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Tout ce qui a été posté par RobespierreDorsini
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Joueur Guillaume Restes 🇫🇷
RobespierreDorsini a répondu à un Wawa31 de RobespierreDorsini dans Joueurs et staff
J'espère pour sa carrière qu'il se dit qu'il doit progresser sur ce point plutôt que de blâmer le terrain. Sur ses trois derniers matchs toutes compétitions confondues, il remet une frappe à raz de terre en plein axe. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Je ne dis pas que je suis impartial. J'ai un point de vue de gauche et je l'assume. Mais j'ai aussi l'habitude de travailler à partir de sources provenant de tout horizon et de mettre mon point de vue personnel de côté quand je réfléchis à un sujet. Là, mon propos, c'est de dire qu'entre un journaliste de guerre de la BBC et un journaliste économique libéral qui massacre la pensée de Camus, je sais qui je trouve pertinent sur la question de l'emploi ou non du mot terrorisme. Puis bon, sachant que tu vas dans le sens du zélateur de droite, je me demande si c'est très pertinent de t'aventurer sur la question de l'impartialité dans le cadre de ce débat 😁 -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Étant donné que dans mon travail, je suis amené à écrire pour des gens de gauche comme pour des gens de droite, je peux t'assurer que la diversité de mes lectures est infiniment inverse à la tienne. Il est bien pour qui a envie d'être conforté dans son avis. Mais pour qui s'intéresse à Camus, c'est un torchon. Il faut vraiment ne pas avoir compris Camus pour l'utiliser dans un contexte où la condamnation de la violence ne se fait que vis-à-vis d'un seul côté. Surtout après tout ce qu'il a écrit autour de l'Algérie et du FLN. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Heureusement qu'on a ce bon vieux chien de garde de Brice Couturier – c'est lui, également auteur de l'élégiaque Macron, un président philosophe, qui a pondu cette chronique – pour nous donner des leçons de morale. Sinon, il faudrait se fier aux journalistes de guerre les plus influents de la BBC pour comprendre ce qu'est la neutralité en tant de conflit Ce rond-de-cuir du journalisme de préfecture devrait avoir honte de citer Camus sans mentionner ses nombreux écrits sur le terrorrisme. Parce que le premier combat de Camus contre le terrorisme, c'était précisément contre la terreur d'état. Mais bon, il aurait fallu que Couturier travaille son sujet pour le savoir, ce qui n'est pas le fort des éditocrates libéraux. Il n'a pas l'air d'avoir beaucoup de souvenirs des Justes ou du Premier homme. Misère de l'information en France... -
Pronostic TFC 2023/2024
RobespierreDorsini a répondu à un RAS de RobespierreDorsini dans La salle de jeux
Merci ! Deux scores exacts en deux journées, dont un parfait. Ça m'a coûté cher en pots-de-vin, mais ça valait le coup 😎 -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
C'est écrit dans l'article : « Le terrorisme est un mot chargé, que les gens utilisent pour désigner un groupe qu’ils désapprouvent moralement, a expliqué ce journaliste chevronné, habitué des zones de guerre. Ce n’est pas le rôle de la BBC de dire aux gens qui soutenir et qui condamner – qui sont les bons et qui sont les méchants. Nous soulignons régulièrement le fait que le gouvernement britannique et d’autres ont condamné le Hamas comme une organisation terroriste, mais c’est leur affaire. Nous organisons également des entretiens avec des invités et citons des contributeurs qui qualifient le Hamas de terroriste. