Sergio

Félicitations aux nouveaux élus toulousains. Comme il fallait s'y attendre, ça s'est joué ric-rac. A mille lieues de toute considération de politique politicienne, voilà ce que je souhaite de concret pour Toulouse, puisque en fin de compte, seul le concret compte. - Une vraie et courageuse politique de densification urbaine, pour mettre un frein au développement tentaculaire de l'agglomération. Car une agglo étalée au point d'atteindre un diamètre de 60 km, est un obstacle absolu à des transports en commun d'un coût supportable pour la collectivité, tout en étant efficients. Cela implique de savoir dire non aux Nimbys ou aux écolos bobos, qui sont d'accord pour la densification... quand elle ne produit ailleurs qu'en face de chez eux. - Une vraie politique de mixité sociale, non seulement dans Toulouse intra muros, mais aussi dans l'agglomération. Car il y a une vraie disparité entre certaines communes cossues et/ou malthusiennes, et certains quartiers ou communes dont le revenu par habitant est moitié moindre. Maintenant que le gouvernement de notre agglomération est devenu monocolore, ça devra se réaliser. Il n'y aura pas d'excuse à faire valoir. Personne ne pourra dire que c'est la faute aux autres, même si ça ne sera pas facile, car les guéguerres affichées laisseront place à des luttes d'influence plus feutrées. - Une politique prudente de piétonnisation. Car dès qu'une rue devient piétonne, les pas-de-porte commerciaux prennent de la valeur, et chassent naturellement les familles à revenu modeste. - Une utilisation rationnelle de l'argent du contribuable. C'est à dire, faire de l'investissement réfléchi et durable. Ca inclut de se livrer à des expertises de qualité, plutot que se laisser guider par les modes du moment, qui sont la plupart du temps mauvaises conseillères. En conclusion, l'alternance qui vient d'avoir lieu présente plusieurs avantages. D'abord, l'alternance est une bonne chose en elle-même, puisqu'elle entraîne la participation des ex-opposants aux choses de la ville. Ensuite, dans le cas particulier qui nous concerne, cette alternance peut faciliter la coopération entre ville, département et région. L'inconvénient, il est de taille, c'est qu'une pouêt* se développe.

Bof. T'enlèves la perruque, le fond de teint, et le maquillage, et c'est tout à fait moi.

L'autre fois, j'ai voulu aller au musée d'Art Moderne. Quand j'ai vu une classe entière avec les profs dans la file d'attente, j'ai fait demi-tour.

Pas forcément, oui.

C'est vrai. Normalement je devrais dormir. Mais disons que des réactions de ravis de la crêche, ça me retarde le sommeil d'au moins une demi heure.

Mon voisin, il trouve normal de balancer ses cartons par la fenêtre, des fétards qui passent devant chez moi trouvent normal de casser leurs canettes vides sur le trottoir, et ça me fait profondément chier. Et si je leur fais une remarque même polie, je suis sur de prendre un pain dans la gueule. Pas la peine de regarder la télé, pour assister à l'étalement de la connerie humaine. Ces choses-là se sont toujours passées, mais les gars en question, ne trouvaient pas ça normal, contrairement à ce qui se passe aujourd'hui. C'est affligeant, qu'on soit à 15 jours des municipales ou pas. Beaucoup de gens de gauche commencent à comprendre qu'il faut aussi sévir, et c'est tant mieux.

Ouais. Dans les années 1945/50, il y avait eu un fort réchauffement climatique. Toulouse, 40° pendant 8 jours en 1947. Mais ça ne vaut pas les 44°C à Toulouse, le 08/08/1923.

Les lentilles à la cocotte-minute, c'est pas bien. Ne serait-ce que parce qu'on ne peut pas surveiller la cuisson : trop d'eau ou pas assez d'eau, on ne le sait qu'après car ça dépend de l'ancienneté des lentilles et du taux d'humidité. Sans compter qu'elles passent vite du "al dente" à la purée, ça se joue à quelques petites minutes... divisées par trois en cocotte. Pas jouable, quoi.

C'est bien, le web quand même.

Je suis en train de lire le journal de voyage de Montaigne en Italie. Ca se passe en 1580. Très intéressant pour connaitre la façon de vivre et les moeurs de cette époque, à bien des égards au moins aussi civilisée que la notre. Je suis surpris page après page.

On en revient à l'état-nation de Yougoslavie, qui n'a pas passé le cap de l'adolescence. Les circonstances et l'air du temps ne l'ont pas aidé. C'est d'autant plus regrettable qu'il y avait une langue commune, contrairement à la Belgique. Par comparaison, la séparation entre la République Tchèque et la Slovaquie s'est passée sans le moindre problème. Qu'en conclure ? Que l'affaire yougoslave a été mal gérée depuis le début, ou qu'il y a eu et qu'il y a encore instrumentalisation du peuple par des marchands d'illusion ?

Notation des profs par les élèves = davantage de profs copains. Davantage de profs copains = un pas supplémentaire dans le n'importe quoi. Je sais, c'est un postulat, mais ce n'est pas une raison pour ne pas donner mon avis. A quand les parents notés par leurs gosses ?

