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Vistule

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Messages posté(e)s par Vistule

  1. Un peu perdu dans toutes mes ligues, je me rends compte que je n'ai jamais lancé celle-ci 😅

    On est encore un nombre impair. Si un dernier joueur nous rejoint, je lance !

    Le 15/09/2023 à 18:44, bibi31 a dit :

    Bah si sur FozaViola, le mercato est terminé 

    Ç'en est une autre, avec uniquement des forumeurs :) Code : RMJH18VZ

  2. il y a 13 minutes, Asha31 a dit :

    Quand je vois ce qu'il se passe cette année avec lui, je ne regrette finalement absolument pas que l'on ai pas retenu à tous prix nos héros des années précédentes. Je préfére en garder une belle image.

    Et si Comolli avait fait revenir Spierings uniquement pour prouver qu'il valait mieux les laisser partir ?:ninaj:

  3. il y a 5 minutes, Asha31 a dit :

    Ils ont récupéré leurs joueurs de la CAN?

    Mohammed et Castelletto étaient titulaires la semaine dernière. Moutoussamy vient de se faire sortir. Vu l’hécatombe chez eux au milieu de terrain, je ne vois pas comment ils peuvent se passer de lui, mais il risque d'être émoussé. Seul Simon est encore en lice. Là-dessus, on a du bol.

  4. Tout va bien en France ! https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/08/la-montee-de-la-corruption-d-agents-publics-un-defi-pour-l-etat_6215412_3232.html

    La montée de la corruption d’agents publics, un défi pour l’Etat

    « Une augmentation objective des faits. » En cinq mots, Agnès Thibault-Lecuivre, première magistrate à diriger l’inspection générale de la police nationale (IGPN), admettait dans une interview accordée au Monde le 19 janvier l’étendue des « atteintes à la probité » dont ses services ont eu connaissance en 2022, dernière année de référence. Cinquante-six saisines pour des soupçons de corruption et faits assimilés contre trente enregistrées en 2021 : en valeur absolue, le phénomène peut encore apparaître circonscrit au fait d’une frange extrêmement minoritaire des plus de 100 000 fonctionnaires de la police nationale. En réalité, il dissimule une pratique que certains responsables de la police n’hésitent plus à qualifier d’« inquiétante » et s’étend à d’autres administrations.

    En marge d’une série d’interpellations menées fin décembre 2023 par la section de recherches de la gendarmerie de Paris dans un dossier de corruption au centre pénitentiaire de Meaux (Seine-et-Marne), la procureure de Paris, Laure Beccuau, exprimait ainsi sa crainte « sur le risque de corruption au sein de nos propres institutions en lien avec la criminalité organisée ». Dans le catalogue de ces pratiques illégales, la corruption dite « de basse intensité », difficilement détectable, attire particulièrement l’attention des pouvoirs publics. Elle s’incarne notamment dans la « tricoche », ou consultation illégale de fichiers de police.

    Autrefois apanage de quelques gradés tenus par des solidarités de caste, une fréquentation des mêmes loges maçonniques ou simplement appâtés par le gain, ce procédé se trouve désormais à la portée de milliers de fonctionnaires sous le triple effet d’une numérisation généralisée, de la facilité d’accès à certaines données et, en ce qui concerne les plus jeunes agents publics, d’un usage désinhibé des outils numériques.

    Pouvoir d’intimidation

    Au cours de ses enquêtes, l’IGPN a ainsi pu identifier des policiers « hameçonnés » par de simples annonces passées par des trafiquants sur des réseaux sociaux, comme Snapchat. Montant de la rémunération, type et nombre de fichiers visés – du traitement des antécédents judiciaires qui recense les auteurs et complices de délits, mais aussi les victimes d’infractions, à celui des personnes recherchées, plus sensible –, la prestation souhaitée fait l’objet d’une description précise.

