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Paroles De Chansons Tristes...


will_n°8

Messages recommandés

ok c'est parti dennis... je commence...

(n'oubliez pas de mettre interprête et titre du morceau... thx... ) :diable:

PEEPING TOM -Placebo-

Fais attention de ne pas tomber

Je dois escalader ton rempart

Car tu es la seule qui me fais me sentir plus grand que tu ne l'es

Je suis juste un voyeur

Tout seul depuis bien trop longtemps

Des problèmes avec la boisson

Rien d'autre à perdre

Je ne pèse rien

Je suis nu

Je suis déloyal

Je suis effrayé

Le visage qui rempli le trou

A volé mon âme brisée

Celle qui me fait avoir l'air de me sentir plus grand que tu ne l'es

Je suis juste un voyeur

Tout seul depuis bien trop longtemps

Des problèmes avec la vitesse

Rien d'autre à craindre

Je ne pèse rien

Je suis nu

Je suis déloyal

Je suis effrayé

Je ne pèse rien

Je suis nu

Je suis déloyal

Je suis effrayé

Avec chaque pari que j'ai perdu

Et avec chaque combine que j'ai laissé filer

Tu es toujours la seule

Qui me fais me sentir plus grand que tu ne l'es

Je suis juste un voyeur

Tout seul depuis bien trop longtemps

Des problèmes avec la boisson

Rien d'autre à perdre

Je ne pèse rien

Je suis nu

Je suis déloyal

Je suis effrayé

:diable:

Badhoney, qui a fait la traduction ?

Attention, je frappe fort :

Complainte du petit cheval blanc

Le petit cheval dans le mauvais temps, qu'il avait donc du courage !

C'était un petit cheval blanc, tous derrière et lui devant.

Il n'y avait jamais de beau temps dans ce pauvre paysage.

Il n'y avait jamais de printemps, ni derrière ni devant.

Mais toujours il était content, menant les gars du village,

A travers la pluie noire des champs, tous derrière et lui devant.

Sa voiture allait poursuivant sa belle petite queue sauvage.

C'est alors qu'il était content, eux derrière et lui devant.

Mais un jour, dans le mauvais temps, un jour qu'il était si sage,

Il est mort par un éclair blanc, tous derrière et lui devant.

Il est mort sans voir le beau temps, qu'il avait donc du courage !

Il est mort sans voir le printemps ni derrière ni devant.

Paul FORT

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Radiohead's Lyrics - Exit Music Lyrics

Wake... from your sleep

The drying of your tears

Today.. we escape

We escape.

Pack and get dressed

Before your father hears us

Before.. all hell.. breaks loose.

Breathe... keep breathing

Don’t lose.. your nerve.

Breathe... keep breathing

I can’t do this.. alone.

Sing us a song

A song to keep us warm

There’s such a chill

Such a chill.

You can laugh

A spineless laugh

We hope that your rules and wisdom choke you

Now we are one

In everlasting peace

We hope that you choke.. that you choke

We hope that you choke.. that you choke

We hope that you choke.. that you choke

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je m'etais garde paulo en reserve !!! (paul fort)

a noter que cette chanson a ete interpretee par brassens (!) et hugues auffray.

Allez j'y vais avec un autre style :

Voila les feuilles sans seve

qui tombent sur le gazon

voila le vent qui s'eleve

et gemit dans le vallon

voila l'errante hirondelle

qui rase du bout de l'aile

l'eau dormante des marais

voila l'enfant des chaumieres

qui glane sur les bruyeres le bois tombé des forets

c'est alors que ma paupiere

vous vit palir et mourrir

tendres fruits qu'a la lumiere

dieu n'a pas laisse murir!

quoique jeune sur la terre

je suis deja solitaire

parmi ceux de ma saison

et quand je dis en moi-meme

"ou sont cuex que ton coeur aime ?"

je regarde le gazon

c'est un ami de l'enfance

qu'aux jours sombres du malheur

nous preta la providence

pour appuyer notre coeur

il n'est plus, notre ame est veuve

il nous suit dans notre epreuve

et nous dit avec pitie

"ami, si ton ame est pleine,

de ta joie ou de ta peine,

qui portera la moitie ?"

