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Revue de presse


marco

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voici le premier sur FOOT 365

Le TFC rêve éveillé

12 septembre 2004

Ils étaient peu nombreux à attendre le TFC à pareille fête en début de championnat. Et pourtant, après cinq journées, les joueurs dErick Mombaerts occupent le fauteuil de leader de L1 grâce à leur victoire contre Ajaccio (3-1). Prochain rendez-vous samedi, à Marseille.

Qui aurait pu penser en début de championnat que Toulouse se rendrait à Marseille, pour le compte de la 6eme journée, en position de leader ? Pas grand monde à vrai dire. Pas même les Toulousains, qui prennent ce classement avec prudence. « On nest pas surpris mais quand même », révèle ainsi Nabil Taïder. Les Toulousains continuent donc de surfer sur ce drôle de sentiment, mélange détonnement et de certitudes. Et samedi soir, face à Ajaccio, il ont également alterné temps forts et temps faibles. Mais surtout, ils nont pas plié au moment où les adversaires se faisaient de plus en plus pressants. « Notre fin de première mi-temps nétait pas bonne mais nous avons su nous prendre en main pendant le repos et nous nous sommes réveillés au retour des vestiaires », témoigne ainsi le milieu de terrain toulousain.

En tout cas, le public na pas attendu le deuxième but des Violets pour témoigner de son impatience. Capables dencourager les leurs mais également de les bouger en cas de besoin, les supporters du Stadium ne se sont pas gênés pour chahuter certains joueurs. Comme Achille Emana, il est vrai en dessous de ses performances habituelles. Mais peut-on reprocher cette impatience à ce public ? En voyant débarquer Dalmat, Moreira ou encore Arribagé lors de lintersaison, les supporters se sont mis à croire au renouveau du TFC. Les joueurs ont dailleurs remarqué ce soutien, comme le déclare Taïder : « Depuis le début de la saison, on voit que le public est dernière nous et quil nous encourage. Il a confiance en nous et ça porte ces fruits aujourdhui. Malgré tout, on reste les pieds sur terre et il ne faut pas senflammer. »

Une autre raison de ce bon classement est lalchimie rapidement opérée entre les jeunes et les plus anciens du groupe. « Les anciens nous encouragent parce quils sont des joueurs dexpérience, témoigne Nabil Taïder. Dominique Arribagé, Christophe Revault, Stéphane Dalmat ou Daniel Moreira sont là pour nous aider et cas de problèmes et ils nhésitent pas à nous signaler si quelque chose ne va pas. » Avec tant de talents et un soupçon de réussite, on assiste donc à un bouleversement en tête du classement. Et le TFC aura le redoutable privilège de défendre son fauteuil, samedi prochain au Vélodrome. « Nous sommes leaders et nous vous voulons le rester », prévient Nabil Taïder. Il faudra le démontrer sur la pelouse du Vélodrome.

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Toulouse, lesprit jeune

Invaincu, le nouveau leader du Championnat avance avec linsouciance de sa jeunesse.

TOULOUSE

de notre envoyé spécial

CEST UNE HABITUDE, Olivier Sadran, le président du Téfécé, participe au décrassage des lendemains de match au milieu de ses joueurs. Hier matin, le président sétait senti poussé des ailes. Il a bouclé le premier le parcours forestier dans les sous-bois dEmpalot, lair réjoui, heureux de ce qui arrive à son équipe, leader et invaincue au bout de cinq journées. « Nous suivons notre plan de marche qui consiste à franchir des paliers les uns après les autres, à prendre du plaisir sur le terrain et à le partager avec ceux qui viennent nous voir. »

Présents le samedi soir (plus de vingt mille de moyenne à ce jour), les supporters des Violets nont pas été saisis par une poussée de fièvre pour fêter cette pole-position. Hier matin, autour des grilles du vestiaire, ils étaient trois une fille et deux garçons. « À la limite, il y avait plus de monde quand nous étions en National », rigolait Jacky Teulière, lintendant du Téfécé.

