Sergio

Etape tranquille pour Voekler. Si les frères Schleck continuent de jouer au chat et à la souris avec Contador à l'Alpe d'Huez, on aura des surprises.

Belle étape tactique avec plein de rebondissements. Le meilleur a gagné.

Elle ont été relookées par qui ?

Les voitures de France Télévision font le ménage chez les échappés.

Ben, je réponds à ceux qui font toujours le même coup. Je me sens obligé de réagir. Ca ne m'amuse pas tant que ça, en fait. Au contraire. Je préférerais ne pas avoir à me répéter. D'ailleurs, on fait tous toujours le même coup, hélas. S'il m'arrive d'être péremptoire, je crois avoir lu ça, je ne demande pas mieux que d'être contredit. Mais en s'appuyant sur des faits si possible. Et si je m'exprime sur un sujet que je ne maîtrise pas, il doit être très facile de m'apporter la contradiction. En tout cas, moi je ne m'en priverais pas si j'étais à la place de ceux qui m'en font le reproche.

Guy Noves fait du Guy Roux sans arrêt. Il vit dans le passé ? Bon, il est sans doute vieux et ne comprend plus rien au monde d'aujourd'hui. C'est ça ? La solution ça serait de prendre des entraîneurs de 20 ans non pollués par l'Histoire, et qui ainsi seraient plus performants ? Moi, j'observe que chaque fois que le TFC s'est vu trop beau, il s'est pris un gadin. Sans doute une série de coïncidences malheureuses à oublier au plus vite... pour ne pas vivre dans le passé.

Il y a de ça. Si les jeux sur ordinateur intégraient toutes les données (culturelles, géographiques, historiques), ils ne se vendraient pas, car trop repoussants. Donc, ils font simple et accessible. D'un autre côté, les clichés "café du commerce" n'ont pas attendu les micro-ordinateurs pour s'épanouir.

Le passage de relais à Jospin n'était qu'une figure de style. Au congrès de Rennes, Mitterrand a clairement fait savoir qu'il préférait Fabius. Donc, il s'agissait d'autre chose que d'ombre dans les manuels d'Histoire, du moins en partie. La vérité n'est pas noire ou blanche. Elle est grise, comme disait Mitterrand. Il avait bien raison d'ailleurs. Pour DSK, l'intelligence il l'a. L'envie, je ne sais pas.

Et une même vision du monde très probablement. C'est très important, car c'est un des seuls leviers sur lesquels peut agir la France dans ce monde nouveau : la politique étrangère. C'est assez marrant car c'est un non-sujet pendant les campagnes électorales, alors que c'est pratiquement le seul pouvoir qui reste aux gouvernements nationaux. Le reste se décidant ailleurs et/ou à l'insu de notre plein gré. Et ce n'est qu'un début. Mais ça, il ne faut pas le dire.

Je ne veux pas me lancer dans des discussions sans fin, mais si Mitterrand n'avait pas valorisé Chirac qui était au plus bas dans les sondages, c'est Balladur qui aurait eu les plus grandes chances de finir président. En ce qui concerne Jospin, il avait réclamé un "droit d'inventaire", suite à la parution du livre de Pean où on voyait une photo de Mitterrand serrant la main de Pétain en couverture. Donc, la rupture était de son fait. Entre nous soit dit, c'était pas très sympa de faire semblant de découvrir que Mitterrand était à Vichy en 40/41/42. Je dis ça, car je présuppose que Jospin était aussi au courant que beaucoup de français.

Intervention ponctuelle de Mitterrand ou pas, en 95, Jospin n'était pas en situation de battre Chirac. Je peux développer si vous y tenez. D'une manière générale, ça ne vaut pas pour le cas ci-dessus, quoique, on accorde trop d'importance aux clivages politiques, et pas assez aux clivages culturels.

Il y a tellement de retournements de situations ces temps-ci, que plus rien ne m'étonnera. Restez prudents, les amis.

L'impact psychologique bien sûr, mais il doit être activé avec modération. Sinon, quand le physique n'est plus là, ça arrive dans tous les clubs, le doute s'installe et la planche devient savonneuse. Un exemple parmi d'autres tout à fait récent, Brest a joué sur l'enthousiasme toute la saison, et a fini ric-rac. Un match de plus et la pile était complètement déchargée. Bref, il n'y a pas de recette miracle, contrairement à ce que nous prétendons.