C'est une jeune fiancee

qui, le front ceint du bandeau,

n'emporta qu'une pensee

de sa jeunesse au tombeau

triste, helas! dans le ciel meme

pour revoir celui qu'elle aime

elle revient sur ses pas

et lui dit "ma tombe est verte!

sur cette terre deserte

qu'attends tu ? Je n'y suis pas !"

c'est l'ombre pale d'un pere

qui mourrut en nous nommant

c'est une soeur, c'est un frere

qui nous devance un moment

tous ceux enfin dont la vie

un jour ou l'autre ravie,

emporte une part de nous

murmurent sous la pierre :

"vous qui voyez la lumiere,

de nous vous souvenez vous?"

Voila les feuilles sans seve

qui tombent sur le gazon

voila le vent qui s'eleve

et gemit dans le vallon

voila l'errante hirondelle

qui rase du bout de l'aile

l'eau dormante des marais

voila l'enfant des chaumieres

qui glane sur les bruyeres le bois tombé des forets

Pensée des morts, Alphonse LAMARTINE, chante par Brassens

:)

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Grand Chêne - Georges Brassens.

Il vivait en dehors des chemins forestiers,

Ce n'était nullement un arbre de métier,

Il n'avait jamais vu l'ombre d'un bûcheron,

Ce grand chêne fier sur son tronc.

Il eût connu des jours filés d'or et de soie

Sans ses proches voisins, les pires gens qui soient,

Des roseaux mal pensant, pas même des bambous,

S'amusant à le mettre à bout.

Du matin jusqu'au soir ces petit rejetons,

Tout juste canne à pêch', à peine mirlitons,

Lui tournant tout autour chantaient in extenso,

L'histoire du chêne et du roseau.

Et, bien qu'il fût en bois, les chênes, c'est courant,

La fable ne le laissait pas indifférent.

Il advint que lassé d'être en but aux lazzi,

Il se résolut à l'exil.

A grand-peine il sortit ses grands pieds de son trou

Et partit sans se retourner ni peu ni prou.

Mais moi qui l'ai connu, je sais bien qu'il souffrit

De quitter l'ingrâte patrie.

A l'orée des forêts, le chêne ténébreux

A lié connaissance avec deux amoureux.

" Grand chêne laisse-nous sur toi graver nos noms... "

Le grand chêne n'a pas dit non.

Quand ils eurent épuisé leur grand sac de baisers,

Quand de tant s'embrasser leurs becs furent usés,

Ils ouïrent alors, en retenant des pleurs,

Le chêne contant ses malheurs.

" Grand chêne, viens chez nous, tu trouveras la paix,

Nos roseaux savent vivre et n'ont aucun toupet,

Tu feras dans nos murs un aimable séjour,

Arrosé quatre fois par jour. "

Cela dit, tous les trois se mettent en chemin,

Chaque amoureux tenant une racine en main.

Comme il semblait content ! Comme il semblait heureux !

Le chêne entre ces amoureux.

Au pied de leur chaumière, ils le firent planter.

Ce fut alors qu'il commença de déchanter

Car en fait d'arrosage, il n'eut rien que la pluie,

Des chiens levant la patt' sur lui.

On a pris tous ses glands pour nourrir les cochons,

Avec sa belle écorce on a fait des bouchons,

Chaque fois qu'un arrêt de mort était rendu,

C'est lui qui héritait du pendu.

Puis ces mauvaises gens, vandales accomplis,

Le coupèrent en quatre et s'en firent un lit,

Et l'horrible mégère ayant des tas d'amants,

Il vieillit prématurément.

Un triste jour, enfin, ce couple sans aveu

Le passa par la hache et le mit dans le feu.

Comme du bois de caisse, amère destinée !

Il périt dans la cheminée.

Le curé de chez nous, petit saint besogneux,

Doute que sa fumée s'élève jusqu'à Dieu.

