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http://fr.news.yahoo.com/22052006/202/mont...dependance.html

lundi 22 mai 2006, 7h25

Monténégro: victoire du oui au référendum sur l'indépendance

Par André BIRUKOFF

PODGORICA (AFP) - Le Monténégro a choisi l'indépendance et s'est séparé de la Serbie lors d'un référendum historique dimanche, a annoncé lundi le Premier ministre monténégrin, Milo Djukanovic.

"Mesdames et messieurs, permettez moi de vous annoncer que, par la volonté de ses citoyens, le Monténégro a rétabli son indépendance", a déclaré M. Djukanovic, à ses supporters rayonnants, réunis au siège du gouvernement.

En parlant de rétablissement M. Djukanovic a fait allusion aux périodes de l'histoire où son pays a déjà été indépendant. Le Premier ministre a déclaré que les indépendantistes avaient remporté 55,5% des voix, un demi point au dessus du seuil de 55%, fixé par l'Union européenne, une régle stricte et sans précédent en Europe.

L'indépendance du Monténégro signifie l'apparition d'un nouveau pays sur le globe et la fin de la Yougoslavie dont les autres républiques - Slovénie, Croatie, Bosnie, Macédoine - se sont séparées lors des guerres des années 90 dans les Balkans. Elle est aussi un triomphe personnel pour M. Djukanovic, 44 ans, qui milite depuis des années en faveur de l'indépendance de son pays.

Le Premier ministre a été longuement applaudi par ses supporters dont beaucoup portaient des drapeaux monténégrins, rouge frappé d'un aigle bicéphale doré, et scandaient "Nous avons un Etat", "Vive le Monténégro" et "Milo, Milo". "Le Monténégro est un nouvel Etat indépendant, un nouveau membre de l'ONU qui prétend, dans les plus brefs délais, devenir un membre à part entière de la communauté des peuples européens", a dit M. Djukanovic.

L'Union européenne a décidé au début du mois de suspendre ses négociations de rapprochement avec la Serbie-Monténégro en raison de l'incapacité de Belgrade d'arrêter le général fugitif Ratko Mladic, inculpé de génocide par le Tribunal pénal international (TPI). En devenant indépendant, le Monténégro compte reprendre le plus vite possible ces discussions qui revêtent pour M. Djukanovic un caractère prioritaire.

L'annonce de l'indépendance a provoqué une explosion de joie à Podgorica avec un déchaînement de feux d'artifices et de pétards et les célébrations bruyantes se poursuivaient, la nuit déjà bien avancée. Des automobiles actionnant leur avertisseurs ont sillonné la ville, leurs passagers agitant des drapeaux monténégrins, rouge, frappé de l'aigle bicéphale doré. "Viva Monténégro", criaient les passants.

Les Monténégrins avaient voté massivement dimanche avec une participation de prés de 90% très largement au-dessus de la barre des 50%, fixée par l'Union européenne (UE). Aucun incident majeur n'a été enregistré lors du scrutin surveillé par quelque 3.000 observateurs étrangers et locaux.

A Bruxelles, la présidence de l'UE ainsi que la Commission européenne ont indiqué qu'elles ne prendraient pas officiellement position avant la proclamation des résultats et un rapport que doit présenter lundi vers 11H00 GMT l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) sur la conduite du scrutin.

Le Monténégro (650.000 habitants) et la Serbie, près de 15 fois plus peuplée, ont formé en 2003, sur les ruines de la Yougoslavie, une union aux liens souples, donnant à Podgorica une autonomie totale avec un gouvernement, un parlement, une monnaie (l'euro) et un système douanier qui lui sont propres.

Pour Belgrade, qui a pris parti pour les unionistes, l'indépendance du Monténégro est un sérieux revers et les autorités serbes ont gardé le silence après l'annonce des premières estimations donnant la victoire à l'indépendance.

Le diplomate slovaque Frantisek Lipka, à la tête de la Commission du référendum, a indiqué qu'il croyait être en mesure d'annoncer des résultats définitifs dans la matinée de lundi.