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Polémique naissante en Angleterre. Sauf que là, ce n'est pas un vilain gauchiste qui est ciblé, mais carrément la BBC. https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/13/pourquoi-la-bbc-ne-qualifie-pas-le-hamas-de-groupe-terroriste_6194133_3210.html Pourquoi la BBC ne qualifie pas le Hamas de groupe « terroriste » Pris à partie par le fils d’une otage, jeudi, le radiodiffuseur public britannique est l’objet de nombreuses critiques du personnel politique, en particulier à droite. L’institution met en avant son principe historique de neutralité. La controverse monte au Royaume-Uni sur le choix de la BBC de ne pas qualifier le Hamas de « groupe terroriste », alors même qu’il est considéré comme tel par le gouvernement britannique, et totalement proscrit sur le territoire national depuis novembre 2021. « J’appelle la BBC à le qualifier de ce qu’il est [un groupe terroriste] », a insisté Noam Sagi, un psychothérapeute londonien, fils d’une Israélienne de 75 ans prise en otage par le groupe armé lors de l’attaque du samedi 7 octobre, à l’occasion d’une conférence de presse organisée à Londres, jeudi. « Nous devons faire la différence entre le bien et le mal », ajoutait ce Londonien. Lire aussi l’éditorial du « Monde » : Hamas, le palier de la barbarie Le radiodiffuseur public britannique justifie ce choix au nom d’un principe historique de neutralité de traitement de l’actualité, auquel il se tient autant que possible et sur lequel il est très régulièrement rappelé à l’ordre. John Simpson, le rédacteur en chef du service international de la BBC, a pris la parole plusieurs fois ces derniers jours, sur les réseaux sociaux et sur le site d’actualités BBC News, pour expliquer la position de la prestigieuse maison. « Le terrorisme est un mot chargé, que les gens utilisent pour désigner un groupe qu’ils désapprouvent moralement, a expliqué ce journaliste chevronné, habitué des zones de guerre. Ce n’est pas le rôle de la BBC de dire aux gens qui soutenir et qui condamner – qui sont les bons et qui sont les méchants. Nous soulignons régulièrement le fait que le gouvernement britannique et d’autres ont condamné le Hamas comme une organisation terroriste, mais c’est leur affaire. Nous organisons également des entretiens avec des invités et citons des contributeurs qui qualifient le Hamas de terroriste. » Cible privilégiée Depuis l’agression du Hamas dans le sud d’Israël, samedi 7 octobre, la BBC a largement fait état, en les nommant et en les documentant, des atrocités commises par le groupe terroriste. Elle a lancé en début de semaine un nouveau podcast, « The Conflict : Israel-Gaza », animé par Lyse Doucet, autre journaliste renommée du radiodiffuseur, connue pour ses reportages équilibrés et empathiques. La BBC est par ailleurs l’un des derniers médias à disposer d’un correspondant à Gaza, Rushdi Abu Alouf, qui envoyait encore des reportages, jeudi, malgré les difficultés extrêmes sur place, le manque d’eau et d’électricité, et les bombardements. Ce principe de neutralité, déjà beaucoup remis en question durant le débat sur le Brexit – la BBC était accusée de donner la parole autant aux brexiters qu’aux remainers –, a tout de même bien du mal à passer. Il est « à la limite du honteux », a estimé le ministre de la défense britannique, Grant Shapps. « La BBC doit retrouver sa boussole morale », a-t-il ajouté sur la radio LBC. Le Hamas a « massacré des personnes innocentes, des bébés, des festivaliers, des retraités, (…) ce ne sont pas des combattants de la liberté, ce ne sont pas des militants, ce sont de purs terroristes, et c’est quand même incroyable d’aller sur le site de la BBC et de les voir qualifiés de militants ou d’hommes en armes », a encore déploré M. Shapps. Les critiques viennent surtout de la droite de l’échiquier politique britannique, qui a fait ces dernières années de la BBC une de ses cibles privilégiées. Sur GB News, la « Fox News à la britannique », Nigel Farage, le fondateur du parti d’extrême droite UKIP, exprimait ainsi sa « colère », le 9 octobre, à l’égard du radiodiffuseur. Allison Pearson, chroniqueuse au Daily Telegraph, journal de la droite du parti conservateur, qualifie de « honte pour le pays » le choix sémantique de la BBC. Cécile Ducourtieux(Londres, correspondante) -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Ba du coup tu devrais être d'accord avec Nens 😁 C'est fou comme la France s'est embrasé en à peine 5 jours... -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Merci. C'est exactement ce que je pense. Depuis l'épisode de Charlie Hebdo/Hyper Casher, les appels à condamnation me foutent la gerbe. Ils sont toujours à géométrie variable. Ce conflit est une horreur, et le gouvernement français est en train d'en faire un psychodrame national. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Ça n'en reste pas moins un amalgame discriminant d'interdire toutes les manifestations au motif qu'il y en a une à Bordeaux qui aurait dû être interdite. C'est comme si tu défendais qu'il n'y ait plus aucun déplacement de supporteurs adverses dans les stades de foot au motif que le déplacement des Stéphanois à Lyon va poser problème. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Entre Mélenchon qui fait une déclaration débile et un ministère qui appelle à des arrêts préfectoraux liberticides et discriminants, moi, y'en a qu'un qui touche directement à mes droits fondamentaux. Le premier est moralement grave, le deuxième est juridiquement et constitutionnellement grave. Mais bon, j'imagine que de respecter les libertés individuelles, c'est moins important que de dénoncer un tweet de Mélenchon et que de demander des condamnations à géométrie variable 🙄 -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
T'es obsédé par le fait qu'on doive dénoncer des actes barbares, mais je ne te vois toujours pas dénoncer d'autres côtés des actes barbares. Parce que les bombes israélienne aussi, elles démembrent des bébés, si c'est cette image que tu trouves particulièrement choquante... Les actes du Hamas étaient immondes, ceux de Tsahal le sont tout autant. 1,1 millions de personnes déplacées, 2,3 millions de personnes sans eau ni électricité. Toujours la même choses avec les appels à condamnation de la droite : elle demande des actions à la gauche qu'elle ne fait pas elle-même. Soit on appelle à condamner et on doit être les premiers à être exemplaires, soit on fout la paix aux autres et on ne leur demande pas des choses que l'on est pas capable de faire soi-même. J'ai comme l'impression que tu justifies une discrimination par un amalgame. Je sais que tu vaux mieux que ça GG. -
Joueur Zakaria Aboukhlal 🇲🇦
RobespierreDorsini a répondu à un Alexis de RobespierreDorsini dans Joueurs et staff
Il me semble qu'une charte d'entreprise n'a aucune valeur juridique. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Avec la marche parisienne pour Israël, le Rassemblement national cherche à « solder le passé » https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/11/a-la-manifestation-parisienne-pour-israel-l-etonnante-indifference-a-la-presence-du-rassemblement-national_6193719_823448.html Gérald Darmanin demande aux préfets l’interdiction de toutes les « manifestations propalestiniennes » en France https://www.lemonde.fr/international/live/2023/10/12/en-direct-guerre-israel-hamas-mahmoud-abbas-demande-la-fin-immediate-de-l-agression-contre-le-peuple-palestinien-et-fustige-le-meurtre-de-civils-dans-les-deux-camps_6192981_3210.html -
Joueur Ibrahim Cissoko
RobespierreDorsini a répondu à un Milky de RobespierreDorsini dans Joueurs prêtés
De retour à l’entraînement avec ballon : -
Joueur Zakaria Aboukhlal 🇲🇦
RobespierreDorsini a répondu à un Alexis de RobespierreDorsini dans Joueurs et staff
Ou à sa participation à la Coupe du Monde de Rugby ? -
Joueur Zakaria Aboukhlal 🇲🇦
RobespierreDorsini a répondu à un Alexis de RobespierreDorsini dans Joueurs et staff
Té. Faut pas déconner non plus. Onpeupuriendire ! Non mais oh, mendonné, casse les couilles quoi ! J'ai raison ou j'ai pas raison ? Bon. -
Joueur William Prunier
RobespierreDorsini a répondu à un flers de RobespierreDorsini dans Anciens du TFC
Le Vinnie Jones français. On a raté quelque chose. -
A propos du forum...
RobespierreDorsini a répondu à un FF de RobespierreDorsini dans Actualité de ForumTFC.net
Est-ce qu'on peut faire un don, pour aider les personnes qui payent les serveurs ? Je veux dire les aider à payer le serveur, pas à financier leurs bières -
C'est autorisé de faire de la pub sur le forum pour un produit commercial ? Perso, ça me dérange, j'ai soudainement l'impression d'être sur Twitter avec des posts sponsorisés non-sollicités.