Qu'est-c' qu'il en sait le bougre, et qui donc lui a dit

Qu'il y a pas d' chêne en paradis ? (bis)

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La priere

(agonie)

par le petit garcon qui meurt pres de sa mere

tandis que des enafnts s'amusent au parterre

et par l'oiseau blesse qui ne sait pas comment

son aile tout a coup s'ensanglante et descend

par la soif et la faim et le delire ardent :

je vous salue, Marie !

(flagellation)

par les gosses battus par l'ivrogne qui rentre,

par l'ane qui recoit des coups de pied au ventre

et par l'humiliation de l'innocent chatié

par la vierge vendue, qu'on a deshabille

par le fils dont la mere a ete insultee :

je vous salue, Marie !

(portement de croix)

par la vieille qui trebuchant sous trop de poids,

s'ecrie "mon dieu!", par le malheureux dont les bras,

ne purent s'appuyer sur une amour humaine

comme la croix du fils sur simon de Cyrene

par le chaval tombe, sous le chariot qu'il traine

je vous salue, Marie !

(crucifiement)

Par les quatres horizons qui crucifient le monde

par tous ceux dont la chair se dechire ou succombe

par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains

par le malade que l'on opere et qui geint

et par le juste mis au rang des assassins :

je vous salue, Marie !

(INVENTION de notre seigneur au temple)

par la mere apprenant que son fils est gueri

par l'oiseau rappelant l'oiseau tombe du nid

par l'herbe qui a soif et recueille l'ondee

par le baiser perdu par l'amour redonne

et par le mendiant qui retrouve sa monnaie

je vous salue, Marie.

Poeme de francis Jammes chante par ................. Brassens

pour l'air, pour ceux qui connaissent brassens, c'est le meme air que "il n'y a pas d'amour heureux" et pour ceux qui ne connaissent pas, ca donne ca :

lalalalalalala, lalalalalalala, lalalalalalalal, lalalalalalalalala, lalalalala, lalalalalaaaaaaa :)

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se demander soudain si

le monde est reel

s'il est las de la forme dont

elle est faite. Quelle errante

folie avons nous negligemment créée ?

Personne ne l'a voulu, c'est certain

quelqu'un a commence, c'est sur

Ou est il?

Ou est il, l'etre, l'objet,

quand nous avons besoin d'elle ?

Ou es tu ?

Dans une fleur?

Etre ne pour la seule

beaute et voir la tristesse

quelle est cette frêle maladie ?

Jim Morrison (Wilderness)

je n'ai pas tape ce texte a la va-vite, jim morrison ne respectait pas les regles de la poesie (rimes, pieds,...), il estimait que les mots devaient etre ecrits comme ils arrivent. Il va a la ligne a chaque "coupure" dans ses idees.

Il pouvait egalement ecrire un poeme avec un vers de 3 ou 4 lignes au milieu.

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P'tite conne

Paroles: Renaud Séchan. Musique: Renaud Séchan, Franck Langolff 1985 "Mistral Gagnant"

