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marco

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Tout ce qui a été posté par marco

  1. Ah oui, ça se cache même plus
  2. https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Transferts-l-om-courtise-fode-Fofana-psv-eindhoven/1249960
  3. Oula j'ai eu peur
  4. Ils ont fait un ptit hommage sur C+ sport https://streamable.com/cqskvl
  5. Effroyable...à 49ans...
  6. https://www.objectifgard.com/2021/05/05/fait-du-jour-centre-de-formation-du-nimes-olympique-les-premieres-consequences-de-la-crise/
  7. Pour d'autres sports également...🏀 Entièrement d'accord avec toi sur ce point. avec 30Me par an...tu peux les réinvestir sur 2 bons joueurs à 5 par an....
  8. Ptit appel au peuple de notre Daniel 💜
  9. marco

    L'espace...

    C'est bô
  10. Beaucoup de conditionnel dans ta phrase. Tout est possible.
  11. Avec plaisir. C'est pourquoi ne pas avoir été capable de ramener quelques nuls par ci par là, ça pique quand on fait les comptes à la fin... Si par "malheur", on devait rater la montée, ce serait pas plus mal.. il faut toujours renouveler un groupe. Mais la priorité sera de garder Bibiche 🙏
  12. Catastrophique parce qu'à l extérieur, on y arrive plus sinon je rappelle, au cas où, qu'on est à 8 victoires à domicile.
  13. Faut avoir la réussite avec toi sur un match. Raisonnable le calendrier en fait.
  14. J'avais un doute. Sur un match c'est tendu
  15. Les plays-off contre le 4è c'est en aller-retour je suppose ?
  16. Si on joue Nantes en barrage, on va se faire broyer physiquement...
  17. J'ai l impression qu'il a perdu ses ballons en percutant, en tentant l élimination.. après je l'ai trouvé cramé...
  18. Mea culpa. j'avais zappé qu'il avait pris la tête d'Alliance jaune (). Jadot avait tenté de l'enrôler mais Francis est resté droit dans ses bottes. Bon 2022 arrive vite.
  19. J y étais aussi mais je me souviens de rien
  20. Il a sa carte FI ou pas encore ?
  21. Le Havre, ils vont blinder bien comme il faut mardi...
  22. Nonobstant le fait d'avoir encaissé 3 buts (de merde), je l'ai trouvé bon.
  23. C'est Saada de Canal qu'avait lancé l'idée cet hiver, et vu qu''il n'y a qu'eux comme potentiel acheteur, ça doit être une des conditions. Et les "petits" seront obligés de suivre, sinon pas de droits TV. Après ça doit bien arranger Aulas et cie c'est sur. Avec Canal, ils vont pouvoir passer la réforme en force.
  24. Ouissem Belgacem : « J'étais l'homo dont on n'a jamais su qu'il était homo » Dans le livre « Adieu ma honte », qui sort mercredi, l'ancien espoir du centre de formation du Toulouse FC, Ouissem Belgacem, raconte son parcours, douloureux, de sportif gay dans le milieu du foot, qu'il juge homophobe. Ouissem Belgacem. (Photo Rebekka Deubner/L'Équipe) Françoise Inizan mis à jour le 29 avril 2021 à 17h40 partager Tant de calme sous le feu qui couve... Assis droit à la table de son appartement du XIe arrondissement de Paris, Ouissem Belgacem dégage une sérénité saisissante tandis qu'il revient sur l'histoire douloureuse de sa vie. Intitulé Adieu ma honte (écrit avec Éleonore Gurrey, éditions Fayard, 18 €), ce livre, qui sort le 5 mai, est le témoignage intime d'un ancien footballeur homosexuel. Français d'origine tunisienne, Belgacem (33 ans) a grandi dans la cité Beisson, à Aix-en-Provence, avant d'intégrer le centre de formation du Toulouse Football Club pour jouer aux côtés de Moussa Sissoko, Cheikh M'Bengue, Oumar N'Diaye ou Étienne Capoue, génération dorée avec laquelle il sera vice-champion de France U16, avant d'être sélectionné pour la CAN U17 avec la Tunisie. lire aussi Guillaume Cizeron après son coming out : « Pourquoi je me cacherais ? » Ado, il tente de s'y forger un destin de professionnel en même temps que de se « battre », comme il dit, contre son homosexualité qui heurte sa cité, sa religion et ce football qu'il aime tant. Vingt