Toulouse a donc pris les commandes de la L 1 sans se pousser du col. « Dans la vie, on peut toujours faire mieux, glisse Sadran. Mais je vous assure que les gars étaient animés par la même volonté, la même abnégation et le même courage quand nous étions derniers à la même époque lan passé. » Le coup dil dans le rétro nest pas inutile. Dix-neuvième avec deux points après cinq journées la saison dernière, le TFC est aujourdhui premier avec onze points. Lan passé toujours, il en comptait à peine douze à la trêve. « Et pourtant, poursuit le président toulousain, il ny a jamais eu de défiance entre nous. Quand les gars arrivaient au décrassage, au lendemain dune défaite, ils se serraient la main de la même façon. » Une opinion à laquelle Erick Mombaerts, lentraîneur, napporte quune nuance : « Jai la chance davoir un groupe à la mentalité irréprochable, mais ceux qui ne lavaient pas, cette mentalité, nen sont plus aujourdhui. »

Mombaerts :

« Une situation rêvée »

La nuit avait surtout permis au coach de cogiter sur la victoire douloureuse des siens, acquise dans les toutes dernières minutes face à Ajaccio (3-1). « Je préfère quon échoue comme on la fait longtemps samedi soir, explique Mombaerts, mais quon continue à essayer de produire du jeu. On aurait pu se renier, jouer à dix dans notre moitié de terrain pour sauver le match nul, mais on ne la pas fait. Ajaccio nous a fait reculer ? Très bien. Mais nous avons insisté et nous avons fini par passer. Vivre ce que lon a vécu samedi soir, cest une situation rêvée. Cela nous permet de prendre conscience quil y a encore beaucoup de travail. Et que cest toujours plus facile quand on est en haut que dans notre position de lan dernier, avec le couteau sous la gorge, quand il fallait faire passer le résultat avant la manière. »

Sil était encore un peu tôt pour se pencher sur le prochain déplacement des Toulousains au Vélodrome, samedi prochain, il semble acquis que leur défense, une nouvelle fois, sera remaniée. Cette fois, en raison de la blessure de Stéphane Lièvre, dont lIRM déterminera la profondeur de la déchirure intercostale. Après Ocokoljic, opéré des ligaments croisés dun genou, après Clément, opéré lui aussi dun genou et qui na pas encore rejoué en CFA, et après Dao, qui boite toujours suite à sa double fracture du tibia et péroné, cest avec des gamins de vingt ans, même si ce ne sont pas nimporte lesquels, que Mombaerts a replâtré sa défense.

À Marseille, Aubey et Ebondo, deux internationaux Espoirs, sont partants. Il est également probable que Bedimo, qui navait jamais joué arrière gauche de sa vie avant le match dAjaccio, soit aussi de la partie. Le Vélodrome peut-il faire perdre leur belle assurance à tous ces jeunes ? « Là-bas ou ailleurs, on va jouer avec nos jeunes, tranche Mombaerts. On sest construits dans la difficulté, ne loublions jamais. Partout, nous devons trouver la force morale pour passer. »

GUY ROGER

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« Et pourtant, poursuit le président toulousain, il ny a jamais eu de défiance entre nous. Quand les gars arrivaient au décrassage, au lendemain dune défaite, ils se serraient la main de la même façon. » Une opinion à laquelle Erick Mombaerts, lentraîneur, napporte quune nuance : « Jai la chance davoir un groupe à la mentalité irréprochable, mais ceux qui ne lavaient pas, cette mentalité, nen sont plus aujourdhui. »

à qui pense Mombaerts ?

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Je continue. Article numéro 2: La depeche 13/09

BIEN QU'ILS SOIENT EN TÊTE, LES TOULOUSAINS NE VEULENT PAS OUBLIER QU'ILS ONT ÉTÉ MOYENS SAMEDI.