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http://fr.news.yahoo.com/22052006/202/irak...pour-leurs.html

lundi 22 mai 2006, 8h56

Irak: Paris, Rome, Berlin auraient payé des rançons pour leurs otages

LONDRES (AFP) - La France, l'Italie et l'Allemagne ont accepté de payer 45 millions de dollars (35 millions d'euros) pour obtenir la libération de neuf de leurs ressortissants pris en otage en Irak, a affirmé le Times lundi.

En revanche, la Grande-Bretagne n'a pas versé d'argent pour ses ressortissants captifs en Irak, poursuit le journal, mais elle aurait payé des "intermédiaires" pour établir le contact avec leurs ravisseurs.

Le Times affirme s'appuyer sur des documents détenus par des "responsables de la sécurité à Bagdad" qui ont "joué un rôle crucial dans les négociations" pour la libération des otages occidentaux en Irak.

Paris, Rome et Berlin ont toujours démenti avoir payé des rançons pour la libération de leurs otages en Irak, une pratique condamnée par les Etats-Unis.

Selon le journal, la France a payé 25 millions de dollars pour la libération en juin 2005 de Florence Aubenas (10 millions) et de Christian Chesnot et Georges Malbrunot (15 millions) en décembre 2004.

L'Italie a payé 11 millions de dollars pour celles de Giuliana Sgrena en mars 2005 (6 millions) et de Simona Pari et Simona Torretta en septembre 2004 (5 millions), poursuit le Times.

Quant à l'Allemagne, elle payé 8 millions de dollars au total pour la libération de René Bräunlich et Thomas Nitzschke début mai (5 millions) ainsi que celle de Susanne Osthoff (3 millions) en novembre 2005, indique le quotidien.

Enfin, la Grande-Bretagne n'a pas payé de rançon aux ravisseurs de Kenneth Bigley et Margaret Hassan, deux Britanniques assassinés après leur enlèvement à l'automne 2004, mais le journal souligne que les autorités de Londres ont été critiquées pour avoir accordé aux ravisseurs du Britannique Norman Kember le temps de s'enfuir avant de lancer l'opération militaire qui a permis sa libération en mars dernier.

Après la libération de René Bräunlich et Thomas Nitzschke début mai, la chaîne allemande ARD a affirmé que Berlin a payé plus de 10 millions de dollars de rançon à leurs ravisseurs, et en janvier dernier, le quotidien italien la Repubblica a cité un rapport officiel selon lequel Rome a versé plusieurs millions de dollars de rançon pour la libération de ses otages en Irak.

Modifié par kike
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  • 1 mois plus tard...

M. Jospin rompt le silence et se pose en rassembleur

C'est un signal que les amis de Lionel Jospin attendaient avec impatience. L'ancien premier ministre reprend la parole dans Le Monde daté du 28 juin sur les "enjeux de l'élection présidentielle". Fidèle à ses habitudes, il donne dans cette tribune un "cadrage", une feuille de route, au PS à un moment clé : avant la convention nationale du 1er juillet qui doit entériner le projet du parti pour 2007, - auquel il n'a pas participé -, avant, surtout, la fin de la session parlementaire et la trêve estivale que chacun conçoit comme une période de décantation.

M. Jospin ne s'avance pas sur sa destinée. Mais il trace le "bon" profil du candidat socialiste : "le plus capable de réunir les hommes et les femmes nécessaires pour gouverner avec succès, de rassembler la gauche, d'obtenir la confiance aux Français, puis, pendant cinq ans, de diriger l'Etat républicain et de mobiliser la société". Ce faisant, il ne ferme aucune porte, et surtout pas la sienne. Tout au contraire. Sa démarche est volontairement rassembleuse. "Ceux qui ont choisi le non (à la Constitution européenne) n'étaient pas tous antieuropéens", écrit-il. Mercredi, M. Jospin sera aussi l'invité du 20 heures de TF1.