    Lorsque cela ne suffit pas, la demande est complétée par des fichiers audio enregistrés par les donneurs d’ordre à l’intention de leurs clients comme de leurs « prestataires ». Ne reste plus aux membres des forces de l’ordre qu’à consulter les fichiers par le biais de leurs téléphones professionnels « Neo » et à les expédier à leurs commanditaires. Ni cet échange ni le paiement ne donnent lieu au moindre contact physique, ce qui complexifie les enquêtes.

    Les trafiquants ne réservent pas leurs menées corruptives aux seuls fonctionnaires. Si les plus hautes sphères de l’Etat leur restent pour le moment inaccessibles, ils ont parfaitement compris que leur puissance financière et un pouvoir d’intimidation pratiquement sans limites fournissent autant d’arguments pour circonvenir les échelons décisionnaires locaux, au plus près de leurs besoins immédiats.

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    Ici, c’est un maire qui offrira un emploi à un affidé des trafiquants, désormais placé au cœur de la machine municipale et susceptible de renseigner le réseau sur les rondes de la police municipale ou l’installation de caméras de vidéosurveillance sur le territoire de la commune ; là, c’est un employé d’aéroport qui détournera des bagages remplis de cocaïne du circuit de contrôle ; ailleurs, ce sont des dockers qui transborderont le bon conteneur pour le placer à l’endroit où des complices déchargeront la drogue sans risque d’être découverts.

    Identifier les vulnérabilités

    Les lourdes sanctions pénales (jusqu’à dix ans d’emprisonnement et 1 million d’euros d’amende pour les personnes physiques, jusqu’au double du produit de l’infraction pour les personnes morales) n’intimident guère corrompus et corrupteurs au regard du profit escompté. En mars 2023, l’interpellation d’un douanier modèle de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle a mis au jour le montant des émoluments qu’il percevait pour chaque valise de cocaïne en provenance d’Amérique latine soustraite à la surveillance de ses pairs : jusqu’à 50 000 euros.

    La situation française est d’autant plus préoccupante que les niveaux très élevés de corruption constatés dans certains Etats voisins illustrent les dangers d’un défaut de prise en compte précoce de cette problématique. Au Maroc, entre 2022 et 2023, plusieurs retentissantes affaires de corruption ont éclaboussé la gendarmerie royale, dont des officiers supérieurs ont été condamnés à de longues peines de prison.

    Sans même évoquer les Pays-Bas, où le trafic de stupéfiants enregistrait, en 2020, un chiffre d’affaires estimé à 15 milliards d’euros, la cellule de traitement des informations financières belge, une structure indépendante chargée de l’analyse des transactions suspectes, tirait en 2023 un signal d’alarme après avoir transmis à la justice 1 257 dossiers pour un montant de 1,6 milliard d’euros d’argent douteux.

    Ce chiffre « n’a jamais été aussi élevé au cours des dix dernières années », alertait, à l’époque, le service de renseignement financier. Certes, 1 % seulement de cette somme (soit 18,5 millions d’euros) serait directement issu du trafic de stupéfiants, mais, sur les centaines d’autres millions d’euros suspects détectés, combien proviennent de la même source et ont déjà connu plusieurs cycles de blanchiment ?

    Lutter contre un fléau qui s’étend à des secteurs entiers de l’activité publique ou économique revient non seulement à identifier sans faiblesse ni retard ses propres vulnérabilités mais, aussi, à promouvoir tous les outils préventifs et répressifs disponibles. Ce n’est pas le moindre des défis pour un Etat généralement peu enclin à admettre ses failles mais qui semble désormais prêt à prendre la mesure du phénomène.

    • Triste 1
  5. il y a 31 minutes, 3noze3 a dit :

    Heureusement l'IGPN est là pour traquer les brebis galeuses !

