit de partir, soit de resigner pour quatre ans de plus. J'avais envie de changer d'air, de voir autre chose. Je craignais en restant à Auxerre de tomber aussi un peu dans la routine. Je crois vraiment que c'était pour moi le bon moment pour partir. Surtout que je souhaitais découvrir autre chose et jouer encore plus. J'ai cette opportunité à Toulouse.

Vous êtes entré à l'AJA à l'âge de 14 ans. Neuf saisons à Auxerre, ça marque forcément. Qu'avez-vous retenu de toutes ces années?

De formidables souvenirs. Notamment les années de formation qui se sont vraiment bien passées. Ensuite, le passage chez les pros est plus difficile, il y a de grands noms, de très bons joueurs. Mais j'ai eu la chance de vivre dans ce groupe, dans ce club qui reste un grand club, toujours qualifié pour une coupe européenne. J'ai connu l'ambiance de la Ligue des champions (Ndlr: deux apparitions en 2002-03), ça reste un moment exceptionnel même si l'on est sur le banc.

Quelles sont vos ambitions avec le TFC?

A titre personnel, jouer le plus possible sur un poste où je suis en concurrence avec Nabil Taïder et Julien Cardy. Pour le moment, je dois trouver mes marques car je découvre un système de jeu différent de celui d'Auxerre. Avec l'équipe, faire une belle saison en parvenant assez vite à assurer le maintien, manière de ne pas avoir la pression de relégation tout le temps sur les épaules. J'ai été séduit par ce club en pleine ascension qui a su parfaitement rebondir du National en Ligue 2 puis en Ligue 1. Il faut maintenant viser plus haut car il manque un grand club à cette ville. Pour maintenir la bonne dynamique du TFC, il faudra forcément faire mieux cette saison.

Au fait, vous préférez que l'on vous appelle François ou Pantxi?

Pantxi! Je suis fier de mes racines comme tous les Basques d'ailleurs. Nous avons la chance de vivre dans une belle région. En étant à Auxerre, j'avais très rarement l'occasion d'y revenir. Là, ça sera plus facile.

A Luchon,

Xavier Thomas

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FOOTBALL- ZOOM. AVEC L'ARRIVÉE DE DOUCHEZ COMME DOUBLURE DE REVAULT, LE TFC POSSÈDE DEUX GARDIENS FORMÉS... AU HAVRE.

Quand Nicolas Douchez retrouve Christophe Revault

Quel est le point commun entre Alain Casanova, Christophe Revault et Nicolas Douchez, le nouveau gardien de but recruté à Châteauroux? Vous ne voyez pas? Allez, on vous aide: c'est qu'ils ont tous gardé les cages du Havre AC au cours de leur carrière. Et si l'entraîneur adjoint du TFC a été formé à l'INF Vichy, Revault et Douchez, eux, sont passés par le centre de formation havrais. Une coïncidence amusante pour Nicolas Douchez, qui vient de vivre une belle saison avec Châteauroux, conclue de fort belle manière par une finale de Coupe de France face au PSG. «Même si j'étais sur le banc ce jour là puisque RodolpheRoche était titulaire (Ndlr: mais Douchez tenait la place en championnat), j'en garde un formidable souvenir. C'est déjà beau de se retrouver là», affirme le néo-toulousain, propulsé numéro deux au TFC derrière le capitaine Revault. «C'est le deal. C'est peut-être moins gratifiant qu'être titulaire en Ligue 2, mais j'avais envie de retrouver la Ligue 1 et le discours de ce club ambitieux m'a plu. Mon projet est plutôt à moyen terme même si je n'ai signé que pour deux ans. Si Christophe arrête, j'ai l'ambition de pouvoir un jour lui succéder.»

Revault justement. Sa présence a beaucoup compté pour Nicolas Douchez au moment de faire son choix (plusieurs clubs de L2 ainsi que Strasbourg étaient sur les rangs). «Je le connais depuis Le Havre. A l'époque, il était titulaire. Moi, j'avais 16 ans et parfois, il me passait des gants car les pros étaient bien équipés. D'ailleurs, il y a une paire que j'ai toujours gardée», confie Douchez. L'anecdote fait sourire Christophe Revault qui se souvient de son jeune coéquipier (24 ans).

Huit ans après, leur route se croise à nouveau sous le maillot toulousain. «Il a simplement moins de cheveux», plaisante Douchez. Et d'enchaîner: «C'était plus facile pour moi de venir ici. Sa présence a compté et pesé dans ma décision.»

Alain Casanova qui avait déjà mis le portier de Châteauroux à l'essai l'an passé, se réjouit de récupérer ce joueur: «Il possède un profil athlétique intéressant. Il est longiligne, aérien, délié et coordonné, ce qui est très important. Il possède un potentiel très intéressant.» Jérémy Moreau parti à Rouen «parce qu'il n'avait peut-être pas le potentiel pour remplacer un jour Christophe Revault», souligne Casanova, le TFC s'est mis en quête d'un gardien offrant plus de garanties dans ce secteur. Il s'est donc tourné vers le gardien de Châteauroux dont les performances avec le club de la Berrichonne ont vite attiré les recruteurs. «C'était ma première saison en tant que titulaire car jusqu'à présent, au Havre, j'étais la doublure de Vencel. Victor Zvunka a fait jouer la concurrence et celle-ci a tourné en ma faveur», savoure l'ex-gamin de Rosny-sous-Bois qui confie avoir opté pour le poste de gardien «en voyant Joël Bats pendant le Mondial 86» mais également «parce que j'étais un peu fainéant et je n'avais envie de courir». Depuis, il a parcouru un bon bout de chemin. Il lui reste maintenant à peaufiner son apprentissage aux côtés de Christophe Revault pour franchir un dernier palier: celui qui en fera un jour un titulaire en Ligue 1.

X.T.

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