TFC : juste un instant de bonheur

Dominique Arribagé a bien raison: il faut découper ce classement et en faire un poster géant. Car, depuis la remontée du club parmi l'élite au début des années 80, le TFC n'a jamais été leader du championnat après cinq journées, juste co-leader le 3 septembre 1982 mais devancé d'un but par le RC Lens.

Les anciens (merci Richard Boucher!) vous rappelleront, sans hésiter, que le grand TFC de la saison 54-55 (dont la majeure partie des joueurs s'imposera en finale de la coupe de France 1957) a conservé la tête du championnat jusqu'en décembre, avant de finir sur les talons de Reims. Mais, en un demi-siècle, le football a beaucoup, beaucoup changé.

Et la prudence est donc de mise chez les Toulousains, le président et l'entraîneur utilisant d'ailleurs la même expression, «c'est à la fin du bal qu'on paie les musiciens».

Si Olivier Sadran considère la situation comme «totalement anecdotique», Erick Mombaerts ne veut «pas faire la fine bouche, surtout que l'an passé, on n'avait que deux points».

DÉFAILLANCES INDIVIDUELLES

Le TFC a réussi un des meilleurs débuts de championnat de son histoire. Mais personne, au sein du groupe pro, ne se voile la face. «Pour avoir l'ambition de bien se comporter dans ce championnat d'un niveau très élevé, il faut avoir une marge de manoeuvre aussi élevée pour suppléer les carences individuelles et collectives qui ne manqueront pas d'arriver. C'est ce que j'ai rappelé aux joueurs. Il faut avoir absolument cette aptitude à bien dissocier le résultat et la manière. Car, en football, le résultat est parfois surprenant».

Trop longtemps embourbé dans d'étonnants problèmes de relance, dûs à des défaillances individuelles, le TFC a eu beaucoup «trop de déchet dans la créativité, notamment la phase accélération-fixation» pour espérer bousculer une bonne équipe corse jouant très bien la carotte.

«Mais Revault n'a pas un arrêt à faire», souligne l'entraîneur toulousain, satisfait de la «bonne maîtrise défensive» alors que son équipe a encore perdu un défenseur en route (Lièvre doit passer des examens complémentaires, mais le coach craint une déchirure intercostale) et qu'elle a terminé avec trois défenseurs de vingt ans autour d'Arribagé.

«Les points pris ne sont plus à prendre», sourit Mombaerts. «Si nous avons la lucidité de bien faire le distinguo entre le résultat et la manière, nous allons travailler d'arrache-pied pour ne pas être victime de ces trous de vingt minutes, de ces sautes de forme individuelles. Car les bons choix, ça se travaille».

Si l'entraîneur apprécie «une situation rêvée, qui va faire prendre conscience aux jeunes qu'il y a beaucoup de boulot», il demande aussitôt de «ne pas nous prendre pour ce que nous ne sommes pas». Samedi, le nouveau leader sera au Vélodrome. «Tant mieux», répond-il, «car on se construit dans la difficulté».

Patrick Boudreault

LES GRANDES DATES DU TFC

26 mai 1957

Colombes accueille 43125 spectateurs, qui seront ravis au coup de sifflet final de la seule coupe de France arbitrée par un Anglais, M. Clough. Le TFC de Jules Bigot bat le SCO d'Angers 6 à 3, le plus grand score jamais atteint dans une finale... et le seul grand trophée du club toulousain, remis sur ce document par René Coty, le président de la République, au capitaine toulousain René Pleimelding.

1er octobre 1986

Maradona peut bien se prendre la tête tandis que son compatriote Tarantini saute dans les bras de Bergeroo: le plus grand joueur du monde vient de manquer son tir au but, qui touche le poteau avant d'être renvoyé par le dos du gardien toulousain, et le TFC élimine Naples dès les 32e de finale de la coupe de l'UEFA. Quelques jours plus tard, un triplé de Gérald Passi contre le Spartak Moscou ne suffira pas.