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Tu m'excuseras mignonne

D'avoir pas pu marcher

Derrière les couronnes

De tes amis branchés

Parc' que ton dealer

était peut-être là

Parmi ces gens en pleurs

Qui parlaient que de toi

En regardant leur montre,

En se plaignant du froid

En assumant la honte

De t'avoir poussée là

P'tite conne tu leur en veux même pas,

Tu sais que ces charognes sont bien plus morts que toi

Tu fréquentais un monde,

D'imbéciles mondains

Où cette poudre immonde

Se consomme au matin

Où le fric autorise

A se croire à l'abris

Et de la cours d'assise

Et de notre mépris

Que ton triste univers

Nous inspirait malin

En sirotant nos bières

Ou en fumant nos joins

P'tite conne tu rêvais de Byzance

Et c'était la Pologne jusque dans tes silences

On se connaissait pas

Aussi tu me pardonnes

J'ai pas chialé quand t'as

Cassé ta pipe d'opium J'ai pensé à l'enfer

D'un téléphone qui crie

Pour réveiller ta mère

Au milieu de la nuit

J'aurai voulu lui dire

Que c'était pas ta faute

Qu'à pas vouloir vieillir

On meurt avant les autres

P'tite conne tu voulais pas mûrir,

Tu tombes avant l'automne juste avant de fleurir

Et t'aurais-je connu

Que ça n'eût rien changé

Petit enfant perdu

M'aurais-tu accepté

Moi j'aime le soleil

Tout autant que la pluie

Et quand je me réveille

{variante: Et quand le jour se lève}

Et que je suis en vie

C'est tout ce qui m'importe

Bien plus que le bonheur

Cette affaire de médiocre

Et qui use le cur

P'tite conne c'est oublier que toi t'étais là pour personne

Et qu' personne était là

Tu m'excuseras mignonne

D'avoir pas pu pleurer

En suivant les couronnes

De tes amis branchés

Parc' que ton dealer

était peut-être là

A respirer ces fleurs

Que tu n'aimerais pas

A recompter ces roses

Qu'il a payé au prix

De ta dernière dose

Et de ton dernier cri

P'tite conne aller, repose toi tout près de Morison

Et pas trop loin de moi

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de renaud, celle la est pas mal non plus

les charognards

Il y a beaucoup de monde

Dans la rue Pierre Charon

Il est 2 heures du mat'

Le braquage a foiré

J'ai une balle dans le ventre

Une autre dans le poumon

J'ai vécu à Sarcelles

J'crève aux Champs Elysés

Je vois la France entière du fond de mes ténèbres

Les charognards sont là la mort ne vient pas seule

J'ai la connerie humaine comme oraison funèbre

Le regard des curieux comme unique linceul

"C'est bien fait pour ta gueule

Tu n'es qu'un p'tit salaud

On n'portera pas le deuil

C'est bien fait pour ta peau"

Le boulanger du coin a quitté ses fourneaux

Pour s'en venir cracher sur mon corps déjà froid

Il dit "J'suis pas raciste mais quand même les bicots

Chaque fois qu'y a un sale coups ben y faut qu'y z'en soient"

"Moi Monsieur j'vous signale que j'ai fait l'Indo-Chine"

Dit un ancien para à quelques arrivistes

Ces mecs c'est d'la racaille c'est pire que les vietmines

Faut les descendre d'abord et discuter ensuite

"C'est bien fait pour ta gueule

Tu n'es qu'un p'tit salaud

On n'portera pas le deuil

C'est bien fait pour ta peau"

Les zonards qui sont là vont s'faire lincher sûrement

Si y continuent à dire que les flics assassinent

Qu'on est un être humain même si on est truand

Et que ma mise à mort n'a rien de légitime

"Et s'ils prenaient ta mère comme otage ou ton frère"

Dit un père bérêt basque à un jeune blouson de cuir

"Et si c'était ton fils qu'était couché par terre

Le nez dans sa misère" répond le jeune pour finir

"C'est bien fait pour ta gueule

Tu n'es qu'un p'tit salaud

On n'portera pas le deuil

C'est bien fait pour ta peau"

Et Monsieur blanc cassis continue son délire

Convaincu que déjà mon âme est chez le diable

Que ma mort fût trop douce que je méritais pire

J'espère bien qu'en Enfer je r'trouverai ces minables

Je n'suis pas un héros j'ai eu c'que j'méritais

Je ne suis pas à plaindre j'ai presque de la chance

Quand je pense à mon pote qui lui n'est que blessé

Y va finir ses jours à l'ombre d'une potence

"C'est bien fait pour sa gueule

Ce n'est qu'un p'tit salaud

On n'portera pas le deuil

C'est bien fait pour sa peau"

Elle n'a pas 17 ans cette fille qui pleure

En pensant qu'à ses pieds il y a un homme mort

Qu'il soit flic ou truand elle s'en fout sa pudeur

Comme ses quelques larmes me réchauffent le corps

Il y a beaucoup de monde

Dans la rue Pierre Charon

Il est 2 heures du mat'

Mon sang coule au ruisseau

C'est le sang d'un voyou qui révait de millions

J'ai des millions d'étoiles au fond de mon caveau

J'ai des millions d'étoiles au fond de mon caveau

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Couplet:

C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon!

C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon!

C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon!