    Je suis presque surpris qu'ils aient effectivement fait leur travail :ninaj:

    À propos de la police, aussi, les différentes enquêtes de Médiapart sur le Qatar, le PSG, la PJ et la BRB sont édifiantes. Je croyais avoir tout lu, mais le résumé qu'en fait Molina est proprement sidérant. Mis en lien avec les différentes études pointant la hausse de la corruption en France, ça fait froid dans le dos quand à l'État du pays (https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/08/la-montee-de-la-corruption-d-agents-publics-un-defi-pour-l-etat_6215412_3232.html)

     

  6. Il y a 2 heures, Viz a dit :

    Y'a les résultats, y'a le jeu, et encore après y'a les joueurs (ca me rappelle les dérivées en mécanique Accélération / Vitesse / distance). Et coté joueurs je trouve la tendance très bonne, ce qui commence à impacter le jeu (quelques mi temps) et également un peu les résultats (quelques victoires). Chaque chose dans l'ordre.

    En effet sur les joueurs la dynamique est très bonne ce qui donne de l'espoir sur le jeu et les résultats futurs. Certains joueurs progressent (mawissa, skytta), d'autres se révèlent essentiels (les recrues), d'autres titulaires reviennent de la CAN ou de blessure (costa, diarra, desler), d'autres vont de mieux en mieux (casseres,sierro, schmidt), d'autres restent très bons (restes, rasmus) et d'autres sont plutot stables / peu mieux faire vs leur gros potentiel (donum, dalinga). 

    Les mauvaises dynamiques sont seulement Suazo par qu'il est cramé (et qui pour autant je suis sur apporte beaucoup au groupe) et quelques individus décevant dont on a pas forcement besoin vu la profondeur de banc retrouvé (Spiriengs, Gelabert).

    Après tout ceci peut vite faire plouf mais quand je regarde toute la saison depuis aout 23 : ca serait faux de dire qu'on a déja eu les signaux autant au vert. Dit autrement, avec les signaux pas vert on a fait une quinzaine de point sur 1/2 saison. J'aime à croire / en toute logique / qu'on fera au minium mieux avec cette dynamique. Je dis pas TOP 6 je dis juste une grosse 20taine de point pour êter maitenus.

    Et pourquoi pas pour (aussi) kiffer un peu en tribune ou sur la pelouse (comme Reims première mi temps)

    Voilà. Il y a de nombreux signaux faibles qui montrent qu'il se passe enfin quelque chose : l'attitude sur la pelouse, les joueurs qui se remettent à sortir du lot, la concurrence qui s'installe, Novell qui commence à se remettre en question et à dire que les résultats sont peut-être les conséquences de ses choix, Comolli qui s'est exprimé sur ce qu'il pensait être les manques de l'équipe et qui est intervenu là-dessus avec la cellule de recrutement, le jeu qui depuis Monaco est revenu au moins sur une mi-temps par match. Et tout cela a fini par se changer en signaux forts, puisqu'avec 2 victoires en 3 journées, on a doublé le nombre de victoire que l'on avait engrangées en 17 journées auparavant.

    Il y a 3 heures, GG a dit :

    Non mais on s'en fout du match de Paris. Je regarde les 4 derniers matchs et ce que j'y ai vu au niveau du jeu. Et je ne vois pas de dynamique positive et encore moins de "nette amélioration". Sur les 3 premiers j'ai vu le Tef' de cette saison, avec tous les défauts et les faiblesses que l'on connaît bien maintenant. Encore heureux qu'on prenne des points de temps en temps, car c'est pas interdit de rencontrer des équipes plus mauvaises que nous (Metz en l'occurrence).

    Et ensuite je vois un énorme sursaut sur la première mi-tps de Reims, avec des trucs effectivement qu'on avait pas encore vu cette saison et qui peuvent donner l'espoir de décoller enfin dans cette saison de L1. Mais ca reste un seul et unique point positif dans le marasme habituel. Jamais un élément isolé ne peut donner une tendance. Ca veut pas dire que ca va pas arriver (je le souhaite), mais ce serait ridicule de dire ca y est, le TFC nouveau s'est révélé, à partir de maintenant notre niveau de jeu est meilleur. Il va falloir attendre plusieurs matchs avant d'être rassuré.

