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Nico12

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Tout ce qui a été posté par Nico12

  1. Foot L1, DNCG avant-première abonnés « Le pire est à venir » pour Jean-Marc Mickeler, le président de la DNCG Le président de la DNCG, Jean-Marc Mickeler, révèle la situation financière dramatique des clubs français. Et prévient qu'on court à la catastrophe sans réformes immédiates. Jean-Marc Mickeler en mars 2018 à Paris. (A. Réau/L'Équipe) Etienne Moatti14 juillet 2021 à 19h00 partagerpartager commenter Malgré sa voix douce et son débit mesuré, Jean-Marc Mickeler, le patron de la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion), sait se faire entendre. Il a été l'interlocuteur privilégié de l'État pour défendre la cause des clubs français impactés par la crise sanitaire et le marasme des droits télévisés. Mais s'il les a défendus avec force face aux pouvoirs publics, il les met aujourd'hui en garde. Avec leurs pertes, leurs dettes et leur modèle un peu obsolète, ils vont tout droit dans le mur. Il appelle donc au sursaut et à des réformes immédiates pour ne pas mourir. lire aussi Jean-Marc Mickeler (DNCG) : "Nous ne sommes pas là pour gérer les clubs" « Quelle est la situation financière des clubs français ? En deux saisons, ils ont perdu 700 M€ de recettes : 400 millions de droits télévisés et 300 millions de transferts. Quand on ajoute les autres éléments liés la crise du Covid (billetterie, sponsoring), on arrive à une perte de 730 M€ en 2020-2021, qui tient compte d'un abandon de créances de plus de 250 M€ des actionnaires. Les clubs avaient déjà perdu 269 M€ lors de l'exercice précédent. Mais il y a plus inquiétant. Avant transferts, on est sur une perte d'exploitation de 1,4 milliard d'euros (contre 1,2 milliard la saison précédente). On mesure l'ampleur des dégâts. D'autant que les capitaux propres des clubs ont été divisés par quatre en deux ans. Et que l'endettement s'est envolé. Il y avait 500 M€ de dettes à la fin de la saison 2018-2019. On est à plus de 1 milliard aujourd'hui. Les clubs sont financièrement exsangues. On est à l'os. C'est inquiétant... Il a fallu stopper l'hémorragie avant de songer aux remèdes. Avec la Ligue, la DNCG et l'État, on a fait en sorte que le football français puisse bénéficier de tous les dispositifs d'aides pour les secteurs en crise. La Ligue, avec le soutien de l'État, s'est mobilisée avec le PGE (prêt garanti par l'État) pour se substituer à Mediapro et éviter l'accident industriel. Dès le mois de mars, la DNCG a travaillé avec les clubs pour les sensibiliser au fait qu'on allait assouplir un certain nombre de règles, mais tout en étant intransigeants sur la sécurisation de la trésorerie pour la saison à venir. lire aussi Le président de la DNCG tire la sonnette d'alarme C'est ce qui nous a permis d'être dans une situation où il n'y aura pas de rétrogradations en divisions inférieures cet été. Lors de la présentation des budgets des clubs, on avait identifié 600 M€ de risques. Sur ce montant, 500 millions ont été préfinancés. Les actionnaires ont très largement répondu présent, soit en réinjectant directement du cash, soit en ayant recours à des prêts d'établissements financiers de premier rang. « Si la France devait affronter une quatrième vague de Covid avec zéro jauge, si les 330 M€ venaient à ne pas être au rendez-vous, on ne pourrait pas exclure des dépôts de bilan sur la saison 2021-2022 » Jean-Marc Mickeler Êtes-vous assuré que tous les clubs pourront finir la saison qui va démarrer ? L'absolue garantie, je ne peux pas la donner. Si la France devait affronter une quatrième vague de Covid avec zéro jauge, si les 330 M€ (pour les deux matches de Canal +) venaient à ne pas être au rendez-vous, on ne pourrait pas exclure des dépôts de bilan sur la saison 2021-2022. Mais ce n'est pas le scénario central. lire aussi Droits TV : Canal + veut casser son contrat sur la Ligue 1 En dépit d'une situation très inquiétante, Bordeaux est finalement maintenu en Ligue 1. Bordeaux a été traité comme tous les autres clubs, avec les mêmes demandes, le même niveau d'exigence, la même analyse des risques. Ni plus ni moins. En toute équité avec les autres clubs. Le projet présenté à la DNCG repose sur un apport d'argent frais et des financements sécurisés mis sous séquestre pour la totalité des montants concernés. lire aussi La commission d'appel de la DNCG maintient Bordeaux en Ligue 1 La nature du repreneur (Gérard Lopez), qui a laissé une situation peu brillante à Lille, n'a pas inquiété la DNCG ? Concernant Lille, trop de personnes parlent sans savoir... Le projet qui nous a été présenté à Bordeaux repose en partie sur une capacité à faire du trading de joueurs. Il n'est pas très différent de celui de certains autres clubs. La grande différence est qu'il s'agit d'une stratégie assumée. Est-ce que c'est un projet risqué ? Par nature, oui. Est-ce que c'est le plus risqué de la