C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon!

Refrain:

C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon!

C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon!

C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon!

C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon!

c'est de moi et ça dure une 1/2heure... et je trouve ça super triste...

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allez je frappe un grand coup :diable:

Brel - Fernand

Dire que Fernand est mort

Dire qu'il est mort Fernand

Dire que je suis seul derrière

Dire qu'il est seul devant

Lui dans sa dernière bière

Moi dans mon brouillard

Lui dans son corbillard

Moi dans mon désert

Devant y a qu'un cheval blanc

Derrière y a que moi qui pleure

Dire qu' a même pas de vent

Pour agiter mes fleurs

Moi si j'étais l'Bon Dieu

Je crois qu'j'aurais des remords

Dire que maintenant il pleut

Dire que Fernand est mort

Dire qu'on traverse Paris

Dans le tout p'tit matin

Dire qu'on traverse paris

Et qu'on dirait Berlin

Toi, toi, toi tu sais pas

Tu dors mais c'est triste à mourir

D'être obligé d'partir

Quand Paris dort encore

Moi je crève d'envie

De réveiller des gens

J't'inventerai une famille

Juste pour ton enterrement

Et puis si j'étais l'Bon Dieu

Je crois que je ne serais pas fier

Je sais on fait ce qu'on peut

Mais il y a la manière

Tu sais je reviendrai

Je reviendrai souvent

Dans ce putain de champ

Où tu dois te reposer

L'été je ferai de l'ombre

On boira du silence

À la santé d'Constance

Qui se fout bien d'ton ombre

Et puis les adultes sont tellement cons

Qu'ils nous feront bien une guerre

Alors je viendrai pour de bon

Dormir dans ton cimetière

Et maintenant bon Dieu

Tu as bien rigolé

Et maintenant bon Dieu

Et maintenant j'vais pleurer

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une autre que j'aime beaucoup sur "euch'nord"

Renaud - Oscar

Y v'nait du pays ou habite la pluie

Où quand y a du soleil c'est un mauvais présage

C'est qui va pleuvoir c'est qui va faire gris

Il était chtimi jusqu'au bout des nuages

L'a connu l'école que jusqu'à treize ans

Après c'est la mine qui lui a fait la peau

Vingt au charbon c'est un peu minant

Pour goûter d'l'usine y s'est fait parigot

Dans son bleu d'travail y m'faisait rêver

Faut dire qu'j'étais jeune j'savais pas encore

J'pensais que l'turbin c'était un bienfait

Bienfait pour ma gueule surtout c'est la mort

L'avait fait 36 le Front Populaire

Pi deux ou trois guerres pi mai 68

Li avait la haine pour les militaires

J'te raconte même c'qui pensait des flics

Il était marxiste tendace Pif le chien

Syndiqué à mort inscrit au parti

Nous traitait d'fainéant moi et mes frangins

Parc'qu'on était anars tendance patchouli

Il était balaise fort comme un grand frère

Les épaules plus larges que sa tête de lit

Moi qui suis musclé comme un serpillière

Ben de c'coté là j'tiens pas beaucoup d'lui

L'avait sur l'bras gauche un super tatouage

Avec un croissant d'lune et une fleur coupée

La couleur s'était barrée avec l'age

Il avait l'bleu pâle d'un jean d élavé

Quand j'allais chez lui des foi d'temps en temps

J'lui roulait ses clopes avec son tabac gris

Pi j'restais des heures avec des yeux tout grands

A l'écouter m'baratiner sa vie

Vers soixante-cinq ans on lui a dit bonhomme

T'as assez bossé repose-toi enfin

L'a quittté Paname et la Rue d'Charonne

Pour une p'tite baraque avec un bout d'jardin

L'a usé ses reins a cassé la terre

Pour planter trois pauv' salades trois carottes

Y r'grettait ses potes du boul'vard Voltaire

Le bistrot l'apéro et les parties d'belote

Il est pas parti comme disent les poètes

Y s'est pas envolé comme disent les curés

Un matin d'décembre d'un cancer tout bête

L'a cassé sa pipe il a calanché

Y v'nait du pays où habite la pluie

Où quand y a du soleil c'est un mauvais présage

C'est qui va pleuvoir c'est aui va faire gris

Il était chtimi jusqu'au bout des nuages

Il était chtimi jusqu'au bout des nuage

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que j'ai pas lu :diable:

