Sergio

Extrait de Libé, pour résumer :

Mais oui, L'EPO a été une révolution dans le cyclisme. Avant, le dopage ne transformait pas des tracteurs en grimpeurs.

Pour se consoler, on peut dire que le Tour de France est le monument français le plus visité. Le Louvre et la Tour Eiffel ne lui arrivent pas à la cheville. C'est comme si on avait les JO chaque année. A propos de JO, ceux de cette année risquent d'être bien grâtinés.

Tu oublies le demi-centre.

C'est exactement moi. D'ailleurs, je me demande si c'est pas moi. Si vous me reconnaissez de dos au prochain entraînement du TFC, n'hésitez pas à me donner un grand coup sur l'épaule en criant "Salut Sergio !", ça me fera achtement plaisir.

Les arrivées du Tour ont longtemps été payantes. Au moins jusqu'au début des années 70. Et pas uniquement lorsque l'arrivée était sur un vélodrome. Je me souviens d'avoir payé pour voir un CLM individuel entre Luchon et Superbagnères. Cela dit, il n'y avait pas beaucoup de monde sur le bord de la route de Superbagnères pour voir passer les coureurs. C'était peinard. Après, je ne sais plus quand exactement, on n'a plus été obligé de payer une redevance.

Volontaire ou pas, la une de la Dépêche ce matin à propos de Sastre ? La voici : ........................................CONquisTADOR Si c'est volontaire, bravo, si ça ne l'est pas, c'est freudien, car le rapprochement est intéressant. En tout cas, il est clair que la plus grande inégalité qu'il y a dans le cyclisme, c'est que certains se font prendre et d'autres pas. Effectivement, le cyclisme est le seul sport gratuit. Il faut s'en réjouir. Mais là aussi, on nage dans l'inégalité : les riches ne sont pas obligés de suivre le tour avec les commentaires de Thierry Adam, les pauvres, si. Et ça, ça vaut toutes les humiliations du monde.

Il n'y aura jamais de tour du renouveau. C'est bien dommage. Heureusement qu'on voit de beaux paysages, et qu'on apprend plein de chose avec Polo-la-science, seule présence humaine indispensable.

Moi non plus j'ai jamais aimé. Seul sur la route, c'est chiant. En plus, tu peux pas d'abriter dans les roues du mec de devant.

Je suis favorable à une essence chère. Elle nous oblige à faire preuve d'ingéniosité dans nos déplacements, et nous dissuade d'aller frimer autour de la place du Capitole avec nos 4/4.

Dans mes vertes années, je passais toutes mes nuits au Shangaï.

Dans mes vertes années, je me faisais virer tous les soirs des Chez Tonton.

Exact. On est passés du couscous au VRAI bouillon de poule à celui au viandox. Et de celui aux légumes d'accompagnement cuits au fur et à mesure, à celui où les légumes sont réchauffés plusieurs fois. Immangeable. Ils ont de moins en moins de clients, pas sur que ça les tracasse en fait.

C'est sur que ça va libérer de la place pour du foncier, surplomb inclus.

Soleil oui, mais un peu frisquet.

Si on cherche de la place pour un grand stade : Francazal, c'est fini.

Il justifie le postulat " Quand on porte la barbe, c'est qu'on a quelque chose à cacher"

Personnellement je n'aurais pas beaucoup joué sur une victoire de Virenque, ou même d'un autre Festina. Pas assez bons dans les CLM individuels.

Moi qui suit assidument le tour de France depuis qu'il est retransmis à la télé et même avant, Georges Briquet sur France Inter, Bobet, vous vous souvenez ? , je vous trouve bien sévère avec ce tour de France. Personnellement je le trouve très intéressant. Le seul bémol, c'est que la CSC est en cette fin de tour, suffisamment forte pour bloquer la course. C'est pour cette raison que l'étape de l'Alpe a accouché d'une souris, mais auparavant nous avions eu deux premières étapes des Alpes que personnellement j'ai trouvé superbes. Et puis, des tours sans suspens, comme on en a eu à la tonne ces 15 dernières années, je ne comprends pas qu'on puisse en être nostalgique. Enfin quoi, on peut en être nostalgique comme on est nostalgique des batons de réglisse ou des mistral gagnants, ça va pas plus loin. Moi, des maillots jaunes de la première à la dernière étape, ou les cinquièmes éditions d'Hinault, Anquetil, Indurain, Aulas ou Armstrong, ces écrasages de course, ça m'a jamais fait bander. Comment peut-on s'intéresser à des films dont on connait la fin ?

Il est fidèle à lui-même. Bon, Sastre, m'étonnerait qu'il ait fait sa carrière à l'eau claire...

La CSC gagnera le par Equipe, quoi.

Une très belle étape encore une fois. Mais quelle manie de mettre en miniature des interviews de coureurs parlant la langue de bois, pendant qu'il se passe quelque chose sur la course. Dans ces fins d'étapes très denses, des commentaires sans fioritures seraient l'idéal pourtant. Pourquoi le réalisateur ne comprend-il pas cette évidence ? Pourquoi surcharger l'image et le son, alors que le spectacle est partout dans ces moments-là ? Par habitude ? Par routine ? Par je-m'en-foutisme ?

C'est là qu'on se rend compte qu'Eric Mombaerts est un grand entraîneur.

Grosse étape, oui.

Pas des produits favorisant l'endurance, enfin je crois pas, à quoi ça servirait en proportion du risque encouru ? Des trucs pour les muscles, certainement. Pas interdits dans l'hémisphère sud, apparemment. Disons que le jour ou dans le rugby, des mecs comme Michalak n'auront plus leur place sur des pelouses, tout comme des Van Impe n'ont plus leur place dans le cyclisme, on pourra se faire beaucoup de souci.