Ligue 1 ? Non. Est-ce qu'il a besoin, par essence, d'un marché des transferts actif ? Oui. Est-ce que c'est une garantie absolue pour Bordeaux à horizon de trois ou cinq ans ? Non. Est-ce que le risque est plus important à Bordeaux qu'ailleurs ? Nous ne le pensons pas. Il y a un milliard d'euros de dettes sur les clubs. Cela veut dire que la plupart vont avoir besoin de générer du trading actif dans les années à venir pour s'en sortir. Pour la saison 2021-2022, on un prévisionnel de pertes avant transferts de plus de 1,3 milliard d'euros. Les clubs prévoient de faire 850 M€ de plus-values sur les transferts. Ce qui est un montant totalement irréaliste. Mais comme on a fait préfinancer 500 M€ (ce qu'ils sont censés encaisser dès 2021-2022), même si les clubs ne faisaient pas leurs ventes, il ne doit pas y avoir de dépôt de bilan en cours de saison. lire aussi Pour la DNCG, une refonte du modèle économique des clubs de L1 est inéluctable Que faut-il changer pour sortir de cette spirale infernale ? À la fin de la saison prochaine, suivant les transferts réalisés, on aura une perte comprise entre 500 millions et 1 milliard d'euros. Il va falloir que les actionnaires remettent au pot dans une situation où plusieurs m'ont dit : "Jean-Marc, tu es gentil, mais c'est la dernière fois." Ils sont nombreux à être au bout de leur capacité ou volonté de boucher les trous. Le pire est à venir. « On ne peut pas exclure, au terme de la saison, des dépôts de bilan » Jean-Marc Mickeler On ne peut pas exclure, au terme de la saison, des dépôts de bilan. Car avec 1 milliard de dettes, zéro fonds propres, une exploitation qui dégage plus de 1 milliard de pertes, il n'y a plus d'établissements financiers ou de fonds qui accepteront de financer le football français. Il court donc à la catastrophe. Il faut être extrêmement courageux sur la réforme du modèle. Des mesures doivent être prises sans délai. Les clubs doivent réduire leur masse salariale. Il faut limiter à 25 le nombre de joueurs sous contrat, hors ceux formés au club. Aujourd'hui, en moyenne, on est à 37 joueurs par club en L1. Sept clubs ont plus de 40 joueurs sous contrat ! Cela n'a pas de sens. Il faut aussi réglementer l'usage des prêts afin d'éviter les mesures de contournement. Le troisième élément est le salary-cap. J'ai beaucoup écouté ceux qui disent, depuis des années, qu'en le mettant en place, on allait altérer la compétitivité du football français... Je n'y crois pas un seul instant si on fait un salary-cap qui encadre la masse salariale globale et qui n'empêche donc pas de payer un joueur le tarif que l'on veut si cela rentre dans l'enveloppe. Le salary-cap n plafond qui limite la masse salariale d'un club. Une pratique courante, notamment, dans les ligues professionnelles aux États-Unis. Ce salary-cap doit s'accompagner de mesures contraignantes. Si tu ne le respectes pas, tu es interdit de recruter pour la saison suivante. L'idée est que la masse salariale, en prenant en compte les salaires chargés, les amortissements et les honoraires d'agents, ne dépasse pas 70 % des revenus. À cause de leur masse salariale démesurée, les clubs français se mettent dans l'obligation de vendre chaque année leurs meilleurs joueurs. Je n'arrive pas à comprendre qu'un modèle, qui, de manière structurelle, amène à céder les meilleurs éléments, améliore ton produit... Pour moi, un Championnat compétitif n'a pas besoin de vendre. Même s'il peut évidemment le faire pour réinvestir. Enfin, il faut que les clubs reconstituent leurs fonds propres au plus tard au 1er juin 2024. Cela mettrait tout le monde sous contrainte. « Sans réforme volontariste, courageuse et immédiate, il n'y a pas d'issue au-delà de la saison à venir » Jean-Marc Mickeler À vous écouter, on peut être inquiet pour l'avenir... Sans réforme volontariste, courageuse et immédiate, il n'y a pas d'issue au-delà de la saison à venir. Est-ce que les clubs en ont vraiment conscience ? L'avenir nous le dira. »
  2. Communication du club par mail demain ou après demain.
  3. Franchement Redbird aurait pu faire l’effort sur son salaire … Ce joueur c’est une chance pour un club comme le notre. Ou qu’il aille j’espère qu’il réussira !
  4. Idem.
  5. Ce serait bien qu’il prolonge son contrat pour le libérer dans sa tête …
  6. Depuis combien de mois n'a t'il pas été décisif pour son équipe ?
  7. Je ne comprend pas pourquoi il n'est pas titulaire en prépa....
  8. C'est possible mais leurs premiers résultats en amicaux sont pas non plus terrible.
  9. Image publié par Diabaté33 super insider avec Brunet ! C'est beau le foot !
  10. Otavio le Verrati Brésilien pour 15 M€.
  11. J'attends grandement de savoir ou ils vont trouver les 13 joueurs vendus pour 40 M€.
  12. Que l'on passe à autre chose bordel ...
  13. Bordeaux va être sauvé. Ce qui me fait rire c’est que sur les 30M mis sous séquestre, 20M sont empruntés … quelle bulle spéculative le bordel. Dans 1 ou 2 ans explosion a Bordeaux !