On peut même dire qu'ils n'en ont pas connu du tout, de la réussite à long terme. Trois petits tours et puis s'en vont, et le navire qui coule au premier gros temps. C'est à peu près valable pour tous les clubs en plus. Combien de fois, on a dû renflouer le PSG et l'OM pendant le dernier quart de siècle ? Allez, deux ou trois fois à la louche. Ceux qui croient que ça se passerait pareil pour Toulouse, se mettent le gros orteil dans l'oeil. Mais putain, aimez le foot toulousain pour ce qu'il est, les "éternels mécontents". Ou priez pour qu'un cheik débarque. Parce comme je l'ai déjà dit, le seul juge de paix c'est le rapport budget/classement. Sur trois ou quatre ans, ça ne trompe jamais. Les Tabanou, les Sissoko, les M'Bengué, les Capoue se sont des paris réussis. Ca n'aurait pas été des paris, on nous les aurait piqués avant qu'ils débarquent. Et des fois, il y a des paris râtés, comme Santander ou Tafer. C'est toujours comme ça, et ça sera toujours comme ça.

La plaignante a tellement menti depuis le début, qu'elle a perdu toute crédibilité devant un jury. Parler de la prostitution, c'est un vaste programme. Commence-t'elle quand on monnaye ses charmes ? Ou commence-t-elle seulement quand on est à la merci d'un souteneur ? Déjà, avant de discuter, il faudrait pouvoir répondre à ça.

Les anti-Sadran et anti-OS, est-ce que vous vous rendez compte de la pauvreté de vos arguments ? Vous raclez sans arrêt pour trouver quelque chose. Quand ce n'est pas Larsen, c'est le 4/4/2, ou bien la fortune cachée de Sadran. D'un côté, je préférerais que votre position soit simplement viscérale, ce que je peux et pourrais comprendre. Mais là, j'avoue que je bloque. Sur le long terme, et même à moyen terme, le seul critère objectif c'est le rapport entre le chiffre d'affaire du club et le classement. On a suffisamment de recul pour dire que sur ce point, le club est dans les clous. La solution je la connais, c'est de sauter sur sa chaise comme un cabri en criant "Un émir, un émir !", encore que je ne sois pas complètement certain que ça fonctionne.

Bravo les gars. Vous devez consommer des sucres lents, non ? Et sous quelle forme ? Pâtes, coquillettes ?

Apparemment, DSK a repris des pâtes hier soir, comme aurait dit Desproges. Dans un resto italien de Manhattan. Ca prouve que c'est un homme de goût.

Et l'AFP, c'est pas des glandeurs...

Peut-être aussi que la présence de Larsen au stage, n'est pas indispensable pour souder un groupe. Les gars vont se faire mal avec du foncier, et je ne suis pas sur que Larsen fasse preuve d'un grand enthousiasme dans cet exercice. En tout cas, il prouve qu'il préfère toucher un gros salaire sans jouer, qu'un salaire inférieur en jouant. On appelle ça être pro, sans doute.

