Sergio

Je trouve que c'est rafraîchissant, de voir un joueur accorder plus d'importance à son parcours en équipe nationale qu'à son parcours en club. C'est si rare de nos jours.

Il n'y en avait plus, parce que ces enfoirés de gaulois ont procédé à une déforestation méthodique de la France pour développer le labourage et le pâturage. Et dire que Sully, le ministre du bon roi Henri, leur a donné raison avec son histoire des deux mamelles.

Le plus ancien saccageur de la nature, c'est le baron Riquet. Il a foutu en l'air un tas d'écosystèmes en creusant son foutu canal. En plus, cet enfoiré de triton marbré a profité des travaux pour nous envahir. Moi je dis qu'il ne sert plus à rien, ce canal. Qu'on le rebouche, nom du grand architecte de l'univers !

Pareil. Je pense que la notion de voie ferrée en surface pour des transports collectifs urbains n'est pas une solution moderne. Les techniques nouvelles permettent sans doute à un transport sur pneus d'avoir priorité aux feux de croisement. Et il ne me semble pas stupide d'imaginer une voie virtuelle ayant les mêmes particularités qu'un voie sur rail. Reste le problème de l'énergie alimentant ce type de transport. L'énergie électrique est plus propre que l'énergie à base de gaz ou de pétrole. A condition toutefois de considérer que le nucléaire est une énergie propre. A ce sujet, j'aimerais des éclaircissements de la part des verts, qui sont à la fois pour la sortie du nucléaire et pour le tram à outrance. Parce ce n'est pas grâce à l'éolien qu'on va développer à tout va ce type de transport. J'ajoute qu'à mon avis de béotien, le pneu me semble plus peinard que le rail quand on doit affronter des côtes ou des descentes de 10%. C'est le cas à la sortie de l'avenue de Muret, à la montée du Pt Saint Michel. Sur ce sujet non plus, on ne nous a rien dit.

A propos du tram. Je n'arrive toujours pas à comprendre l'entêtement de nos élus (ils ont tous une part de responsabilité, toutes tendances confondues) à vouloir à tout prix réaliser cette ligne de 4 km. Elle est mal née : - Fréquentation de la ligne T1 nettement en dessous des prévisions (2 fois moins).source - Pas de résolution pérenne du passage à niveau de Déodat de Séverac. - Portion de l'avenue de Muret inadaptée à un site propre pour le tram. - Bouchage du souterrain de la place Lafourcade, traumatisant pour les toulousains qui l'ont financé il y a quelques années. - Un bus à haute qualité de service avec priorité aux feux peut réaliser l'objectif pour un prix infiniment moindre. Je cherche à comprendre, et je ne comprends pas. Il doit me manquer des éléments.

La seule différence que je vois entre son match contre le Shaktar et son match contre Brest, c'est le pourcentage de réussite. Il a été de 0/2 dans le premier cas, et de 2/2 dans le second. Tout aussi bien, ça aurait pu être l'inverse, question de coup de dé (qui jamais n'abolira le hasard). Pour moi, les seules inconnues au sujet de Pentecôte, sont au niveau de ses capacités physiques sur la durée, et au niveau de son mental, car ce poste exige un mental sans faille : il faut savoir surmonter trois échecs à la suite et en ressortir intact, toujours le coup de dé... Pour ce qui est de ses qualités d'avant-centre, elles sont largement au niveau de ce que peut espérer notre club. Je précise bien avant-centre, plutôt qu'attaquant classique.

Oui, mais une économie de marché avec une croissance douce. Pas plus de 1 ou 2% par an, contrairement à ces enfoirés de chinois. Comme aujourd'hui, quoi.

D'autant que historiquement et culturellement, la gauche s'en prend plutôt au système qu'à ses représentants. Par exemple, c'est le parti républicain qui a été le plus sévère avec Madoff, alors que les gauches de tous les pays ont d'abord dénoncé un système. C'est contre sa nature, en tant que défenseuse des faibles, de s'en prendre aux faiblesses physiques ou aux prétendues faiblesses intellectuelles et/ou morales. En somme, les critiques portant entre autres sur le physique des gens de droite, ne sont pas des critiques de gauche, mais des critiques qu'on peut qualifier... de droite.

Ca change de "Se Canto".

http://youtu.be/oRJ4QJ5oKJE

Le capitaine Cetto s'en va, et les deux autres capitaines manifestent plus ou moins des envies d'ailleurs. Ce n'est pas normal. Ca veut dire qu'on efface tout, qu'on coupe le cordon, qu'on remet les pendules à zéro ?

Ca me fait chier. Déjà que mon optimisme était mesuré, ça ne va pas s'arranger.