17 mai 2002

Neuf mois après avoir repris un club moribond, vidé de presque toute sa substance, Olivier Sadran peut se mettre à pleurer de bonheur sur la pelouse d'Angers: les jeunes d'Erick Mombaerts, encadrés par trois pros (Revault, Prunier et Lièvre) accèdent en Ligue 2 et sauvent le football professionnel à Toulouse. Depuis, l'aventure des «pitchouns» n'a cessé, mais le plus dur commence: confirmer.

SAMEDI, IL A MANQUÉ SON MATCH.

Emana plaide coupable et demande de l'aide

Pris en grippe par le Stadium samedi soir pour avoir délivré un match très moyen, Achille Émana plaide le droit à l'erreur. «Au repos, le coach et mes coéquipiers m'ont aidé et je les en remercie. Le coach m'a notamment dit de prouver que je valais quelque chose, qu'il ne fallait pas s'occuper d'eux, et il ne m'a pas sorti».

Le jeune Camerounais (22 ans) s'explique: «En première mi-temps, je commence bien. Mais Rodrigo me blesse au mollet et j'en perds ma lucidité et ma concentration, j'accumule les mauvais choix. Je m'en veux, car ce n'est pas un coup qui doit me faire perdre mes moyens».

En deuxième période, Émana revient dans la partie. C'est lui, notamment, qui décale Moreira sur le flanc gauche, pour le deuxième but signé Eduardo. «Les mêmes qui m'ont sifflé étaient contents, ils sont venus me demander des autographes... Je suis déçu, mais je leur demande d'être patients. Ici, depuis trois ans, on construit. Samedi soir, on s'est battus pour les trois points. Il faut que le public nous aide, parce qu'on a besoin d'eux surtout dans les mauvais moments». P. B.

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Il ne pense pas forcément qu'à Cédric Fauré.

Je suis désolé, mais il pourrait penser à n'importe quel joueur ayant quitté le club à l'intersaison. d'ailleurs, quand il dit

Jai la chance davoir un groupe à la mentalité irréprochable, mais ceux qui ne lavaient pas, cette mentalité, nen sont plus aujourdhui.

on voit que plusieurs joueurs sont concernés. Je suis quand même persuadé que Cédric Fauré fait partie du lot.

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Ce qui est dommage avec cette phrase, c'est que Mombaerts met tout le monde dans le même panier et, si on fait des raccourcis, que tous les joueurs qui ont quitté le club, de gré ou de force, avaient une mauvaise mentalité. Je pense aussi qu'il évoque Fauré mais sûrement pas Mazel par exemple.

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C'est possible effectivement... L'an passé il avait commencé la saison avec plusieurs kilos de trop, cela avait pris du temps pour le remettre en forme. Pas très pro tout ça...

J'ai quand même une pensée pour lui, car son adaptation dans son nouveau club n'est pas simple, sans compter les soucis qu'il traverse. Courage Cédric.

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Le Téfécé mène la danse ! Métro (13/09/2004)

La victoire sur Ajaccio permet aux Toulousains de prendre la tête de la Ligue 1.

La venue de la lanterne rouge au Stadium suscitait chez les joueurs d'Erick Mombaerts plus que de la méfiance, dans la mesure où Ajaccio se présentait avec toutes ses nouvelles recrues, dont le technique André Luis.

Les Toulou-sains prenaient donc les initiatives. Dès la 9e minute, à la suite d'une faute commise à l'entrée de la surface de réparation sur un Moreira intenable, le Tarnais Taider concrétisait une semaine marquée par deux sélections avec les Espoirs par un coup franc impeccable, sous la transversale de Porato

(1-0). Le premier but de sa carrière en L1.

Les Violets manquaient de doubler la marque à la 12e minute par Suarez, dont le centre-tir filait devant le but ajaccien. Cette occasion ratée allait se faire d'autant plus regrettable que Marcelinho, profitant d'un ballon de contre, fusillait Revault aux six mètres (1-1 ,22e).