     

    Ça tombe bien, je ne l'ai pas dit. J'ai juste dit que sur les derniers 2 mois et demi, depuis que Nantes a viré Gourvennec, notre courbe est ascendante tandis que celle de Nantes est descendante.

    Peut-être qu'il il va te falloir plusieurs matchs pour être rassurés. T'as le droit. Ça ne m'empêchera pas d'être content de voir un peu de positif sur les dernières sorties. Ce sont deux points de vue qui ont le droit de coexister.

  7. Il y a 10 heures, GG a dit :

    Je ne parlais pas de Nantes mais de Toulouse. Tu dis :

    donc je te réponds qu'il va falloir encore un peu de temps avant de pouvoir parler des problèmes de Toulouse au passé.

     

    Tout le message parle de la dynamique sur deux mois et demi en comparaison entre Nantes et Toulouse, avec une nette amélioration dans le contenu depuis désormais 1 mois, tu coupes un bout de phrase et tu me dis que ça ne veut rien dire de juger sur un match et qu'il faut plus de temps pour parler des problèmes de Toulouse... Que veux-tu que j'y fasse ? 😁

    Il y a 10 heures, Casimir a dit :

    PS Le calendrier est vraiment chaud, je trouve.  

    Avec 6 matchs contre la première partie du championnat, 7 contre la seconde, 8 matchs à domicile pour 6 à l'extérieur, je trouve qu'on a plutôt un bon calendrier au contraire

  8. Il y a 21 heures, GG a dit :

    Pure conjecture, personne n'en sait rien.

    Par contre on va attendre un petit peu plus qu'un seul match pour parler de nos problèmes au passé.

     

    Bizarre que tu interprètes ça comme un bilan sur un seul match, puisque je parle explicitement de la période allant du licenciement d'Aristouy (J13) à la dernière journée de L1 (J20). Ça fait 7 journées, sur 2 mois et demi, du 29/11/23 au 07/02/24.

    Bien sûr qu'on ne peut pas s'enflammer sur un seul match. Mais si on regarde sur le plus long-terme, ces deux mois et demi depuis que Gourvennec a été nommé, on a pris plus de points qu'eux. Et même s'ils nous battaient dimanche, on aurait toujours pris plus de points qu'eux sur la période. Sans compter le jeu, sur lequel nous sommes en progrès, tandis qu'eux sont en pleine décrépitude.

    Des fois, sur ce forum, j'ai l'impression que les membres passent plus de temps à chercher la petite bête qu'à essayer de mutuellement se comprendre

  9. il y a une heure, Blake a dit :

    Je plussoie. Perso j'en ai longtemps voulu à CMN de vouloir jouer comme le PSG, cette possession lente qui donne l'impression, mais seulement l'impression, de maîtriser le match. Pour jouer comme ça, il faut effectivement des talents offensifs hors normes, on n'a pas Mbappe ou Dembele. Et encore, même au PSG, l'accumulation de milieux relayeurs sans profil très défensif continue à fragiliser terriblement l'équipe sur les transitions adverses.

    Dans notre cas, ça s'est résumé pendant de longs mois à de la baballe inoffensive. Fort heureusement, les recrues ont enfin apporté cette verticalité qui nous faisait défaut, avec un jeu plus direct et un système qui les met en valeur. Quelle difference en 10 entre Gboho, et Gellabert quand même, c'est le jour et la nuit... Pour la première fois depuis très longtemps après ce match contre Reims, on a de vrais raisons d'être optimiste !! 

    Le fait que les recrues l'apportent indique peut-être que son choix de la possession fut plus basée sur une adaptation aux profils qu'il avait qu'autre chose.

    Avant la blessure de Zak, on jouant beaucoup plus les transitions. Je me rappelle du match de la Roma, ou même contre le PSG, on ne jouait pas du tout comme on a joué plus tard dans la saison. Et maintenant qu'on a d'autres profils, comme par hasard, il arrive à proposer autre chose.

