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  1. Passionné de tactique, l'international suisse est devenu une pièce maîtresse du collectif toulousain cette saison. Le milieu de terrain, qui affronte Marseille dimanche (19 h), espère que sa montée en puissance avec le TFC le mènera jusqu'à l'Euro. Il avait beau être suspendu samedi dernier à Rennes (2-1), Vincent Sierro n'a pas levé le pied les jours précédents. Car le néo-international helvète (28 ans, 1 sélection) « place le foot avant tout ». Au coeur de sa routine forcément réglée avec une précision suisse, il a pris le temps de raconter sa « passion depuis toujours » pour le jeu, qu'il assouvit à Toulouse depuis janvier 2023. « Selon vous, pourquoi votre entraîneur Carles Martinez Novell vous a-t-il choisi comme capitaine ? On est arrivés ensemble (lui en janvier 2023, Martinez Novell un mois plus tôt). Il m'a beaucoup aidé au début, parce qu'il est très fort tactiquement. Vu que ça m'intéresse aussi, on a souvent discuté. On le fait toujours, parce que moi aussi, j'analyse beaucoup les matches. Mais d'autres raisons expliquent également son choix, comme le départ de nombreux cadres la saison dernière. Avec mon expérience et mes caractéristiques, j'avais le profil. Qu'est-ce qui vous plaît dans la tactique ? En général, ce n'est pas le domaine préféré des joueurs. C'est venu avec le temps. Je m'intéresse de plus en plus aux systèmes de jeu, à comment les entraîneurs réagissent dans certaines situations, à comment chaque joueur bouge. Il arrive que je m'inspire du comportement de certains. En regardant les grands joueurs et les grandes équipes, je vois cette possibilité de progresser. Ç'a toujours été ma volonté Quels sont vos modèles actuels et passés ? Toni Kroos, Luka Modric, Kevin De Bruyne... Je les ai toujours beaucoup regardés. Récemment, j'ai aussi eu la chance de jouer en sélection avec Granit Xhaka (il a honoré sa première cape le 26 mars, face à l'Irlande [1-0]). Certains sont plus des milieux défensifs, d'autres des relayeurs... À la grande époque du Barça, Xavi (Hernandez) et (Andrés) Iniesta étaient des joueurs magnifiques, Xabi Alonso aussi. Faut-il nécessairement avoir une intelligence tactique supérieure pour évoluer à plusieurs postes, comme ç'a été le cas pour vous au milieu cette saison ? Il faut savoir quels sont les requis, parce que tu ne peux pas jouer de la même façon en 6 ou en 10. Pour être polyvalent, il faut comprendre les besoins de chaque poste et c'est pareil pour un système. Quand une équipe comprend les forces et faiblesses d'un système, et que tout le monde va dans la même direction, elle peut vraiment faire mal à l'adversaire. Vous arrive-t-il de conseiller tactiquement vos coéquipiers ? Cela peut arriver que sur notre pressing défensif, suivant le système adverse, j'insiste auprès des attaquants et des pistons pour fermer plus l'axe, ou l'inverse. Je leur parle beaucoup, même quand on est plus bas, pour qu'ils adaptent leurs courses défensivement. Ce rôle de guide vous plaît-il ? En tant que milieu de terrain, tu es au coeur du jeu. Tu dois le comprendre. On dit souvent que le milieu est le cerveau de l'équipe. Parler fait partie de mes responsabilités. Le faire régulièrement multiplie les chances que, le moment venu, la passe soit mieux ajustée pour gagner des mètres et de l'énergie. Quelle part accordez-vous à vos qualités mentales ou intellectuelles dans votre réussite ? L'aspect mental englobe plusieurs choses : tout ce qui est purement tactique et tout le reste, la confiance en soi, la détermination, la volonté et le dépassement de soi. Je me suis fait aussi par mon mental. Le chemin n'a pas toujours été facile. J'ai dû me battre, ce qui a forgé mon mental. Vous avez connu une croissance tardive notamment. Comment vous êtes-vous servi de cet aléa ? J'étais toujours le plus petit de mon équipe jusqu'à 15-16 ans. Physiquement, je me faisais manger par tout le monde. J'étais obligé d'être plus vif mentalement. Ça a développé mon intelligence de jeu et ma technique. Ça m'a permis de trouver d'autres solutions. Ma chance a été de devoir me battre autrement. Vous avez aussi subi des blessures à répétition à Fribourg (2017-2018). J'aurais vraiment pu baisser les bras. Mais malgré le fait de ne pas jouer, j'ai progressé. J'ai beaucoup appris de cette expérience, notamment tactiquement, parce que le coach (Christian Streich) travaillait beaucoup sur la vidéo. Ça s'est vu la saison suivante (2018-2019), quand