Il rompt ainsi le silence qu'il s'était imposé après la tournée promotionnelle de son livre Le Monde comme je le vois, au moment même où Ségolène Royal démarrait ses meetings dans les fédérations du PS. Depuis, ses amis ont souvent manifesté leur agacement contre la présidente de la région Poitou-Charentes. Laquelle, en retour, n'a jamais ménagé l'ancien premier ministre. "Mon projet sera socialiste !", avait-elle clamé dans le Pas-de-Calais, au mois de mai, réveillant ainsi un douloureux souvenir de la campagne de 2002 de Lionel Jospin. "La situation ne nous plaît pas", répète le fidèle Daniel Vaillant, ancien ministre de l'intérieur. Mais l'offensive Royal, menée sans répit, a contraint à la prudence.

C'est avec d'infinies précautions que les partisans de M. Jospin, - qui ne veulent d'ailleurs plus qu'on les appelle ainsi -, ont prévu de se réunir mardi soir, hors la présence de l'ancien premier ministre, dans un restaurant parisien. Le dîner devrait rassembler plus d'une vingtaine de personnes parmi lesquelles, outre M. Vaillant, plusieurs élus et membres de la direction du PS, Clotilde Valter, Eric Besson, André Vallini, Jean Glavany, Manuel Valls, mais aussi, selon toute probabilité, le maire de Paris, Bertrand Delanoë ou bien encore le député européen, Harlem Désir. Très proche jusqu'ici de Julien Dray, l'ancien président de SOS Racisme ne l'a pas suivi dans son ralliement à Mme Royal et s'est peu à peu détaché.

Tout est fait pour ne pas réitérer l'expérience de février, lorsqu'un précédent dîner organisé cette fois à la mairie du 18e arrondissement de Paris, maladroitement ébruité, avait donné le sentiment que les jospiniens complotaient dans leur coin. "C'est un dîner privé entre copains, minimise M. Vaillant, pour voir comment aider le premier secrétaire." François Hollande a d'ailleurs été averti de la démarche. Il est vrai que "copains" de Lionel Jospin comptent beaucoup sur lui.

Sans le chef du parti, la candidature éventuelle de l'ancien premier ministre, qui se décrit lui-même comme un acteur différent des autres, n'a guère de chances d'aboutir... M. Vaillant a sa théorie : Lionel Jospin serait le meilleur pour reconstruire la France, le temps d'"un quinquennat avant de transmettre le flambeau"... à M. Hollande (Le Monde du 24 juin).

Jeudi dernier, M. Jospin a rencontré Arnaud Montebourg à la demande de ce dernier. La rencontre, entre ces deux hommes qui ne s'appréciaient guère par le passé, s'est "très bien" déroulée. "C'est un homme qui a pensé au passé, qui pense le présent et qui pense l'avenir", affirme le député de Saône-et-Loire qui l'a trouvé... "rassembleur".

Le come back de jospin :rolleyes:

Quelqu'un a maté le président hier sur france 2 au 20h? J'ai oublié qu'il passait...il a dit quoi de spécial?

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http://fr.news.yahoo.com/28062006/202/belg...ssassinees.html

mercredi 28 juin 2006, 18h04

Belgique: les deux fillettes retrouvées "assassinées"

LIEGE (AFP) - Stacy et Nathalie, les deux fillettes disparues dans la nuit du 9 au 10 juin a Liège (est de la Belgique), ont été retrouvées "assassinées" mercredi, a annoncé le procureur général de Liège Cédric Visart de Bocarmé au cours d'une conférence de presse.

"A aucun moment l'espoir d'un heureux dénouement n'a été abandonné. Malheureusement, ces espoirs sont aujourd'hui ruinés par la découverte des enfants décédées, dois-je dire assassinées", a déclaré le procureur, qui a ajouté que la "priorité" serait désormais "la recherche du ou des auteurs".

"On ne peut pas penser que ce soit un accident", a ajouté le procureur du roi Anne Bourguignont, même si la justice devra attendre les résultats des autopsies en cours pour avoir confirmation que les deux enfants ont bien été assassinées.

"Ce matin vers 11h, Stacy a été retrouvée morte et cet après-midi, c'est Nathalie qui a été découverte à l'état de cadavre également, à l'occasion de nouvelles fouilles qui avaient été décidées sur les coteaux de la citadelle de Liège", a précisé M. Visart de Bocarmé.

