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Wilyrah

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Tout ce qui a été posté par Wilyrah

  1. Mister Yellow n'a pas tort. C'est là que réside tout le problème : les filles faciles qui n'en valent pas le coup tortillent des fesses en boîte et les "filles de qualité" (je cite) traîne entre "filles de qualité" devant un film et quelques verres dans un salon hermétiquement fermé aux hommes en tout genre (y compris les "de qualité") Du coup, chacun reste de son côté Enfin bon, je dis ça, je dis rien... c'est pas mon problème (enfin j'espère qu'il ne redevienne pas...)
  2. NORWAY OF LIFE *** A mi-chemin entre Un jour sans fin et 1984 de George Orwell, ce film norvégien récompensé à Cannes en 2006 et Gerardmer en 2007 offre un regard subtil mais cruel sur la société de consommation. Le spectateur est sans repères, projeté sans savoir pourquoi dans ce monde aseptisé et privé de toute saveur en même temps que le personnage Andreas. L'amour et la répulsion, le goût et l'émotion, les habitants de cette étrange ville ne les ressentent pas. Leurs comportements sont inquiétants tellement ils semblent ôtés de toute humanité et la seule réjouissance de leur vie pourrait se résumer à la décoration de leur intérieur. L'amour se fait et se défait sans passion, les repas s'avalent sans le moindre effet sur les papilles, cet homme est immergé dans ce microcosme où les sentiments n'ont pas leur place. Cette parabole sur la vie et la mort, les sentiments, le monde du travail et du commerce, est d'un esthétisme impeccable qui sert de façon appropriée le propos du réalisateur, en dressant un tableau glaçant et digne d'un catalogue de la Redoute. Parfois gore, souvent décalé et étrangement d'une incroyable poésie, Norway of Life ( l'homme gênant ) propose une certaine réflexion sur le sens de la vie et le bien fondé des sentiments humains comme lorsqu'une passante interpelle Andreas : " Les gens sont contents comme ça. Quasiment tout le monde est satisfait. Pourquoi faites-vous ça ? ". Comme si ce monde net et sans bavures était la solution à une vie paisible et en toute harmonie entre les êtres, au sacrifice d'un peu de sensations. Mais à quoi bon vivre dans cet enfer aseptisé ? Andreas, à l'image du Phil Connors de Bill Murray, en vient à se poser cette question au point de vouloir mettre fin à cette existence insipide. Si l'intention est bonne et le résultat plutôt intéressant - le thème ayant pourtant été maintes fois traité au cinéma comme dans la littérature - avec une photographie de qualité et un acteur principal bien choisi, les dix dernières minutes ne sont pas à la hauteur. L'intérêt initial de perdre le spectateur pour poser l'histoire est tout à fait légitime, son épilogue en revanche aurait nécessité davantage de profondeur et de prise de risque. On devra donc se contenter de ce final frustrant qui joue un peu trop facilement la carte du mystère et qui referme cette boucle entrouverte dans le désert islandais, comme si la démonstration du cinéaste restait inabouttie... Dommage.
  3. La voix de Michael C. Hall...
  4. Clerc, d'ailleurs celle de Dexter est pas terrible par rapport à la VO.
  5. En même temps l'équipe devient un sacré ramassis de conneries contrôlé par la Ligue et la bande à Aulasalope.
  6. Putain, y'a aucun ciné de Toulouse qui diffuse BLACK SNAKE MOAN, un film avec Samuel L. Jackson et Christina Ricci, que j'attendais depuis des mois. Dégouté ! Fuck le Gaumont et l'UGC qui passent à eux deux 5 fois PDC3 ! On préfère les grosses daubes bien commerciales, ça rapporte plus
  7. Dominique Grimault est bien pire. Menez a parfois le mérite de dire quelques vérités. Mais c'est clair que ça vole pas haut chez eux.