ans de mensonge... C'en sera trop. Diplômé d'universités prestigieuses en Angleterre, fondateur de la start-up OnTrack, qui aide à la reconversion des athlètes pro, Belgacem délivre un message de grande tolérance à l'heure des questions identitaires. « Moi, je suis français, arabe, musulman et gay. Et je n'ai pas à choisir entre tout ça », écrit-il. « Comment avez-vous pris la décision d'écrire ce livre ? Écrire m'a toujours aidé. Lorsque je suis entré dans un bar gay pour la première fois, à Barcelone, je ne m'y suis pas senti à ma place. J'ai sorti mon téléphone et je me suis mis à écrire mes pensées. J'ai toujours été assez mûr pour mon âge et je pense avoir traversé ces années football avec les yeux grands ouverts. J'ai toujours vu qu'il y avait des comportements et des paroles injustes. Mais en retravaillant avec des footballeurs avec ma société OnTrack, j'ai compris que le niveau d'homophobie était globalement le même que lorsque j'étais ado. J'ai voulu montrer que l'homophobie est systémique dans le football et qu'en 2021, on ne peut toujours pas jouer au football et être homosexuel. « Chaque soir, je m'endormais en priant : "Mon Dieu, faites que je me réveille hétéro." » Vous avez grimpé vite, depuis le club d'Aix Université à l'Association sportive d'Aix-en-Provence, avant de toucher le Graal : intégrer, à 13 ans, le centre de formation de Toulouse, où vous avez presque tout gagné... Oui, j'ai eu la chance de faire partie d'une génération dorée avec laquelle on a été au sommet du foot français, entre 16 et 18 ans, qui sont les années charnières pour un footballeur. On a été vice-champions de France et joué la demi-finale du Championnat de France. J'ai été sélectionné pour la CAN (en U17) avec la Tunisie. On pouvait difficilement être plus haut à cet âge-là. J'avais 16 ans, on m'envoyait déjà m'entraîner avec la CFA. Tous les voyants étaient au vert. Sauf un. En arrivant au TFC, vous avez beau savoir que Toulouse est la Ville rose, vous vous sentez vite mal à l'aise dans ce maillot rose, « un maillot de fille », écrivez-vous... (Il rit.) J'ai compris très jeune que j'étais gay et que ce n'était pas une bonne chose. Je venais d'une cité avec beaucoup d'homophobie... Mais j'ai aussi compris assez vite qu'avec le football, je gagnerais le respect. Comme j'étais bon au foot, tout le monde m'aimait et me respectait. Le football, c'était mon bouclier contre les problèmes que j'avais dans la tête. Avec un ballon, je parvenais à oublier que j'étais gay. Mais le ballon va finir par vous détruire, n'est-ce pas ? Parce qu'il fallait constamment brouiller les pistes et cela me mettait dans un état de fatigue incroyable, cela me prenait une énergie folle. Ça bouillonnait tout le temps, avec mes coaches, mes coéquipiers de foot, à la maison, à la mosquée. J'étais épuisé psychologiquement à refouler, à dissimuler, à chercher à devenir un autre. Je devais inventer des histoires avec des filles. Me rappeler des noms. Je sors avec une fille qui s'appelle Sandra, ah non, Clara, ah non, Sarah. Ça paraît risible, mais gérer tout ça à l'adolescence, c'est un enfer. Chaque soir, je m'endormais en priant : ''Mon Dieu, faites que je me réveille hétéro.'' Ouissem Belgacem sous le maillot tunisien en 2005. Pour être intégré, il fallait sortir avec une fille. C'était une vraie injonction ? Oui. Mais d'abord, je voudrais en profiter pour tuer le mythe absolu des gens qui pensent que si on est gay, on ne fait que mater dans les vestiaires. C'est n'importe quoi. Le vestiaire était au contraire pour moi une source de stress ultime car il fallait jouer au macho, à l'hétéro, il fallait parler de meufs. Même moi, j'avais en tête l'idée qu'une femme me sauverait vraiment ! Des copains m'ont emmené chez des prostituées. Puis j'ai rencontré une fille à laquelle je tenais énormément, mais ce n'était pas de l'amour. J'avais entendu parler de ces gens qui