Stormy31

Et c'est naze. De l'air.

Belle averse ce soir.

Mesguich lisant "Surveiller et punir" annulé aussi, le comédien étant bloqué à la gare de Bordeaux. Remplacé par une introduction juridique à Foucault, par le professeur Mazères.

Je préfère aussi la vieille pub Garnier (ou Elsève je ne sais plus) avec David Ginola.

Pas tout à fait mais presque. Quand tu pars de loin psychologiquement et qu'on sait que cela prend longtemps à prendre sur soi, arriver à se sentir bien est une victoire. Mais que penser lorsque d'autres, lorsque tu essaies de faire en sorte qu'ils se sentent bien, et que tu n'y arrives pas. Le tout parce qu'ils te font croire que ton propos, oui le même qui t'a sorti de la mouscaille à l'époque, t'assimile à des sectes ou apparentés. Or non, désolé, tu n'es pas d'une secte, tu es juste quelqu'un qui a su remettre sa vie en question quand il le fallait. Alors oui tu as peut être un petit peu le sentiment du devoir accompli dans ce cas. Supériorité? Sûrement pas, tu as encore bien du chemin à parcourir.

Si, j'espère qu'il restera des places pour Mesguich lisant "Surveiller et punir" de Foucault, en présence d'un prof que j'ai eu.

Et oui la trentaine un peu passée, plein de ruminations et pensées nous viennent mais également son lot de délivrances et de bien-être. On ne perd pas au change ? Let's see. Avec cet âge qui est là, c'est la remise en cause de certains principes parentaux : se méfier d'autrui. Eh oui mes parents ne sont pas très sociables et j'ai assez rapidement su qu'il ne fallait pas les écouter. Le résultat maintenant est au delà de toute espérance : aucune crainte à aborder autrui, à dialoguer, facilité à trouver ses mots en société. Que du bonheur. Oui mais, car y'a un mais. Si cette phobie a été vaincue chez soi, c'est loin d'être le cas chez tout le monde. Avec certains autres humains, quel que soit leur âge d'ailleurs, j'ai le vrai sentiment d'être nivelé par le bas. Car ô blessure narcissique, certains qui n'étaient pas phobiques relationnel le sont devenu, et d'autres le sont encore. La communication est dure parfois. Tu as l'impression de jouer les hippies par ta liberté de pensée, et tu t'en sens coupable. A tort sûrement. Mais aussi, la redécouverte de petits plaisirs. Aller au bar alors qu'on était étudiant ou lycéen ? Impensable. Si murge était faite, c'était par canettes et mélanges plus ou moins détonants, en loucedé presque. Le bar te pondère, le prix t'évite les excès, tu perds en ivresse, tu gagnes en sociabilité. Et ton porte monnaie t'en remercie. Et tu peux parler avec les patrons et serveurs, certains se prêtent au jeu, sympa hein? Des clients aussi. Impensable avant. Mais tu deviens exigeant. Car merde, tu as bouclé tout un cursus, tu as eu le diplôme, avec mention, le mémoire qui va bien avec presque 200 pages annexes comprises, le stage de validation, l'expérience ensuite avec presque 3 ans dans la boîte qui t'a pris après les études. Tu gagnes en métier. Mais pour être titularisé dans ta branche, tu dois passer des concours. Pas de problèmes, étudier tu sais le faire. Tu le passes une fois, ok échec, après tout y'a plein de candidats. Tu retentes, et tu tentes d'autres concours. ça prend du temps, mais tu ne perds pas espoir d'être recruté ailleurs, tu postules, et tu t'aperçois que quand tu dis que tu passes un concours, on te regarde avec des grands yeux et on te demande pourquoi alors postuler pour un CDD, un concours c'est tellement plus important. Le recruteur croit à ça. Toi non, mais le recruteur a le dernier mot. Point. La crise s'invite dans le débat. De plus en plus passent des concours, donc de plus en plus d'échecs. Et inexpliquablement tu en fais partie. Tu le vis mal car il te semble que tu as de plus en plus de connaissances. Tu as raison. Alors toi aussi tu deviens exigeant. A l'époque tu te remettais en cause, tu te demandais merde qu'ai je mal fait ? Et vu l'opacité des méthodes de correction des concours, ton agressivité change de cible. C'est désormais ces recruteurs qui ne savent pas apprécier ton talent. Tu leur en veux. Tu les traites d'enculés dans ta tête. ça ne sert à rien, ça défoule même pas mais tu ne peux pas t'en empêcher. Tu rumines, tu n'en dors plus. Et puis ces jeunes là qu'on voit en ville. Oh tu ne regrettes pas de ne pas avoir leur âge. Mieux : tu te sens plus jeune dans ta tête que tu t'imagines qu'il le sont. Ils sont tous habillés pareil, nous au moins, à notre âge, on se distinguait furieusement les uns des autres, on s'habillait comme on voulait. Les jeunes, je ne vous envie pas pour votre fraîcheur, mais je vous en veux pour votre vieillesse prématurée. Une jeune fille de 16 ans devant un lycée n'a t'elle pas dit devant ses copines "oh la la les mecs, je suis blasée, j'ai tout connu. j'en ai marre." Putain à 16 ans tout devrait commencer, là tout semble finir. Dans un ballet mortifère. La sénilité gagne déjà. Je ne me vois pas d'avoir de mioches avec cette Mme ORMY. Et j'aime encore la liberté. Oui je suis libre dans ma tête. Pas du tout étouffé par un carcan de conformisme de pacotille véhiculé ici et là par quelque média assoiffé d'audimat. Vive la vie.

Le Bolón de verde est une spécialité équatorienne. C'est un beignet de banane plantain fourré au fromage. C'est très roboratif. Un plat très apprécié là bas.

Si Gollum veut comparer : http://www.statistiques-mondiales.com/prelevements_obligatoires.htm

Bien petit Uros.

Pas vu chez moi.

Il est ivoirien, tout s'explique (can't see a thing). © Sinon Aurier mérite en effet des hommages.

Ah j'ai compris maintenant son "je ne vois pas" quand on lui demande si y'a meilleur défenseur central que lui. C'est un double fail : "je ne vois pas" = je suis le meilleur + "je ne vois pas" = je ne sais pas qui joue DC dans quelque championnat que ce soit. Pour un capitaine, ne pas savoir le who's who c'est également impardonnable. You failed at failing.

Je viens de boucler la première saison de The Americans, sympa. Quelques ficelles assez grosses mais ça passe assez bien.

RAS à Toulouse centre, juste un coup de tonnerre très léger vers minuit. Aucune pluie.

In loving memory :

Et il faut encore subir les grands discours des autorités policières pour nous dire suite à ces défis à la con, que Internet c'est le mal, qu'il faut s'en méfier. On n'en sort pas.

Facebook révèle au grand jour qu'il y'a des gens assez cons pour faire ce genre de défi surtout.

Fail

Absinthe Anisette Amaretto. ça te récure les boyaux. Pas un triplé pour fillette, moussaillon.

C'est bon Marcel, tu peux remettre le jus !

Dans la rue, devant moi, deux policiers municipaux parlent avec un mec accompagné de son chien : - Il faut lui mettre une laisse monsieur à votre chien... - Oui je sais, je comptais aller lui en acheter une là. - Ok soyez prudent, c'est un bouledogue ça non? - Euh... oui ! Sauf que c'était un labrador. Voilà.