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Joueur Zakaria Aboukhlal 🇲🇦
RobespierreDorsini a répondu à un Alexis de RobespierreDorsini dans Joueurs et staff
Il est musulman, il prie pour les musulmans. Dans mes proches, tous les musulmans prient pour les musulmans et les juifs prient pour les juifs. On va pas non plus lui tomber dessus à la moindre occasion. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
En parlant de ça : https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/11/a-la-manifestation-parisienne-pour-israel-l-etonnante-indifference-a-la-presence-du-rassemblement-national_6193719_823448.html Triste évolution de la vie politique française. Tout le monde crache sur la gauche, pendant ce temps l'extrême-droite prospère si bien qu'elle est désormais acceptée lors des manifestations pour la paix. Déjà, je tiens à dire que je n'aime pas Mélenchon. Il a créé un mouvement très intéressant, le premier de gauche à marquer la vie politique française depuis que le PS a déserté ce terrain il y a désormais une quarantaine d'année, mais aujourd'hui il est l'heure de la retraite et il adopte une posture de vieux monarque accroché à son trône. Je dis ça parce que pour toi et pour d'autres ici visiblement, si l'on défend quelqu'un, on est à fond derrière lui. Ce n'est pas le but de mon propos. Ce qu'il arrive à Mélenchon particulièrement n'est pas mon problème. Enfin, si, en un sens, un peu, puisqu'un de mes projets actuels me fait travailler avec un député LFI (qui souhaite ardemment que Mélenchon lâche la main) sur la question du mal-logement. Pour autant, je ne suis pas partisan LFI, c'est juste mon métier qui me conduit à l'accompagner dans un de ses projets. Et si je bosse avec lui et pas un autre, c'est tout simplement parce que ce n'est ni le centre, ni la droite, ni la gauche centriste, ni l'extrême droite qui s'empare de ces questions. Ils sont visiblement plus intéressés à taper sur Mélenchon pour une phrase de merde plutôt que de penser de vrais problèmes, comme le logement en France pour les classes populaires. Mon problème, c'est que plus de 70% du pays est en guerre contre la gauche, quitte à valoriser et à normaliser l'extrême-droite et les droites extrêmes. Moi, ce qui me gêne, c'est l'indécence de la vie politique française qui n'a rien d'autre à faire que de chasser dans ses propre rangs lors de conflits internationaux. On a un conflit qui dure depuis 20 ans qui connaît un point d'acmé, et quand j'ai écouté les chaînes de Radio France lundi matin, toutes les chroniques politiques ont parlé de Mélenchon. Mais bordel, laissez-le dans sa naphtaline si vous voulez le voir disparaître ! Mais peut-être les médias, surtout ceux de droite, ont une utilité à le garder en vie pour pouvoir continuer à pilonner intellectuellement la gauche plutôt que de combattre les véritables problèmes que rencontre notre pays ? Tout cela m'amène à ton dernier message. Crois-tu vraiment que LFI soit plus dangereux que le RN pour la vie politique française ? D'où vient cette image, à peu près la même que celle voulant qu'on aurait les chars soviétiques aux portes de Paris après l'élection de Mitterrand ? On en est à un point où les fils et les petits-fils de déportés (je reprends un argument exposé en page précédente) tolèrent plus facilement en manifestation les descendant de la France de 1941 que ceux de la France de 1945. Il n'y a que moi qui voit le problème ? Mélenchon plus dangereux pour la vie française que Marine Le Pen ? Mais qu'est-ce que ce genre de sondages à la con dit des personnages ? Rien. Les sondages, ça ne parle que du contexte de création de l'information. Ça ne parle que d'un pays, la France, et de son système médiatique, où le président se sent capable de parler dans Valeurs Actuelles, où France Télévision veut appeler son siège la Maison Jean-Pierre Elkabach (le chien de garde du libéralisme par excellence), où Bolloré peut prarachuter tous les parasites d'extrême-droite à la tête de rédactions historiques. Oui, forcément, pareilles décisions, pareilles