Huit folles minutes

En deuxième mi-temps, le niveau de jeu baissait de chaque côté pour laisser la place aux imprécisions et aux fautes, et le Stadium semblait accepter l'idée du match nul. C'était sans compter avec l'abnégation des Toulousains 2005, puisque en l'espace de huit minutes, ils allaient mettre leurs adversaires KO et obtenir les trois points de la victoire.

Un sursaut commençait avec un coup franc de Dalmat, repoussé par Porato (77e). Puis, huit minutes plus tard, quand Moreira s'appliquait pour placer son centre sur la tête d'Eduardo (85e), rentré à la place de Suarez, ne laissant aucune chance à Porato (2-1). Et de la tête encore, Arribagé, monté aux avant-postes pour le dernier corner de la partie, récupérait le tir précis de Dalmat (3-1).

Le Stadium pouvait alors entonner "on est les premiers !", puisque le TFC réalisait avec ces trois buts inscrits la meilleure opération de la journée, au détriment de Bastia, Metz et Lyon.

Emmanuel Bousquet

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TAIDER Nº1 TOP BUT SUR MAXIFOOT

Le TOP Buts de L1 - 5e journée

13 sept. 2004 - Par Guillaume Batailler - Edition n°5

Du beau, du bon, du lourd ! Les buteurs de l'Hexagone nous ont gâtés cette semaine et le choix a été difficile tant ils ont rivalisé d'ingéniosité et de talent pour nous offrir de superbes but. Les deux sublimes coups francs de Brunel et de Taïder, les deux coups de tête de Rafik Saïfi et de Dudu Cearense, et enfin, le tir placé de Pagis ont fait chavirer de bonheur les stades de France et sont, cette semaine, à l'affiche du TOP Buts Maxifoot !

Ces buts que l'on repasse des dizaines de fois au ralenti, ces buts qui font chavirer tout un stade de bonheur, ces buts qui animent les discussions des lendemains de match Avouez-le, vous aussi vous les aimez ! Pour le plaisir, Maxifoot vous propose chaque semaine un classement des plus beaux buts de L1. La position de ce classement prend en compte divers paramètres tels que le but, l'action collective qui amène celui-ci ou encore l'importance du but en question. Chaque but est jugé objectivement par une note artistique allant de 1 à 10.

1. Nabil Taïder (Toulouse) top^

Toulouse espère continuer sur sa lancée de son bon début de saison. Quant à Ajaccio, le club veut remporter sa première victoire de la saison. Les coéquipiers de Moreira sont bien entrés dans le match et c'est justement ce dernier qui provoque une faute à l'entrée de la surface de réparation adverse. Nabil Taïder s'occupe de tirer le coup franc situé aux vingt mètres. Il s'y emploie plutôt bien puisque le ballon, parfaitement enroulé, tape la barre transversale et finit dans les buts de Stéphane Porato (1-0, 9'). Cependant, malgré leur efficacité, les coéquipiers du jeune (21 ans) milieu de terrain, buteur pour la première fois cette saison, ne seront pas à la hauteur du but inscrit tant les joueurs de la ville rose ont été peu séduisants.

Note artistique : 8,5/10

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L1 : TOULOUSE À PAS COMPTÉS

Premiers après leur succès sur Ajaccio (3-1), les Toulousains évitent de s'enflammer. Ils reviennent de si loin !

Leader du Championnat pour la première fois depuis son accession à l'élite, en juillet 1982, le Toulouse FC s'amuse beaucoup de ce que dirigeants, cadres techniques et joueurs considèrent comme "totalement anecdotique", dixit le président, Olivier Sadran. Le capitaine, Christophe Revault, souligne, avec sa lucidité habituelle, "qu'être leader à ce stade-là de la compétition, c'est juste sympa", alors que Dominique Arribagé, venu apporter, à trente-trois ans, son expérience à la défense toulousaine, remarque que c'est la première fois qu'il se retrouve dans cette position en treize ans de professionnalisme.