Rien qu'à Toulouse, il y a deux cas où les joueurs ont fait virer l'entraîneur : Zvunka, je ne me souviens plus très bien pourquoi, et Sucre, du temps de l'UST. Dans ce dernier cas, "les entraînements étaient trop durs", et je ne serais pas étonné que pour Zvunka, ça soit en définitive la même chose... Ils promettaient sans doute une grève dure, et le président avait cédé. Fallait-il, ne fallait-il pas, c'est une affaire de rapport de force, mais pas d'intérêt du club à long terme. En plus, il est tellement plus facile de saboter le travail une fois qu'on est en match... Et ça, on le voit toutes les semaines, tous clubs confondus. Et l'individualisme progressant, je crains que ça ne soit de pire en pire. L'amour du maillot est étouffé par l'amour du tiroir-caisse chez plus de la moitié des joueurs. Complètement étouffé. Et le fait de se retrouver à la sortie de l'adolescence avec des salaires de PDG, est un accelérateur pour certains esprits immatures.

Mon sentiment, c'est que c'est comme ça que ça se passe dans tous les clubs français. Les joueurs se bougent le cul, à l'entraînement en particulier, quand ils l'ont décidé. Et le pire, c'est qu'il n'y a pas de solution. Ce sont eux les chefs, quoi, et si l'entraîneur les fait trop chier, ils se démerdent pour essayer de le faire virer. D'où Puel, d'où Antonetti, qui ont affaire à des équipes qui n'avancent plus. Et les plus naïfs sur le coup, ce sont les supporters qui demandent la démission de Puel par exemple... Encore s'ils le faisaient proprement, sans atteindre la famille et les gosses, ça ne serait que stupide, mais c'est un autre sujet...

En somme, il y a des préjugés des deux côtés, quoi. Il est pourtant si sain, ne serait-ce qu'en exercice de gymnastique intellectuelle, de faire l'effort de penser contre soi-même. Ne serait-ce que dix minutes par jour, c'est bon pour la santé.

C'est à trois jours des élections.

Pour que la France devienne rigoriste à ce point, il faudra que beaucoup d'eau passe sous les ponts. D'autant que la première dame de France, apparemment future maman, n'est pas un exemple criant de rigueur janséniste.

C'est vrai que les élections se jouent sur la capacité à séduire l'électorat volatil, tout en évitant que l'électorat fixe aille voir ailleurs. Plus facile à dire qu'à faire, évidemment. Surtout quand plusieurs candidats se disputent les mêmes plates-bandes.

On ne peut pas lire dans l'avenir, mais à l'heure qu'il est et à mon avis, c'est Hollande le mieux placé. Pourquoi ? Parce qu'il est en quelque sorte et naturellement, le négatif photo du candidat sortant, et que pour le moment l'électeur moyen ressent en lui-même, ne serait-ce que confusément, le besoin de se reposer du bruit et de la fureur, trop présents ces temps-ci. Une autre inconnue, c'est la capacité du locataire actuel de l'Elysée, à se repositionner stratégiquement, après la redistribution de cartes qui ne va pas manquer de se mettre en place.

Avec un nom comme ça, ça ne peut être qu'un site atlantiste. Et Libé donne le lien. Ca m'étonne pas au fond de leur part. Je dirai même que c'est tout à fait naturel. Le point positif, s'il y en a un, c'est que pour une fois la presse française dans son ensemble, donne autant de place à l'info qu'aux commentaires. C'est suffisamment rare pour être souligné. D'habitude, elle commente même au niveau du titre ou du chapeau qui présente l'article. Comme si elle considérait que l'opinion est plus importante que l'information. Ce n'est pas respecter le lecteur à qui normalement on devrait donner en priorité des éléments pour se forger un avis. Mérite-t-il de l'être respecté le lecteur, c'est à dire nous, c'est une autre question. Peut-être qu'on aime ça, lire ce qu'on a envie de lire, et écouter ce qu'on a envie d'entendre. C'est dommage, car il n'est jamais bon pour la compréhension des choses, de ne pas se forcer à peser le pour et le contre.

Il n'est pas impossible que ça soit un coup monté ou un malentendu. Il commande à la réception une call-girl déguisée en soubrette pour se détendre vite fait avant un long voyage, et puis la tuile. Ce n'était pas la bonne personne. De toute façon, il a été imprudent. Quand on occupe un poste aussi sensible, et qu'on sait comment ça se passe de l'autre côté de l'Atlantique, ce n'est pas recommandé.

