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Que se passe t-il à Toulouse ?


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  • 2 semaines plus tard...
Toulouse, ville sans alcool

SOCIÉTÉ. Se promener place Wilson à Toulouse une canette à la main fait désormais de l'assoiffé moyen un contrevenant.

Il est en effet interdit depuis vendredi 24 juin de consommer de l'alcool «sur l'espace public dans tout l'hyper-centre». Toulouse ville étudiante, au régime nord-américain depuis la Garonne jusqu'aux boulevards et du palais de justice jusqu'à la place Arnaud Bernard.

La maire PS Pierre Cohen n'est pas un «sécuritaire». Il dit à qui veut l'entendre que la répression, c'est pas son truc. Il vient pourtant de signer cet arrêté. Lequel arrêté est assorti d'un deuxième point:

Les «établissements de vente à emporter», autrement dit des enseignes se présentant comme épiceries de nuit mais distribuant de l'alcool pour l'essentiel, seront contraints de tirer le rideau à 2h en semaine et 3h les samedi et dimanche.

Le Capitole durcit ainsi la règle imposée en février par la justice administrative, obligeant déjà les bars de Toulouse à fermer à 3h le week-end plutôt que de rester ouverts toute la nuit comme il y était exception. Plus d'alcool, donc, jusqu'à pas d'heure.

Ce n'est pas encore la prohibition, mais cela pourrait y ressembler. Le décès d'un étudiant, tombé ivre dans les eaux du fleuve au mois de mai et les mauvaises humeurs des riverains de la place Saint-Pierre semblent avoir fait basculer le pouvoir municipal.

Il n'est pas rare dans les rues de New York ou de Montréal où les agents ne rigolent pas avec cette règle, de croiser un passant, ou une passante, biberonnant la bouteille. Mais une bouteille emballée dans un sac de papier non transparent... C'est parce qu'il sait que toutes les règles peuvent être contournées et que la répression n'est pas toujours la solution que le maire a tardé à sévir.

Pour ne pas se laisser doubler sur ce terrain là, le leader de son opposition municipale, l'UMP Jean-Luc Modenc a tout de suite proposé que l'interdiction de consommer de l'alcool sur l'espace public soit étendu de l'hyper-centre à toute la ville. Non, mais !

libé Toulouse

J'ai été étudiant au bon moment... :drunk:

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Encore une intervention stupide et démago du correspondant de Libé Toulouse. A moins que dans son cas, il s'agisse de QI d'huître et d'absence totale de pédagogie. Ce qu'il y a de bien quand on lit Libé, c'est qu'on se croit plus intelligent que les auteurs d'articles. Dans tous les cas, quel mépris du lecteur... Tf1, fait pire vous me direz, quelle horreur hier soir avec Dechavanne, le combleur de vide par du vide.

S'il avait un semblant de culture toulousaine, à mon avis c'est la moindre des choses qu'on devrait exiger d'un localier de Libé, mais je suppose que ce n'est pas sur ce critère qu'il a été choisi et c'est bien dommage, il saurait que les lieux festifs se sont toujours excentrés dans l'histoire de Toulouse. Pour des raisons qu'un mec payé pour ça, devrait se faire un devoir d'analyser. Mais je ne vais pas faire son taf, non plus...

Donc, ça a commencé il y a très longtemps, place du Capitole, où les mecs à faluche se faisaient un plaisir de faire la fête pour faire peur au bourgeois, Brel a fait une excellente chanson à ce sujet. On sait comment elle finit...

Ensuite, comme la place Wilson avait de la peine à décoller et que les riverains en avaient plein le cul, on a fait de ce rond, un espace à la mode pour se montrer en terrasse. Ce fut assez facile...

Ca a marché tellement bien, qu'il a bien fallu trouver un autre endroit, délaissé si possible, pour attirer de nouveaux chalands. On a fait de la place St Georges, qui ne ressemblait à rien, un endroit branché. C'était moche pourtant, pas d'arbres, un éclairage de village reculé, mais tous les leaders d'opinion (les étudiants, quoi) se sont retrouvés là. La place en a profité pour se refaire une beauté, mais ça devenait suiveur et aussi glandu que Wilson.

Donc, on a inventé la place St Pierre... à la fureur des pétanqueurs. Ce fut hyper branché au début, vous ne pouvez pas savoir. De l'esprit (se souvenir du film Ridicules) en veux-tu en voilà. Bon, pour l'esprit, le pastis aidait bien...

Le positif, c'est que ces lieux excentrés au départ, se sont progressivement grâce à ça, raccrochés au centre-ville. Il s'est passé la même chose bien avant, à Saint-Germain-des-prés et à Montparnasse.

Bon, la place Saint-Pierre fait partie du centre maintenant, assez joué, ça fait trop longtemps que ça dure. Il est temps d'élargir l'hyper-centre à d'autres quartiers. C'est une obligation pour Toulouse. On compte sur l'imagination des festoyeurs, comme ils l'ont toujours fait dans l'histoire de notre ville, pour participer à l'urbanisation.

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mon bon Sergio -_-

je suis d'accord avec sergio,

on a ici un bel exemple d'un journaliste parisien qui raconte n'importe quoi,

et même dans le monde on peut trouver des exemples de journalistes plus soucieux de servir leur petite propagande que de faire avancer les réflexions, et après avec de tels journalistes, le quatrième pouvoir, on se plaint que certains politiques ne soient pas meilleurs, conclusion va falloir que je sois candidat

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je suis d'accord avec sergio,

on a ici un bel exemple d'un journaliste parisien qui raconte n'importe quoi,

et même dans le monde on peut trouver des exemples de journalistes plus soucieux de servir leur petite propagande que de faire avancer les réflexions, et après avec de tels journalistes, le quatrième pouvoir, on se plaint que certains politiques ne soient pas meilleurs, conclusion va falloir que je sois candidat

Et tu le sors d'où le fait qu'il soit parisien ?

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de ton réfrigérateur de besançon

Ok. Et sinon, quand tu abordes un sujet en étant un minimum sérieux (ou en faisant semblant d'être sérieux), tu pourrais au moins répondre aux questions qui te sont posées.

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En fait il faudrait voir ce qui se cache derrière les termes "congestion" et "ville" pour TomTom.

Circulant à Toulouse et à Paris (et, à fortiori, sur l'autoroute reliant ces deux points -_- ), la circulation dans Paris est globalement plus fluide (sauf principales artères en heures de pointe, le we et événements plus ou moins exceptionnels : grèves, travaux, mesures de sûreté) qu'à Toulouse, où j'ai souvent eu des bouchons un peu partout, et ce à n'importe quel moment de la journée (travaux ?). Après, ça ne veut pas dire que Paris est exempt de bouchons ; on est quand même 9e -_-

En revanche, si l'on observe l'agglomération, c'est l'inverse. Paris, c'est un véritable enfer (périph, A86, A1, A3... ceux qui connaissent pourront sûrement confirmer) ; dans un autre post, j'annonçais avoir parcouru 60 bornes en 3h30 ; ce n'est pas un cas "classique", mais le concept est récurrent. L'agglo toulousaine, à part quelques axes (notamment la rocade et la route d'Auch, que j'emprunte le plus), ça bouchonne moins qu'à la capitale.

En tout cas, je parle de mon vécu. Ca vaut ce que ça vaut : je ne circule pas assez dans Toulouse pour établir une comparaison précise.

Modifié par tef75
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