  14. On est certains qu'ils passent demain à la DNCG Bordeaux ? Pas l'impression que la date est confirmée...
  15. Je parle des salariés de Bordeaux car ils vont tous perdent leurs jobs. Le tef n'a jamais autant recruter dans les bureaux que cette saison de L2... je ne me fais de soucis pour eux ! Mais encore une fois Bordeaux mérite la L2 pour sa gestion catastrophique et surtout par la lettre de confort non respectée par ses anciens propriétaires.
  16. Le mec est un gros fake de Twitter...
  17. Financer ses pertes par un emprunt... Angers va également tout droit dans un mur ... En ce qui concerne Bordeaux, je vois très mal la DNCG les rétrograder. Sur le principe ils méritent la L2 l'équité sportive n'est pas maintenu. Ils se maintiennent avec des joueurs qu'ils ne peuvent pas se payer --> Go to L2. Mais je vois mal la DNCG condamné le club. Ce que je veux dire par la c'est qu'en cas de L2, Lopez ne devrait pas rester. Le club serait donc en RJ et l'ensemble des salariés (plus de 200 menacés) licenciés ou pas loin. Je vois mal la DNCG avoir les c....... d'en arriver là. Encore une fois j'espère me tromper.
  18. Elle a demandé des garanties supplémentaires hier soir validées à l'oral. Cf Sud Ouest de ce soir.
  19. Il demande « que » 30K pour prolonger ? Franchement ils auraient pu faire l’effort.
  20. Même pour la garantie du stade de Bordeaux, la métropole a demandé des garanties supplémentaires… quel plan foireux cette reprise !
  21. Abonnement débité. Enveloppe mercato augmente de 200€.
  22. Mercato : Saïd, Koulouris, Gonçalves... pourquoi le TFC libère ses joueurs sans toucher d'indemnité ? Arthur Tirat 3-4 minutes l'essentiel Le club toulousain s'est montré particulièrement discret sur ce mercato estival, du moins dans le sens des arrivées. Car sur le plan des départs, le TFC fait parler de lui. Dernier en date, le défenseur Gonçalves, libéré ce jeudi 8 juillet comme Saïd et Koulouris avant lui. Des départs qui n'ont pas rapporté le moindre centime au club violet. Cela commence à devenir une habitude. Dans un communiqué très sobre, le TFC a annoncé ce jeudi 8 juillet que le jeune défenseur Mathieu Gonçalves était libéré de son contrat et rejoignait Neuchatel Xamax (deuxième division suisse). Il y a quelques jours, le club en avait fait de même avec Efthymios Koulouris et Wesley Saïd, partis respectivement à Atromitos (Grèce) et à Lens (Ligue 1). Si l'on excepte le transfert de Deiver Machado (lui aussi parti pour Lens) contre un chèque de près de deux millions d'euros, les départs de cet été n'ont rien rapporté au club. Le TFC s'est séparé de trois autres joueurs sous contrat, sans exiger d'indemnité, en les libérant de leurs dernières années de contrat. La stratégie interroge mais cette dernière est certainement due au fait que le marché estival est très calme. Aucun club ne peut véritablement investir. La faute à la pandémie de Covid et la défection de Mediapro notamment (baisse des droits TV pour les clubs...). Autant de coups durs pour les clubs français qui expliquent la frilosité des acteurs lors de ce mercato. "Ça leur coûte certainement moins cher..." Selon un observateur avisé, la stratégie du club toulousain tient en une explication simple : "À l’inverse de Machado, les trois joueurs ne faisaient plus partis des plans du club. Cela leur coûte certainement moins cher de les libérer" plutôt que de batailler (en continuant de payer les salaires) pour trouver un club capable d'en donner un bon prix. Il n'empêche, Wesley Saïd a été acheté huit millions (en 2019), Efthymios Koulouris (en 2019) un peu plus de trois soit plus de 11 millions d'euros d'investissement à eux deux. Tandis que la valeur marchande de Mathieu Gonçalves est estimée à 450 000 € par le site spécialisé Transfermrkt (sans compter les indemnités de formation que le club aurait pu négocier). Il est évident que le TFC n'aurait jamais récupéré l'équivalent de ses investissements en revendant ces trois joueurs, mais si le club est "contraint de vendre" comme l'a expliqué le président Damien Comolli, il est curieux que ces trois joueurs soient partis sans rapporter le moindre centime dans les caisses violettes. Départ logique si pas de prolongation.
  23. Très franchement Kelvin il faut le laisser partir. Il a fait son temps au Tef et il mérite d'aller voir autre chose. Après ça fait beaucoup de départs ...
  24. C’est une rupture des ligaments croisés ?
  25. C'est exactement ça. Lopes fais passer ses messages par le porte parole des Ultras ... quelle image.
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