volonté perpétuelle d'aller chercher des noises à la gauche, cela ne créé rien d'autre que ce que tu soulignes à travers ce sondage : à force de vouloir combattre la gauche radicale, le centre et la droite ont pavé la voie au RN depuis 30 ans, au point que la tête de proue de l'extrême-droite, devenue une force nationale, paraisse plus acceptable que la tête de proue de la gauche radicale. Les personnalités de droite qui pensent que cela doit faire honte à la gauche ont sans doute oublié de se regarder dans le miroir, de se demander ce que cela disait d'eux-même, de ce que cela disait de leurs propres actions sur les 30 dernières années. Lisez un peu les médias internationaux et vous verrez qu'en dehors des limites de la France, TOUT LE MONDE S'EN BRANLE DE LA DÉCLARATION DE MÉLENCHON. Ça n'a même pas fait scandale en Israël. Cette déclaration n'est rien pour eux, ils sont en guerre, ils ont les 3/4 de la planète à leurs côtés, ce que pense le leader contesté d'un parti non-majoritaire en France, ça leur passe complètement par-dessus la tête. Même le Guardian de nos amis anglais, qui adorent nous taper dessus, n'en ont cure de cette ridicule chamaillerie politique dont nous avons fait tous seuls, en France, un problème pseudo-international. Du coup, si Israël s'en fout, mais que nous, on ne parle que de ça depuis 5 jours, qu'est-ce que cette polémique veut dire de notre pays ? Pour moi, elle n'est que l'expression d'un délitement intellectuel total des milieux médiatiques et politiques, où la chasse à la petite pique est plus importante que la réflexion sur le commun, sur ce qu'il se passe ailleurs, sur ce qu'il se passe en France. C'est quand même très pratique de parler de Mélenchon plutôt que de parler de l'A69, des dernières affaires politiques de LREM/Renaissance, et de leurs projets mortifères comme la volonté de réduire les indemnisations liées aux accidents du travail ou le conditionnement du versement du RSA qui va créé un lumpenprolétariat à 7e de l'heure pour les entreprises. Hier, la préfecture de Paris a interdit les distributions alimentaires dans certains quartiers parce que ça dérangeait les riverains. Abject. Abject, abject, abject, abject, abject, abject, abject. En as-tu entendu parler dans les médias ? Peu de chance ; le terrain est occupé par la chasse à Mélenchon et à la NUPES... Pauvre pays engluée dans la médiocrité intellectuelle et la banalisation des idées d'extrême-droite, pour qui les déclarations Twitter et les sondages sont devenues des boussoles fiables. On vit dans un néant intellectuel. Et cette discussion sur la phrase de Mélenchon, tandis qu'il y a tant de problèmes plus graves en France, en est la parfaite illustration. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Mon arrière-grand-père a connu les goulag en fuyant les prémisces de l'URSS. Arrivé en Pologne, durant la guerre polono-russe de 1924, il a été persécuté parce qu'il était d'origine russe. Mon grand-père a également été persécuté car il était fils d'un Russe durant la guerre de 1924. Puis il a déporté parce qu'il était né Polonais en 1942. Mon père est né en 1935 à Dantzig et a vécu toute l'horreur de la seconde guerre mondiale dans cette ville que l'on nomme désormais Gdánsk. Il a parlé polonais, allemand puis russe à l'école. Il a fui l'URSS parce qu'il était alpiniste et qu'il a pu passer en Slovaquie par la frontière Sud. Sa première année en France, il l'a passé en grande partie SDF. Merci de laisser les morts là où ils sont, et de ne pas les utiliser à de basses fins partisanes. Chercher à établir quel camp est dans son bon droit est indécent. Le Hamas comme Tsahal commentent des meurtres et tous doivent être dénoncés avec la même force. D'ailleurs, pour quelqu'un qui appelle sans cesse à la condamnation dès qu'il s'agit de la gauche, je te trouve TRÈS LÉGER sur ta manière de condamner l'ensemble des actions perpétuées depuis hier. -
Joueur William Prunier
RobespierreDorsini a répondu à un flers de RobespierreDorsini dans Anciens du TFC