Les corps ont été découverts à quelques mètres l'un de l'autre dans une canalisation, sous des plaques d'égouts.

Ils se trouvaient à cet endroit "depuis plusieurs jours", a ajouté le procureur général, estimant que les corps avaient pu être amenés là, dans ce "collecteur d'eau", par les "gros orages" des derniers jours.

Il a d'autre part souligné que "pour le moment, aucune personne en dehors du suspect déjà connu n'est inquiétée".

La justice belge a procédé à une seule inculpation, celle d'Abdellah Ait Oud, un homme déjà condamné pour des viols sur mineures et qui était présent au café "Les Armuriers" à proximité duquel les petites filles avaient joué avant leur disparition.

Les deux fillettes, issues d'une famille recomposée, jouaient ensemble à l'occasion de la braderie annuelle du quartier. Elles ont disparu alors que la fête touchait à sa fin, vers 2 heures du matin.

Des fouilles avaient déjà été effectuées au début de l'enquête dans le coin où les corps ont été retrouvés, sans résultat, ont rappelé les médias belges.

La découverte des corps des deux fillettes ravive, dix ans après en Belgique, le traumatisme de l'affaire du pédophile Marc Dutroux qui avait fait vaciller pendant de long mois le pays et ses institutions.

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http://fr.news.yahoo.com/28062006/202/le-m...e-de-l-onu.html

mercredi 28 juin 2006, 18h19

Le Monténégro devient le 192è Etat membre de l'Onu

Par Hervé COUTURIER

NEW YORK (AFP) - Les Nations unies ont accueilli mercredi leur 192è pays membre, le petit Etat balkanique du Monténégro, moins d'un mois après la proclamation de son indépendance le 3 juin.

Réunie en session plénière, l'Assemblée générale de l'Onu a admis en son sein le Monténégro en adoptant par consensus, c'est-à-dire sans vote, une résolution en ce sens. Selon la procédure onusienne, l'Assemblée générale a agi sur recommandation du Conseil de sécurité.

En saluant l'arrivée du nouvel Etat membre, le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, a félicité le Monténégro pour être parvenu à l'indépendance de manière démocratique et pacifique.

"En accédant à l'indépendance par un processus non violent et démocratique, conduit de manière équitable et ouverte, le Monténégro a montré au monde entier non seulement sa patience mais aussi sa maturité politique", a-t-il dit.

"Son peuple a démontré que l'adhésion aux valeurs démocratiques et à l'état de droit constitue le meilleur moyen de parvenir à des objectifs politiques et que même les problèmes les plus sensibles et difficiles peuvent être résolus pacifiquement", a-t-il ajouté.

"Ces messages sont particulièrement importants compte tenu du récent passé violent dans la région des Balkans", a souligné M. Annan. Il a estimé "encourageant" que les voisins du Monténégro aient bien accueilli son accession à l'indépendance.

"Le Monténégro est peut-être petit en termes de superficie et de population mais il a un rôle significatif à jouer dans le maintien de la stabilité dans la région", a ajouté le secrétaire général.

En réponse, le président monténégrin, Filip Vujanovic, a rendu hommage aux Nations unies qui, a-t-il dit, ont toujours représenté pour ses compatriotes "un lien irremplaçable entre différents Etats, peuples et cultures".

Il s'est engagé à développer de bonnes relations de voisinage avec la Serbie et à adhérer aux principes de l'Onu, promettant notamment de respecter la loi internationale et d'oeuvrer à la lutte contre le terrorisme et pour les droits de l'Homme.

Après la séance, le drapeau du Monténégro, un aigle à deux têtes d'or sur fond rouge encadré d'or, a été hissé solennellement devant le bâtiment des Nations unies à New York, le long de la 1ère Avenue.

Le Monténégro a proclamé son indépendance le 3 juin, après la tenue le 21 mai d'un référendum lors duquel 55,5% des électeurs monténégrins se sont prononcés pour la séparation d'avec la Serbie.

Son indépendance a été reconnue par l'Union européenne, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et de nombreux autres pays, dont la Serbie.

Les précédentes admissions d'Etats au sein des Nations unies remontaient à 2002, avec l'entrée de la Suisse et du Timor oriental. Lors de sa création en 1945, l'Onu ne comptait que 50 membres.