    Évidemment, Novell a peiné par un manque de solution pendant des mois. Il n'a jamais essayé de jouer sans ailiers, de densifier plus encore l'axe, ni vraiment tenté de jouer à 5 derrière. Il a sa sensibilité, comme tout le monde. Mais maintenant que les profils sont moins homogènes, on commence à mieux percevoir ce qu'il veut faire. Et ce n'est pas tant le jeu posé et stérile que l'on a longtemps vu. Ça, il l'a lui-même beaucoup subi, au moins autant qu'il se l'est fait subir :ninja:

  10. il y a 25 minutes, Louvin a dit :

    Ouais mais ça on peut pas. Rien ne nous dit que les 19 et 20 de l'an dernier soient moins bons que les 17 et 18 de cette année.

    C'est juste une réflexion hein, faut la prendre pour ce que c'est. Ce n'est pas pour prouver quoi que ce soit, juste pour faire réfléchir, pour adopter un nouveau point de vue sur les choses. En tout cas, c'est ainsi que je le prends

    • Top ! 1
  11. Et pourquoi pas Nathalie Portman au board du club ? 😎

    https://www.lequipe.fr/Football/Article/Pourquoi-les-stars-du-cinema-et-de-la-musique-investissent-dans-le-soccer-aux-etats-unis/1447276

    Pourquoi les stars du cinéma et de la musique investissent dans le soccer aux États-Unis

    Au pays du « soccer », on a vu passer beaucoup de stars du ballon rond. Lionel Messi, Thierry Henry, Kaka ou encore Zlatan Ibrahimovic, ils ont tous fait un passage, plus ou moins éclair, dans les rangs de la Major League Soccer (MLS). Mais, aujourd'hui, la ligue nord-américaine semble attirer un autre type de célébrités. Loin des plateaux de cinéma et des salles de concerts, les stars du show-business ont trouvé dans la MLS et le soccer un nouveau terrain de jeu.

    L'une des plus récentes franchises de la ligue, l'Austin FC, fondée en 2019, compte par exemple au sein de son groupe d'investisseurs, l'acteur oscarisé Matthew McConaughey. À 2 000 kilomètres de là, à Los Angeles, Will Ferrell, connu pour ses comédies à succès dans les années 2000, est l'un des copropriétaires du LAFC. Toujours en Californie, mais cette fois-ci dans le football féminin, Natalie Portman est à l'origine de la création du Angel City FC, et co-actionnaire du club avec Jessica Chastain, Uzo Aduba, ou encore Eva Longoria pour ne citer qu'elles. Une constellation de « stars » en tout genre qui maille ainsi la carte du football étasunien.

    Si cette tendance « n'est pas nouvelle », elle est beaucoup plus importante aujourd'hui. « Dans les années 70, il y avait une ligue de soccer, la NASL, où Elton John était déjà copropriétaire d'une équipe (Les Aztecs de Los Angeles) qui a vu passer Johan Cruyff ou George Best entre autres. Il y avait également un autre club, les Philadelphia Fury, qui appartenait à l'époque à Peter Frampton, Mick Jagger et Paul Simon », rappelle Luc Arrondel, économiste et directeur de recherche au CNRS.

    Des clubs qui ont vite fini par mettre la clé sous la porte, faute d'un modèle économique viable et victime d'une époque où le soccer n'était pas aussi apprécié. Mais, désormais, les choses ont changé. Le ballon rond gagne chaque année en popularité, et tape dans l'oeil des people. « Plus le football devient populaire aux États-Unis, plus les stars s'y intéressent », observe Antoine Latran, journaliste spécialiste de la MLS. « Il y a un côté aussi très mainstream aujourd'hui autour du football aux États-Unis, ce qui rend l'investissement plus "cool" d'une certaine façon », ajoute-t-il.