mènent une double vie avec une femme et des enfants, mais ce n'était pas possible. Ce n'était pas mon caractère. En centre de formation, on vous explique que vous avez un double projet, scolaire et sportif. Moi, j'en avais un troisième qui était de m'« hétérosexualiser », comme je dis. Vous parlez d'un ''cancer'' qu'il vous faut combattre. C'est terrible, ce mot... C'est ce que le foot me faisait croire ! Comme je n'avais pas de manières reconnaissables, j'étais même un joueur rugueux, j'étais l'homo dont on n'a jamais su qu'il était homo. Mais j'entendais toute cette toxicité masculine, ces coaches qui disaient : ''Allez, on n'est pas des tarlouzes, là !'' Ou que le foot, c'est ''un truc d'homme''. Mais quel homme ? Un homme peut avoir une part de féminité assumée et être un défenseur très rugueux, ça n'a rien à voir. Les contacts sont plus rugueux au rugby et c'est un sport moins homophobe. De grands joueurs y ont fait leur coming out (comme l'ancien international gallois Gareth Thomas, en 2009). Dans le football, on a une définition moyenâgeuse de ce qu'est un homme. En U18, votre parcours sportif commence en plus à s'effriter. De quelle façon ? J'étais sous contrat aspirant, titulaire, je revenais de la CAN en sélection tunisienne. Mon coach m'appelait son fils. Et puis on m'a dit : ''On va te changer de poste.'' Je n'avais pas assez grandi. J'étais défenseur central, je passe latéral droit. J'ai eu du mal à m'adapter à ce nouveau poste. Je crois que je ne pouvais pas lutter sur tous les fronts. Or, dans la réussite sportive, c'est le mental qui fait la différence. En centre de formation, vous n'avez pas de deuxième chance. Les coaches ne font pas dans la dentelle et je ne leur en veux pas, ils n'en ont pas le temps. Il faut détecter les deux ou trois joueurs qui deviendront pros au TFC et qui financeront la formation de tous les autres. C'est le business model. « On m'a dit que j'avais bien fait de ne rien dire, sinon le club m'aurait fait sortir. » Comment ces difficultés ont-elles rejailli sur vos angoisses liées à votre orientation sexuelle ? Je me questionnais sans cesse. Je me demandais : est-ce que j'échoue au foot parce que je porte un lourd secret, ou est-ce que mon secret devient si lourd que j'échoue au foot ? L'adolescence est une période compliquée, même quand on n'est pas sportif... Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Quand Étienne Capoue ou Moussa Sissoko allaient faire la sieste, moi, je n'arrivais pas à dormir, je me prenais la tête. Ce mot de ''cancer'' est horrible, mais c'était ce que je ressentais. C'était mes hormones et mon désir des garçons qui grandissaient, et mon problème avec, et je n'arrivais pas à l'arrêter. (R. Deubner/L'Équipe) Est-ce qu'avoir un modèle aurait changé quelque chose ? Oui, qu'est-ce que j'aurais aimé, à l'adolescence, entendre quelqu'un dire qu'on peut être homo et footballeur ! Tout aurait changé. Car que vient faire l'orientation sexuelle dans la performance sportive ? Que je dorme avec des femmes, des hommes, des blondes, des brunes, des gros ou des maigres, ça ne regarde que moi dès lors que je suis bon sur le terrain. Si t'es bon, t'es bon. T'as pas besoin de rouler des mécaniques, de te présenter avec dix-neuf prostituées à l'hôtel et de jouer à ce jeu puéril qui n'aide personne. C'est cette culture qu'il faut faire évoluer. Lorsque vous avez annoncé, des années après, à votre coach que vous étiez gay, quelle a été sa réaction ? Sa première réaction a été la surprise. Il avait été coach et directeur du centre de formation, il pensait tout savoir. Il ne l'a pas su. Puis il m'a confié : ''T'as bien fait de ne pas le dire... Dans cet environnement, c'était la meilleure chose à faire. C'était la seule option si tu voulais continuer le foot. Si tu l'avais dit, le club se serait débrouillé pour te faire sortir.'' J'ai pris ça en pleine figure. Souffrir en silence