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David Hasselhoff s'est sectionné la main de façon bizarre

L'acteur, célèbre pour son rôle de Mitch Buchannon dans Alerte à Malibu et pour son récent divorce se passant bien mal, a été victime d'un accident.

David Hasselhoff a dû subir une opération de la main après s'être sectionné le tendon avec du verre, alors qu'il se trouvait à Londres pour tourner une publicité. Il a été emmené d'urgence à l'hôpital St Thomas.

L'attachée de presse de l'acteur confie à Bang Showbiz : "Il venait de finir sa séance de gym à l'hôtel. Il se préparait à se raser dans la salle de bains de sa chambre, s'est baissé et quand il s'est relevé, sa tête a cogné une étagère en verre qui s'est brisée sous le choc. Des morceaux de verre sont tombés sur sa main et l'ont sévèrement blessé."

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David Hasselhoff s'est sectionné la main de façon bizarre

L'acteur, célèbre pour son rôle de Mitch Buchannon dans Alerte à Malibu et pour son récent divorce se passant bien mal, a été victime d'un accident.

David Hasselhoff a dû subir une opération de la main après s'être sectionné le tendon avec du verre, alors qu'il se trouvait à Londres pour tourner une publicité. Il a été emmené d'urgence à l'hôpital St Thomas.

L'attachée de presse de l'acteur confie à Bang Showbiz : "Il venait de finir sa séance de gym à l'hôtel. Il se préparait à se raser dans la salle de bains de sa chambre, s'est baissé et quand il s'est relevé, sa tête a cogné une étagère en verre qui s'est brisée sous le choc. Des morceaux de verre sont tombés sur sa main et l'ont sévèrement blessé."

pauvre david :ninja:

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http://fr.news.yahoo.com/05072006/290/la-c...n-tirant-6.html

La Corée du Nord défie le monde en tirant 6 missiles

TOKYO (Reuters) - La Corée du Nord a tiré au moins six missiles, dont un engin de longue portée Taepodong-2, défiant la communauté internationale qui tentait depuis des semaines de dissuader Pyongyang de franchir le pas.

Le vol d'essai du Taepodong-2, d'une portée théorique comprise entre 3.500 et 4.300 et qui pourrait ainsi atteindre le territoire américain au niveau de l'Alaska, a tourné court au bout de 40 secondes, ont fait savoir des responsables américains. Séoul a confirmé l'échec du vol du Taepodong-2. Selon la chaîne publique nippone NHK, un missile au moins s'est abîmé en mer du Japon, à 600 km des côtes japonaises.

Le gouvernement nord-coréen, attentif aux symboles, a choisi le 4 juillet (heure américaine), soit le jour de la fête national aux Etats-Unis, pour tirer ses missiles.

A la demande du Japon, le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir ce mercredi pour évoquer ces événements, a fait savoir un porte-parole français, dont le pays préside le Conseil pour le mois de juillet.

Le secrétaire d'Etat adjoint américain Christopher Hill, principal négociateur américain dans le dossier nord-coréen, s'apprêtait à partir pour l'Extrême-Orient mercredi.

Le tir de missiles a provoqué un brusque regain de tension en Extrême-Orient. Selon une source proche des services de renseignement sud-coréens, Pyongyang aurait même tiré au total dix missiles. Le ministre australien des Affaires étrangères Alexander Downer a déclaré disposer d'informations selon lesquelles la Corée du Nord pourrait ne pas en rester là et procéder à de nouveaux tirs.

La Maison blanche a condamné énergiquement ces tirs, tout en prévenant qu'elle continuerait à rechercher une solution diplomatique à la crise du nucléaire nord-coréen. Le conseiller américain à la sécurité nationale, Stephen Hadley, a parlé d'un "comportement provocateur" de la part de Pyongyang, qui, cependant, ne constitue pas une menace pour le sol américain.

La Corée du Sud a relevé le niveau d'alerte de ses troupes et sa monnaie, le won, s'est affaibli face au dollar à la suite des événements.