Le voici lequipe.fr Un jour en bleu - L'Équipe explore 11–14 minutes « Le sélectionneur a eu le courage de me choisir malgré le contexte » William Prunier En août 1992, pour sa première en tant que sélectionneur des Bleus, Gérard Houllier titularise William Prunier lors d’un match amical face au Brésil (0-2). L’Auxerrois, dont la réputation de joueur méchant vient alors de naître, vit un des plus beaux moments de sa riche carrière. écrit par Imanol Corcostegui publié le 9 octobre 2023 Voilà l’heure de la séance photo et forcément, c’est trop tentant, on lui demande de se métamorphoser. De froncer les sourcils, plonger un regard noir dans l’objectif et prendre son air le plus convaincant de tueur en série. Souriant et chaleureux pendant toute l’interview, William Prunier ne se fait pas prier, content de retrouver l’espace d’un instant le costume de défenseur rugueux et patibulaire qu’il a porté pendant vingt ans. Car c’était ça, « la Prune », une virilité exacerbée quoique conjuguée au féminin, un hérault du foot à l’ancienne qui persécutait les chevilles et grignotait les cervelles des attaquants, une gueule anguleuse de méchant hollywoodien au crâne luisant et à la rude carcasse d’1,85 m, un nom qui revient sans cesse (à égalité avec Carlos Mozer et Basile Boli) en réponse à la question « Quel est le footballeur le méchant ou le plus fou que vous avez affronté ? » de notre rubrique « Paroles d’Ex ». Dans un café de Troyes, où il est de passage, l’ancien joueur iconique de l’AJ Auxerre, à mi-chemin entre le duc de Bourgogne et le boucher de l’Yonne, éclate de rire. « À chaque fois que je lis votre rubrique, j’espère ne pas y être mais souvent, j’y suis…» « Oui, j’étais agressif, dur sur l’homme, dans l’intimidation. Mais dans ma carrière, j’ai pris beaucoup moins de cartons rouges que Zidane ! » « On m’a collé une étiquette qui, à un moment, a été difficile à porter mais dont je me suis aussi servi. Et puis Guy Roux nous avait formé comme ça, à l’école du marquage individuel : comme il disait, si l’attaquant va pisser, tu vas pisser avec lui ! » Prunier se redresse sur son siège, comme pour tenter de décoller, encore et toujours, à 56 ans, cette étiquette. « Mais j’étais un bon défenseur, hein, technique, un vrai footballeur. J’ai fait toutes les sélections de l’équipe de France, jeunes, militaires, Espoirs, A’. Et même si je n’ai joué qu’un match avec les A, j’ai été appelé à plusieurs reprises. » C’est bien pour ça qu’on est venu le voir, pour qu’il revisite cette cape du 26 août 1992, jour où le néo-sélectionneur Gérard Houllier choisit de le titulariser lors d’un match amical contre le grand Brésil au Parc des Princes dans un contexte, on y reviendra, pas facile pour Prunier. « Je n’ai qu’une sélection mais franchement, c’est la plus belle possible, contre le futur champion du monde, à Paris, près de chez moi. » À l’époque, l’histoire de William Prunier, c’est celle d’un gamin de banlieue parisienne qui a réussi à faire sa place dans le plus glorieux des clubs de campagne. Son armure de combattant, le Montreuillois l’a construite sur le bitume de la Seine-Saint-Denis. « Mes parents étaient poissonniers sur les marchés et avant d’aller à l’école, il m’arrivait de partir avec mon père à Rungis à 3h du matin. Je n’ai que des bons souvenirs de cette enfance en quartier populaire, pas toujours simple, avec quelques embrouilles sur les terrains de foot. Moi qui étais écorché vif et un peu bagarreur, tout cela m’a endurci. » « Avec Auxerre, on a grandi en même temps » Repéré par Auxerre à l’âge de 15 ans, le joueur du Red Star fait alors le grand saut qui changera le cours de son existence. Quatre années au centre de formation, onze ans en pro, Prunier et l’AJA finissent par ne faire plus qu’un. « J'y ai passé les meilleurs moments de ma vie. Aujourd’hui encore, on se les raconte souvent avec les copains de l’époque. » La voix pleine d’émotion, Prunier pourrait conter sans jamais s’en lasser les anecdotes de sa jeunesse auxerroise : les heures passées à semer les pelouses et récurer les sanitaires, les bastons