Flolynyk

Sava t'es riche

Je le aime lui aussi

Je sens que je vais suivre la fin des championnats européens avec beaucoup plus d'attention

Je pense le voir autant que la cité de la peur.

ON VA GAGNER L'EUROPA LEAGUE ON VA GAGNER L'EUROPAAA LEAAAAGUE

Là saviez vous ? Moussa Diarra a remporté plus de titres en professionnel que Dimitri Payet.

Je le disais déjà avant ta naissance

Petite touche sympa sur Safari quand tu tapes TFC

Je le aime

Surtout qu'Elk ne le savait probablement pas, mais Sadran était parfaitement au courant que Redbird allait nommer Comolli et que ça a fait partie des discussions

Trop mignon cette naïveté Les camsides, des fdp neo nazis contre qui il va falloir faire quelque chose un jour avant qu'on nous prenne tous pour des fachos.

Le combat a commencé bien plus tôt puisque le dossier a déjà été envoyé avant même la finale, d'après ses propres dires.

Sont toujours très potes avec la BFS

Hier ça valait pour 2

On est l'équipe qui a marqué le plus dans l'histoire de la compet, pour une équipe entrée en 32e de finale. 25 buts en 7 matchs putain...

Au péage de St Arnoult, environ 3 fois plus de Nantais que de toulousains quand je suis passé

En violet

Et donc c'était pour l'info ou pour moi le mellow ?

@Big_Bros pourquoi ce jeff ?

T'es bien le seul, d'habitude c'est l'inverse Cool story!

Tu fais ce que tu veux (en vrai j'aime bien lire ce genre de récits)

T'es tellement dans une tour d'ivoire que tu penses que les Yvelines c'est Versailles en fait ? Tu penses vraiment que Trappes / Elancourt / La Verrière c'est des terroirs aristocratiques ?

J'aimerais bien voir le rapport

Je suis né à Trappes, j'ai grandi à Elancourt, et j'ai fait un an à l'UVSQ avant de partir à Toulouse.

En 97, j'étais un gamin des Yvelines, je découvrais le foot à cette moment-là, à une époque où je m'intéressais plutôt au rugby. Au foot, je n'avais pas spécialement d'équipe favorite. Il y avait l'équipe de ma région, le PSG, que tous mes potes commençaient à supporter. Il y avait le choix du grand rival, que certains faisaient. Mais moi, ça ne me faisait pas rêver. Je n'ai pas eu d'héritage de club à supporter, mes parents n'ayant jamais été de grands fans de foot, mes grands frères non plus - du moins à ce moment-là. Il y avait 2-3 équipes que j'aimais bien sans trop savoir pourquoi, je me souviens de Strasbourg notamment. Et puis il y avait Toulouse. Un club de losers, un maillot moche, une ville où j'étais passé 2-3 fois et que j'aimais bien. Plus de 25 ans après, je ne sais toujours pas pourquoi j'ai 'choisi' ce club, ou plutôt, pourquoi il m'a choisi. Toujours est-il que, inconsciemment il me semble, j'ai commencé à suivre les résultats, à écouter les matchs à la radio, à essayer de trouver les articles qui parlaient de mon TFC dans la presse. Je l'ai déjà dit, mais un joueur m'a marqué au début, c'était Jose Galdames. Encore une fois, je n'en connais pas la raison, ou je ne m'en souviens plus, mais c'est bien ancré en moi. Le Tef est devenu une passion, et tant pis si je passais pour un con quand au collège, quand on me demandait si je supportais l'OM ou le PSG, je répondais que je supportais une équipe qui jouait en national. L'année suivante, pendant un an, le lundi matin, j'arrivais en retard en cours, parce que sur France 3 le matin on avait droit aux buts de L2 et je ne pouvais décemment pas rater ça. Je crois que c'est durant ces 2 années que j'ai réellement compris que j'étais perdu, la passion m'avait réellement pris, et je ne pourrais pas m'en défaire. Et tant pis pour les trophées, c'était pas pour moi, tant pis si mon coeur avait choisi de suivre Galdames, Gouaméné et Ernest Mtawali. J'avais le Tef dans le coeur, dans le corps, et les émotions qu'il me procurait me suffisaient, c'était déjà énorme. A l'adolescence, j'ai commencé à aller voir mon club jouer au Parc, à défaut de pouvoir le faire à domicile. Puis quand j'ai pu, pour mes études, je me suis cassé, ciao les Yvelines, je pars rejoindre ma ville, mon club. Premiers matchs au stadium, premier abonnement, la passion qui grandit encore, malgré les matchs à 35 pelés en virage Est sous les pluies froides de novembre pour un 0-0 tout pourri contre Nancy. C'est le début des déplacements, Montpellier et Bordeaux d'abord, les plus proches. Puis un peu partout en France. En 2009, j'ai cru avoir enfin droit au bonheur d'une finale, mais nos espoirs ont été vite douchés par une équipe de 2e division à 10. Après tout, on avait connu deux fois la Coupe d'Europe, c'était déjà beaucoup de bonheur, fallait pas en demander trop. L'année suivante, rebelote, en Coupe de la Ligue cette fois (on se contente de ce qu'on peut), et cette fois c'est Brandao qui nous climatise, alors qu'on commençait à regarder les billets de train pour monter à la capitale. Puis plus rien, plus d'espoirs. C'était désormais clair dans ma tête, jamais je n'aurais l'occasion de voir mon club au Stade de France. A aucun moment je n'ai imaginé qu'on puisse gagner une Coupe, dans ma tête, le rêve a toujours été d'aller au Stade de France. Et putain, 13 ans plus tard, après avoir été là dès que je pouvais même pendant les pires saisons du club, parmi les quelques irréductibles qui continuaient malgré tout à gueuler dans ce qui est maintenant le virage Brice, 13 ans plus tard et alors qu'on était résignés, qu'on a commencé à chanter 'rien à foutre des trophées' en tribunes, nous y voilà. Après plus de 25 ans à supporter ce putain de club, demain, je serai au Stade de France, en violet. Et tant pis si on perd, ça m'énervera c'est sûr, mais mon rêve il se réalise, mon club va jouer une finale, et je suis heureux.