  8. ZODIAC *** de David Fincher avec Jake Gyllenhaal, Robert Downey Jr, Mark Ruffalo... Avant de retrouver Brad Pitt pour leur troisième collaboration après Seven et Fight Club, David Fincher s'est attelé à adopter un roman tiré de l'histoire vraie d'une serial-killer ayant sévit il y a plus de deux décennies en Californie. Difficile challenge à relever pour le cinéaste que de tenir en haleine un spectateur qui connaît déjà l'issue de l'histoire, le tueur se faisant appelé Zodiac n'ayant jamais été appréhendé. Mais avec une réalisation sobre et efficace, une direction d'acteurs impeccable et un scénario assez bien ficelé, il livre un film - certes un peu long - intriguant dont on ne décroche quasiment pas. Sa maîtrise de la lumière et des contrastes ainsi que son art du suspens mêlé à quelques touches d'humour font de ce long-métrage un film agréable à suivre, si on lui pardonne une légère baisse de régime au deux-tiers de l'histoire, qui repart au moment où on allait définitivement lâcher. Le trio d'acteurs principaux est à la hauteur, avec une mention spéciale à Robert Downey Jr, toujours aussi délirant. Quant à Jake Gyllenhaal, il est le plus souvent bon sans être excellent. Mark Ruffalo, spécialiste des films chochottes, livre une performance sans reproche particulier et la discrète Chloé Sevigny s'en sort également très bien. On reconnaîtra également de nombreux visages issus du petit écran, dont se détache bien évidemment Anthony Edwards, inoubliable Dr Greene dans Urgences. Si vous souhaitez occuper une soirée libre de votre week-end, Zodiac peut être un bon choix. En tout cas, nous avons hâte de retrouver David Fincher dans un film un peu moins conforme que celui-ci (bien que sans gros défauts) et culte comme il sait les faire. Mais n'hésitez pas à vous offrir ce petit en-cas. PIRATES DES CARAIBES 3 * de Gore Verbinski avec Johnny Depp, Geoffrey Rush, Keira Knightley... Jack Sparrow est de retour ! Et oui, rassurez-vous, la méchante bestiole ne l'a pas avalé tout rond. Barbossa, qui gisait sur son tas d'or depuis le premier épisode, lui aussi, fait son come-back - le tout grace à la sorcière noire du second volet, qui revendique désormais une place de personnage récurent dans le troisième. Comme pour les aventures de l'araignée noire et de ses amis-ennemis, les producteurs semblent avoir opté pour la surenchère : plus de personnages, plus de trahisons et de retournements de situation, un film plus long, avec toujours plus d'effets spéciaux et de belles phrases héroïques. Mais on peut le comprendre : après tout, le papa c'est Walt Disney. Jusqu'au bout du filon... euh du monde, nos pirates vont aller chercher le bien-mal-aimé Capitaine Sparrow qui s'ennuie ferme dans l'au-delà, au point de parler tout seul. Ce n'est pas qu'il leur manquait (à nous si, parce que le seul Barbossa avait du mal à faire supporter le couple de benets adulé du public) mais plutôt qu'ils en avaient bien besoin pour réunir la Confrérie des Pirates ( ouah, ça en jette dis donc ! ). Le voilà donc ressuscité, ouf ! Johnny Depp a perdu de son charme depuis le volet initial. Malgré tout, il arrive à nous décrocher quelques rires et partage la vedette avec l'excellent Geoffrey Rush. Mais comme les ados ont eux aussi payé leur ticket UGC, il faut bien les satisfaire et leur faire miroiter une histoire d'amour. Orlando vole à la rescousse des midinettes et se ridiculise pour leur plus grand bonheur en plein combat en demandant en mariage sa belle cruche de Swann : d'un romantisme absolu. Cette dernière s'est forgé un sacré caractère depuis le début de la saga ( du moins, c'est ce que les scénaristes ont essayé de nous faire croire en lui accordant un autre rôle que celui de potiche ) et l'actrice Keira Knightlaide est ainsi prise pendant trois heures du syndrome Emma Watson ( les symptômes : donner l'impression d'être indisposée, adopter une attitude de rebelle, vouloir faire sa chef, crier fort pour se faire respecter des vilains garçons qui l'entourent...). Si l'on met de côté ces 2h30 de rebondissements dignes d'un soap, certains personnages valent le détour mais leurs intrigues restent malheureusement insuffisamment exploitées : Calypso et Davy Jones, le capitaine Sao Feng ( Chow Yun-Fat n'apparaît que dans le premier tiers du film ! ) ou le père de Jack Sparrow. Saluons également le travail remarquable de l'équipe technique qui nous offre des effets visuels irréprochables. Du côté de la réalisation en revanche, c'est très classique voire même parfois pompé sur d'autres. Reste enfin ce thème musical génial et jouissif qui nous fait le plaisir de ré-apparaître au meilleur moment du film : la fin. La morale de l'histoire : les soldats anglais c'est que des méchants pas-beaux et être un pirate c'est vachtement plus cool : on ne meurt jamais vraiment, on peut se bagarrer à l'épée, trouver des trésors et épouser son amoureuse qui attendra sans broncher pendant dix ans sur son île... Les articles au complet, c'est sur mon blog.
  9. Je n'oublierais jamais cet épisode 4x03 où il se fait séquestrer, ça m'a marqué. On ne s'y attend tellement pas et comme tout peut arriver, on se dit qu'il va sûrement y passer... Et pour les réalisateurs, il y en avait quand même plusieurs de récurrents : notamment Alan Poul, Kathy Bates (également interprète du personnage de Bettina, amie de Ruth), Michael Cuesta (très bon et d'ailleurs réal des six premiers épisodes de DEXTER) et Alan Ball évidemment... AH Six Feet Ca me manque atrocement. Heureusement que y'a Rome et Dexter pour me réconforter et prendre mon pied !