Aussi, même si les Toulousains ne veulent surtout pas bouder leur plaisir, à l'image d'Erick Mombaerts - "l'an passé, à la même époque, nous avions deux points, donc, on ne va pas faire la fine bouche ; il y a tellement d'occasions dans ce métier d'être peiné que, quand ça va bien, il faut le dire" -, leur première place ne risque pas de leur faire perdre le sens des réalités. Dès samedi prochain, le Téfécé se déplace à Marseille, avant de recevoir Lyon le mardi suivant, un programme qui peut tout remettre en question et qui incite à la prudence et à la mesure. "Tout ce que je veux voir, c'est que nous avons dix points d'avance sur le dernier", sourit Olivier Sadran. Si le président toulousain voit dans cette situation "quelque chose d'intéressant dans l'optique de pérenniser et de faire progresser le club", lui non plus ne veut "pas gâcher le plaisir". Mais il retient que "ce fut un match difficile contre Ajaccio" : "Alors, si être premier, cela veut dire revivre de grands moments de solidarité qu'il y a eus à la mi-temps dans le vestiaire, vis-à-vis de certains de nos joueurs qui étaient en difficulté, cela m'intéresse. Mais si c'est pour devenir un phare médiatique, ça m'intéresse moins."

Notant encore qu'à "cinq minutes près on n'était pas premier" (NDLR : le TFC a inscrit ses deux buts victorieux aux 86e et 88e minutes), le jeune président revient inlassablernent sur les grandes idées qu'il entend développer dans son club : "Le travail au quotidien, l'état d'esprit des joueurs issus du National ou à peine arrivés." Mais il enchaîne aussitôt sur tout ce qu'il reste à faire, bien que son chiffre d'abonnés ait progressé de 25 % par rapport à la saison dernière, tutoyant désormais les 7 000. "Samedi soir, il faisait très chaud au Stadium et nos partenaires ont dû supporter 36 °C dans une salle qui n'est pas climatisée. En outre, il n'y avait que 17 000 spectateurs. Or, nous avons tout de même pris certains risques financiers cette saison. Enfin, je pense qu'en termes de marketing nous avons des espaces libres qui peuvent se négocier compte tenu de cette notoriété."

Tout en appréciant le bon côté de la situation ("la notoriété pour le club, la reconnaissance du travail des joueurs et du savoir-faire d'Erick Mombaerts"), Olivier Sadran ne veut pas que celle-ci engendre "une pression médiatique difficile à supporter". "J'ai envie que les vingt-trois joueurs, que les dix membres du staff, que l'ensemble du club gardent le respect du TFC. Nos joueurs se mettent minables, ils filent tout au club, ils ne trichent pas. Notre travail, ce n'est pas seulement de les aider et de faire une équipe de qualité. C'est aussi de faire en sorte que le public ne siffle pas quand un joueur rate son match. Je voudrais un stade capable de soutenir son équipe même quand elle est dans la panade et pas seulement de chanter "On est les premiers" à 2-1, même si le virage a beaucoup tenté samedi soir. Dans la vie, ça peut arriver à tout le monde d'être moins bon un jour. C'est là-dessus, je crois, qu'on a un gros travail à faire."

France Football

article très intéressants...où on y apprend qu'on a 7000 abonnés...et qu'il faudra bosser au point de vue supporters...si il arrrive à changer ça, chapeau Mr... :doh: ...ah oui, j' oubliais, on a pris des risques financiers...mais raisonnablemetn je pense...évitez juste la L2 :blink:

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se qui me fais plaisir c'est que olive remarque le travail effectuer pas le virage meme les virage puisque le virage ouest a lancé une ou deux ola .

Sadran ne met pas les suppoter et les spectateur dans le meme sac et sa fais plaisir , j'espere au moins que contre lyon le kop va faire peter le stadium et se quel que soit le score comme il dit tres justement "il faut un stade pres a soutenir son equipe meme si elle est dans la panade "

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