était donc ma seule option. Sauf qu'on ne peut pas réussir sportivement en souffrant de la sorte. Devenir professionnel, c'est avant tout un exploit mental. En centre de formation, quand on vous propose un contrat aspirant, un contrat stagiaire, c'est que vous êtes bon athlétiquement et techniquement. Ce qui fait la différence, comme entre des joueurs de Ligue 1 et de Ligue 2, par exemple, c'est le mental. Or, lorsque le mental traverse une épreuve comme la mienne, il est impossible de réussir. Belgacem a intégré le centre de formation de Toulouse (en haut, 3e en partant de la g. à l'été 2007) où, entre 16 et 18 ans, il a brillé. Il jouait alors notamment avec Moussa Sissoko (rang du milieu, 4e en partant de la droite) et Franck Tabanou (assis, 2e en partant de la droite). La religion est très présente dans votre histoire. Vous avez cherché des réponses à votre détresse auprès des imams. Êtes-vous en paix aujourd'hui avec votre religion ? Réconcilier ma spiritualité et ma sexualité a été un chemin de croix. Mais je décorrèle religion et communauté musulmane de France. J'ai lu tous les textes, le Coran et les hadiths. Il n'est écrit nulle part que deux adultes consentants ont l'interdiction de s'aimer. J'ai aussi eu la chance de rencontrer le premier imam homosexuel de France, Ludovic-Mohamed Zahed, un homme très intelligent, islamologue et théologien. Cela me fait du bien de voir émerger un islam libéral, ni misogyne ni homophobe. Cela me permet de garder les belles valeurs de ma religion, qui me sont chères et rythment mon quotidien. Toute ma vie, on m'a demandé de choisir. Tu veux être homo ou footballeur ? Tu veux être croyant ou footballeur ? Comme ce jour, à la cantine à Toulouse, où il ne reste que du porc et de la purée. Je ne prends que de la purée et un dirigeant me lance : ''Tu veux être pro ou quoi ?'' Auriez-vous pu faire une grande carrière si vous n'aviez pas été homosexuel ? Votre homosexualité a-t-elle eu raison de votre destinée, comme vous l'écrivez ? On ne peut pas savoir. Attention, je suis très lucide sur mon potentiel, mais la question n'est même pas là. Même si j'avais fait une carrière en Ligue 2 ou en National, cela aurait été ma carrière. L'homophobie n'avait pas à me la prendre. La question n'est pas de savoir où j'aurais terminé si je n'avais pas été homo, mais pourquoi, parce que je suis homo, je n'ai pas eu le droit de tenter ma chance. Dans le documentaire réalisé par Yoann Lemaire sur l'homophobie dans le football, on voit la troupe de théâtre Trimaran intervenir auprès du centre de formation du TFC, pour sensibiliser les jeunes. Est-ce que l'homophobie a reculé depuis votre époque ? Vous entendez ce que disent les jeunes à la fin ? Ils ricanent, il y en a un qui dit que s'il y a un homo dans le vestiaire, il ne se change plus avec lui ! Et puis, le constat reste toujours le même : aucun coming out. Depuis Justin Fashanu (footballeur anglais qui a révélé son homosexualité en 1990 avant de se suicider en 1998), aucun footballeur en exercice n'a parlé. Les conditions ne sont pas encore réunies pour permettre un coming out en toute sécurité et en toute sérénité. « Le Graët ou Lizarazu invisibilisent le sujet. Ce n'est pas parce que tu n'as rien vu qu'il n'y a rien. » Vous rêvez qu'un joueur en activité y parvienne un de ces jours ? C'est l'objectif de mon livre. J'aimerais qu'il génère en tout cas un vrai soutien. Paradoxalement, ce serait peut-être plus facile pour une superstar comme Cristiano Ronaldo, Lionel Messi ou un autre, car eux ne seraient pas impactés par le business model. En revanche, si tu joues en Ligue 2, c'est beaucoup plus compliqué de faire ton coming out car un coach peut t'écarter pour n'importe quelle raison. Un footballeur, c'est une valeur marchande. S'il fait son coming out, il sera plus difficile à transférer ou à intégrer dans l'équipe... Vous regrettez que le président