je suis revenu à Saint-Gall (D1 suisse), où j'ai marqué 13 buts. J'ai explosé. N'est-ce pas finalement dans la difficulté que vous vous révélez, comme en début de saison, lorsque vous avez été sifflé et envoyé sur le banc ? C'est possible. Je savais qu'il y allait avoir encore plus d'attente autour de moi après voir pris le n° 8 de Branco (Van den Boomen). On avait tous un peu de mal à se trouver. Je n'étais pas non plus au niveau que je souhaitais. Au fil des matches, j'ai pris plus de confiance et de liberté. Quand je prends du plaisir sur le terrain, je suis meilleur. Je suis aussi quelqu'un qui montre sa vraie personnalité dans l'adversité. Se faire piquer parfois, c'est positif. Ça m'a souvent bien réussi. Quel a été le poids de votre éducation dans le joueur que vous êtes devenu ? Mes parents ont fait beaucoup de sacrifices pour nous permettre de jouer au foot (il a deux frères passés aussi par le FC Sion). Mais avoir la maturité (le nom du baccalauréat en Suisse) était non négociable. Ce bagage était élémentaire. Mon père m'a ensuite recommandé de poursuivre mes études (il a obtenu un diplôme universitaire en économie et management en 2019). J'ai passé plusieurs années où ce n'était pas facile de concilier les deux, mais ça m'a permis d'améliorer ma discipline. Dans le foot comme dans la vie, elle est très importante. Ça forge ta volonté, je le prends comme un plus Êtes-vous encore plus fier d'avoir été appelé pour la première fois en équipe nationale le mois dernier, à 28 ans, après tout ce travail fourni ? Bien sûr, je suis très fier. Le travail est quelque chose qui me représente bien. Si tu te donnes vraiment les moyens, t'auras plus de chances d'y arriver. L'équipe nationale était un rêve, mais j'ai toujours cru que j'en avais les qualités. Maintenant que j'ai été appelé, l'objectif très clair est de disputer l'Euro malgré la forte concurrence à mon poste. Vous projetez-vous déjà au-delà, à Toulouse la saison prochaine ? Je me sens très bien ici. Quand le président Damien Comolli, qui connaît mon agent (Michel Urscheler) depuis des années, lui a proposé son projet, il savait que c'était sérieux. On m'a proposé de venir développer et grandir avec ce projet. Je m'identifie à lui. Les idées de jeu me correspondent parfaitement. Je me sens épanoui, il n'y a pas de raison de penser à autre chose. »
  2. A la maison, contre un « cador », ambiance de fou. Comme le tfc sait faire depuis cette annee
  3. Faut laisser un peu de temps. Comme Mawissa au début ...
  4. c'est triste... c'était sympa au début pour nous foutre de leur gueule mais ça devient vraiment critique pour eux là... j'aimerai pas être sup bordelais..
  5. Match pas évident.. à l'exétieur avec un Rennes qui semble dans une dynamique assez étrange : je ne sais pas si c'est la fin de l'effet Stefan, la fatigue, pas de chose ou autre mais sur ce que j'ai vu de cette équipe en milieu de saison elle est sencée nous dépasser sur tous les postes.. Comme dit FrenchTuch rien à perdre, surtout qu'au même moment il y'aura un duel fratricide coté Atlantique avec Nantes/Le Havre, un Lorient/PSG qui devrait faire le boulot et un Metz / Lens tout aussi radical. A ta différence French', et là je suis d'accord avec Fernando, je préférerai qu'on finisse bien cette saison, et qu'on se fasse plaisir. Je peux comprendre qu'il y'avait de l'enjeu sur ce Strasbourg/TFC et que personne ne voulait perdre mais là, contre Rennes, c'est du bonus. Alors le 3.4.3 à nouveau, chacun à son poste et où tout le monde se donne à 100% pour utiliser (nos 5 changements) ! Reste Keben / Diarra / Costa / Nico / Mawissa (Suazo) Spierings (Casseres) Sierro Aboukhal (Babicka) Dallinga (Magri) Ghbo (Donum) A la limite je serai curieux de voir Donum piston gauche...
  6. et qu'on entend ce que l'on entend ?
  7. Ce match nul est clairement pour Carles… compo ridicule. Les 2 pistons sont cramés. Casseres devrait jouer au stade. Magri en ailier t’empeche de faire un changement intelligent sur l’aile sans te mettre en risque si thij se pete. bref y’a pas mort dhomme mais de base le projet cetait de faire du spectacle au stadium…
  8. On peut dire pareil de toulouse non ? A part foutre des tampons et mettre des chandelles je vois pas trop ce quon propose
  9. Quel enfer ce match… un 343 sans piston cest pas tres utile…
  10. Moi non plus. Un catcheur plus qu’un footballeur. Tres bon pour reparer a coup d’epaule ses propres erreurs…
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