Encore une intervention stupide et démago du correspondant de Libé Toulouse. A moins que dans son cas, il s'agisse de QI d'huître et d'absence totale de pédagogie. Ce qu'il y a de bien quand on lit Libé, c'est qu'on se croit plus intelligent que les auteurs d'articles. Dans tous les cas, quel mépris du lecteur... Tf1, fait pire vous me direz, quelle horreur hier soir avec Dechavanne, le combleur de vide par du vide. S'il avait un semblant de culture toulousaine, à mon avis c'est la moindre des choses qu'on devrait exiger d'un localier de Libé, mais je suppose que ce n'est pas sur ce critère qu'il a été choisi et c'est bien dommage, il saurait que les lieux festifs se sont toujours excentrés dans l'histoire de Toulouse. Pour des raisons qu'un mec payé pour ça, devrait se faire un devoir d'analyser. Mais je ne vais pas faire son taf, non plus... Donc, ça a commencé il y a très longtemps, place du Capitole, où les mecs à faluche se faisaient un plaisir de faire la fête pour faire peur au bourgeois, Brel a fait une excellente chanson à ce sujet. On sait comment elle finit... Ensuite, comme la place Wilson avait de la peine à décoller et que les riverains en avaient plein le cul, on a fait de ce rond, un espace à la mode pour se montrer en terrasse. Ce fut assez facile... Ca a marché tellement bien, qu'il a bien fallu trouver un autre endroit, délaissé si possible, pour attirer de nouveaux chalands. On a fait de la place St Georges, qui ne ressemblait à rien, un endroit branché. C'était moche pourtant, pas d'arbres, un éclairage de village reculé, mais tous les leaders d'opinion (les étudiants, quoi) se sont retrouvés là. La place en a profité pour se refaire une beauté, mais ça devenait suiveur et aussi glandu que Wilson. Donc, on a inventé la place St Pierre... à la fureur des pétanqueurs. Ce fut hyper branché au début, vous ne pouvez pas savoir. De l'esprit (se souvenir du film Ridicules) en veux-tu en voilà. Bon, pour l'esprit, le pastis aidait bien... Le positif, c'est que ces lieux excentrés au départ, se sont progressivement grâce à ça, raccrochés au centre-ville. Il s'est passé la même chose bien avant, à Saint-Germain-des-prés et à Montparnasse. Bon, la place Saint-Pierre fait partie du centre maintenant, assez joué, ça fait trop longtemps que ça dure. Il est temps d'élargir l'hyper-centre à d'autres quartiers. C'est une obligation pour Toulouse. On compte sur l'imagination des festoyeurs, comme ils l'ont toujours fait dans l'histoire de notre ville, pour participer à l'urbanisation.

Ce Phoenix, oiseau fabuleux renaissant de ses cendres, fut offert par la ville d'Atlanta (jumelée avec Toulouse), suite à l'explosion d'AZF. Il est exposé justement à quelques encablures du Palais des Sports, où comme chacun sait, le Fenix Toulouse Handball s'exprimera. Cette orthographe de phoenix, offre en outre l'avantage de posséder une coloration occitane.

L'hyper centre sans voiture, c'est possible, mais pas pour tout le monde. Il vaut mieux être plutôt jeune, de préférence célibataire et sans enfants. Et ça se complique pour recevoir des amis qui ne viennent pas de l'hyper centre, surtout le soir. Il faut qu'ils se garent sur un parking, ça peut faire cher la soirée, ou avoir la chance d'habiter à proximité d'une station de metro. Encore faut-il ne pas rester après minuit... Recevoir sa famille, avec neveux, papa, maman, et grand-mères, ça se complique encore plus. Surtout s'ils restent plusieurs jours, because parking. Au total, l'hyper centre sans voiture, ça fonctionne pour un type bien particulier d'habitants. Pas la moindre mixité, quoi. Déjà, je serais curieux de savoir combien il y a d'appartements et d'habitants rue d'Alsace. Allez, je dis une cinquantaine. Si cette particularité s'étendait à tout le centre ville, on en viendrait à une galerie marchande d'hyper-marché, déserte et devenue craignos après la fermeture des magasins. Une solution, ça serait de donner vie le soir à notre future grande rue piétonne, en y créant des bars et des restos... Ca impliquerait d'inverser la tendance style place du Capitole, où on a les plus grandes difficultés à conserver des brasseries. Bref, ce n'est pas simple. J'ai vécu rue de la Pomme il y a une trentaine d'années. Il y avait une vrai vie : boucher, charcutier, vrai boulanger, crémier, mercerie, droguerie (pas de vannes, hein), etc.

Des bus intelligents, mais oui, ça existe. Enfin, les yeux commencent à s'ouvrir parmi les tenants des trams du siècle dernier, enfermés dans leurs certitudes obstinées, leur obscurantisme mais oui, et leur nostalgie d'un âge d'or. Oui, il existe des solutions plus efficaces, plus modernes, plus sexy, moins moches que ces putains de caténaires, de fils, de rails, et moins chères pour obtenir des transports en commun performants. En plus, on peut imaginer la récupération d'énergie comme ça se fait sur certaines voitures urbaines. Sans compter sur les perspectives qu'offrent les techniques nouvelles : télé-guidage virtuel, suivi en direct sur les smartphones de l'avancée des bus, etc. Putain, ça me chier que ça soit un vieux con comme moi, se faisant à l'occasion traiter de nimby, qui soit le premier à taper ce message.

Je suis d'accord avec toi. Et tu pourras dire à tes potes qui sont tentés de parler de sortie du nucléaire suite à l'émotion japonaise, sans proposer une alternative crédible à la place, qu'ils ne sont pas sérieux.