Le Japon a vigoureusement réagi. Pour son ministre de la Défense Fukushiro Nukaga, il s'agit d'une grave question pour la stabilité de la région. La police nippone a été placée en état d'alerte. Le yen a baissé face au dollar comme à l'euro et, à la mi-séance, la Bourse de Tokyo affichait un repli de 0,44%.

AUCUNE MENTION EN CORÉE DU NORD

Les autorités japonaises ont jugé "extrêmement regrettables" ces tirs d'essai de missiles nord-coréens et indiqué qu'elles allaient dès mercredi envisager des sanctions économiques contre la Corée du Nord qu'elles enjoignent à réintégrer sans condition le processus de "pourparlers à six".

D'ores et déjà, le gouvernement de Tokyo a décidé d'interdire pour une durée de six mois les visites dans un port nippon d'un ferry nord-coréen.

Via son ambassade à Pékin, le Japon a élevé une protestation vigoureuse à l'encontre de la Corée du Nord, estimant que les tirs d'essai représentaient un "grave problème", une menace pour la sécurité du Japon et la violation d'un accord bilatéral.

Le porte-parole du gouvernement japonais a demandé à Pyongyang de cesser la mise au point de missiles et leur exportation, enjoignant la Corée du Nord à démanteler son arsenal.

La Chine n'a pas pour l'heure officiellement réagi aux événements.

En Corée du Nord, les médias n'ont pas fait mention des tirs d'essai de missiles. La radio nationale évoquait, dans ses bulletins d'information, une visite du numéro un, Kim Jong-Il, dans une usine de pneumatiques.

La première fois que la Corée du Nord a procédé à un test de missile de longue portée, qui était passé en 1998 par-dessus le Japon, l'événement avait provoqué une vive aggravation de la tension dans la région et propagé une onde de choc sur les marchés financiers asiatiques.

Le porte-parole du gouvernement nippon a assuré mercredi que les tirs de missiles nord-coréens n'auraient pas d'impact sur l'économie japonaise. "Tous les indicateurs économiques montrent que l'économie est forte. Je ne pense pas qu'il y ait quelque impact que ce soit sur l'économie", a déclaré le secrétaire général du gouvernement, Shinzo Abe.

La Corée du Nord a annoncé en février 2005 être en possession d'armes nucléaires. Selon les experts, Pyongyang met au point des missiles de longue portée afin qu'un jour ils puissent emporter des charges nucléaires, mais il faudra, ajoutent-il, encore des années avant que cela soit possible.

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Après le "point de détail", Jean-Marie Le Pen est à nouveau renvoyé en justice pour des propos minimisant les conséquences de l'occupation allemande pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Le président du FN devra répondre devant le tribunal correctionnel de Paris, à une date non encore précisée, des délits de "complicité d'apologie de crime de guerre" et "complicité de contestation de crime contre l'humanité".

A la suite de deux informations judiciaires ouvertes en mars 2005, la juge Michèle Ganascia a en effet signé mardi deux ordonnances de renvoi de M. Le Pen, pour ses propos reproduits dans l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol en janvier 2005 sur l'occupation allemande en France (1940-1944).

La justice vise notamment une présentation jugée "favorable" par M. Le Pen de la Gestapo, organisation jugée criminelle par le tribunal de Nuremberg pour son rôle dans les crimes contre l'humanité perpétrés par les nazis.

M. Le Pen avait expliqué se souvenir que la Gestapo avait "arrêté" un massacre de population civile dans le département du Nord par l'armée allemande, en se trompant puisque c'était la Feldgendarmerie qui avait stoppé le massacre.

La justice vise également un autre passage dans lequel M. Le Pen a notamment déclaré: "en France du moins, l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 kilomètres carrés".

Ce passage avait donné lieu à une plainte avec constitution de partie civile pour "contestation de crime contre l'humanité" déposée par l'association des fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF).

Interrogé par l'AFP mercredi soir, l'avocat de Jean-Marie Le Pen Me Wallerand de Saint-Just a estimé qu'il serait "très facile" d'assurer la défense de son client.