édit: donc pour me rattraper j'en mets une autre :clapping:

Brel - Voir un ami pleurer :grin:

Bien sûr il y a les guerres d'Irlande

Et les peuplades sans musique

Bien sûr tout ce manque de tendres

Il n'y a plus d'Amérique

Bien sûr l'argent n'a pas d'odeur

Mais pas d'odeur me monte au nez

Bien sûr on marche sur les fleurs

Mais voir un ami pleurer!

Bien sûr il y a nos défaites

Et puis la mort qui est tout au bout

Nos corps inclinent déjà la tête

Étonnés d'être encore debout

Bien sûr les femmes infidèles

Et les oiseaux assassinés

Bien sûr nos curs perdent leurs ailes

Mais mais voir un ami pleurer!

Bien sûr ces villes épuisées

Par ces enfants de cinquante ans

Notre impuissance à les aider

Et nos amours qui ont mal aux dents

Bien sûr le temps qui va trop vite

Ces métro remplis de noyés

La vérité qui nous évite

Mais voir un ami pleurer!

Bien sûr nos miroirs sont intègres

Ni le courage d'être juifs

Ni l'élégance d'être nègres

On se croit mèche on n'est que suif

Et tous ces hommes qui sont nos frères

Tellement qu'on n'est plus étonnés

Que par amour ils nous lacèrent

Mais voir un ami pleurer!

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  • 5 mois plus tard...

"Jed The Humanoid"

Grandaddy

Last night something pretty bad happened.

We lost a friend.

All shocked and broken.

Shut down, exploded.

"Jeddy 3" is what we first called him.

Then it was Jed.

Though Jed's system's dead.

Therefore, so's Jed.

We assembled him in the Kitchen.

Made out of this and...

Made out of that and...

Whatever was at hand.

When we finished Jed we were so proud.

We celebrated.

Congratulated.

For what we'd created.

Jed could run and walk, sing and talk and...

Compile thoughts and...

Solve lots of problems.

We learned so much from him.

A couple years went by an' somethin' happened.

we gave jed less attention.

We had new inventions.

We left for conventions.

Jed had found our booze and drank every drop.

He fizzled and popped.

He rattled and rocked.

Finally he just stopped

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Jojo,

Voici donc quelques rires

Quelques vins quelques blondes

J'ai plaisir à te dire

Que la nuit sera longue

A devenir demain

Jojo,

Moi je t'entends rugir

Quelques chansons marines

Où des Bretons devinent

Que Saint-Cast doit dormir

Tout au fond du brouillard

Six pieds sous terre Jojo tu chantes encore

Six pieds sous terre tu n'es pas mort

Jojo,

Ce soir comme chaque soir

Nous refaisons nos guerres

Tu reprends Saint-Nazaire

Je refais l'Olympia

Au fond du cimetière Jojo,

Nous parlons en silence

D'une jeunesse vieille

Nous savons tous les deux

Que le monde sommeille

Par manque d'imprudence

Six pieds sous terre Jojo tu espères encore

Six pieds sous terre tu n'es pas mort

Jojo,

Tu me donnes en riant

Des nouvelles d'en bas

Je te dis mort aux cons

Bien plus cons que toi

Mais qui sont mieux portants

Jojo,

Tu sais le nom des fleurs

Tu vois que mes mains tremblent

Et je te sais qui pleure

Pour noyer de pudeur

Mes pauvres lieux communs

Six pieds sous terre Jojo tu frères encore

Six pieds sous terre tu n'es pas mort

Jojo.

Je te quitte au matin

Pour de vagues besognes

Parmi quelques ivrognes

Des amputés du cur

Qui ont trop ouvert les mains

Jojo,

Je ne rentre plus nulle part

Je m'habille de nos rêves

Orphelin jusqu'aux lèvres

Mais heureux de savoir

Que je te viens déjà

Six pieds sous terre Jojo tu n'es pas mort

Six pieds sous terre Jojo je t'aime encore.