Les "indices de suspicion de l'UCI (ils datent du tour 2010 et vont de 1 à10) : La liste des indices de suspicion 0 - Edvald Boasson Hagen, Lars Boom, Fabian Cancellara, Simon Gerrans, Christopher Horner, Nicolas Roche, ThomasVoeckler, Mario Aerts, Yukiya Arashiro, Stéphane Augé, Michael Barry, Francesco Bellotti, José Alberto Benitez, Maxime Bouet, Pavel Brutt, Manuel Cardoso, Dries Devenyns, Samuel Dumoulin, Julien Le Fares, Anthony Geslin, Bert Grabsch, Robert Hunter, Kristjan Koren, Brett Lancaster, David Le Lay, Christophe Le Mével, Adriano Malori, Koos Moerenhout, Amaël Moinard, Lloyd Mondory, Damien Monier, Juan Jose Oroz, Rémi Pauriol, Mathieu Perget, Gregory Rast, Mark Renshaw, Jurgen Roelandts, Pierre Rolland, Anthony Roux, Jérémy Roy, Matthieu Sprick, Rein Taaramae, Sébastien Turgot, Niki Terpstra, Brian Vandborg, Jurgen Van de Walle, Ivan Velasco, Fabian Wegmann, David Zabriskie 1 - Sylvain Chavanel, Robert Gesink, Ryder Hesjedal, Georges Hincapie, Marcus Burghardt, Sandy Casar, Anthony Charteau, Julian Dean, Anthony Delage, Martin Elmiger, Johannes Fröhlinger, Jakob Fuglsang, Xavier Florencio, Adam Hansen, Andreas Klier, Roger Kluge, Aleksandr Kuschynski, Daniel Lloyd, Mirco Lorenzetto, Martijn Maaskant, Aitor Pérez, Alan Pérez, Jérôme Pineau, Ruben Plaza, Alexandr Pliuschin, Maarten Tjallingii, Rafael Valls, Maarten Wynants 2 – Mark Cavendish, Oscar Freire, Thor Hushovd, Thomas Lövkvist, Luis León Sánchez, Carlos Sastre, Frank Schleck, Eros Capecchi, Steve Cummings, Rémy Di Grégorio, Arkaitz Duran, Mathias Frank, John Gadret, Francesco Gavazzi, Volodymir Gustov, Christophe Kern, Sébastien Minard, Daniel Navarro, Grischa Niermann, Stuart O’Grady, Rubén Pérez, Christophe Riblon, Thomas Rohregger, Simon Spilak, Bram Tankink, Stijn Vandenbergh, Benoît Vaugrenard, Jens Voigt, Eduard Vorganov 3 – Ivan Basso, Joaquim Rodríguez, Andy Schleck, Tyler Farrar, Roman Kreuziger, Damiano Cunego, Gerald Ciolek, Rui Costa, Juan-Antonio Flecha, Robbie McEwen,Grega Bole, Brent Bookwalter, Dimitry Champion, Mauro Da Dalto, Francis de Greef, Kevin de Weert, Markus Eibegger, Imanol Erviti, Fabio Felline, Maxim Iglinskiy, Vasili Kiryienka, Matthieu Ladagnous, Maxime Monfort, Sergio Paulinho, Chris Anker Sorensen, Sylvester Szmyd, Paolo Tiralongo, Amets Txurruka, Johan Van Summeren, Gorka Verdugo, Charles Wegelius 4 – Lance Armstrong, Cadel Evans, Levy Leipheimer, Samuel Sánchez, Christian Vande Velde, David Millar, Janez Brajkovic, Serge Pauwels, Daniel Moreno, Pierrick Fédrigo, Bernhard Eisel, Juan Manuel Garate, Andriy Grivko, Jesus Hernandez, Ignatas Konovalovas, Sebastian Lang, Manuel Quinziato, Luke Roberts, Nicolas Vogondy 5 – Alberto Contador, Alessandro Ballan, Alexandre Vinokourov, Bradley Wiggins, Matti Breschel, Serguei Ivanov, Vladimir Karpets, Alexandr Kolobnev, Karsten Kroon, Steve Morabito, José Joaquin Rojas, Nicki Sorensen, Cyril Gautier, Inaki Isasi, Benjamin Noval 6 - Alessandro Petacchi, Linus Gerdemann, Christian Knees, Egoi Martínez, Francesco Reda, Mauro Santambrogio, Geraint Thomas 7 – Andreas Klöden, Tony Martin, Michael Rogers, Christophe Moreau, Jeremy Hunt, Wesley Sulzberger 8 - Jurgen van den Broeck, Rinaldo Nocentini, David de la Fuente, Iván Gutiérrez, Danilo Hondo, Matthew Lloyd, Iban Mayoz, Dimitriy Muravyev, Daniel Oss, Kevin Seeldraeyers, Kanstantsin Siutsou 9 – Denis Menchov 10 – Yaroslav Popovych, Carlos Barredo

Donc, les croisés, c'est combien pour vous ? Parce qu'à part nous sortir une fracture qui peut être franche et sans autre lésion, ou un gars qui joue à un poste spécifique, vous ne faites pas beaucoup avancer le débat. Le théorème de Guy Roux me semble encore d'actualité, malgré l'ironie maniée par la jeune génération des supporters de foot.

C'est la faute à la droite.

Donne-moi un seul exemple dans l'histoire du sport, où un joueur ou un athlète, revient à son niveau 8 mois après une opération des ligaments croisés. Certains sont à peu près opérationnels, c'est à dire à 80%, après un an. La plupart du temps, il faut compter un an et demi. Pour donner dans des exemples concrets, combien de temps a mis Clerc du Stade Toulousain, pour retrouver son niveau ? En revanche, il est important de retrouver peu à peu les sensations du terrain, et la CFA est très appropriée. Ne serait-ce que parce que les performances devant un public restreint, ne sont pas jaugées par des boulets qui n'ont rien compris.