Selon Me de Saint-Just, les propos de M. Le Pen n'étaient pas destinés à publication puisqu'ils ont été tenus avec le journaliste "dans une conversation à bâtons rompus", "sur le pas de la porte", après l'interview proprement dite.

Me de Saint-Just a également estimé que, sur le fond, ces propos n'étaient pas "assez forts" pour constituer les deux délits invoqués.

L'avocat de M. Le Pen a souligné par ailleurs que les délits mentionnés ne pouvaient entraîner d'inéligibilité de M. Le Pen, contredisant Me Arno Karsfeld, avocat de la FFDJF, qui a dit "espérer que le tribunal prononcera" l'inéligibilité de Jean-Marie Le Pen.

Interrogé par l'AFP, le numéro 2 du Front national Bruno Gollnisch, lui-même aux prises avec la justice pour des propos sur les chambres à gaz, a fustigé la décision de la justice.

"La magistrature ne connaît pas le sens du mot +apologie+", a-t-il déclaré. "L'apologie, ça ne consiste pas à dire que l'Occupation en France n'a pas été inhumaine, mais plutôt à dire que l'Occupation a été inhumaine et que c'est très bien comme ça", a-t-il déclaré.

Les propos de M. Le Pen avaient provoqué une mini-crise interne dans son parti. Sa propre fille Marine avait pris ses distances avec lui pendant quelques semaines.

En 1987, M. Le Pen avait déclaré que les chambres à gaz étaient un "point de détail de l'histoire de la Seconde guerre mondiale". La justice l'avait condamné à une amende de 1,2 million de francs (183.200 euros), lui reprochant d'avoir "commis une faute" en "banalisant" les persécutions infligées par les Nazis.

En espérant que les gens qui votent pour lui s'en désinteressent enfin...

ps: modérateur a supprimé son sujet via les débats... :ninja:

Dommage, TV aurait pu revenir <_<

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Proche Orient

Israël intensifie ses attaques au Liban, tuant 52 civils

BEYROUTH (Reuters) - Israël a intensifié ses représailles au Liban, au lendemain de la violente attaque du Hezbollah à la frontière et de la capture de deux soldats israéliens.

Plusieurs villages du Sud-Liban ainsi que l'aéroport de Beyrouth ont été touchés lors de cette brusque flambée de violence sans précédent sur ce front depuis 1996, quand Tsahal occupait le Sud-Liban.

Ces attaques ont déjà provoqué la mort de 52 civils libanais, dont plus de 15 enfants, et plus d'une centaine de personnes ont été blessées.

Les forces israéliennes ont aussi mis en place un blocus maritime du Liban

En réaction, le Hezbollah a multiplié les tirs de roquettes sur les localités frontalières de Galilée, tuant deux civiles et faisant plus d'une quarantaine de blessés.

Après ces 24 heures de pilonnages mutuels, le gouvernement libanais a réclamé un "cessez-le-feu global" au Sud-Liban entre Israël et les combattants du Hezbollah .

Une frappe aérienne israélienne a par ailleurs détruit jeudi à Gaza les bureaux du chef de la diplomatie palestinienne, Mahmoud Zahar, signe qu'Israël entend y poursuivre son offensive malgré le deuxième front ouvert par le Hezbollah.

Au moins 24 Palestiniens sont morts mercredi dans les combats dans la bande de Gaza.

"ACTE DE GUERRE DISPROPORTIONNE"

L'armée israélienne a prévenu jeudi l'opinion internationale et intérieure que son opération au Liban serait de longue durée.

"Il ne faut pas voir cela comme une question de jours. Cela va durer longtemps", a déclaré à Reuters le général Amir Eshel, chef d'état-major adjoint de l'armée de l'air israélienne.

Le président américain George Bush a affirmé qu'Israël avait le droit de se défendre, mais que ses actions ne devaient pas affaiblir le gouvernement libanais.

La commission européenne a, elle, exprimé mercredi son inquiétude face à l'escalade de la violence entre Israël et le Liban et exhorté les protagonistes à protéger les civils.

Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Ligue arabe se réuniront samedi au Caire pour discuter de la situation à Gaza et au Liban, a annoncé jeudi l'organisation.