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P'tite conne

   

Paroles: Renaud Séchan. Musique: Renaud Séchan, Franck Langolff 1985  "Mistral Gagnant"

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Tu m'excuseras mignonne

D'avoir pas pu marcher

Derrière les couronnes

De tes amis branchés

Parc' que ton dealer

était peut-être là

Parmi ces gens en pleurs

Qui parlaient que de toi

En regardant leur montre,

En se plaignant du froid

En assumant la honte

De t'avoir poussée là

P'tite conne tu leur en veux même pas,

Tu sais que ces charognes sont bien plus morts que toi

Tu fréquentais un monde,

D'imbéciles mondains

Où cette poudre immonde

Se consomme au matin

Où le fric autorise

A se croire à l'abris

Et de la cours d'assise

Et de notre mépris

Que ton triste univers

Nous inspirait malin

En sirotant nos bières

Ou en fumant nos joins

P'tite conne tu rêvais de Byzance

Et c'était la Pologne jusque dans tes silences

On se connaissait pas

Aussi tu me pardonnes

J'ai pas chialé quand t'as

Cassé ta pipe d'opium J'ai pensé à l'enfer

D'un téléphone qui crie

Pour réveiller ta mère

Au milieu de la nuit

J'aurai voulu lui dire

Que c'était pas ta faute

Qu'à pas vouloir vieillir

On meurt avant les autres

P'tite conne tu voulais pas mûrir,

Tu tombes avant l'automne juste avant de fleurir

Et t'aurais-je connu

Que ça n'eût rien changé

Petit enfant perdu

M'aurais-tu accepté

Moi j'aime le soleil

Tout autant que la pluie

Et quand je me réveille

{variante: Et quand le jour se lève}

Et que je suis en vie

C'est tout ce qui m'importe

Bien plus que le bonheur

Cette affaire de médiocre

Et qui use le cur

P'tite conne c'est oublier que toi t'étais là pour personne

Et qu' personne était là

Tu m'excuseras mignonne

D'avoir pas pu pleurer

En suivant les couronnes

De tes amis branchés

Parc' que ton dealer

était peut-être là

A respirer ces fleurs

Que tu n'aimerais pas

A recompter ces roses

Qu'il a payé au prix

De ta dernière dose

Et de ton dernier cri

P'tite conne aller, repose toi tout près de Morison

Et pas trop loin de moi

<{POST_SNAPBACK}>

Trop belle cette chanson de Renaud, dans le même registre il y a "la blanche"

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putain je viens de l'écouter en plus Panpanche...  :doh:<_<  :shock:

<{POST_SNAPBACK}>

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Allez pour remonter sadhoney, un anti-dépresseur en barres:

Un joyeux brouhaha, un chaleureux chahut,

Nous retient autour d'une table la peau du ventre bien tendue.

Les vieux finissent l'eau de vie, tandis que les jeunes mangent leur pain blanc,

En chatouillant les petits qui s'étouffent en rigolant...

Refrain:

Les repas le dimanche midi,

Comme j'sais plus qui disait...

Le bonheur ça se trouve pas en lingot,

Mais en p'tite monnaie!

Une forte tête blonde termine sous la menace

Ses minuscules dés de viande, en faisant la grimace...

Il en donne un sur deux au chien...moi j'y vois clair dans son petit jeu

Il me supplie du regard, alors je ferme les yeux!

Le bébé en bout de table, sur sa chaise d'arbitre,

Surveille d'un oeil abstrait l'arbre généalogique:

Dire qu'on vénère tellement ce petit incontinent

La grand-mère l'embrasse en rital...j'vous jure que c'est mieux avec l'accent!

Ca me rappelle quand on était gamins,

On faisait nos prières en italien...

J'ai longtemps cru que Dieu était rital...

Maintenant je sais qu'il est américain !

On fait des dunes de sel pour aspirer les tâches,

De vin rouge renversé, et des sujets qui fâchent...