Dans notre monde hyper-médiatisé et peopolisé à souhait, où tout se sait instantanément, qu'il s'agisse d'écarts de langage d'un président, ou de récidive grave de criminels sortis de prison, il est normal que des choses qui passaient inaperçues autrefois, touchent davantage les sondés. D'où le pourcentage de français, favorables à la rétention. De toute façon, étant donné le nombre de canaux d'informations qui circulent aujourd'hui, cette hyper médiatisation est inévitable. Pendant ce temps-là, les problèmes de fond ne sont pas abordés. Il serait temps qu'ils le soient. Oui, il y a problème quand un président de la république se donne une image de spontanéité pour faire peuple. Qu'il répond oralement au Parisien Libéré, et modifie ensuite par écrit son intervention, alors qu'auparavant les présidents ne répondaient que par écrit aux questions de la presse écrite, quitte à passer pour ringards. En somme, pour faire djeun, on désacralise la fonction. Espérons qu'à partir d'aujourd'hui, nous électeurs, nous ne céderons plus à la politique du spectacle, qui a hélas envahi la totalité de l'échiquier politique. Compte tenu, comme dit plus haut que tout se sait, il faudra bien un jour trouver des réponses aux crimes commis par des multi-récidivistes, car il feront à coup sur la première page des gazettes et beaucoup de dégats, non seulement parmi les pauvres victimes, mais aussi chez les électeurs souverains, qui demanderont davantage de sévérité. On attend donc des propositions de la part des opposants : laisser les choses en l'état ? Procéder à un suivi médical sérieux et intense, sachant qu'il entraîne par définition un fichage et des restrictions de la liberté d'aller et de venir, sinon il n'est ni sérieux, ni intense ?

Elle est bien.

Il n'avait ni une tronche, ni une dégaine d'agriculteur, le mec.

Je n'ai pas cité Paul VI, mais le pape précédent Jean XXIII et sa lettre encyclique " Pacem en Terris ". Personnellement, je ne sais pas quelle est ma région d'origine, puisque comme beaucoup de gens d'aujourd'hui, je suis le fruit de parents d'origines différentes. Je pense d'ailleurs que c'est un bienfait de la nature, que des humains différents s'aiment et s'accouplent. Malgré la famille, les habitudes ancestrales, et les pesanteurs sociologiques, qui en fait encouragent le repli sur soi, appelé aussi communautarisme. Toutes choses que je trouve parfaitement désagréables.

N'empêche, quand notre chanoine secoue le cocotier, les retombées ne se font pas attendre. Je ne m'attendais pas à ce que ça arrive si vite.

Suite logique : Rien ne vaut l'abstinence hors mariage. Et les époux ne doivent pas considérer l'acte sexuel comme un plaisir, mais comme un devoir. Interdiction des maillots de bain échancrés, susceptibles de produire des pensées lascives. Pour la même raison, pas de maquillage non plus. Les femmes de petite vertu, qui s'escriment à transformer l'homme en animal, seront mises au ban de la société. L'adultère sera sévèrement puni. Les mécréants, les infidèles, les apostats, les agnostiques et les athées, bien qu'ils soient contribuables, seront considérés comme des individus de seconde zone. Il deviendra nécessaire de les remettre dans le droit chemin pour leur faire prendre conscience de la notion de pêché. Ah que voilà un beau programme plein de promesses. Pacem in terris - Tu parles ! -

C'est surtout qu'il faut se renouveler à chaque fois Par conséquent, ça ne marche qu'un temps. D'où l'usure des entraîneurs qui font dans l'affectif. Je suis convaincu que pour durer, il faut faire dans le mezzo voce.

Oui. En automne on s'est caillé sérieux. J'étais en terrasse place Saint Georges tout à l'heure. Plein de sièges, mais on se bouculait pour les places assises.

Money, money, ça c'est clair, c'est la nouvelle donne politique, affirmée sans complexes. Après l"enrichissez-vous " de Guizot, nous avons droit au "travailler plus pour gagner plus". Nous sommes rentrés dans la République des galeries marchandes et des représentants en soutien-gorge. Le tout mâtiné d'une bonne couche de religiosité pour satisfaire les représentants en forces de l'esprit... On peut aimer ou pas, mais perso c'est pas mon truc, sans doute sommes-nous quelques un à être des cas.

Tu rêves, là. Pour les isoler, il faudrait que tous les pays s'entendent, et c'est impossible puisque les états sont des monstres froids, qui au final n'agissent qu'en fonction de leur propre intérêt. Si t'es tout seul ou avec quelques autres à isoler, t'es sur d'y perdre.

Tous les présidents de la Veme république ont agi comme ça. C'est qu'il doit y avoir des raisons. Bref, chacun pense comme il veut, mais moi je ne pense pas que ça soit le bon angle pour attaquer Sarkozy. Après si Zapatero et Merkel reçoivent entre deux portes, UNIQUEMENT pour ne pas faire de peine à leur opinion publique, mais font des ronds de jambe en privé, c'est leur problème.

Ca peut être un choix : celui de faire des concessions sur la forme pour éviter d'en faire sur le fond. C'est souvent comme ça en politique, des exemples il y en a des tonnes. Merkel et Zapatero ont reçu Kadhalfi entre deux portes, en se cachant... C'était pas pour des prunes...

Qu'avez -vous contre la réal politic ? N'oubliez pas que c'est au nom de la démocratie et pour supprimer une dictature que Bush a envahi l'Irak. Vous n'allez pas faire comme Fabius quand il était premier ministre ? "la visite, même rapide, du chef d'état Polonais en France m'a personnellement troublé" qu'il a dit. Il s'agissait du général Jaruzelski, chef d'état polonais invité par Mitterrand. C'est vrai que ça ne mange pas de pain, mais de la part du premier ministre de la France, je trouve que c'est limite "je m'en lave les mains"... S'il a été troublé, je me demande pourquoi il n'a pas démissionné. C'est se donner bonne conscience à bon marché, tout ça. Si on a des rapport uniquement avec les pays démocratiques qui respectent les droits de l'homme, on tourne en rond et on s'isole du reste du monde. Déjà, la Chine, je ne crois pas que ça soit un modèle de démocratie, juste un modèle de libéralisme sauvage -et oui-. Et puis le Darfour... Faut-il pour autant boycotter les JO ?