    Denis Bouanga célébrant la victoire du Los Angeles FC face à Vancouver (5-2) en octobre dernier. (J. Durr/Usa Today Sports/Reuters)

    Denis Bouanga célébrant la victoire du Los Angeles FC face à Vancouver (5-2) en octobre dernier. (J. Durr/Usa Today Sports/Reuters)

    Ces dix dernières années, les investissements des célébrités dans des clubs de football aux États-Unis ont ainsi presque été multipliés par dix. S'ils étaient, dans les années 70, des cas isolés et le plus souvent « passionnels », ils sont aujourd'hui plus répandus. Une tendance d'abord explicable par le coût d'entrée peu cher pour les investisseurs. « Investir en MLS est beaucoup moins cher que dans les autres ligues telles que la NFL, la MLB, la NHL ou la NBA par exemple », précise Antoine Latran.

    Un modèle d'investissement moins risqué

    À l'opposé, en Europe, les investissements des célébrités dans le football se font plus rares. Mis à part Ryan Reynolds et Rob McElhenney à Wrexham, au Pays de Galles, les exemples sont peu nombreux.

    Si l'investissement des célébrités dans le football est aussi différencié entre l'Amérique et l'Europe, c'est également dû à l'une des spécificités des championnats nord-américains. « L'investissement des "stars" au niveau des ligues sportives américaines, comme la MLS, est beaucoup moins risqué que pour les stars françaises, par exemple, qui pourraient investir dans des clubs européens, tout simplement parce que le système nord-américain de ligue fermée leur garantit une stabilité, et d'une façon générale, une création de valeur » explique Vincent Chaudel, expert en marketing et cofondateur de l'Observatoire du Sport Business.

    « Si vous investissez chez nous, dans un club qui est en Ligue 1 et que malheureusement, il est relégué en Ligue 2, vous avez quasiment tout perdu »

    Vincent Chaudel, expert en marketing et cofondateur de l'Observatoire du Sport Business

    En effet, en MLS, il n'y a, pour rappel, pas de système de relégation, ni de promotion avec les autres divisions inférieures. Un club qui finit dernier du championnat y restera l'année suivante. Cette particularité, la ligue de football américaine l'a voulue dès ses débuts, en 1993, afin de faciliter l'arrivée de nouveaux investisseurs.

    « La MLS est née dans les années 90, à une époque où il y avait très peu de "soccer" aux États-Unis, et pas de division professionnelle. Donc ça voulait dire demander à des investisseurs de créer des franchises qui coûtaient des millions de dollars pour les lancer dans une ligue qui n'existait pas encore. C'était un risque total. C'est clair que dès le départ, il n'a jamais été question de promotion ou de relégation, simplement d'attirer des investisseurs qui vont être capables de mettre les millions qu'il faut », précise Antoine Latran. Un « cocon » financier qui a permis à la ligue nord-américaine d'être plus attractive, et surtout, d'attirer une multitude d'investisseurs, plus ou moins riches, à l'image des célébrités.

    Une nouvelle dimension pour le « soccer » aux États-Unis

    L'investissement de plus en plus important des célébrités dans le soccer est également le reflet de la nouvelle dimension populaire et économique que prend ce sport aux États-Unis. D'abord mis de côté par les Américains, le soccer attire aujourd'hui les foules dans ses stades.

    En moins de dix ans, la MLS a presque doublé son nombre de spectateurs. Lors de la saison 2022-2023, 10,8 millions de spectateurs se sont donné rendez-vous dans un stade de MLS. À titre de comparaison, il y avait 9 millions de spectateurs en Ligue 1 cette même saison. Les célébrités qui se tournaient vers d'autres sports pour investir, investissent maintenant le soccer, considéré plus comme plus facile d'accès, plus populaire et de plus en plus rentable.