Les vieux souvenirs de vacances roulent sur la nappe, les miettes de pain

Les blagues plutôt grivoises slaloment entre les bouteilles de vin...

La prune, la poire, la cerise, on va siroter tout le verger!

Le grand-père sort les cigares...et se les faits tous taxer!

Morceaux de sucre dans l'alcool...raffinement de gastronome

C'est la chasse au canard dans le marc de Bourgogne!

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Invité supoter

ouais renaud c bien!toujours un pti pincement quand jentend c chansons

Moi celle qui me flingue quand je l'entends(maintenant ca va mieux mais avant grave) c'est celle la

CALI "Elle m'a dit"

- Elle m'a dit -

Je crois que je ne t'aime plus

Elle m'a dit ça hier

Ca a claqué dans l'air comme un coup de revolver

Je crois que je ne t'aime plus

Elle a jeté ça hier

Entre le fromage et le dessert

Comme mon cadravre à la mer

Je crois que je ne t'aime plus

Ta peau est du papier de verre sous mes doigts

Je te regarde et je pleure

Juste pour rien comme ça

Sans raison je pleure

A gros bouillons je pleure

Comme devant un oignon je pleure

Arrêtons là

Lalala...

Elle m'a dit

Je crois que je ne t'aime plus relève toi relève toi

Ne te mouche pas dans ma robe

Pas cette fois relève toi

ta n'as plus d'odeur

Tes lèvres sont le marbre

De la tombe de notre amour

Elle m'a dit ça son sang était froid

Quand je fais l'amour avec toi je pense à lui

Quand je fais l'amour avec lui je ne pense plus à toi

Lalala...

Elle m'a dit

Je crois que je ne t'aime plus

Elle m'a dit ça hier

Ca a pété dans l'air comme un vieux coup de tonnerre

Je crois que je ne t'aime plus

Je te regarde et je ne vois rien

Tes pas ne laissent plus de trace à côté des miens

Je ne t'en veux pas

Je ne t'en veux plus

Je n'ai juste plus d'incendie au fond du ventre

C'est comme ça

Lalala...

Elle m'a dit

Alors j'ai éteint la télé

Mais je n'ai pas trouvé le courage

Par le fenêtre de me jeter

Mourir d'amour n'est plus de mon âge

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Moi c'est plutôt une chanson de Daniel Guichard qui me noue la gorge...

Mon vieux

Dans son vieux pardessus râpé

Il s'en allait l'hiver, l'été

Dans le petit matin frileux

Mon vieux.

Y avait qu'un dimanche par semaine

Les autres jours, c'était la graine

Qu'il allait gagner comme on peut

Mon vieux.

L'été, on allait voir la mer

Tu vois c'était pas la misère

C'était pas non plus l'paradis

Hé oui tant pis.

Dans son vieux pardessus râpé

Il a pris pendant des années

L'même autobus de banlieue

Mon vieux.

L'soir en rentrant du boulot

Il s'asseyait sans dire un mot

Il était du genre silencieux

Mon vieux.

Les dimanches étaient monotones

On n'recevait jamais personne

Ça n'le rendait pas malheureux

Je crois, mon vieux.

Dans son vieux pardessus râpé

Les jours de paye quand il rentrait

On l'entendait gueuler un peu

Mon vieux.

Nous, on connaissait la chanson

Tout y passait, bourgeois, patrons,

La gauche, la droite, même le bon Dieu

Avec mon vieux.

Chez nous y avait pas la télé

C'est dehors que j'allais chercher

Pendant quelques heures l'évasion

Tu sais, c'est con!

Dire que j'ai passé des années

A côté de lui sans le r'garder

On a à peine ouvert les yeux

Nous deux.

J'aurais pu c'était pas malin

Faire avec lui un bout d'chemin

Ça l'aurait p't'-êt' rendu heureux

Mon vieux.

Mais quand on a juste quinze ans

On n'a pas le cur assez grand

Pour y loger tout's ces chos's-là

Tu vois.

Maintenant qu'il est loin d'ici

En pensant à tout ça, j'me dis

"J'aim'rais bien qu'il soit près de moi"

PAPA...

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