de la FFF, Noël Le Graët, autorise les arbitres à interrompre les matches en cas de chants racistes dans les tribunes, mais pas de chants homophobes . Qu'on hiérarchise les discriminations, c'est une honte. Quand on est raciste envers quelqu'un, on le discrimine pour la couleur de son épiderme qu'il n'a pas choisi. Quand on discrimine un homosexuel, on le discrimine pour une caractéristique qu'il n'a pas choisie. Je n'ai jamais choisi d'être homo. Je ne dis pas que la question de l'homophobie doit être plus importante que celle du racisme. J'ai souffert des deux. Mais cela ne doit pas être hiérarchisé. D'autres joueurs disent qu'il n'y a pas d'homophobie dans le sport... Oui, j'ai entendu Bixente Lizarazu déclarer à Yann Barthès dans Quotidien qu'il n'y a pas d'homophobie dans les vestiaires, que le football c'est le vivre-ensemble. Mais ce sont des paroles tellement dangereuses ! Le mec, il décrédibilise mon histoire, ma souffrance et celle de tous les autres. Le Graët ou Lizarazu, ils invisibilisent le sujet. Ce n'est pas parce que tu n'as rien vu ni rien perçu qu'il n'y a rien. Je ne peux pas croire qu'un joueur de foot n'ait jamais entendu de sa carrière un ''sale pédé''. Avec « Adieu ma honte », l'ex-défenseur veut démontrer que, comme lorsqu'il était ado, « on ne peut toujours pas jouer au football et être homosexuel ». (R. Deubner/L'Équipe) Quand vous avez créé OnTrack, une start-up qui aide les sportifs dans leur après-carrière, vous dites avoir rencontré des joueurs homophobes. Et vous avez dû recommencer à mentir, cette fois pour sauver votre société... Oui, et contrairement aux ados, je me suis retrouvé confronté à des adultes qui exprimaient de manière structurée leur homophobie et de façon bien plus virulente. Parfois comme ça, à table, avec dix femmes superbes autour et tout passait comme une lettre à la poste. Cela m'a détruit l'âme... Dans le football, tu es censé avoir tout pour toi. T'es sportif, t'as l'argent, t'es populaire, t'as la belle vie alors t'as pas de meuf ? Impossible. Pour ma société, je rencontre des joueurs de Chelsea, Tottenham, d'Arsenal. J'ai des clients en Espagne, en Angleterre, en Chine, en Turquie, et j'entends toujours les pires propos homophobes. Un soir, j'étais en boîte à Londres, c'était le soir de la victoire d'Andy Murray à Wimbledon en 2013, et un joueur de Chelsea m'a dit : ''Mais, Ouissem... depuis qu'on se connaît, je t'ai jamais vu avec une fille, si ?'' Je me suis retrouvé à faire le macho et me suis dit : ''Rien n'a changé, Ouissem.'' À vos amis footballeurs, avez-vous dit la vérité ? Je me devais de la dire à mes amis les plus proches... Je ne voulais pas qu'ils l'apprennent par le livre. Je suis allé chez Moussa (Sissoko), à Londres, un matin. Il a ultra bien réagi. Il m'a dit qu'il n'était pas forcément familier avec le sujet mais que je restais Ouissem, celui avec lequel il était ami depuis nos 13 ans. Moussa et Cheikh (M'Bengue) sont musulmans, comme moi. On a beaucoup de pudeur, on pose moins de questions sur la vie privée des uns et des autres. Étienne Capoue et Franck Tabanou, ils étaient plus à me demander : ''T'as une meuf ? Et les enfants, c'est quand ?'' Mais toujours de façon bienveillante, hein... Mais j'avais de l'appréhension. J'ai vu Étienne Capoue avant un match avec Watford, la saison dernière. Ses coéquipiers passaient, ce n'était pas un endroit hyper calme pour évoquer un sujet si intime. (Il rit.) Il a été un peu sonné et puis il m'a dit : ''Attends, attends Ouissem, viens, fais-moi un câlin'', et il m'a dit qu'il n'y avait aucun problème. On a parlé longuement. Et de fait, il n'y a jamais eu de problèmes avec ceux auxquels je l'ai dit. J'en suis heureux et c'est très encourageant. » https://www.lequipe.fr/Football/Article/Ouissem-belgacem-j-etais-l-homo-dont-on-n-a-jamais-su-qu-il-était-homo/1247211
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