    Et cette dynamique ne semble pas près de s'arrêter. « Les quatre années à venir vont être des années très importantes pour le football aux États-Unis, avec bien évidemment la Coupe du monde en 2026 mais, déjà, la Coupe du monde des clubs en 2025 et, probablement, la Coupe du monde féminine en 2027, mais aussi les Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028. Ça veut dire quatre années importantes où les compétitions majeures auront lieu aux États-Unis », rappelle Vincent Chaudel, cofondateur de l'Observatoire du Sport Business.

    Un engouement qui laisse entrevoir une plus grande dynamisation de la ligue et de ce sport dans les années à venir. Beaucoup cherchent ainsi à y investir dès aujourd'hui, afin de faire des placements financiers juteux pour le futur.

    « Si vous investissez 50 millions d'euros ou 1 milliard dans une franchise, vous êtes sûr dix ans après que votre mise a été multipliée par 1,2,3 ou 4 », assure Vincent Chaudel. À Los Angeles, notamment, le LAFC de Will Ferrel, qui a dû investir plusieurs centaines de millions d'euros pour son droit d'expansion et la construction de son stade, a aujourd'hui réussi à devenir le club le mieux valorisé de la ligue, atteignant en 2023 le milliard de dollars, selon les estimations du magazine économique Forbes. Ce qui en fait la première franchise milliardaire de la MLS. De quoi encourager d'autres célébrités à miser sur le soccer dans les prochaines années.

  12. Il y a 17 heures, Louvin a dit :

    L'an passé on a gagné contre les derniers et c'est aussi pour ça qu'ils sont derniers. Cette année aussi on gagne contre un futur dernier (Metz) et déjà deux fois; Et heureusement parce que sinon on serait à 14 points et charrette. Et Metz serait calé en milieu de tableau juste derrière le Havre

    Sa réflexion n'est pas de savoir ce qu'on fait contre les derniers, mais ce qu'on aurait fait, potentiellement, l'an passé, dans une L1 à 18 comme cette année :)

  13. il y a une heure, jerome69 a dit :

    on voit tout est son inverse dans ce domaine

    rien que l année dernière , ou Brest vire Derzakarian pour prendre Roy avec la réussite que l on connait pour Brest, ce même Derzakarrian va à Montepellier en mauvaise posture, et cela réussi aussi à Montepeliier. Apres comme l'année de notre descente tu aurais pu mettre Gordiola chez nous, on serait descendu tellement nos joueurs étaient trop mauvais pour une majorité

    Il y a des cas où l'entraîneur n'est pas le bon, il y a des cas où le mal est plus profond et où le changement d'entraîneur est un pansement sur une jambe de bois.

    Je pense que Nantes et Toulouse ont eu des problèmes qui dépassaient juste les choix de l'entraineur (même si Novell ne s'est pas facilité la tâche en faisant parfois de mauvais choix), et que dans ce cas, on peut féliciter la direction de ne pas avoir cédé à la pression populaire et d'avoir cherché les causes réelles et premières du dysfonctionnement de l'équipe.

    Tout n'a pas été résolu, mais au final on s'est évité de s'enliser plus encore :)

  14. il y a 15 minutes, jpaul1171 a dit :

    Peut-être que si on avait viré Novell on en aurait pris 9.

    Peut-être. Rien de sûr.

    Je pense que la direction a pris le temps de regarder comment se passaient les changements d'entraîneurs pour les équipes dans notre situation. Si le changement d'entraîneur amenait systématiquement une amélioration du classement, elle n'aurait pas eu trop d'égard vis-à-vis de Novell. Mais vu qu'elle a décidé de le garder, c'est sans doute qu'elle a estimé que les changements d'entraîneurs n'étaient pas si payants que ça.

    Dommage qu'elle n'ait pas envisagée la solution de @bln2bcn :ninaj:

  15. il y a 46 minutes, GG a dit :

    Y a pas de honte à jouer à 5 en défense.

    Aucune. J'ai juste du mal à imaginer une défense à 5 avec un seul milieu récupérateur et relayeur, puis 4 offensifs devant.

    De toute façon, ce sont les joueurs qui font l'animation.

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