Le ministre des Affaires étrangères français, Philippe Douste-Blazy, a condamné "l'acte de guerre disproportionné" d'Israël.

La France appuie "la demande libanaise d'une saisine du Conseil de sécurité des Nations unies dans les délais les plus brefs", a-t-il dit au micro d'Europe 1.

La branche armée du Hezbollah a menacé jeudi de bombarder la ville israélienne de Haïfa, troisième ville d'Israël, si Tsahal attaquait Beyrouth, dont l'aéroport a d'ores et déjà été endommagé jeudi matin par l'aviation israélienne.

L'armée israélienne a pour sa part conseillé au Liban de faire évacuer par les civils la banlieue sud de Beyrouth, un des bastions du mouvement chiite libanais.

Voila un des multiples articles sur les tensions qui ont démarré depuis mercredi matin.

:confus: , j'ai peur que la situation ne puisse que se déterriorer avec cette capture de prisonnier. Pis comme d'hab c'est les civils qui vont payer.

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Israël bombarde le sud et l'est du Liban

BEYROUTH (AP) - L'aviation de combat israélienne a repris ses attaques samedi matin, visant des ponts et des dépôts de carburant dans l'est et le sud du Liban, selon des responsables de la sécurité.

Au moins trois personnes ont été tuées dans un bombardement à Hermel, dans la plaine de la Bekaa, a rapporté Al Manar, la chaîne de télévision du Hezbollah. Mais d'après des responsables de la sécurité, six membres d'une même famille ont été blessés lorsqu'une roquette a touché leur maison à Hermel.

Les avions israéliens ont détruit deux ponts dans l'est du Liban, un autre dans la ville de Nabatiyeh (sud). Et une autre frappe a visé trois ponts au sud de Beyrouth tôt samedi matin. Des incendies se sont déclarés dans six dépôts de carburant et stations-service le long de l'autoroute reliant par la côte la capitale au sud du pays.

Les avions ont aussi visé une zone montagneuse proche de la frontière syrienne où sont installées des antennes radio et satellite, selon des responsables libanais.

Le Hezbollah a de son côté tiré des dizaines de roquettes contre le ville israélienne de Nahariya samedi à l'aube, a rapporté la chaîne Al-Jazira.

L'armée israélienne a exhorté les habitants de Marwaheen (sud) à évacuer d'ici deux heures leur village, menaçant de détruire cette localité proche de la frontière. Environ 150 bédouins sunnites ont quitté le village et se sont rassemblés près d'un poste de l'ONU en espérant y trouver protection.

Un peu plus tard dans la journée, au moins 12 Libanais, dont des femmes et des enfants, sont morts alors qu'ils tentaient de fuir le village, selon un témoin. Il semble que l'aviation israélienne ait bombardé leur convoi.

A Jérusalem, un porte-parole de Tsahal a affirmé samedi que 44 cibles Hezbollah avait été attaquées au cours des dernières 24 heures, dont le QG de la guérilla chiite, des locaux de la chaîne Al Manar, plusieurs ponts et une route reliant Beyrouth à Damas.

L'Etat hébreu a lancé son offensive mercredi après la capture de deux de ses soldats par des activistes du Hezbollah qui avaient franchi la frontière libano-israélienne. Le Hezbollah a pour sa part tiré plus de 300 roquettes contre Israël.

Au moins 88 personnes sont mortes au Liban, des civils pour la plupart. Côté israélien, au moins onze soldats et quatre civils israéliens ont été tués. Deux marins sont morts et deux autres étaient encore portés disparus après l'attaque de leur bateau.

Le Hezbollah a en effet attaqué vendredi soir un navire de guerre israélien au large des côtes libanaises. Dans un premier temps, on a cru que la déflagration pouvait avoir été provoquée par un drone chargé d'explosifs. Mais l'armée israélienne a ensuite démenti cette hypothèse.

"Nous pouvons confirmé qu'il (le navire) a été touché par un missile de confection iranienne lancé par le Hezbollah. Nous y voyons l'empreinte très profonde de l'implication iranienne dans le Hezbollah", a déclaré à l'Associated Press le général Ido Nuhushtan. AP

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