  10. LA FAILLE ** Avec Anthony Hopkins et Ryan Gosling Ce thriller judiciaire plutôt classique permet de passer un bon moment. Sa réalisation et son scénario ne flambent guère mais laissent à un duo d'acteurs inspiré un terrain de jeu suffisant pour leur duel. Ryan Gosling, à l'image de son personnage, tente avec culot de tenir tête à un Anthony Hopkins froid et calculateur - un régal de charisme et de ruse. L'histoire, sans véritable rebondissements et malgré quelques passages superflus, contient ce qu'il faut d'humour (irresistible Hopkins) et d'interrogations pour ne pas lâcher le spectateur. Le crime trop parfait contient une faille que le jeune procureur va devoir déceler. Mais le tout est encore bien trop sage et un final tout de même décevant et prévisible vient entâcher cette agréable distraction que l'on vous aurait volontiers recommandée. SPIDERMAN 3 * Avec Tobey Maguire, Kirsten Dunst, James Franco Ce Spiderman 3 est une arnaque : on nous promet un film plus noir et plus profond, on nous sert un divertissement qui se veut épatant, alors que nombreuses séquences sont mortelles d'ennui et de mièvrerie hollywoodienne. On était en droit d'attendre mieux de ce troisième épisode de la saga par rapport aux deux précédents qui avaient su placer l'homme araignée un large niveau au dessus des autres comics adaptés au cinéma. Article complet UNE JEUNESSE CHINOISE **** Avec Hao Lei, Guo Xiaodong Ce film est non seulement beau, il en devient parfois terrassant, comme ce bout de jeune femme perdue dans un courant de révolte qu'elle ne contrôle pas, et qui malgré tout tente d'avancer. Il décrit avec pertinence le douloureux apprentissage de cette jeunesse en quête d'identité, aux idéaux déçus, et le contexte politique d'une période marquante de l'histoire mondiale. Son seul défaut est peut-être ce montage assez inégal et confus, qui peut parfois perturber le spectateur dans la chronologie des évènements. Un des meilleurs films de l'année. Article complet
  11. Cette série est la meilleure série de l'année, avec un Michael C. Hall à mille lieux de son rôle de directeur de pompes funèbres homo de Six Feet. J'avais posté un article en fin d'année dernière, y'a le générique pour vous mettre l'eau à la bouche. En tout cas, j'ai regardé la saison 1 et ça monte progressivement et au milieu de la saison on est déjà accroc. http://lebleudumiroir.canalblog.com/archiv...10/3651353.html
  12. Ca n'a pas trainé vu qu'elle y était hier
  13. Spiderman 3 aujourd'hui, une bien mauvaise toile.
  14. Y'a une fête foraine ? Pas au courant ! Ca n'explique pas les cornes sur la tête On dirait des basques.
  15. Moi c'est le chien du gardien, quand c'est pas le gardien lui-même qui décide de faire une clotûre pendant que je révise...
  16. Ah ok merci pour cet avis. Il devrait repasser au Cratère dans quelque semaines, j'irai tout de même le voir, je pense.
  17. LE VIEUX JARDIN *** de Im Sang-soo Dans un contexte politico-historique difficile, un jeune étudiant est hébergé par une jeune enseignante, en retrait de la ville. Une complicité va naître et se muer en sentiments amoureux. Une belle histoire va s'écrire dans ce jardin coupé du monde. Au fur et à mesure que les saisons défilent, elle s'étoffe en mots, images et souvenirs qui vont rester grave dans les mémoires des deux personnages. Im Sang-soo entremêle à ces instants paisibles, sortes de flash-back mélancoliques de cette histoire passée et envolée, des scènes de violence urbaine et de révolte qui enflamment la Corée où la jeunesse dans la rue se heurte violemment aux forces de l'ordre, qui emploient des méthodes extrêmes. Certaines séquences sont dures, quasi-insupportables (les cocktails molotov, les coups, les tanks, les coups de feu et même une jeune fille immolée...) et on ne peut s'empêcher d'être terrifié de voir l'armée intervenir de la sorte pour remettre les contestataires en place. Heureusement, cette violence semble un peu floue car le film est entouré d'une certaine poésie de l'image, ce qui nous évitera un gros cafard latent en sortant de la salle. Le film parle de justice, de liberté, de famille, d'art, d'amour, joue avec les manettes du temps, s'interrompant même parfois pour un songe. Ce cinéma coréen est vraiment intéressant car il sait allier le fond et la forme avec une réussite appréciable. L'esthétisme des plans et l'interprétation des deux acteurs transforment par leur simplicité et leur naturel ce petit film d'auteur en un moment imperceptible, qui laisse songeur et mélancolique lors du défilement d'un générique métaphore de l'impact du temps. Peut-être un peu trop sage et donc sans véritable émoi, le dernier film de Im Sang-soo est tout à fait représentatif de ce courant asiatique contemporain dont il est l'un des auteurs principaux. Bien qu'il n'ait pas encore toute la maestria d'un Kim qui-duk, il offre néanmoins une oeuvre qui mérite d'être mise en avant en ce mois d'avril. Plus d'infos : Article complet
  18. Oui, du côté des Allées de Brienne et du campus d'Arsenal, ça s'agite encore plus qu'un jeudi soir.
  19. Pardonnez mon ignorance mais que se passe t'il sur toulouse ce soir pour qu'il y ait une telle agitation ? Manif ? Match ? Fête étudiante ?
  20. J'adore comment l'OM récupère toujours les has been. Dommage, Moreira aurait pu avoir une super carrière.
  21. Moi aussi ça me tente !
  22. Encore plus improbable pour Lyon que pour le Real Voilà un match digne de PES.
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