pour avoir une bonne place en salle de télé pour regarder « Dallas », les gouttières escaladées à chaque virée nocturne pour échapper à la surveillance de l’omniprésent papa Guy Roux… Guy Roux, Gérard Houllier, Roger Lemerre et William Prunier. « Je lui dois énormément. Il nous a appris tant de choses, la débrouille, le sens du mérite, de l’argent » « C’est lui qui nous a poussés à faire des placements immobiliers dès le début de nos carrières. Mais vous le connaissez, rigole-t-il, le paquetage, c’était au compte-goutte. Il ne nous filait qu’une paire de chaussures et il fallait le supplier pour en avoir une autre. ‘’Mets du papier journal dedans, ça va aller !’’ Alors, quand je suis arrivé en équipe de France, j’ai vraiment débarqué sur une autre planète. » En août 92, Prunier, 25 ans, est, depuis de longues saisons, un taulier de l’AJA quand Gérard Houllier l’appelle en Bleu. Après la piteuse élimination au premier tour de l’Euro et le départ du sélectionneur Michel Platini, l’heure est à la reconstruction. Et la titularisation du stoppeur dans une défense à trois, aux côtés de ses anciens frères de charnière auxerroise Basile Boli et Alain Roche, tient de la plus logique des expérimentations. « Avant cela, Houllier était l’adjoint de Platini qui m’avait appelé lors de plusieurs rassemblements. J’avais même joué un match non-officiel contre Arsenal. Mais là, c’était autre chose : quand j’apprends que je suis titulaire, je passe à la fois une bonne et une mauvaise nuit, pleine de questions. On allait affronter une équipe beaucoup plus forte que nous. » France- brésil 26.08.1992 Sans surprise, les Bleus, qui viennent d’enchaîner huit défaites consécutives, se font balader (0-2) par la bande de Rai et Romario. Mais trente ans plus tard, pour Prunier, cette défaite a un goût délicieux. « Ce fut un moment exceptionnel, entre la belle ambiance du Parc et les attaques à 2000 à l’heure de Romario et Bebeto. J’ai encore plein d’images de cette soirée : Guy Roux qui m’encourage en tribunes – ‘’Allez la Prune ! C’est à toi de jouer !’’ Et la Marseillaise ! J’avais tellement de frissons que je n’aurais pas pu la chanter. Rien que d’en parler, j’ai la chair de poule, la même putain de chair de poule que j’ai eue alors, en plus du trou noir habituel. »Il marque un temps d’arrêt. « Toute ma carrière, quand j’entrais sur le terrain, je voyais noir, c’était un truc de malade. Comme si je plongeais dans une arène et que je me transformais en gladiateur. » « J’ai toujours eu deux visages, je n’étais pas du tout la même personne sur et en dehors du terrain. » Et ce soir-là, au Parc des Princes, le gladiateur s’est présenté affaibli. « Je sentais, au niveau de la presse, que je n’étais pas le bienvenu. Et je n’oublierai jamais que Gérard Houllier a eu le courage de me choisir malgré le contexte. » Car, et c’est sans doute un cas unique dans la famille « Un jour en Bleu », Prunier a joué son seul match en équipe de France à un moment où tout n’allait pas pour le mieux pour lui. Dix jours avant ce France-Brésil, lors de la deuxième journée de D1, Auxerre reçoit Monaco qui vient de recruter la nouvelle star du Championnat, l’attaquant allemand Jürgen Klinsmann, champion du monde 90. Pour fêter cette prestigieuse arrivée, l’émission « Téléfoot » décide de filmer Klinsmann pendant toute la rencontre en étrennant une caméra-loupe qui ne manquera aucune de ses actions. Jürgen Klinsmann et William Prunier le 15 août 1992. Sauf que, pendant les 90 minutes d’un match remporté 4-1 par l’AJA, le buteur se fait museler par un adversaire aussi collant que brutal : William Prunier. « Et là, le reportage se retourne contre moi. On me voit lui toucher le pied, la tête, le coude. On m’accuse de ne mettre que des coups alors que j’ai fait ce pour quoi mon employeur me payait : remporter des duels. A l’époque, tout le monde regardait Téléfoot et après ce reportage, je me retrouve à me faire huer et insulter dans tous les stades, partout, pendant des mois. » Au match retour, début janvier, Prunier, fragilisé par la tempête, choisit de laisser Klinsmann jouer comme il l’entend et marquer les quatre buts de la victoire contre Auxerre (4-0)… A la fin de la rencontre, le défenseur improvise une conférence de presse. En Larmes, Prunier annonce qu’il n’en peut plus et veut quitter la France. « J’étais jeune, à bout, déboussolé par les mois que je venais de vivre. Je dois alors partir le lendemain jouer au Sénégal un match de l’équipe de France A’ et je ne veux pas y aller. Le soir-même, Guy Roux me propose, truc de fou !, d’aller boire une bière avec lui et me raisonne. Je pars à Dakar et on gagne 3-1 un match où je suis capitaine et buteur ! Après tout cela, la tempête était passée. » Mais l’équipe de France A, elle, ne reviendra jamais. Prunier ne sera plus appelé en Bleu. « je n’étais sans doute pas la tasse de thé d’Aimé Jacquet » « Je pense que toutes ces histoires ont joué et que cette fameuse étiquette ne m’a plus lâché. L’année suivante, pourtant, à Marseille, je fais vraiment une belle saison mais je ne suis pas rappelé. Par la suite, je n’étais sans doute pas la tasse de thé d’Aimé Jacquet qui voulait de la sérénité dans son groupe et, comme pour Cantona ou Ginola, ne me voyait sans doute pas capable d’en apporter. » Prunier lâche ça sans que sa voix ne trahisse de lourds regrets, déjà fier de sa cape et de la suite de sa carrière. Après avoir vécu une décennie à Auxerre, le défenseur se met à déménager tous les ans et à se construire un CV en forme de passionnant carnet de voyages (OM, Bordeaux, Manchester United, Copenhague, Montpellier, Naples, Courtrai, Toulouse, le Qatar). « J’ai connu tant de choses : une saison surréaliste à Marseille en pleine enquête sur l’affaire OM-VA où un jour des policiers nous attendent à la descente du bus, une expérience unique dans le Championnat danois dont je fus le premier footballeur français de l’histoire, les montées de la D3 à la D1 avec les Pitchouns de Toulouse que j’étais l’un des seuls joueurs d’expérience à encadrer… » Et les Red Devils, bien sûr, dont il porta le maillot le temps de deux matches, lors d’une saison 1995-1996 où Alex Ferguson manquait de défenseurs centraux. « J’y finis champion d’Angleterre, un de mes seuls titres ! Ca aussi, ça reste un souvenir incroyable. J’ai joué avec les jeunes Giggs et Beckham, vécu une ambiance de folie quand Canto fit son retour de suspension à Old Trafford, j’ai porté ce maillot mythique, quoi ! » La saison dernière, William Prunier était entraîneur de Bourges. Devenu entraîneur, Prunier enchaîne depuis dix ans des expériences fructueuses dans le monde amateur, où, les mains dans le cambouis, fort de son éducation auxerroise, il se tient loin des projecteurs qu’il allume lui-même les soirs d’entraînement et assume cette étrangeté de signer plus d’autographes que ses joueurs. « Quand tu regardes mon parcours de joueur, il y a de quoi se dire : “Ah quand même, le mec’’ » « Je suis fier de ma carrière parce que j’ai vécu beaucoup de mes rêves. Et l’équipe de France était le premier d’entre eux. » Son visage taillé au couteau s’illumine d’un sourire radieux, le gladiateur n’a plus besoin d’armure.- 573 réponses
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Joueur Guillaume Restes 🇫🇷
RobespierreDorsini a répondu à un Wawa31 de RobespierreDorsini dans Joueurs et staff
Le football évolue... Les règles changent... Le gardien de Ligue 1 qui prend le plus de ballon dans les airs, d'après les stats données par jerome69, c'est Diaw avec 2.29. Plus de la moitié des gardiens sont en dessous de 1 par match. La tendance est trop net pour que ce soit simplement un hasard. Mon hypothèse, c'est que les contacts sont devenus très durs, c'est un gros risque de blessure. Et au final, on ne prend pas beaucoup de buts sur des centres malgré tout. Alors oui, c'était beau les envolées de Bernard Lama et de Barthez. Mais était-ce bien si efficace ? J'ai plus le souvenir de buts encaissés par Dupé suite à des sorties approximatives que de buts évitable avec une sortie du gardien. Mais je sais que c'est subjectif